- LeclochardEmpereur
AmyR a écrit:Pardon ?! Pour un célibataire sans enfants les points d'ancienneté sont les seuls sur lesquels on peut compter (enfin il y a les 7 points par échelon aussi mais ça pèse encore moins lourd).Leclochard a écrit:piesco a écrit:En espagnol aussi, comme dans d'autres disciplines. Plafonner les points liés au vœu préférentiel est pour le moins surprenant (je reste charte-compatible).
Pourquoi ne pas plafonner les points d'ancienneté de ceux qui sont en poste fixe (après 5, 8 ou 10 ans) et continuer à en donner aux TZR pour rééquilibrer les choses ? J'ai l'impression d'une course aux postes intéressants où les uns font en voiture et les autres en vélo.
Le mouvement à un tour faciliterait la mobilité. Ce serait une avancée, l'espoir de revenir dans un lieu où l'on souhaite vivre et enseigner. Il ne résoudrait pas le problème des débutants qui sont largués dans les zones que la majorité fuit (campagne isolée, banlieue chaude...)
L'idée, c'est de limiter l'inflation des barres et de tenir compte de situations professionnelles difficiles (car c'est bien de cela qu'il s'agit avec les TZR) avant les situations personnelles. Rappelons que l'on peut être célibataire et TZR !
Est-ce qu'il est possible de promettre aux célibataires d'être traités comme les couples en matière de mutation ? J'ai des doutes car l'institution reconnaît qu'il est dans son intérêt de ne pas séparer des couples et de leur donner la priorité.
- LeclochardEmpereur
postulat a écrit:Que les débutants non célibataires aient des points supplémentaires pour rester dans leur académie d'origine après l'année de stage ne me choque pas. C'est plus facile de s'expatrier lorsqu'on ne laisse personne derrière soi et qu'on est jeune (enfin à condition que l'exil ne s'éternise pas trop longtemps non plus)... Je trouve bien triste la situation de certains collègues qui ont bien peu de chance de retrouver leur académie d'origine même après une bonne décennie d'expatriation... Si en plus on retrouve son académie d'origine pour récolter des postes de TZR pendant des années, forcément on réfléchit... Il y a un âge pour être TZR : 25-30 ans ou 35-40 ans, ce n'est sans doute pas la même chose...Leclochard a écrit:
Le mouvement à un tour faciliterait la mobilité. Ce serait une avancée, l'espoir de revenir dans un lieu où l'on souhaite vivre et enseigner. Il ne résoudrait pas le problème des débutants qui sont largués dans les zones que la majorité fuit (campagne isolée, banlieue chaude...)
Bien sûr. On accepte aussi plus de choses quand on est jeune.
Les points pour rester dans son académie, c'est très bien mais encore une fois, à quel niveau ? Le système ne satisfera jamais 100% des enseignants car il y aura toujours besoin de professeurs dans des zones difficiles qu'on cherche à éviter et qu'on aura toujours plus de candidats pour Bordeaux ou le Finistère que pour la Moselle et Tremblay-en-France. Alors, on crée des priorités: l'ancienneté, les points de rapprochement, la difficulté (REP). On peut discuter de leur importance. On peut aussi imaginer d'autres points: j'avais écrit une fois qu'on pourrait en donner pour enseigner dans la ville où l'on habite afin de limiter les déplacements (mesure écologique).
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Lord StevenExpert
Leclochard a écrit:postulat a écrit:Que les débutants non célibataires aient des points supplémentaires pour rester dans leur académie d'origine après l'année de stage ne me choque pas. C'est plus facile de s'expatrier lorsqu'on ne laisse personne derrière soi et qu'on est jeune (enfin à condition que l'exil ne s'éternise pas trop longtemps non plus)... Je trouve bien triste la situation de certains collègues qui ont bien peu de chance de retrouver leur académie d'origine même après une bonne décennie d'expatriation... Si en plus on retrouve son académie d'origine pour récolter des postes de TZR pendant des années, forcément on réfléchit... Il y a un âge pour être TZR : 25-30 ans ou 35-40 ans, ce n'est sans doute pas la même chose...Leclochard a écrit:
Le mouvement à un tour faciliterait la mobilité. Ce serait une avancée, l'espoir de revenir dans un lieu où l'on souhaite vivre et enseigner. Il ne résoudrait pas le problème des débutants qui sont largués dans les zones que la majorité fuit (campagne isolée, banlieue chaude...)
Bien sûr. On accepte aussi plus de choses quand on est jeune.
