Page 20 sur 21 • 1 ... 11 ... 19, 20, 21
- HesteNiveau 9
e-Wanderer a écrit:Pour le CAPES de LM à Tours, il y a eu une année particulièrement épique où les oraux avaient lieu dans les chambres d'étudiants du CROUS : la bibliothèque de commission étalée sur le lit, le jury se tassant à trois autour d'une petite table… et les auditeurs libres (un maximum à la fois !) relégués dans la cabine de douche. Remarquez, comme ça, les candidats n'ont plus aucune illusion sur le mépris dans lequel le ministère tient ses personnels.
:shock: je suis sans voix :shock:
- e-WandererGrand sage
Je ne sais pas, je suis arrivé l'année suivante au jury, mais les collègues étaient encore très marqués par cette belle expérience. Mais comme c'était juste à l'époque où Claude Allègre avait décrété qu'il fallait délocaliser les concours en province, j'imagine que tout cela avait dû se faire dans une urgence et une impréparation totales… Le CAPES de LM avait atterri à Tours parce que c'était le fief de l'inspectrice qui présidait alors le jury.Bouboule a écrit:e-Wanderer a écrit:Pour le CAPES de LM à Tours, il y a eu une année particulièrement épique où les oraux avaient lieu dans les chambres d'étudiants du CROUS : la bibliothèque de commission étalée sur le lit, le jury se tassant à trois autour d'une petite table… et les auditeurs libres (un maximum à la fois !) relégués dans la cabine de douche. Remarquez, comme ça, les candidats n'ont plus aucune illusion sur le mépris dans lequel le ministère tient ses personnels.
Euh... Il y avait une raison imprévue ou c'était le fruit d'un an d'organisation ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est vraiment une riche idée la décentralisation des concours...
Décidément Allègre a eu tort sur tout.
Décidément Allègre a eu tort sur tout.
- ErispoeNiveau 6
Voltigeur a écrit:
Le jury ne l'ignore pas et fait au mieux. Il y a une enveloppe annuelle pour les besoins bibliographiques des nouvelles questions. ll y a les ressources cachées de la réserve souterraine de l'Ecole Normale. Et il y a aussi la longue expérience de ce fonctionnement, qui fait que l'évaluation des besoins est grosso modo correcte. Même si c'est évidemment problématique pour celui qui est concerné, ce genre de situation reste tout de même assez marginal. Et le cas échéant les commissions tiennent évidemment compte du fait que le candidat n'a pas pu accéder à telle ou telle ressource s'il prend la peine de l'indiquer, ce qui prouve au moins qu'il en a connaissance et en a mesuré l'intérêt.
Je pense que l'enveloppe budgétaire allouée tous les ans à l'amélioration du fonds de la bibliothèque ne permet tout simplement pas d'avoir tous les ouvrages qui seraient nécessaires (il s'agit pratiquement d'une bibliothèque créée ex nihilo pour accueillir le CAPES il y a une quinzaine d'années si j'ai bien compris ?).
Tu as raison de préciser que le jury est sensible au problème.
Je ne pense pas que les membres du jury seraient surpris qu'on les informe qu'on aurait aimé avoir accès à tel ou tel bouquin, mais cela nécessite quand même de maîtriser la bibliographie récente sur tellement de sujets...
Il faut aussi remarquer l'efficacité des appariteurs qui réussissent, même si ça peut prendre un peu de temps, à retrouver un ouvrage déjà emprunté par un autre candidat et à nous le fournir suffisamment vite pour qu'on puisse demander des photocopies. Cela nécessite d'être prêt à faire autre chose pendant l'attente.
e-Wanderer a écrit:Pour le CAPES de LM à Tours, il y a eu une année particulièrement épique où les oraux avaient lieu dans les chambres d'étudiants du CROUS : la bibliothèque de commission étalée sur le lit, le jury se tassant à trois autour d'une petite table… et les auditeurs libres (un maximum à la fois !) relégués dans la cabine de douche. Remarquez, comme ça, les candidats n'ont plus aucune illusion sur le mépris dans lequel le ministère tient ses personnels.
e-Wanderer, les conditions dans lesquelles les jurys et surtout les candidats ont dû passer des oraux du CAPES de lettres modernes sont incroyables !
