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- keroGrand sage
Cripure a écrit:Et le problème n'a été déplacé nulle part, vu que les élèves avaient tous plus de 15 ans et qu'il n'y a pas de réinscription automatique.
Pour les sursis nombreux, choisissez mieux vos représentants, aussi...
En lycée, sans doutes. En collège, l'exclus se retrouve forcément dans un autre collège.
- CathEnchanteur
Chez nous aussi, à deux exceptions près ("définitive avec sursis") en au moins 5 ans, c'est toujours exclusion définitive.
Même s'ils ont plus de 16 ans, l'inspection académique doit leur proposer une inscription ailleurs (parfois dans un autre département, car certaines sections de LP ne sont pas présente ailleurs !)
Même s'ils ont plus de 16 ans, l'inspection académique doit leur proposer une inscription ailleurs (parfois dans un autre département, car certaines sections de LP ne sont pas présente ailleurs !)
- fanetteFidèle du forum
Cripure a écrit:Je ne sais pas sur quelles bases sont établies ces statistiques. Nous avons fait l'an dernier 17 conseils de discipline, 15 avec exclusion définitive ferme, 1 exclusion définitive avec sursis et le 17e pour l'exclusion définitive ferme du sursis. Et le problème n'a été déplacé nulle part, vu que les élèves avaient tous plus de 15 ans et qu'il n'y a pas de réinscription automatique.neocdt a écrit:Juste une petite remarque au passage :
le conseil de discipline ne règle pas tout, loin de là...
D'abord, comme la justement dit un des participants, une fois sur deux, l'élève a du sursis...
Ensuite, si exclusion, bah non seulement le problème n'a pas été réglé, juste "déplacé",
Pour les sursis nombreux, choisissez mieux vos représentants, aussi...
Pour les statistiques, il s'agissait uniquement de mon expérience , pas de statistiques !
Quant aux membres, dont je suis, je déplore moi aussi qu'ils n'aient pas votre vision du conseil de discipline ... Je me démène pourtant pour influencer les débats . J'ai découvert le rôle prépondérant du CDE dans cette instance. La nôtre ne cherche absolument pas à influencer les membres, elle reste neutre, énonçant les différentes possibilités de sanctions sans donner sa préférence. Le CDE précédent disait par exemple : "je n'imagine pas un seul instant que cet élève puisse revenir dans le cours de M. Trucmuche qu'il a traité de **** !).
N'oublions pas qu'au collège, nous avons des "petits", et que certains adultes bisounours ne parviennent pas à juger les faits sans s'attendrir (si par exemple un élève de 14 ans se présente au conseil de discipline sans ses parents parce que ceux-ci n'ont pas jugé utile de se déplacer, il est fort probable que cela apitoiera le jury !).
Et effectivement, dès leur exclusion, l'Inspection Académique leur attribue une place dans un établissement proche.
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- ZenxyaGrand sage
J'ai déjà vu des élèves "sauvés" par une exclusion puis réinscription dans un autre établissement très loin. D'accord, c'était en lycée. Mais les réinscrire à 70 km en internat, loin de leur bande, de leur cité et de leur réputation de petit caïd leur permet de se racheter une certaine "virginité". Quand j'étais dans l'académie de Nancy-Metz (avant 94), j'en ai vu quelques-uns venir dans mon lycée paumé et ils faisaient tout pour ne pas trop se faire remarquer. C'était une chance pour eux de se racheter une conduite. Ils restaient durs, on les surveillait comme le lait sur le feu mais ça marchait.
En écrivant tout ça, je m'aperçois que c'était il y a longtemps et que les CDE et l'institution tenaient un peu plus la route, du moins n'avaient pas cédé aux sirènes de cette fausse bienveillance qui consiste à tout laisser passer.
En écrivant tout ça, je m'aperçois que c'était il y a longtemps et que les CDE et l'institution tenaient un peu plus la route, du moins n'avaient pas cédé aux sirènes de cette fausse bienveillance qui consiste à tout laisser passer.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- moonieNiveau 9
Que pensez-vous Mme Fanette d'une vie scolaire qui trouve des excuses à des élèves qui insultent le professeur? l'élève s'en tire à bon compte à chaque fois, laissant entendre aux autres élèves qu'on peut dire ce que l'on veut et que l'on n'est pas inquiété.
Type de phrases sous-entendues: vous n'avez pas d'autorité donc ce qui vous arrive est normal.
L'élève a des circonstances atténuantes: mal -être etc...
Je comprends tout à fait Vivi1982 car c'est un vécu quotidien dans mon lycée pro.
Type de phrases sous-entendues: vous n'avez pas d'autorité donc ce qui vous arrive est normal.
L'élève a des circonstances atténuantes: mal -être etc...
Je comprends tout à fait Vivi1982 car c'est un vécu quotidien dans mon lycée pro.
- fanetteFidèle du forum
moonie a écrit:Que pensez-vous Mme Fanette d'une vie scolaire qui trouve des excuses à des élèves qui insultent le professeur? l'élève s'en tire à bon compte à chaque fois, laissant entendre aux autres élèves qu'on peut dire ce que l'on veut et que l'on n'est pas inquiété.
Type de phrases sous-entendues: vous n'avez pas d'autorité donc ce qui vous arrive est normal.
L'élève a des circonstances atténuantes: mal -être etc...
Je comprends tout à fait Vivi1982 car c'est un vécu quotidien dans mon lycée pro.
J'en pense que c'est inadmissible, et que seule une action collective permettra d'améliorer les choses. Individuellement : rapport écrit au chef d'établissement avec copie au CPE, relatant les faits de façon concise et précise (ex : mardi 3/03 10h15 : alors que je demandais à l'élève Machin de stopper ses bavardages pour suivre le cours , il m'a dit "je m'en bats les c...", et est sorti en maugréant "sale p..."). Par expérience, il est plus efficace de demander une sanction précise (conseil de dis ou autre en fonction de la gravité des faits) qu'en laissant le chef en décider. Prévenir les collègues, qui peuvent faire pression si nécessaire, ne jamais rester seul avec ces problèmes.
Personnellement, en cas de comportement inacceptable d'un élève, je l'exclus et ne le reprends que lorsque j'ai obtenu ce que je souhaitais (punition + excuses, ou traitement par le CDE avec plusieurs jours d'exclusion par ex). Je ne sais pas si je peux conseiller cette méthode, le refus de prendre un élève en cours est limite (on peut aussi donner une longue punition et demander à l'élève de la faire en vie scolaire avant de revenir en classe, ce qui peut prendre plusieurs séances ...) . Ceci dit, plus nous sommes sûrs de nous et de notre bon droit, plus la vie scolaire et la direction se montrent à l'écoute ...
En me relisant, je rajouterai aussi qu'il ne faut pas non plus tout déléguer à la vie scolaire et à la direction. Certains collègues se plaignent de leurs élèves mais n'ont jamais pris l'initiative de mettre une punition, ou de convoquer les parents, ou de simplement déplacer un élève ... Dans ce cas, le recours à un tiers est vu comme une faiblesse par la classe : le prof doit gérer les petites incivilités, et ne faire appel à d'autres que lorsque cela dépasse ce cadre .
- neocdtHabitué du forum
Cripure a écrit:Je ne sais pas sur quelles bases sont établies ces statistiques. Nous avons fait l'an dernier 17 conseils de discipline, 15 avec exclusion définitive ferme, 1 exclusion définitive avec sursis et le 17e pour l'exclusion définitive ferme du sursis. Et le problème n'a été déplacé nulle part, vu que les élèves avaient tous plus de 15 ans et qu'il n'y a pas de réinscription automatique.neocdt a écrit:Juste une petite remarque au passage :
le conseil de discipline ne règle pas tout, loin de là...
D'abord, comme la justement dit un des participants, une fois sur deux, l'élève a du sursis...
Ensuite, si exclusion, bah non seulement le problème n'a pas été réglé, juste "déplacé",
Pour les sursis nombreux, choisissez mieux vos représentants, aussi...
Pardon, je parlais surtout pour le collège... un élève exclu d'un collège et très souvent réintégré dans un autre.
- vivi1982Niveau 10
fanette a écrit:moonie a écrit:Que pensez-vous Mme Fanette d'une vie scolaire qui trouve des excuses à des élèves qui insultent le professeur? l'élève s'en tire à bon compte à chaque fois, laissant entendre aux autres élèves qu'on peut dire ce que l'on veut et que l'on n'est pas inquiété.
Type de phrases sous-entendues: vous n'avez pas d'autorité donc ce qui vous arrive est normal.
L'élève a des circonstances atténuantes: mal -être etc...
Je comprends tout à fait Vivi1982 car c'est un vécu quotidien dans mon lycée pro.
J'en pense que c'est inadmissible, et que seule une action collective permettra d'améliorer les choses. Individuellement : rapport écrit au chef d'établissement avec copie au CPE, relatant les faits de façon concise et précise (ex : mardi 3/03 10h15 : alors que je demandais à l'élève Machin de stopper ses bavardages pour suivre le cours , il m'a dit "je m'en bats les c...", et est sorti en maugréant "sale p..."). Par expérience, il est plus efficace de demander une sanction précise (conseil de dis ou autre en fonction de la gravité des faits) qu'en laissant le chef en décider. Prévenir les collègues, qui peuvent faire pression si nécessaire, ne jamais rester seul avec ces problèmes.
Personnellement, en cas de comportement inacceptable d'un élève, je l'exclus et ne le reprends que lorsque j'ai obtenu ce que je souhaitais (punition + excuses, ou traitement par le CDE avec plusieurs jours d'exclusion par ex). Je ne sais pas si je peux conseiller cette méthode, le refus de prendre un élève en cours est limite (on peut aussi donner une longue punition et demander à l'élève de la faire en vie scolaire avant de revenir en classe, ce qui peut prendre plusieurs séances ...) . Ceci dit, plus nous sommes sûrs de nous et de notre bon droit, plus la vie scolaire et la direction se montrent à l'écoute ...
En me relisant, je rajouterai aussi qu'il ne faut pas non plus tout déléguer à la vie scolaire et à la direction. Certains collègues se plaignent de leurs élèves mais n'ont jamais pris l'initiative de mettre une punition, ou de convoquer les parents, ou de simplement déplacer un élève ... Dans ce cas, le recours à un tiers est vu comme une faiblesse par la classe : le prof doit gérer les petites incivilités, et ne faire appel à d'autres que lorsque cela dépasse ce cadre .
Je précise aussi que cette CDE est complètement à la masse, elle avait l'air persuadée que j'excluais les élèves à tour de bras alors que dans la 5ème dont il est question, je n'ai jamais exclu, dans mon autre 5ème c'est arrivé 2 fois, enfin une fois un élève s'est énervé contre son copain du groupe et il est sorti (donc pas vraiment une exclusion mais j'ai envoyé un délégué le récupérer et l'amener en vie sco), une autre fois c'était un élève qui a tapé sur un autre à l'inter-cours (j'avais 2h avec eux). Les mots dans le carnet, elle a l'air de penser que j'en mets 15 par cours, c'est loin d'être le cas aussi, plus dans l'autre 5ème car ils sont plus pénibles.
Je n'ai jamais été insulté par un élève, pas de violence, dans mes cours.
C'est pour ça que j'ai du mal à voir ce qu'on me reproche en fait à part un peu de bruit lors de travaux de groupe ou en binôme. Je suis en train de mettre par écrit tout ça pour quand je vais la revoir, comme ça j'aurais les idées claires pour me défendre.
Et le pire c'est que lors de mon stage sur la gestion de classe, on nous a bien dit qu'un bon cours n'était pas forcément un cours silencieux à 100%, qu'on pouvait tolérer du bruit etc. Bref, on me dit tout et son contraire, je commence à être blasée.
- fanetteFidèle du forum
Comme tu le dis, c'est ta CDE qui est à la masse. Ne va pas la voir toute seule, il faut mieux qu'il y ait un témoin, si elle a tendance à imaginer n'importe quoi.
Le silence absolu en classe n'est pas une obligation. Il faut que les élèves puissent suivre et travailler, et que le seuil de tolérance du prof ne soit pas atteint (et ça, ça dépend de chacun d'entre nous ; personnellement, un peu de bruit ne me gêne pas, j'aime sentir vivre la classe ...).
Ne te stresse pas trop avec ça, ta chef te cherche des poux parce que n'ayant pas d'autorité, elle essaie de compenser par de l'autoritarisme. Montre que tu n'es pas dupe et que ça ne t'atteint pas (donc ne te justifie pas trop), fais semblant si besoin
Bon courage ! (Et si tu es en poste fixe, pense que ta CDE partira dans quelques années, mais que toi, tu seras toujours là!).
Le silence absolu en classe n'est pas une obligation. Il faut que les élèves puissent suivre et travailler, et que le seuil de tolérance du prof ne soit pas atteint (et ça, ça dépend de chacun d'entre nous ; personnellement, un peu de bruit ne me gêne pas, j'aime sentir vivre la classe ...).
Ne te stresse pas trop avec ça, ta chef te cherche des poux parce que n'ayant pas d'autorité, elle essaie de compenser par de l'autoritarisme. Montre que tu n'es pas dupe et que ça ne t'atteint pas (donc ne te justifie pas trop), fais semblant si besoin
Bon courage ! (Et si tu es en poste fixe, pense que ta CDE partira dans quelques années, mais que toi, tu seras toujours là!).
- vivi1982Niveau 10
Elle vient d'arriver (c'est sa 2ème année), donc j'espère partir avant elle. Pas facile cette histoire de bruit, moi aussi j'aime sentir la classe vivre, mais peut-être que j'ai un seuil de tolérance élevé et que ce bruit gêne certains élèves?
A la masse pour tout, ça c'est sûr, c'est de notoriété publique dans le collège (aussi bien côté adultes qu'élèves!)
Un collègue a dit qu'il avait entendu une gamine insolente au possible qui fait les 400 coups, dire que de toutes manières il ne pouvait rien lui arriver. Et mieux que ça: la gamine voulait changer de classe au mois de décembre, et sans nous en avertir la CDE l'a fait et on a été mis devant le fait accompli à la rentrée de janvier. Pas étonnant que les mômes se sentent intouchables et que les parents se sentent tout permis (même si je pense que le parent de ma classe en question est de bonne foi).
A la masse pour tout, ça c'est sûr, c'est de notoriété publique dans le collège (aussi bien côté adultes qu'élèves!)
Un collègue a dit qu'il avait entendu une gamine insolente au possible qui fait les 400 coups, dire que de toutes manières il ne pouvait rien lui arriver. Et mieux que ça: la gamine voulait changer de classe au mois de décembre, et sans nous en avertir la CDE l'a fait et on a été mis devant le fait accompli à la rentrée de janvier. Pas étonnant que les mômes se sentent intouchables et que les parents se sentent tout permis (même si je pense que le parent de ma classe en question est de bonne foi).
- Presse-puréeGrand sage
vivi1982 a écrit:Je précise aussi que depuis l'arrivée de cette CDE le climat scolaire s'est fortement dégradé car elle est très laxiste pour les élèves. A plusieurs reprises des collègues sont venus la voir pour demander des sanctions car des élèves les ont insultés (et pas des petites insultes), à chaque fois elle les a envoyés bouler. Elle est clairement contre nous alors qu'elle écoute d'une oreille bienveillante les élèves et les parents. Elle a dit une fois à un surveillant que si l'élève l'avait insulté, c'est qu'il avait eu une attitude qui avait amené l'élève à l'insulter. Toujours à nous culpabiliser.
- Protocole de gestion des CdE larbins:
1) HIS (à déposer une semaine avant) pour faire le bilan. Y inviter les surveillants ou un représentant des surveillants. Rédaction d'une lettre de doléances.
2) tenue d'un "carnet" d'incidents. Y noter tous les incidents de vie sco, notamment les insultes envers personnels ou les bagarres dans la cour et les cas de harcèlement entre élèves. Voir si ces problèmes ont été gérés, et si oui ou non le CdE a bloqué des sanctions.
3) présenter ces doléances au CdE en délégation (elle aime bien recevoir seule à seule? Déboulez à huit dans son bureau, elle fera moins la maligne). Lister les insultes non suivies de sanctions.
4) Relever toutes les paroles désobligeantes adressées aux personnels, enseignants, surveillants, personnels de service... Faire un florilège.
5) Lettre commune au rectorat avec liste des incidents non gérés et relevé des paroles désobligeantes.
6) à chaque incident grave (insultes etc), mettre tous les élèves dans la cour, les surveiller et envoyer une délégation pour expliquer l'incident et demander des sanctions.
7) Naturellement, si c'est une harceleuse, ne jamais aller seule dans son bureau. être toujours en compagnie d'une collègue ou d'un représentant syndical. Et si elle vous reconvoque et que vous vous sentez mal ensuite, si vous avez l'impression qu'elle vous harcèle ou vous manipule, rdv chez le médecin + certificat médical. A joindre au courrier au rectorat.
Les CdE de ce genre, il faut les dégommer, les hacher menu.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- vivi1982Niveau 10
Merci pour tous ces précieux conseils.
- eleonore69Érudit
neocdt a écrit:Juste une petite remarque au passage :
le conseil de discipline ne règle pas tout, loin de là...
D'abord, comme la justement dit un des participants, une fois sur deux, l'élève a du sursis...
Ensuite, si exclusion, bah non seulement le problème n'a pas été réglé, juste "déplacé", mais en plus avec le principe des vases communicants, on récupère très vite un élève exclu d'un établissement voisin (et parfois pire que celui qu'on a exclu nous même ! Et ça, c'est du vécu !).
Alors, c'est sans doute vrai qu'un conseil de discipline doit entrer dans les stats de l'établissement, et donc du CDE, mais c'est aussi que cette "arme", n'est pas une "arme" absolue et magique...
En effet.. il y a 10 ans un conseil de discipline c'était l'exclusion définitive dans la majorité des cas... Ce n'est pas l'arme absolu mais elle apaise souvent les choses...
- eleonore69Érudit
Cath a écrit:Chez nous aussi, à deux exceptions près ("définitive avec sursis") en au moins 5 ans, c'est toujours exclusion définitive.
Même s'ils ont plus de 16 ans, l'inspection académique doit leur proposer une inscription ailleurs (parfois dans un autre département, car certaines sections de LP ne sont pas présente ailleurs !)
J'envie cette situation.. Chez nous, le CDE fait tout pour que le conseil n'est pas lieu et ensuite c'est le sursis...
- vivi1982Niveau 10
Chez nous c'est la politique, 0 conseil de dis, ils peuvent être violent, nous insulter etc, il ne se passe rien et les mômes le savent.
Autre question: la CDE a émis l'idée de venir dans mon cours, en a-t-elle le droit si je ne suis pas d'accord?
Elle l'a déjà fait avec un collègue sur tout un cours, avec une collègue lors de son inspection, et une fois elle s'est pointée sans rien dire dans le cours d'une collègue, n'a rien dit et elle est repartie. La collègue lui a demandé après pourquoi elle était venu, elle n'a jamais eu de réponse.
Autre question: la CDE a émis l'idée de venir dans mon cours, en a-t-elle le droit si je ne suis pas d'accord?
Elle l'a déjà fait avec un collègue sur tout un cours, avec une collègue lors de son inspection, et une fois elle s'est pointée sans rien dire dans le cours d'une collègue, n'a rien dit et elle est repartie. La collègue lui a demandé après pourquoi elle était venu, elle n'a jamais eu de réponse.
- fanetteFidèle du forum
Je n'ai pas la réponse, je serais tentée de dire qu'elle n'en a pas le droit mais je n'en suis pas sûre. D'autres que moi sauront mieux te répondre là-dessus.
Vu le portrait que tu nous dresses de cette charmante dame, il me paraît évident que vous avez tout intérêt à vous rapprocher des syndicats ! Y a-t-il des représentants syndicaux dans ton collège ? Même si tu n'es pas syndiquée, tu peux passer un coup de fil au syndicat de ton choix pour avoir des conseils.
Vu le portrait que tu nous dresses de cette charmante dame, il me paraît évident que vous avez tout intérêt à vous rapprocher des syndicats ! Y a-t-il des représentants syndicaux dans ton collège ? Même si tu n'es pas syndiquée, tu peux passer un coup de fil au syndicat de ton choix pour avoir des conseils.
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- InvitéeC9Niveau 8
Oui, déjà, le coup d'entrer sans rien dire et de repartir, quelle image donne-t-elle aux élèves de leur professeur ? Pas étonnant que vous ayez des problèmes de discipline.
- vivi1982Niveau 10
J'ai une collègue qui est syndiquée et qui connaît un représentant syndical, je lui poserai la question quand je la verrais (elle est à mi-temps donc on se voit peu).
Son image est désastreuse auprès des élèves qui ne se privent plus pour dire ce qu'ils pensent! Mais on voit en 2 ans comme le climat scolaire s'est dégradé malgré toute la bonne volonté de la CPE (qui va bientôt finir en dépression à cause de la CDE! )
Son image est désastreuse auprès des élèves qui ne se privent plus pour dire ce qu'ils pensent! Mais on voit en 2 ans comme le climat scolaire s'est dégradé malgré toute la bonne volonté de la CPE (qui va bientôt finir en dépression à cause de la CDE! )
- amourExpert
- fanetteFidèle du forum
Merci amour : donc j'avais tort, le CDE en a le droit.
Je crois que je me préparerais à cette éventualité en réfléchissant à ce que je dirais aux élèves dans ce cas-là. Par exemple "Veuillez vous lever pour accueillir Mme le Principal, qui a souhaité voir comment vous vous comportiez en classe" (pour tenter de les impressionner) ou "qui a la gentillesse de nous rendre une petite visite" (avec un brin d'ironie pour montrer que tu n'es pas dupe ) ... Et surtout n'oublie pas que d'après ce que tu dis, tes élèves te respectent davantage qu'ils ne respectent la CDE !
Je crois que je me préparerais à cette éventualité en réfléchissant à ce que je dirais aux élèves dans ce cas-là. Par exemple "Veuillez vous lever pour accueillir Mme le Principal, qui a souhaité voir comment vous vous comportiez en classe" (pour tenter de les impressionner) ou "qui a la gentillesse de nous rendre une petite visite" (avec un brin d'ironie pour montrer que tu n'es pas dupe ) ... Et surtout n'oublie pas que d'après ce que tu dis, tes élèves te respectent davantage qu'ils ne respectent la CDE !
- vivi1982Niveau 10
Bon, je suis cuite, effectivement d'après ce que je viens de lire!
J'ai tout à fait confiance en la qualité de mes cours et je n'ai pas de honte à avoir à ce sujet, c'est surtout que c'est une source de stress supplémentaire dont je me passerais volontiers.
Je suis en arrêt aujourd'hui, pour une crise de migraine, crises qui ont tendance à se multiplier quand je suis stressée.
Un CDE était déjà venu assister à mon cours une fois quand j'étais contractuelle en ZEP, mais il me semble qu'il le faisait à plusieurs collègues et c'était plutôt bienveillant.
Enfin la mienne si je l'écoute, c'est bienveillant! (Hier elle était toute mielleuse avec moi, je ne peux plus la supporter). Ca me fait bien rire, elle m'a dit vendredi: "je voudrais que vous soyez sereine dans votre travail, et là vous ne l'êtes pas"! Oui je l'étais à peu près jusqu'à ce qu'elle me casse les pieds et de deux je crois que cette année, aucun de mes collègues n'est serein vu ce qu'elle nous fait endurer!
J'ai tout à fait confiance en la qualité de mes cours et je n'ai pas de honte à avoir à ce sujet, c'est surtout que c'est une source de stress supplémentaire dont je me passerais volontiers.
Je suis en arrêt aujourd'hui, pour une crise de migraine, crises qui ont tendance à se multiplier quand je suis stressée.
Un CDE était déjà venu assister à mon cours une fois quand j'étais contractuelle en ZEP, mais il me semble qu'il le faisait à plusieurs collègues et c'était plutôt bienveillant.
Enfin la mienne si je l'écoute, c'est bienveillant! (Hier elle était toute mielleuse avec moi, je ne peux plus la supporter). Ca me fait bien rire, elle m'a dit vendredi: "je voudrais que vous soyez sereine dans votre travail, et là vous ne l'êtes pas"! Oui je l'étais à peu près jusqu'à ce qu'elle me casse les pieds et de deux je crois que cette année, aucun de mes collègues n'est serein vu ce qu'elle nous fait endurer!
- nitescenceÉrudit
Le cde a tout à fait le droit d'assister à un de tes cours et la courtoisie la plus élémentaire l'invite à t'en avertir (comme le fait l'inspecteur d'ailleurs), ne serait-ce qu'au cas où tu aurais prévu une évaluation. Quand il vient avec l'IPR, ce n'est pas forcément une marque de défiance : sa présence permet que les élèves soient calmes. Bref, j'utiliserais l'ironie : je ne savais pas que vous aviez besoin de cours de rattrapage. Surtout, s'il a le droit d'assister à ton cours, en revanche il n'a aucune légitimité à te donner des directives pédagogiques : ça relève de ta liberté pédagogique (reconnue par la loi), seul l'inspecteur peut se mêler de ta pédagogie. A bien lui rappeler pour marquer les limites.
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- vivi1982Niveau 10
Bon, ça bouge côté collègue: hier un surveillant s'est pris deux coups de points dans le bras que la CDE a excusé car "c'était juste dans le bras, on ne s'est pas ce qui s'est passé avant pour que l'élève en arrive là", une jeune collègue a envoyé un mail au syndicat pour expliquer tout ça.
Ca ne règle pas directement mon problème mais le fait qu'on soit tous ensemble et qu'on sorte de l'inertie c'est déjà quelque chose.
Ca ne règle pas directement mon problème mais le fait qu'on soit tous ensemble et qu'on sorte de l'inertie c'est déjà quelque chose.
- fanetteFidèle du forum
"Le chef d'établissement est tenu d'engager une procédure disciplinaire si l'élève est l'auteur de violence verbale ou physique à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement ou s'il commet un acte grave à l'égard d'un membre du personnel ou d'un autre élève.
Il est tenu de saisir le conseil de discipline lorsqu'un membre du personnel de l'établissement a été victime de violence physique."
source : http://www.esen.education.fr/fr/ressources-par-type/outils-pour-agir/le-film-annuel-des-personnels-de-direction/detail-d-une-fiche/?a=32&cHash=c52d730bc8
Il est tenu de saisir le conseil de discipline lorsqu'un membre du personnel de l'établissement a été victime de violence physique."
source : http://www.esen.education.fr/fr/ressources-par-type/outils-pour-agir/le-film-annuel-des-personnels-de-direction/detail-d-une-fiche/?a=32&cHash=c52d730bc8
- nitescenceÉrudit
En cas d'agression physique, le conseil de discipline est OBLIGATOIRE. LE CDE n'a pas le choix. Il faut en exiger un.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- fanetteFidèle du forum
nitescence :
vivi, demandez une HMIS (heure mensuelle d'information syndicale) : c'est un droit, il faut prévoir une semaine de délai, la CDE n'a son mot à dire que sur l'heure et le jour (début ou fin de journée normalement, pour ne pas trop perturber les cours). Ce serait bien de demander au syndicat contacté s'il peut vous envoyer un représentant à cette occasion.
Le surveillant doit faire un rapport, et demander la tenue du conseil de discipline (par écrit).
vivi, demandez une HMIS (heure mensuelle d'information syndicale) : c'est un droit, il faut prévoir une semaine de délai, la CDE n'a son mot à dire que sur l'heure et le jour (début ou fin de journée normalement, pour ne pas trop perturber les cours). Ce serait bien de demander au syndicat contacté s'il peut vous envoyer un représentant à cette occasion.
Le surveillant doit faire un rapport, et demander la tenue du conseil de discipline (par écrit).
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