Les points pour rester dans son académie, c'est très bien mais encore une fois, à quel niveau ? Le système ne satisfera jamais 100% des enseignants car il y aura toujours besoin de professeurs dans des zones difficiles qu'on cherche à éviter et qu'on aura toujours plus de candidats pour Bordeaux ou le Finistère que pour la Moselle et Tremblay-en-France. Alors, on crée des priorités: l'ancienneté, les points de rapprochement, la difficulté (REP). On peut discuter de leur importance. On peut aussi imaginer d'autres points: j'avais écrit une fois qu'on pourrait en donner pour enseigner dans la ville où l'on habite afin de limiter les déplacements (mesure écologique).
J'adore vos jugements à l'emporte-pièce bravo. Tiens, autre jugement à l'emporte-pièce : pourquoi aller d'enterrer dans le Finistère où il n'y a rien que de la lande plutôt que venir en Moselle un département dynamique aux confluents de 4 pays et où les élèves sont globalement calmes?
_________________
If you play with a cat, you should mind his scratch
- postulatNiveau 7
Pour moi, il est normal de privilégier un minimum les gens en couple pour les mutations. Ceci dit, être expatrié en début de carrière (qu'on soit célibataire ou non d'ailleurs) peut être une bonne expérience mais tout est dans la durée... On a parfois des témoignages bien tristes sur ce forum de collègues coincés dans des académies lointaines. J'idéalise peut-être un peu trop l'ancien système à un tour mais il me fait souvent rêver... Ce qui est possible actuellement l'était aussi avec l'ancien système. La réciproque est fausse !Leclochard a écrit:
Bien sûr. On accepte aussi plus de choses quand on est jeune.
Les points pour rester dans son académie, c'est très bien mais encore une fois, à quel niveau ? Le système ne satisfera jamais 100% des enseignants car il y aura toujours besoin de professeurs dans des zones difficiles qu'on cherche à éviter et qu'on aura toujours plus de candidats pour Bordeaux ou le Finistère que pour la Moselle et Tremblay-en-France. Alors, on crée des priorités: l'ancienneté, les points de rapprochement, la difficulté (REP). On peut discuter de leur importance. On peut aussi imaginer d'autres points: j'avais écrit une fois qu'on pourrait en donner pour enseigner dans la ville où l'on habite afin de limiter les déplacements (mesure écologique).
- LadyOlennaModérateur
Je suis désolée Daphné d'avoir remis une pièce dans la machine mais oui je m'offusque de devoir rater les anniversaires de mes neveux et nièces, de mes parents, de ma sœur, de ne pas pouvoir partager un dej avec mes amis, de ne pas pouvoir aller boire un café chez mon meilleur pote, tout ça parce que je suis celib et que l'administration considère de ce fait que je n'ai pas de vie et pas d'attaches. Et je m'étrangle encore plus quand je vois des collègues qui n'ont AUCUNE attache dans mon académie d'origine mais qui souhaitent y vivre parce qu'il y fait meilleur (je reprends leurs propos, désolée pour les clichés), qui y envoient leur conjoint ou conjointe en éclaireur et qui me passent de ce fait devant. Je trouve ça dégueulasse.Daphné a écrit:Et c'est reparti....
- zigmag17Guide spirituel
LadyOlenna a écrit:Je suis désolée Daphné d'avoir remis une pièce dans la machine mais oui je m'offusque de devoir rater les anniversaires de mes neveux et nièces, de mes parents, de ma sœur, de ne pas pouvoir partager un dej avec mes amis, de ne pas pouvoir aller boire un café chez mon meilleur pote, tout ça parce que je suis celib et que l'administration considère de ce fait que je n'ai pas de vie et pas d'attaches. Et je m'étrangle encore plus quand je vois des collègues qui n'ont AUCUNE attache dans mon académie d'origine mais qui souhaitent y vivre parce qu'il y fait meilleur (je reprends leurs propos, désolée pour les clichés), qui y envoient leur conjoint ou conjointe en éclaireur et qui me passent de ce fait devant. Je trouve ça dégueulasse.Daphné a écrit:Et c'est reparti....
Le système est inique.
Moi aussi je connais des gens qui ont fait ça: le conjoint qui postule et se domicilie quelques mois avant dans la région où le couple a l'intention de s'installer; hop bonus points, et hop mutation dans l'endroit choisi. Et rapide la mutation.
Ne parlons pas des PACS de complaisance délivrés à la pelle il y a une vingtaine d'années (maintenant je ne sais pas): je connais des collègues de LP mutés l'année de leur titularisation limite dans leur ville d'origine, limite dans leur rue (limite ils ont construit leur lycée )
La discussion a eu lieu ici maintes fois.
Le problème c'est que dans la tête des gens, le célibat est une situation choisie (parce que soi-disant liberté, tralalatsouintsouin c'est la fête toute l'année on se balade avec des plumes dans les fesses sous le soleil qui brille tout le temps parce que nous on fait ce qu'on veut quand on veut, c'est trop cool la life et comme nos maîtres-mots sont indépendance et adaptation, on saura bien s'adapter partout, en plus ça tombe bien, nous sommes des êtres froids et détachés sans lien avec personne, on peut être trimballés partout sans dommage c'est juste gé-nial!) Et qu'on dise merci aussi, parce que se plaindre serait indécent.
Se dire que demander une mut' aujourd'hui c'est prendre le risque d'être TZR à perpèt' (en inter) dans un département aléatoire, ou choisir un endroit moyen en intra, c'est un peu désespérant.
Donc: pas merci le système qui crée des inégalités.
- Clecle78Bon génie
Lady Olenna tu le savais en postulant. Tu as tout de même fait un choix en connaissance de cause.Je trouve un peu étonnant de s'indigner maintenant et de t'en prendre aux couples. Tu peux effectivement te battre contre ça avec ton syndicat mais l'idée d'assigner les gens à leur région d'origine me parait pire comme discrimination que le système actuel.
- LeclochardEmpereur
Lord Steven a écrit:Leclochard a écrit:postulat a écrit:Que les débutants non célibataires aient des points supplémentaires pour rester dans leur académie d'origine après l'année de stage ne me choque pas. C'est plus facile de s'expatrier lorsqu'on ne laisse personne derrière soi et qu'on est jeune (enfin à condition que l'exil ne s'éternise pas trop longtemps non plus)... Je trouve bien triste la situation de certains collègues qui ont bien peu de chance de retrouver leur académie d'origine même après une bonne décennie d'expatriation... Si en plus on retrouve son académie d'origine pour récolter des postes de TZR pendant des années, forcément on réfléchit... Il y a un âge pour être TZR : 25-30 ans ou 35-40 ans, ce n'est sans doute pas la même chose...Leclochard a écrit:
Le mouvement à un tour faciliterait la mobilité. Ce serait une avancée, l'espoir de revenir dans un lieu où l'on souhaite vivre et enseigner. Il ne résoudrait pas le problème des débutants qui sont largués dans les zones que la majorité fuit (campagne isolée, banlieue chaude...)
Bien sûr. On accepte aussi plus de choses quand on est jeune.
Les points pour rester dans son académie, c'est très bien mais encore une fois, à quel niveau ? Le système ne satisfera jamais 100% des enseignants car il y aura toujours besoin de professeurs dans des zones difficiles qu'on cherche à éviter et qu'on aura toujours plus de candidats pour Bordeaux ou le Finistère que pour la Moselle et Tremblay-en-France. Alors, on crée des priorités: l'ancienneté, les points de rapprochement, la difficulté (REP). On peut discuter de leur importance. On peut aussi imaginer d'autres points: j'avais écrit une fois qu'on pourrait en donner pour enseigner dans la ville où l'on habite afin de limiter les déplacements (mesure écologique).
J'adore vos jugements à l'emporte-pièce bravo. Tiens, autre jugement à l'emporte-pièce : pourquoi aller d'enterrer dans le Finistère où il n'y a rien que de la lande plutôt que venir en Moselle un département dynamique aux confluents de 4 pays et où les élèves sont globalement calmes?
Excuse-moi si je t'ai vexé. On prend un risque à chaque fois qu'on cite publiquement un département ou une villes. Je ne doute pas qu'elle ait ses attraits et qu'on puisse y trouver le bonheur.
Je me souviens d'une pub qui avait fait réagir parce qu'elle parlait de Limoges comme d'une ville ennuyeuse. Mais, là n'est pas vraiment le problème du débat.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LadyOlennaModérateur
Je pensais qu'une fois les 3 ans dans le premier poste accomplis, je pourrais redescendre. Je suis en train de prendre conscience que ce ne sera certainement pas le cas.Clecle78 a écrit:Lady Olenna tu le savais en postulant. Tu as tout de même fait un choix en connaissance de cause.Je trouve un peu étonnant de s'indigner maintenant et de t'en prendre aux couples. Tu peux effectivement te battre contre ça avec ton syndicat mais l'idée d'assigner les gens à leur région d'origine me parait pire comme discrimination que le système actuel.