Mais ça a duré comme ça pendant toute la session d'oraux ? En LM, il doit y avoir pas mal de candidats à faire passer...
Ils n'ont pas trouvé une solution au bout de quelques jours ?
_________________
"Mage Mystérieux De La Scission Épectatique" (titre honorifique décerné par Puck dans le topic "Flood...")
- BoubouleDoyen
e-Wanderer a écrit:Je ne sais pas, je suis arrivé l'année suivante au jury, mais les collègues étaient encore très marqués par cette belle expérience. Mais comme c'était juste à l'époque où Claude Allègre avait décrété qu'il fallait délocaliser les concours en province, j'imagine que tout cela avait dû se faire dans une urgence et une impréparation totales… Le CAPES de LM avait atterri à Tours parce que c'était le fief de l'inspectrice qui présidait alors le jury.Bouboule a écrit:e-Wanderer a écrit:Pour le CAPES de LM à Tours, il y a eu une année particulièrement épique où les oraux avaient lieu dans les chambres d'étudiants du CROUS : la bibliothèque de commission étalée sur le lit, le jury se tassant à trois autour d'une petite table… et les auditeurs libres (un maximum à la fois !) relégués dans la cabine de douche. Remarquez, comme ça, les candidats n'ont plus aucune illusion sur le mépris dans lequel le ministère tient ses personnels.
Euh... Il y avait une raison imprévue ou c'était le fruit d'un an d'organisation ?
Vraiment pitoyables ces histoires mais comme l'écrivait quelqu'un plus haut, ça donne le la pour la suite.
- ErispoeNiveau 6
e-Wanderer a écrit:
Je ne sais pas, je suis arrivé l'année suivante au jury, mais les collègues étaient encore très marqués par cette belle expérience. Mais comme c'était juste à l'époque où Claude Allègre avait décrété qu'il fallait délocaliser les concours en province, j'imagine que tout cela avait dû se faire dans une urgence et une impréparation totales… Le CAPES de LM avait atterri à Tours parce que c'était le fief de l'inspectrice qui présidait alors le jury.
Ce sont à peu près les mêmes raisons qui avaient présidé au choix de Châlons pour l'histoire-géo.
Quelqu'un se souvient de la raison pour laquelle Allègre et/ou les dirigeants de la dexaco avaient voulu décentraliser des concours de recrutement nationaux ?
_________________
"Mage Mystérieux De La Scission Épectatique" (titre honorifique décerné par Puck dans le topic "Flood...")
- e-WandererGrand sage
Bah, c'était la grande idée à l'époque. C'était aussi le moment où ils avaient déménagé l'ENA à Strasbourg, et l'ENS Fontenay/Saint-Cloud à Lyon.
Ça passe quand il s'agit de grandes villes comme ça, mais Châlons, effectivement… Même Tours : c'est une ville sympa, sauf quand on colle le concours dans un lycée et une cité U à une heure de bus du centre ville (avec juste un bus par heure après… 20h, ou le WE : sympa pour aller boire un verre et se détendre après les oraux !). Heureusement, ensuite, ils avaient choisi un lycée du centre ville (juste à côté de la maison du Curé de Tours). C'était déjà plus sympa, mais ça posait de gros problèmes aux hôteliers, au début de la période touristique : 3000 candidats à loger en 3 semaines + 150 personnes du jury en permanence, ça immobilise quelques chambres… Alors les anglais qui venaient visiter les châteaux de la Loire tiraient la tronche car tout était complet !
Ça passe quand il s'agit de grandes villes comme ça, mais Châlons, effectivement… Même Tours : c'est une ville sympa, sauf quand on colle le concours dans un lycée et une cité U à une heure de bus du centre ville (avec juste un bus par heure après… 20h, ou le WE : sympa pour aller boire un verre et se détendre après les oraux !). Heureusement, ensuite, ils avaient choisi un lycée du centre ville (juste à côté de la maison du Curé de Tours). C'était déjà plus sympa, mais ça posait de gros problèmes aux hôteliers, au début de la période touristique : 3000 candidats à loger en 3 semaines + 150 personnes du jury en permanence, ça immobilise quelques chambres… Alors les anglais qui venaient visiter les châteaux de la Loire tiraient la tronche car tout était complet !
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Et le mouvement déconcentré.
- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:Et le mouvement déconcentré.
Quoique au milieu, je ne veux plus bouger :schmoll:
- ErispoeNiveau 6
Bravo Rendash. Il fallait y penser...
_________________
"Mage Mystérieux De La Scission Épectatique" (titre honorifique décerné par Puck dans le topic "Flood...")
- ben2510Expert spécialisé
PauvreYorick a écrit:Bah, fallait choisir une discipline où l'on fait sa leçon dans un amphi de la Sorbonne. Plaignez-vous donc!
Au lycée Saint-Louis, en face, ça a son charme aussi (cette délicieuse odeur de vieille poussière).
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
ben2510 a écrit:PauvreYorick a écrit:Bah, fallait choisir une discipline où l'on fait sa leçon dans un amphi de la Sorbonne. Plaignez-vous donc!
Au lycée Saint-Louis, en face, ça a son charme aussi (cette délicieuse odeur de vieille poussière).
Louis le Grand
Mais c'est vrai que c'est assez agréable d'y faire sa leçon. J'imagine que la traversée de la rue Saint-Jacques en costard avec son paper-board sous le bras permet de faire une sorte de sélection naturelle.
- 288Niveau 10
Y'a Saint Louis de l'autre côté, derrière la place de la Sorbonne.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Oups, désolé, je ne connaissais pas ce lycée!
- RendashBon génie
Marcel Khrouchtchev a écrit:ben2510 a écrit:PauvreYorick a écrit:Bah, fallait choisir une discipline où l'on fait sa leçon dans un amphi de la Sorbonne. Plaignez-vous donc!
Au lycée Saint-Louis, en face, ça a son charme aussi (cette délicieuse odeur de vieille poussière).
Louis le Grand
Mais c'est vrai que c'est assez agréable d'y faire sa leçon. J'imagine que la traversée de la rue Saint-Jacques en costard avec son paper-board sous le bras permet de faire une sorte de sélection naturelle.
Louis-le-Grand, c'est "t'es en baskets, tu rentres pas "
Je me suis fait jeter (entre autres) pour cette raison au moment de tirer au sort au CAPES à Chalons. La sélection naturelle en costard cravate à l'entrée ne voulait sans doute pas voir un gros barbu boiteux souiller de sa patte folle et de ses pwâls (c'est la vie ) l'espesque sanctuaire?
(je suis de mauvaise foi, je le précise ; plus que les baskets, c'est le pantacourt et la carte d'identité périmée qui ont posé problème )
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Moi je pensais au risque de se faire écraser
Pour ma part, c'était la première (et antépénultième) fois en costard!
Pour ma part, c'était la première (et antépénultième) fois en costard!
- SphinxProphète
PauvreYorick a écrit:Bah, fallait choisir une discipline où l'on fait sa leçon dans un amphi de la Sorbonne. Plaignez-vous donc!
C'est ce que j'ai fait, ça ne m'a pas évité de devoir passer une épreuve dans un petit amphi doté d'une immense baie vitrée orientée plein sud, et de devoir préparer dans un préfabriqué, le tout sous la canicule sinon c'est pas drôle J'allais préparer en mini débardeur et j'avais une chemise à enfiler par-dessus au dernier moment pour ne pas trop transpirer dedans... Enfin cinq chemises, parce qu'au bout de l'exposé elles n'étaient plus mettables pour le lendemain
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ben2510Expert spécialisé
Rendash a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:ben2510 a écrit:PauvreYorick a écrit:Bah, fallait choisir une discipline où l'on fait sa leçon dans un amphi de la Sorbonne. Plaignez-vous donc!
Au lycée Saint-Louis, en face, ça a son charme aussi (cette délicieuse odeur de vieille poussière).
Louis le Grand
Mais c'est vrai que c'est assez agréable d'y faire sa leçon. J'imagine que la traversée de la rue Saint-Jacques en costard avec son paper-board sous le bras permet de faire une sorte de sélection naturelle.
Louis-le-Grand, c'est "t'es en baskets, tu rentres pas "
Je me suis fait jeter (entre autres) pour cette raison au moment de tirer au sort au CAPES à Chalons. La sélection naturelle en costard cravate à l'entrée ne voulait sans doute pas voir un gros barbu boiteux souiller de sa patte folle et de ses pwâls (c'est la vie ) l'espesque sanctuaire?
(je suis de mauvaise foi, je le précise ; plus que les baskets, c'est le pantacourt et la carte d'identité périmée qui ont posé problème )
Saint-Louis tu peux rentrer en baskets :-) (ou bien avais-je mes docs ?)
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- fifi51Fidèle du forum
C'était l'hôtel d'Angleterre ?Rendash a écrit:kiwi a écrit:
Ben pour Châlons, c'est la totale : ville déprimante, pas assez d'hébergements (je me souviens qu'à l'époque, il fallait réserver illico sa chambre pour les 3 jours, sinon, plus de place en centre-ville, sympa quand tu n'es pas véhiculé... Et tout se faisait en centre-ville!), évidemment pas l'équipement nécessaire pour faire passer un concours (je me rappelle encore le cagibi dans lequel on nous avait fait préparer la géographie, et mon passage dans un labo d'HG, non dans une salle, véritable dépotoir avec des cartes murales datées un peu partout...), sans parler de la bibliothèque indigente. Et puis, c'est central comme ville, drôlement pratique pour s'y rendre quand on n'a pas de voiture.
Franchement, j'en viens presque à plaindre le jury qui doit rester là durant plusieurs jours voire semaines...
Je m'étais ruiné pour prendre un hôtel "de luxe" (selon les critères locaux et estudiantins, du moins) dans le centre, à la fois pour être à trois minutes à pieds de l'ESPE, et pour être sûr de ne croiser personne
Je crois que j'étais mieux logé que les membres du jury themselves :afro:
Mais la ville est affreusement déprimante, ça oui. Concours ou pas.
J'ai vécu 3 ans à Chalons, ville effectivement pas très riante.
- RendashBon génie
Oui, c'était bien celui-ci. Je doute qu'il y ait d'autres trucs dans cette ville qui correspondent de près ou de loin au qualificatif "de luxe", de toute façon :lol:
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je remonte, pour aller dans les sens des collègues, pour la haine de Châlons.
Je ne pensais pas (ne méritait pas d') aller aux oraux. J'ai pris un hôtel, genre "autoroute" à l'autre bout de la ville, super cher. Je devais marcher plusieurs kilomètres pour aller dans le centre ville. Bon, finalement c'était un mal pour un bien. Seul de ma bande à être à l'oral, j'étais en mode ascète, voire moine Shaolin et ça a peut-être joué (je suis sensible aux signes du destin: la chemise que je portais lors de l'oral de Leçon d'histoire a brûlé dans l'incendie d'une caravane une semaine après, j'ai alors "senti" que j'allais l'avoir).
Certains de mes potes ont eu moins de chance: plus prévoyants, ils ont pu réserver un lit dans l'internat d'un Lycée voisin. Mais leur tempérament breton n'a pas su résister à l'ambiance festive. Recalés. Définitivement pour l'un.
Quant à la bibliothèque, sa pauvreté est effectivement scandaleuse (même si j'ai eu personnellement de la chance: un transparent de la stèle "Boglio" de Siliana m'a permis d'illustrer et de dynamiser ma leçon). A Rennes, on nous a conseillé de prendre ça comme un simple paramètre de plus à gérer, donc j'étais préparé.
Mais je jure que je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette ville !
Désolé pour le HS
Je ne pensais pas (ne méritait pas d') aller aux oraux. J'ai pris un hôtel, genre "autoroute" à l'autre bout de la ville, super cher. Je devais marcher plusieurs kilomètres pour aller dans le centre ville. Bon, finalement c'était un mal pour un bien. Seul de ma bande à être à l'oral, j'étais en mode ascète, voire moine Shaolin et ça a peut-être joué (je suis sensible aux signes du destin: la chemise que je portais lors de l'oral de Leçon d'histoire a brûlé dans l'incendie d'une caravane une semaine après, j'ai alors "senti" que j'allais l'avoir).
Certains de mes potes ont eu moins de chance: plus prévoyants, ils ont pu réserver un lit dans l'internat d'un Lycée voisin. Mais leur tempérament breton n'a pas su résister à l'ambiance festive. Recalés. Définitivement pour l'un.
Quant à la bibliothèque, sa pauvreté est effectivement scandaleuse (même si j'ai eu personnellement de la chance: un transparent de la stèle "Boglio" de Siliana m'a permis d'illustrer et de dynamiser ma leçon). A Rennes, on nous a conseillé de prendre ça comme un simple paramètre de plus à gérer, donc j'étais préparé.
Mais je jure que je ne remettrai plus jamais les pieds dans cette ville !
Désolé pour le HS
_________________
Asinus asinum fricat
- ElyasEsprit sacré
J'ai eu une chambre l'internat à Chalons. Dès que j'ai fini ma dernière épreuve, j'étais 20 mn après dans le train tant la ville m'avait anéanti. Ensuite, entendre des gens me dire que comme c'était ma première fois, c'était pour voir, j'ai un peu pris mes distances avec tous ceux qui étaient là. Aucun souvenir de la bibliothèque. De toute façon, j'étais en mode automatique sous la température caniculaire.
Je suis bien content d'avoir défié les pronostics du fait qu'on n'obtient le CAPES qu'au bout de 2 ou 3 fois (c'était il y a longtemps, on était 10 000 pour 800 places).
Je suis bien content d'avoir défié les pronostics du fait qu'on n'obtient le CAPES qu'au bout de 2 ou 3 fois (c'était il y a longtemps, on était 10 000 pour 800 places).
- LaotziSage
Elyas a écrit:Je suis bien content d'avoir défié les pronostics du fait qu'on n'obtient le CAPES qu'au bout de 2 ou 3 fois (c'était il y a longtemps, on était 10 000 pour 800 places).
En quelle année l'as-tu passé ? Il y avait 6415 présents à la session 2001 pour 865 postes par exemple. A la session 2006 (que j'ai passée), le taux de réussite était encore du même ordre puisqu'il y avait 5126 présents pour 730 postes. Ensuite, la masterisation a modifié profondément les équilibres (en gros, fin années 90 jusqu'à la masterisation à la fin des années 2000, on tournait autour de 15 % de réussite (présents/admis), souvent un peu moins, et on est en 2015 à 22 % et on est même monté à 31 % en 2013 - cela reste malgré tout très loin des maths ou des lettres modernes).
J'étais aussi à l'internat de Châlons (tout au nord de la ville, loin du centre, c'était le moyen le plus économique pour se loger), je passai la leçon le dimanche matin à l'aube, grosse galère pour traverser toute la ville. Comme beaucoup, je garde un souvenir assez horrible de la ville et des conditions de passage (outre la canicule, la pauvreté de la bibliothèque, l'aspect "usine" des oraux), d'autant plus que je sortais à peine de ceux d'agrégation où les conditions sont très différentes.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Pareil ! Je ne me suis lié avec personne. L'ambiance concours avec histoires d'anciens combattants, très peu pour moi.Elyas a écrit:J'ai eu une chambre l'internat à Chalons. Dès que j'ai fini ma dernière épreuve, j'étais 20 mn après dans le train tant la ville m'avait anéanti. Ensuite, entendre des gens me dire que comme c'était ma première fois, c'était pour voir, j'ai un peu pris mes distances avec tous ceux qui étaient là. Aucun souvenir de la bibliothèque. De toute façon, j'étais en mode automatique sous la température caniculaire.
Je suis bien content d'avoir défié les pronostics du fait qu'on n'obtient le CAPES qu'au bout de 2 ou 3 fois (c'était il y a longtemps, on était 10 000 pour 800 places).
Un de mes amis par contre aimait tellement l'ambiance de Châlons que l'année suivant sa réussite au CAPES (il était en report de stage), il y est retourné, accompagnant un autre de mes amis qui passait l'oral pour la 2e fois. Il l'accompagnait aux épreuves, retrouvaient d'anciens camarades, discutaient des nouvelles questions au programme... Bon, il y a des gens qui aiment Châlons. La rumeur à Rennes, c'est que les membres du jury aiment s'y soûler au Champagne. Mais bon, les soupçons en disent plus sur les suspicieux que sur les soupçonnés
_________________
Asinus asinum fricat
- ElyasEsprit sacré
Laotzi a écrit:Elyas a écrit:Je suis bien content d'avoir défié les pronostics du fait qu'on n'obtient le CAPES qu'au bout de 2 ou 3 fois (c'était il y a longtemps, on était 10 000 pour 800 places).
En quelle année l'as-tu passé ? Il y avait 6415 présents à la session 2001 pour 865 postes par exemple. A la session 2006 (que j'ai passée), le taux de réussite était encore du même ordre puisqu'il y avait 5126 présents pour 730 postes. Ensuite, la masterisation a modifié profondément les équilibres (en gros, fin années 90 jusqu'à la masterisation à la fin des années 2000, on tournait autour de 15 % de réussite (présents/admis), souvent un peu moins, et on est en 2015 à 22 % et on est même monté à 31 % en 2013 - cela reste malgré tout très loin des maths ou des lettres modernes).
J'étais aussi à l'internat de Châlons (tout au nord de la ville, loin du centre, c'était le moyen le plus économique pour se loger), je passai la leçon le dimanche matin à l'aube, grosse galère pour traverser toute la ville. Comme beaucoup, je garde un souvenir assez horrible de la ville et des conditions de passage (outre la canicule, la pauvreté de la bibliothèque, l'aspect "usine" des oraux), d'autant plus que je sortais à peine de ceux d'agrégation où les conditions sont très différentes.
En 2001, je ne connaissais que le nombre d'inscrits, pas de présents C'est chose faite grâce à toi ! Cette année avait été un bordel sans nom. Un correcteur avait perdu des dizaines de copies et on avait dû refaire l'épreuve de géographie (dieu bénisse ce correcteur, ça m'a donné le CAPES, le sujet était magnifiquement horrible pour qui n'avait pas fait de géographie urbaine avec Burgel).
- LaotziSage
Elyas a écrit:En 2001, je ne connaissais que le nombre d'inscrits, pas de présents C'est chose faite grâce à toi ! Cette année avait été un bordel sans nom. Un correcteur avait perdu des dizaines de copies et on avait dû refaire l'épreuve de géographie (dieu bénisse ce correcteur, ça m'a donné le CAPES, le sujet était magnifiquement horrible pour qui n'avait pas fait de géographie urbaine avec Burgel).
Dans tous les cas (et pour recoller au sujet), le CAPES était effectivement très sélectif dans ces années-là, quasiment autant que l'agrégation aujourd'hui (13 % au CAPES 2001, 12 % à l'agrégation d'histoire 2015), et ce n'était pas rien de l'avoir du premier coup (je ne dis pas que c'est forcément facile aujourd'hui pour autant, cela reste assez sélectif en HG). Pour les intéressés, le rapport 2007 du CAPES HG qui donne les chiffres détaillés de 2001 à 2006 : http://laeti.perrierbrusle.free.fr/capes_rapport_jury_2007.pdf (pour les années depuis 2008, les chiffres sont sur le site du ministère).
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
Page 20 sur 21 • 1 ... 11 ... 19, 20, 21
- Sélectivité des facs d'histoire pour une élève venant d'une série techno
- Questionnaire mémoire M2 > Devenir élève : le passage du monde de la famille au monde de l'école (ma
- Article d'un blog du Monde: "Ce jeune prof de Drancy qui voulait changer le monde et sa classe".
- Europe 1 : "Les carnets du monde" sur les rythmes scolaires dans le monde.
- Du remplacement de titulaires LC par des contractuels LM
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum