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Pensez-vous exercer ce métier jusqu'à la retraite ?
- prof d'anglais97118Niveau 5
En toute franchise,pensez vous exercer ce métier pendant encore 20/30 ans vu les conditions de travail difficiles(manque de matériels décents,classes surchargées,élèves de moins en moins interessants...) et sachant que cette réforme du collège ne va pas arranger cette situation difficile?
- linedelocGrand sage
Franchement non. Pour l'instant ça me plaît, mais je ne me vois pas le faire jusqu'à la retraite. Par contre je ne sais pas ce que je pourrais faire d'autre.
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- DicloniaExpert
J'ai une maison à payer, j'ai presque 45 ans... je ne peux plus franchement changer... donc... on continuera...
- prof d'anglais97118Niveau 5
Pareil pour moi,linedeloc,peur de devenir une prof aigrie et dépressive à 50 /60 ans.J'ai 34 ans et c'est ma 3e année dans l'enseignement.Je réfléchis à une reconversion avant mes 40 ans.Je n'ai pas d'enfant ,donc,j'y réfléchis de plus en plus
- EdgarNeoprof expérimenté
Sûrement par la force des choses mais vu que je prendrai la retraite au minimum à 67, je ne vois pas trop comment je serai capable de faire ce que je fais actuellement et qui m'épuise littéralement à 40 ans.. .
- floMédiateur
J'aime ce métier grâce aux élèves que j'ai - je suis consciente de ma chance d'avoir toujours enseigné dans des endroits avec de chouettes gamins (sauf une fois ou deux), ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Mais je commence à détester tout ce qu'il y a en dehors de mes heures de cours, y compris une partie de mes collègues.
Je crois qu'il va falloir tôt ou tard trouver un métier où ma misanthropie grandissante me rendra moins vulnérable.
Cette réforme m'a franchement ôté toute motivation et toute confiance en l'avenir.
Mais je commence à détester tout ce qu'il y a en dehors de mes heures de cours, y compris une partie de mes collègues.
Je crois qu'il va falloir tôt ou tard trouver un métier où ma misanthropie grandissante me rendra moins vulnérable.
Cette réforme m'a franchement ôté toute motivation et toute confiance en l'avenir.
- prof d'anglais97118Niveau 5
Oui.La fameuse réforme me rend très,très pessimiste
- celitianSage
Si je peux non, je ne supporte plus le comportement arriviste de certains collègues et la baisse du niveau des élèves.
- ysabelDevin
Pour le moment je n'en ai aucune idée... Si j'en ai marre je passerai un concours dans une autre branche.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- CathEnchanteur
Oui.
Bon, faut dire qu'ayant29 39 49 ans, la perspective est différente.
Bon, faut dire qu'ayant
- tschaiNiveau 7
à 10 ans de partir en retraite, ayant toujours été passionné par mon métier, je n'aurais jamais cru songer à autre chose que rester prof, avant qu'une équipe de direction néomanagériale et autoritaire n'arrive dans ma carrière la même année que la réforme hideuse pointe son vilain museau. Mais que faire d'autre que prof?
- Norman BatesNiveau 10
Oui. Pas le choix. A moins de gagner le gros lot à l'Euromillions.
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Why do I give valuable time to people who don't care if I live or die?
- leyadeEsprit sacré
Je pense depuis peu à ce que ce sera à 60, 65 ans, plus...
Quand je vois la poigne, la gnaque qu'il faut souvent, être toujours dynamique, répondre au taquet, les surveiller en permanence etc, je suis parfois bien fatiguée alors que je suis encore jeune, et je me dis que ça me paraît insurmontable à la soixantaine, ils vont me bousculer dans les couloirs, me bordéliser, je serai larguée pour les allusions à leur quotidien etc...
Quand je vois la poigne, la gnaque qu'il faut souvent, être toujours dynamique, répondre au taquet, les surveiller en permanence etc, je suis parfois bien fatiguée alors que je suis encore jeune, et je me dis que ça me paraît insurmontable à la soixantaine, ils vont me bousculer dans les couloirs, me bordéliser, je serai larguée pour les allusions à leur quotidien etc...
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- LucreziaNiveau 9
En ce qui me concerne, je suis rentrée dans le métier en ayant en tête que j'opérerai une reconversion, disons à partir de la quarantaine, si j'en ai la possibilité (j'ai bien conscience qu'il faut en avoir le temps, l'énergie, les moyens financiers, etc.).
J'en parlais avec des collègues, et ils m'ont dit qu'il valait mieux faire l'inverse, à savoir choisir le métier d'enseignant comme reconversion et non comme métier de départ, parce que débarquer dans le monde du travail à 45 ans avec pour seule expérience pro 20 ans dans l'enseignement, ça ne vaut rien. (Et, accessoirement, avec la tournure que prend ce métier (réforme & cie), il vaudrait mieux attendre 10/15/20 ans pour voir si la profession correspond toujours aux attentes).
Etes-vous convaincu par cette "planification" (envisager l'enseignement comme reconversion et non comme métier de départ)? Vous parait-elle stratégiquement intéressante ou sans réel intérêt?
Edit: En lisant le message de leyade, je me dis que ce métier en reconversion doit être difficile non pour y entrer mais pour y tenir, car il demande en effet beaucoup d'énergie...
J'en parlais avec des collègues, et ils m'ont dit qu'il valait mieux faire l'inverse, à savoir choisir le métier d'enseignant comme reconversion et non comme métier de départ, parce que débarquer dans le monde du travail à 45 ans avec pour seule expérience pro 20 ans dans l'enseignement, ça ne vaut rien. (Et, accessoirement, avec la tournure que prend ce métier (réforme & cie), il vaudrait mieux attendre 10/15/20 ans pour voir si la profession correspond toujours aux attentes).
Etes-vous convaincu par cette "planification" (envisager l'enseignement comme reconversion et non comme métier de départ)? Vous parait-elle stratégiquement intéressante ou sans réel intérêt?
Edit: En lisant le message de leyade, je me dis que ce métier en reconversion doit être difficile non pour y entrer mais pour y tenir, car il demande en effet beaucoup d'énergie...
- YazilikayaNeoprof expérimenté
L'année prochaine, je me mets à mi-temps pour réfléchir sérieusement à une reconversion. Cette année, à 39 ans, je suis épuisée.
- JaneMonarque
Ça fait 18 ans que j'ai les mains dans le cambouis, et je pleure à l'idée de devoir les y laisser pendant encore 24 ans (au mieux). Si l'opportunité se présente (le hasard ou la volonté), je n'hésiterai pas à mettre les voiles.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- celitianSage
Je trouve que ce n'est pas aussi simple.
Je suis d'accord que notre expérience d'enseignant est difficile à valoriser ailleurs.
Par contre, tes collègues oublient le système de mutation ainsi que le changement de comportement des élèves, une contractuelle est arrivée en début d'année hyper motivée, et là elle envisage de repartir dans le privé car elle ne supporte pas les élèves (et je suis très très loin d'être en REP).
Je suis d'accord que notre expérience d'enseignant est difficile à valoriser ailleurs.
Par contre, tes collègues oublient le système de mutation ainsi que le changement de comportement des élèves, une contractuelle est arrivée en début d'année hyper motivée, et là elle envisage de repartir dans le privé car elle ne supporte pas les élèves (et je suis très très loin d'être en REP).
- AurevillyHabitué du forum
Je vote "oui". Bon, je précise quand même que la retraite, pour moi, c'est dans 2 ans !
Pour autant, je n'ai pas exercé "ce métier" pendant toutes ces années mais "ces métiers". Souvenez-vous, selon l'établissement d'affectation, le niveau, les classes, les administrations, les élèves : notre métier est tellement différent. Cette diversité, c'est, je pense que c'est ce qui m'a permis d'y rester.
Pour autant, je n'ai pas exercé "ce métier" pendant toutes ces années mais "ces métiers". Souvenez-vous, selon l'établissement d'affectation, le niveau, les classes, les administrations, les élèves : notre métier est tellement différent. Cette diversité, c'est, je pense que c'est ce qui m'a permis d'y rester.
- floMédiateur
Lucrezia a écrit:En ce qui me concerne, je suis rentrée dans le métier en ayant en tête que j'opérerai une reconversion, disons à partir de la quarantaine, si j'en ai la possibilité (j'ai bien conscience qu'il faut en avoir le temps, l'énergie, les moyens financiers, etc.).
J'en parlais avec des collègues, et ils m'ont dit qu'il valait mieux faire l'inverse, à savoir choisir le métier d'enseignant comme reconversion et non comme métier de départ, parce que débarquer dans le monde du travail à 45 ans avec pour seule expérience pro 20 ans dans l'enseignement, ça ne vaut rien. (Et, accessoirement, avec la tournure que prend ce métier (réforme & cie), il vaudrait mieux attendre 10/15/20 ans pour voir si la profession correspond toujours aux attentes).
Etes-vous convaincu par cette "planification" (envisager l'enseignement comme reconversion et non comme métier de départ)? Vous parait-elle stratégiquement intéressante ou sans réel intérêt?
Edit: En lisant le message de leyade, je me dis que ce métier en reconversion doit être difficile non pour y entrer mais pour y tenir, car il demande en effet beaucoup d'énergie...
Cette année, nous avons eu deux gars d'une cinquantaine d'années, ingénieurs au chômage, qui ont voulu se reconvertir l'un en prof de Maths, l'autre en prof de SPC. Cela a été une catastrophe et ça l'est toujours pour l'un d'eux (celui de Maths n'a heureusement pas été renouvelé à la fin de son contrat alors que le congé maladie du prof qu'il remplaçait se prolonge jusqu'à la fin de l'année). Ils ont pensé d'une part que le métier de professeur se résumait à lire la leçon du manuel qu'on suivait de la p1 à la p280 puis à laisser les élèves faire les exercices pour le contractuel de Maths ; celui de SPC partait du principe que les élèves étaient assez grands pour savoir quoi noter pendant ses cours. Résultat, les 5e et les 4e ont des cahiers absolument vides ; les 3e ont la chance de profiter des cours qu'une élève de 3e fabrique tant bien que mal chez elle. Je ne parle même pas des problème de discipline voire de manquement à la sécurité pendant leurs cours.
Je sais bien que nous sommes tombés sur deux olibrius particulièrement gratinés et qu'il ne faut pas généraliser, mais cela peut illustrer l'argument qu'une reconversion comme enseignant sur le tard n'est pas forcément évidente.
- littleJulieNiveau 10
Je cherche déjà à me reconvertir, en passant d'autres concours de la fonction publique.
J'ai 35 ans, c'est ma 14ème année d'enseignement.
Pour ceux qui hésitent à cause du salaire, il faut savoir qu'en restant dans la fonction publique, on conserve son indice et donc son traitement brut, même si on vise un grade inférieur (ex. passer en catégorie B). Pour les mutations, autre frein possible, surtout quand on a acheté son logement et qu'on a une famille, tout n'est pas perdu !
Je vais essayer d'être plus claire :
je suis actuellement prof certifiée échelon 7, indice 495. Je tente le concours de contrôleur des finances publiques de 2ème classe, catégorie B, avec une échelle de d'indice de 326 à 486.
http://solidairesfinancespubliques.fr/agt_adh/gestion/actu_gestion/2015/150120_GrilleIndiciaireJanvier2015.pdf
Puisque mon indice ne peut pas baisser, si je réussis, je serai directement au dernier échelon de la grille de 2nde classe (je devrai être sur cette grille qui correspond au concours passé, mais je garderai mon indice à titre personnel) : au niveau des mutations, je passe devant beaucoup de monde et ça limite les risques d'être trop loin de chez soi. Evidemment, en étant tout de suite en haut de la grille, mon salaire n'évoluera plus, à moi ensuite de passer concours et examens professionnels pour continuer à progresser. Mais je vais bientôt changer d'échelon, mon salaire sera de toute façon bloqué pendant quelques années..
J'ai 35 ans, c'est ma 14ème année d'enseignement.
Pour ceux qui hésitent à cause du salaire, il faut savoir qu'en restant dans la fonction publique, on conserve son indice et donc son traitement brut, même si on vise un grade inférieur (ex. passer en catégorie B). Pour les mutations, autre frein possible, surtout quand on a acheté son logement et qu'on a une famille, tout n'est pas perdu !
Je vais essayer d'être plus claire :
je suis actuellement prof certifiée échelon 7, indice 495. Je tente le concours de contrôleur des finances publiques de 2ème classe, catégorie B, avec une échelle de d'indice de 326 à 486.
http://solidairesfinancespubliques.fr/agt_adh/gestion/actu_gestion/2015/150120_GrilleIndiciaireJanvier2015.pdf
Puisque mon indice ne peut pas baisser, si je réussis, je serai directement au dernier échelon de la grille de 2nde classe (je devrai être sur cette grille qui correspond au concours passé, mais je garderai mon indice à titre personnel) : au niveau des mutations, je passe devant beaucoup de monde et ça limite les risques d'être trop loin de chez soi. Evidemment, en étant tout de suite en haut de la grille, mon salaire n'évoluera plus, à moi ensuite de passer concours et examens professionnels pour continuer à progresser. Mais je vais bientôt changer d'échelon, mon salaire sera de toute façon bloqué pendant quelques années..
- adrifabNiveau 10
Il serait temps qu'un gouvernement se penche sur la question des fins de carrière des enseignants car enseigner jusqu'à 67 ans n'est probablement pas tenable. Pour ma part, je n'aurai ces fameuses 43 annuités qu'à 66 ans et un trimestre ( mon service militaire ne me rapportant que 3 trimestres ) et je sens que les dernières années seront périlleuses. Un travail administratif au rectorat par exemple devrait être proposé aux "vieux" profs pour leurs dernières années de boulot, disons à partir de l'âge de 60 ans. Mais bon je rêve, vue la pénurie de recrutements, ils ne lâcheront pas les anciens comme ça !
- CasparProphète
adrifab a écrit:Il serait temps qu'un gouvernement se penche sur la question des fins de carrière des enseignants car enseigner jusqu'à 67 ans n'est probablement pas tenable. Pour ma part, je n'aurai ces fameuses 43 annuités qu'à 66 ans et un trimestre ( mon service militaire ne me rapportant que 3 trimestres ) et je sens que les dernières années seront périlleuses. Un travail administratif au rectorat par exemple devrait être proposé aux "vieux" profs pour leurs dernières années de boulot, disons à partir de l'âge de 60 ans. Mais bon je rêve, vue la pénurie de recrutements, ils ne lâcheront pas les anciens comme ça !
Et il est difficile de s'improviser "administratif" à 60 ans et plus, il faudrait une solide formation pour ne pas être les boulets du service.
J'ai 44 ans, donc je pense qu'il est bien trop tard pour songer à me reconvertir, donc à part un miracle ( loto? cousine d'Amérique à héritage?) ou une mort prématurée (je crois qu'on a statistiquement une chance sur dix de mourir avant 60 ans mais je ne veux pas vous plomber le moral ), donc ce sera l'enseignement jusqu'à la lie.
- ParaffinNiveau 9
Oui, en juillet 2016. J'ai même du demander l'autorisation de pouvoir enseigner après mon prochain anniv (65 ans). Je ne me sens pas encore lasse du métier, mais je n'ai que 20 d'ancienneté.
Par contre, je ne sais pas si j'aurais supporté de faire ça 40 ans.
Par contre, je ne sais pas si j'aurais supporté de faire ça 40 ans.
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If you want to go nowhere, you're sure to get there.
- CasparProphète
Paraffin a écrit:Oui, en juillet 2016. J'ai même du demander l'autorisation de pouvoir enseigner après mon prochain anniv (65 ans). Je ne me sens pas encore lasse du métier, mais je n'ai que 20 d'ancienneté.
Par contre, je ne sais pas si j'aurais supporté de faire ça 40 ans.
Je t'admire!
- ParaffinNiveau 9
Pas le choix, marche où crève, si je ne veux pas avoir une retraire absolument ridicule je dois rester au boulot le plus longtemps possible, mais bon, ça se passe bien, je ne suis pas à plaindre.
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If you want to go nowhere, you're sure to get there.
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