Je ne m'en prends pas aux couples, je m'en prends au fonctionnement des mutations, en m'interrogeant sur sa légalité, au vu de la loi de 2016 que j'ai citée hier soir.
- pseudo-intelloSage
En fait, les gens de ma connaissance qui ne voulaient pas être quitter notre région natale ont fait des choix en conséquence : enseignement privé ou PE.
J'ai opté pour le public, j'ai pris le risque, on a perdu un an de salaire de mon (depuis) mari parce qu'on était mutés à 500 km l'un de l'autre (les couples ne sont pas protégés s'ils entrent dans le métier avec un an d'écart) et que de ce fait, l'un de nous aurait travaillé à perte (donc perte financière + vie à 200 à l'heure à se déplacer tout le temps chez le conjoint, gérer deux installations, etc). Il m'a rejointe l'année suivante, dans une académie dont personne ne veut (et qui avait fait 0% d'admis l'année où j'ai fait mon stage, donc toute ma promo était importée). Comme mon conjoint a pu me rejoindre dans mon département déshérité, on y est resté. De ce fait, je laisse la place pour le retour à l'académie natale à quelqu'un d'autre.
Un jour, j'ai bénéficié de 30 points de rapprochement sur un voeu intra que j'étais de toutes manières la seule à demander (dixerat le rectorat, quand on avait reçu un coup de fil lié à ce sujet).
Dans mon bahut, les vendredis après-midi ou lundi matin sont justement souvent attribués aux nouveaux arrivants qui on laissé leurs proches dans la région d'origine, ce que je peux comprendre. Ceci dit, un exemple ne vaut pas généralisation, et si le nouveau venu est TZR, il prend simplement ce qu'il reste.
Je ne parle même pas des collègues arrivés dans l'académie célibataires et qui, après avoir trouvé l'âme sœur dans le secteur, ont laissé tomber l'idée de rentrer dans leur région d'origine, ce qui a pu donner une chance de plus aux célibataires de retrouver leurs attaches.
J'ai opté pour le public, j'ai pris le risque, on a perdu un an de salaire de mon (depuis) mari parce qu'on était mutés à 500 km l'un de l'autre (les couples ne sont pas protégés s'ils entrent dans le métier avec un an d'écart) et que de ce fait, l'un de nous aurait travaillé à perte (donc perte financière + vie à 200 à l'heure à se déplacer tout le temps chez le conjoint, gérer deux installations, etc). Il m'a rejointe l'année suivante, dans une académie dont personne ne veut (et qui avait fait 0% d'admis l'année où j'ai fait mon stage, donc toute ma promo était importée). Comme mon conjoint a pu me rejoindre dans mon département déshérité, on y est resté. De ce fait, je laisse la place pour le retour à l'académie natale à quelqu'un d'autre.
Un jour, j'ai bénéficié de 30 points de rapprochement sur un voeu intra que j'étais de toutes manières la seule à demander (dixerat le rectorat, quand on avait reçu un coup de fil lié à ce sujet).
Dans mon bahut, les vendredis après-midi ou lundi matin sont justement souvent attribués aux nouveaux arrivants qui on laissé leurs proches dans la région d'origine, ce que je peux comprendre. Ceci dit, un exemple ne vaut pas généralisation, et si le nouveau venu est TZR, il prend simplement ce qu'il reste.
Je ne parle même pas des collègues arrivés dans l'académie célibataires et qui, après avoir trouvé l'âme sœur dans le secteur, ont laissé tomber l'idée de rentrer dans leur région d'origine, ce qui a pu donner une chance de plus aux célibataires de retrouver leurs attaches.
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- ElaïnaDevin
Question bête : y en a tant que ça, des pacs bidons pour avoir une mut dans un coin cool ? Parce que je me demandais dans quelle mesure c'était pas une légende urbaine...
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- LeclochardEmpereur
Elaïna a écrit:Question bête : y en a tant que ça, des pacs bidons pour avoir une mut dans un coin cool ? Parce que je me demandais dans quelle mesure c'était pas une légende urbaine...
Difficile à dire. C'est sûr qu'on en rencontrera plus dans certaines académies que dans d'autres.
Dans mon petit collège breton, deux jeunes collègues sont entrées dans l'académie après en avoir ont signé un. Ce n'est pas si évidemment de trouver quelqu'un d'après leurs dires. Je m'empresse d'ajouter qu'elles sont TZR car elles avaient peu de points d'ancienneté.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- A TuinVénérable
Ha@_x a écrit:A Tuin a écrit:Pour les mutations en revanche, il devrait y avoir une bonification pour compenser, au bout de X années pour les célibataires. C'est effectivement raide de se trouver propulsé à Versailles ou Créteil pour toute sa vie, dès lors qu'on est célibataire.
Il y a une façon très simple pour un célibataire d'échapper (si c'est le souhait) aux académies citées, une fois que l'on y est affecté : exercer 5 ans (moins ou plus selon les matières) en zone difficile (APV/REP+), avant de se barrer. Après c'est parfois moins rapide que le/la collègue qui va se faire un rapprochement. Alors je plussoie beaucoup de commentaires, célibataires dans l'EN c'est pas la joie pour muter.
Mais les CA/CD/CP, ben tu peux y échapper, personne ne te pose un flingue sur la tempe pour faire partie des instances. (et puis la notation administrative, toussa, c'est fini)
Les CC c'est autre chose, mais d'une, t'es pas obligé de tous les faire, et puis si t'as l'obligation gamin et bien tu le sèches (à part le tiens si t'es PP )
Nous avons tous des vies et des obligations, ce qu'il ne faut pas oublier c'est d'apprendre à dire non, à notre chère administration :sourit:
Oui ce que tu évoques, les 5 ans dans une AVP ou REP+, pourquoi pas. Mais on retombe ensuite sur le risque ou travers évoqué dans un message précédent : tu vas avoir acquis une place dans ton académie éloignée, dans un établissement qui par ailleurs peut très bien te convenir pour de nombreuses raisons, et lorsque tu vas demander une mutation 5 ans plus tard pour te rapprocher, tu vas potentiellement être TZR, ou tomber poste fixe dans un trou de l'académie convoitée, et dans un établissement ou niveau qui ne va pas du tout.
La réalité c'est que les âges qui correspondent la plupart du temps à la première mutation, sont aussi les âges où on construit sa vie, dans un sens (famille, souhait d'enfants) ou dans un autre (célibataire, ou en couple mais pas d'enfant), quête à ces âges là dans les deux cas de construire sa vie : maison, situation stable. Ce sont des années de construction. Et 5 ans, c'est parfois long, ou beaucoup au regard de cela. 5 ans plus tard si on a fait son nid, et bien on a plus forcément l'envie de mobiliser à nouveau son énergie pour devoir à nouveau reconstruire, ailleurs, pendant X années. Chaque âge ses étapes.
Et je confirme pour les CA.
Je m'y suis mise par curiosité une année quand j'étais célibataire, jamais avant ni depuis et cela ne m'a pas empêchée d'obtenir le fameux PPCR.
Il faut travailler pour garder le goût de nos matières, travailler pour soi et les élèves, mais pas pour les autres.
De toute façon tout le reste, le PPCR aussi, tout cela est contextuel. Pour un même travail à tel endroit ou telle année ou en fonction de sur qui on tombe, tu seras potentiellement conspué, ou tout autant on te trouvera miraculeux. Il faut faire au final ce qu'on souhaite, et selon nos goûts au mieux, pas mieux.
- A TuinVénérable
Sisyphe a écrit:
La question pour moi est avant tout encore une fois celle des salaires. J'ai cinq enfants de 9 ans à 2 ans et je n'ai pas mon mercredi matin. Je ne l'ai jamais eu malgré 4 établissements différents en 9 ans et ce voeu inscrit chaque fois. 5 enfants cela m'oblige à payer une garde d'enfants plus cher que le tarif habituel, et c'est très compréhensible. Mais c'est une journée où je perds de l'argent.
Ça ce n'est vraiment pas normal. Dans tes vœux, tu as marqué, noir sur blanc que ne pas avoir me mercredi t'obligeait à payer une garderiex5 et que financièrement, cela n'allait pas ??
Une année, après trois ans à avoir demandé un autre veux (aussi pour ne pas payer une garderie), j'ai fini par écrire le motif vraiment noir sur blanc sur le papier, comme quoi ne pas avoir tel vœu m’obligeait à payer tant par semaine, soit tant par mois, et que l'idée n'était pas de faire des heures supp' pour compenser cette déperdition. Comme par hasard le voeu respecté a surgi l'année suivante.
- A TuinVénérable
Et alors ? Et puis quoi encore. Encore heureux que tu as le droit d'avoir des enfants et d'être mariée.Sisyphe a écrit:On peut me répondre que j'ai choisi de faire cinq enfants. C'est tout à fait exact et j'en suis très heureuse. Mais je peux aussi être prof.
Moi dans un même genre l'année de stage, aussi avec un double logement comme toi car j'étais à 200 bornes dans un coin paumé, une personne est venue me visiter et ne comprenait pas le problème. Mais pourquoi gardez-vous votre double logement ? Vous êtes célibataire. On s'en fiche du copain, vous en trouverez d'autre, vous êtes en stage c'est plus important
J'avais gardé mon logement car c'était un point de chute pour mon ami de l'époque - devenu mon mari depuis - qui travaillait de son côté également 200 bornes en partant dans l'autre sens, ce qui nous mettait à 400 bornes d'un de l'autre si j'avais lâché mon logement initial.
Quand les donneurs de leçons de maintien commenceront à s'occuper de chez eux ce sera déjà bien.
- Clecle78Bon génie
J'ai eu une femme proviseur adjointe quj avait dit texto à une jeune collègue enceinte qui appelait juste après avoir appris sa mutation " Moi les mères de famille je m'en bats les couilles' La collègue avait eu cours 6 jours par semaine. Elle était en larmes le jour de la prérentrée. Et c'était pareil pour toutes les ' pondeuses' comme les appelait joliment cette dame. Autrement dit ça arrive les directions anti mères. Heureusement c'est relativement rare comme les directions abusivement pro mères.
- LadyOlennaModérateur
Mais il ne s'agit pas ici d'être anti-mères ou pro-mères, pas plus que d'être anti-couples ou pro-couples. L'argument "vous avez choisi de faire des enfants, démerdez-vous" , que vous rejetez tous très justement ici (et je tiens à préciser que je le rejette tout autant) vous ne vous rendez pas compte que certains l'appliquent pourtant à l'égard des célibataires : "vous avez choisi d'être célibataire, démerdez-vous", "vous connaissiez les règles", "c'est normal que vous passiez après les couples qui veulent changer de région". Ce n'est pas logique comme raisonnement.
On devrait pouvoir choisir d'être en couple ou pas, d'être mère ou pas, sans que cela soit pénalisant au boulot. Je rejoins la position de Lagomorphe là dessus
On devrait pouvoir choisir d'être en couple ou pas, d'être mère ou pas, sans que cela soit pénalisant au boulot. Je rejoins la position de Lagomorphe là dessus
- SisypheHabitué du forum
A Tuin a écrit:Une année, après trois ans à avoir demandé un autre veux (aussi pour ne pas payer une garderie), j'ai fini par écrire le motif vraiment noir sur blanc sur le papier, comme quoi ne pas avoir tel vœu m’obligeait à payer tant par semaine, soit tant par mois, et que l'idée n'était pas de faire des heures supp' pour compenser cette déperdition. Comme par hasard le voeu respecté a surgi l'année suivante.
C'est une bonne idée. Je n'y ai jamais pensé. J'ai expliqué qu'il était difficile pour moi de trouver une garde d'enfants le mercredi mais je n'ai jamais chiffré cette difficulté. Je vais le faire sur ma prochaine fiche de vœux. Merci.
Je ne crois pas être tombé sur des directions hostiles à la maternité mais clairement, ce n'est pas leur problème. Je le comprends jusqu'à un certain point. Par exemple, envoyer l'emploi du temps le plus tôt possible (et plus tôt cela peut vouloir dire deux jours avant), en particulier, lorsque la prérentrée tombe le lundi et qu'il faut tout mettre en place pour le mardi, ferait considérablement baisser le stress. S'imposer un délai de prévenance d'une semaine pour les réunions aussi.
Mais je suis hors sujet.
- cocktailFidèle du forum
Ha@_x a écrit:A Tuin a écrit:Pour les mutations en revanche, il devrait y avoir une bonification pour compenser, au bout de X années pour les célibataires. C'est effectivement raide de se trouver propulsé à Versailles ou Créteil pour toute sa vie, dès lors qu'on est célibataire.
Il y a une façon très simple pour un célibataire d'échapper (si c'est le souhait) aux académies citées, une fois que l'on y est affecté : exercer 5 ans (moins ou plus selon les matières) en zone difficile (APV/REP+), avant de se barrer. Après c'est parfois moins rapide que le/la collègue qui va se faire un rapprochement. Alors je plussoie beaucoup de commentaires, célibataires dans l'EN c'est pas la joie pour muter.
Mais les CA/CD/CP, ben tu peux y échapper, personne ne te pose un flingue sur la tempe pour faire partie des instances. (et puis la notation administrative, toussa, c'est fini)
Les CC c'est autre chose, mais d'une, t'es pas obligé de tous les faire, et puis si t'as l'obligation gamin et bien tu le sèches (à part le tiens si t'es PP )
Nous avons tous des vies et des obligations, ce qu'il ne faut pas oublier c'est d'apprendre à dire non, à notre chère administration :sourit:
À l'époque de ma titularisation, j'avais opté pour la stratégie citée : 5 (ou 7) années dans un LP classé pour avoir un max de points et ensuite partir. Je m'étais donc retrouvée relativement loin de chez moi (alors qu'il y avait un poste dispo à 10 minutes à pieds de chez moi !).
Pas de chance, l'année suivante, NVB lançait sa nouvelle carte de l'Education prioritaire et les lycées sortaient du dispositif...
Bref, tout ça pour dire que les stratégies comme celles-ci ne sont valables que si les règles ne changent pas en cours de route !
- Clecle78Bon génie
Je ne faisais pas de lien avec les mutations dans mon dernier message donc je ne comprends pas bien ta réponse qui amalgame les deux. Mais le fait est que vous suggérez Lagomorphe et toi de ne plus tenir compte de la situation maritale pour ne pas pénaliser les célibataires et que ce sera donc pénalisant pour les couples forcément. Je ne vois pas trop de solutions au problème.si ce n'est de faire d'autres choix que prof ou proviseur pour être certains de rester dans sa région ou d'opter pour l'enseignement privé. J'appartiens à une génération où aucun jeune professeur titulaire ne restait dans le sud comme j'en ai parlé plus haut. Nous partionns tous et souvent pour plusieurs années (même les collègues mariés). Je ne suis pas sûre que ce soit franchement pire aujourd'hui.LadyOlenna a écrit:Mais il ne s'agit pas ici d'être anti-mères ou pro-mères, pas plus que d'être anti-couples ou pro-couples. L'argument "vous avez choisi de faire des enfants, démerdez-vous" , que vous rejetez tous très justement ici (et je tiens à préciser que je le rejette tout autant) vous ne vous rendez pas compte que certains l'appliquent pourtant à l'égard des célibataires : "vous avez choisi d'être célibataire, démerdez-vous", "vous connaissiez les règles", "c'est normal que vous passiez après les couples qui veulent changer de région". Ce n'est pas logique comme raisonnement.
On devrait pouvoir choisir d'être en couple ou pas, d'être mère ou pas, sans que cela soit pénalisant au boulot. Je rejoins la position de Lagomorphe là dessus
- InvitéInvité
On ne choisit pas d'être en célibataire et on ne choisit pas non plus toujours d'avoir des enfants ou pas.LadyOlenna a écrit:Mais il ne s'agit pas ici d'être anti-mères ou pro-mères, pas plus que d'être anti-couples ou pro-couples. L'argument "vous avez choisi de faire des enfants, démerdez-vous" , que vous rejetez tous très justement ici (et je tiens à préciser que je le rejette tout autant) vous ne vous rendez pas compte que certains l'appliquent pourtant à l'égard des célibataires : "vous avez choisi d'être célibataire, démerdez-vous", "vous connaissiez les règles", "c'est normal que vous passiez après les couples qui veulent changer de région". Ce n'est pas logique comme raisonnement.
On devrait pouvoir choisir d'être en couple ou pas, d'être mère ou pas, sans que cela soit pénalisant au boulot. Je rejoins la position de Lagomorphe là dessus
Pour ma part, rentrer dans ma région d'origine m'importe peu mais j'aimerais bien pouvoir aller m'installer dans une région où je ne mets pas la moitié de mon salaire dans un loyer histoire de pourvoir commencer à mettre un peu d'argent de côté.
- MalagaModérateur
AmyR a écrit:On ne choisit pas d'être en célibataire et on ne choisit pas non plus toujours d'avoir des enfants ou pas.LadyOlenna a écrit:Mais il ne s'agit pas ici d'être anti-mères ou pro-mères, pas plus que d'être anti-couples ou pro-couples. L'argument "vous avez choisi de faire des enfants, démerdez-vous" , que vous rejetez tous très justement ici (et je tiens à préciser que je le rejette tout autant) vous ne vous rendez pas compte que certains l'appliquent pourtant à l'égard des célibataires : "vous avez choisi d'être célibataire, démerdez-vous", "vous connaissiez les règles", "c'est normal que vous passiez après les couples qui veulent changer de région". Ce n'est pas logique comme raisonnement.
On devrait pouvoir choisir d'être en couple ou pas, d'être mère ou pas, sans que cela soit pénalisant au boulot. Je rejoins la position de Lagomorphe là dessus
Pour ma part, rentrer dans ma région d'origine m'importe peu mais j'aimerais bien pouvoir aller m'installer dans une région où je ne mets pas la moitié de mon salaire dans un loyer histoire de pourvoir commencer à mettre un peu d'argent de côté.
En maths, les barres sont plutôt basses dans un grand nombre d'académies, non ?
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- A TuinVénérable
Je pense aussi qu'à chaque étape il y a une question de choix individuel. Si à l'époque j'avais écouté les autres en l'occurrence la femme qui m'avait visité, à l'entendre il aurait fallu que je laisse le copain de côté et que je choisisse la carrière. Au lieu de cela j'ai fait ce que j'avais envie, pas mieux. Je ne voulais pas et n'entendais pas devoir envisager une mutation loin, un tel prix à payer ne m'aurait pas convenu. J'ai perdu véritablement beaucoup d'argent en doubles logements trois ou quatre années durant tout en visant mes objectifs d'avoir la vie que je voulais, selon les conditions que je souhaitais, et au jour d'aujourd'hui le pari est assez réussi. Mais je suppose que d'autres choix auraient pu être faits, où j'aurais perdu moins d'argent, où j'aurais pu en gagner plus, mais à côté pas sûre que j'aurais une famille à l'heure actuelle. La personne chef évoquée plus haut qui dit se ficher des femmes avec enfants est sans doute une personne qui surinvestit son métier pour des raisons qui la regardent, mais visiblement cela l'a rendue aigrie à l'égard des personnes ayant une autre situation. Un autre enjeu de ce système de mutation et des choix qu'il induit c'est aussi je pense de s'y retrouver sur le long terme entre les aspirations de vie intrinsèques qu'on peut avoir, et les réalités. Si la discordance devient trop pesante à un moment cela ne doit pas être évident. Un autre fait est que le système actuellement ne ménage pas de bonifications pour les célibataires, et pas sur que cela change un jour. C'est un paramètre à garder à l'esprit quand on est concerné car ce paramètre formate la suite d'emblée sans qu'on ait prise ou pouvoir quelconque dessus.
- InvitéInvité
Oui mais c'est l'intra qui m'inquiète ensuite. En rentrant trop proche de la barre ça me parait difficile de trouver un poste dans une zone urbaine.Malaga a écrit:AmyR a écrit:On ne choisit pas d'être en célibataire et on ne choisit pas non plus toujours d'avoir des enfants ou pas.LadyOlenna a écrit:Mais il ne s'agit pas ici d'être anti-mères ou pro-mères, pas plus que d'être anti-couples ou pro-couples. L'argument "vous avez choisi de faire des enfants, démerdez-vous" , que vous rejetez tous très justement ici (et je tiens à préciser que je le rejette tout autant) vous ne vous rendez pas compte que certains l'appliquent pourtant à l'égard des célibataires : "vous avez choisi d'être célibataire, démerdez-vous", "vous connaissiez les règles", "c'est normal que vous passiez après les couples qui veulent changer de région". Ce n'est pas logique comme raisonnement.
On devrait pouvoir choisir d'être en couple ou pas, d'être mère ou pas, sans que cela soit pénalisant au boulot. Je rejoins la position de Lagomorphe là dessus
Pour ma part, rentrer dans ma région d'origine m'importe peu mais j'aimerais bien pouvoir aller m'installer dans une région où je ne mets pas la moitié de mon salaire dans un loyer histoire de pourvoir commencer à mettre un peu d'argent de côté.
En maths, les barres sont plutôt basses dans un grand nombre d'académies, non ?
- A TuinVénérable
Ça dépend. Tout dépend aussi beaucoup de la façon dont sont formulés les vœux d'intra, vraiment. Il y a aussi les bonnes coïncidences quand un poste se libère à tel endroit, qui correspond à ce qu'on avait formulé dans les voeux. Il faut voir la physionomie des académies aussi. Il y en a où viser la ville serait juste impossible d'emblée, et d'autres où il suffit de bien agencer les vœux et ça fonctionne.
- Prof célibataire (mais pas seulement?)... vous ruminez chez vous quand vous avez une classe pénible?
- [inter 2021] Vos questions sur les mutations.
- être aidant familial et mutations inter-académiques
- Mutations : un certifié ou un agrégé peut-il être envoyé en lycée professionnel ?
- Question I-Prof académie de Versailles et informations mutations 2021
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum