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- LoraNeoprof expérimenté
Bon, ben voilà, plus ça va et plus la réforme approche...
Je suis partagée : est-ce que je dois proposer de faire un EPI LCA (à prendre sur quelles disciplines ?) et " sauver " le latin (et le grec) car je pourrais alors mettre en place l'enseignement de complément, ou bien dois-je faire front et refuser de donner des heures de français (et prendre des heures dans une autre matière) pour faire un EPI LCA qui ne ressemblerait à rien de toute façon ? Mais cela voudra dire la mort définitive du latin dans mon collège, alors que ça marche bien.
Ma principale veut absolument qu'il y ait encore du latin dans notre établissement. Ça fait du bien de se sentir soutenue, mais quand on voit les conditions...
Quelle est votre position là-dessus ?
Je suis partagée : est-ce que je dois proposer de faire un EPI LCA (à prendre sur quelles disciplines ?) et " sauver " le latin (et le grec) car je pourrais alors mettre en place l'enseignement de complément, ou bien dois-je faire front et refuser de donner des heures de français (et prendre des heures dans une autre matière) pour faire un EPI LCA qui ne ressemblerait à rien de toute façon ? Mais cela voudra dire la mort définitive du latin dans mon collège, alors que ça marche bien.
Ma principale veut absolument qu'il y ait encore du latin dans notre établissement. Ça fait du bien de se sentir soutenue, mais quand on voit les conditions...
Quelle est votre position là-dessus ?
- AudreyOracle
Ce tiraillement est exactement ce qui m'a fait écrire le texte de mardi dernier...
Je ne peux pas t'aider.
Je suis aussi paumée que toi.
Je ne peux pas t'aider.
Je suis aussi paumée que toi.
- VioletEmpereur
Je me pose les mêmes questions.
Il me semble que maintenant la lutte contre la réforme doit être locale, dans tous les bahuts... en boycottant les formations, en y mettant de la mauvaise volonté, mais concrètement, en tant que LC, que faut-il faire pour limiter la casse ?
Il me semble que maintenant la lutte contre la réforme doit être locale, dans tous les bahuts... en boycottant les formations, en y mettant de la mauvaise volonté, mais concrètement, en tant que LC, que faut-il faire pour limiter la casse ?
- DerborenceModérateur
Pareil.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- frimoussette77Guide spirituel
Tu ne pourras faire d'EPI LCA qu'en prenant les heures de ta matière donc ce sera forcément des heures prises en français.Lora a écrit:Bon, ben voilà, plus ça va et plus la réforme approche...
Je suis partagée : est-ce que je dois proposer de faire un EPI LCA (à prendre sur quelles disciplines ?) et " sauver " le latin (et le grec) car je pourrais alors mettre en place l'enseignement de complément, ou bien dois-je faire front et refuser de donner des heures de français (et prendre des heures dans une autre matière) pour faire un EPI LCA qui ne ressemblerait à rien de toute façon ? Mais cela voudra dire la mort définitive du latin dans mon collège, alors que ça marche bien.
Ma principale veut absolument qu'il y ait encore du latin dans notre établissement. Ça fait du bien de se sentir soutenue, mais quand on voit les conditions...
Quelle est votre position là-dessus ?
- gnafron2004Grand sage
On ne peut pas faire l'épi LCA en prenant sur la marge prof?
- Monsieur SilenceNiveau 9
La marge prof permettra l'enseignement de complément, ou alors les groupes ou dédoublements ou co-interventions.
L'EPI de base est dans les heures disciplinaires.
L'EPI de base est dans les heures disciplinaires.
- AsarteLilithEsprit sacré
Idem pour moi : je n'en veux pas et je sens qu'on m'y attend.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- gnafron2004Grand sage
La vache, décidément je n'arrive pas à comprendre comment ça fonctionne si on veut continuer à avoir du latin chez nous (et le pire c'est qu'on voudrait conserver le latin mais on a pas de prof de LC nommé! )
- AmaliahEmpereur
Mais sans EPI, pas de latin.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Par contre, le français ne sera pas la seule matière à devoir donner des heures pour le latin.
Chez nous, les IPR ont clairement dit que la latin devait être inscrit dans le projet d'établissement pour ne pas disparaître.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Par contre, le français ne sera pas la seule matière à devoir donner des heures pour le latin.
Chez nous, les IPR ont clairement dit que la latin devait être inscrit dans le projet d'établissement pour ne pas disparaître.
- AudreyOracle
Moi, je ne veux pas du principe de l'EPI, mais je ne sais pas si j'en veux ou pas pour mes élèves l'an prochain, tant je ne peux imaginer la disparition du latin et du grec dans mon collège...
Arghhhhhh!!!!!!!!!!!!! Ca m'énerve!!
J'ai l'impression de me trahir si j'en fais, de me trahir si je n'en fais pas...
Damned if I do, damned if I don't....
Arghhhhhh!!!!!!!!!!!!! Ca m'énerve!!
J'ai l'impression de me trahir si j'en fais, de me trahir si je n'en fais pas...
Damned if I do, damned if I don't....
- AudreyOracle
Amaliah a écrit:Mais sans EPI, pas de latin.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Par contre, le français ne sera pas la seule matière à devoir donner des heures pour le latin.
Chez nous, les IPR ont clairement dit que la latin devait être inscrit dans le projet d'établissement pour ne pas disparaître.
Comment cela serait-il possible? Si on fait l'EPI LCA en 5e, comme cela semble envisagé un peu partout par les collègues et les CDE, l'enseignement de complément sera ouvert dès le début de l'année scolaire a priori, c'est-à-dire soit au moment où certains élèves commenceront les EPI LCA, soit avant même qu'ils ne le commencent.
A moins d'ouvrir encore les inscriptions à l'EC encore en 4e, ce qui serait un bordel sans nom et rendrait impossible une progression cohérente, (aussi limitée soit-elle en termes d'avancées) dans l'enseignement de la langue, je ne vois pas comment on pourrait "attirer" des élèves avec l'EPI LCA. Pour attirer, il aurait fallu ouvrir l'EPI LCA en 6e.
- elea84Niveau 10
Audrey a écrit:Amaliah a écrit:Mais sans EPI, pas de latin.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Par contre, le français ne sera pas la seule matière à devoir donner des heures pour le latin.
Chez nous, les IPR ont clairement dit que la latin devait être inscrit dans le projet d'établissement pour ne pas disparaître.
Comment cela serait-il possible? Si on fait l'EPI LCA en 5e, comme cela semble envisagé un peu partout par les collègues et les CDE, l'enseignement de complément sera ouvert dès le début de l'année scolaire a priori, c'est-à-dire soit au moment où certains élèves commenceront les EPI LCA, soit avant même qu'ils ne le commencent.
A moins d'ouvrir encore les inscriptions à l'EC encore en 4e, ce qui serait un bordel sans nom et rendrait impossible une progression cohérente, (aussi limitée soit-elle en termes d'avancées) dans l'enseignement de la langue, je ne vois pas comment on pourrait "attirer" des élèves avec l'EPI LCA. Pour attirer, il aurait fallu ouvrir l'EPI LCA en 6e.
J'ai eu un document dans mon casier qui précise que les élèves pourront prendre l'enseignement de complément même s'ils ne l'ont pas fait en 5e. Donc adieu progression!
Je vais renoncer à tout, je crois.
- AudreyOracle
De quel texte parles-tu? Je viens de regarder les textes officiels, et je ntrouve mention de ça nulle part officiellement. Je n'ai entendu cela qu'évoqué à l'oral, je ne l'ai jamais vu écrit.
- KakHabitué du forum
Audrey a écrit: un bordel sans nom
C'est bien en ces termes qu'il faut définir cette réforme et le projet de programmes, non?
- LoraNeoprof expérimenté
On a, sur notre site de Lettres académique, un message de l'IEN précisant qu'un élève peut commencer le latin ou le grec en 4e ou en 3e s'il le souhaite.
- banou95Niveau 9
Dans mon collège, je sors de réunion, le chef a dit que les LCA seraient en plus, seule dérogation aux 26h de cours semaine pour les élèves, donc pas enlevées aux matières... Un point positif, mais c'est rare...
- LoraNeoprof expérimenté
Je n'ai pas de matière puisque le latin n'est pas dans le tronc commun. Le français peut participer à l'EPI... ou pas, mais on doit forcément prendre des heures dans 2 disciplines minimum puisque ce doit être interdisciplinaire.frimoussette77 a écrit:Tu ne pourras faire d'EPI LCA qu'en prenant les heures de ta matière donc ce sera forcément des heures prises en français.Lora a écrit:Bon, ben voilà, plus ça va et plus la réforme approche...
Je suis partagée : est-ce que je dois proposer de faire un EPI LCA (à prendre sur quelles disciplines ?) et " sauver " le latin (et le grec) car je pourrais alors mettre en place l'enseignement de complément, ou bien dois-je faire front et refuser de donner des heures de français (et prendre des heures dans une autre matière) pour faire un EPI LCA qui ne ressemblerait à rien de toute façon ? Mais cela voudra dire la mort définitive du latin dans mon collège, alors que ça marche bien.
Ma principale veut absolument qu'il y ait encore du latin dans notre établissement. Ça fait du bien de se sentir soutenue, mais quand on voit les conditions...
Quelle est votre position là-dessus ?
- LoraNeoprof expérimenté
Ce qui est en plus des 26h, ce sont les heures de compléments, mais pour qu'il y ait des heures de compléments, il faut obligatoirement un EPI, donc prendre des heures chez les autres !banou95 a écrit:Dans mon collège, je sors de réunion, le chef a dit que les LCA seraient en plus, seule dérogation aux 26h de cours semaine pour les élèves, donc pas enlevées aux matières... Un point positif, mais c'est rare...
- trompettemarineMonarque
Mais enlevées sur la marge horaire de 2 h 45 : dédoublements...
La dérogation, c'est que ces élèves dépasseront les 26 heures.
La dérogation, c'est que ces élèves dépasseront les 26 heures.
- AudreyOracle
banou95 a écrit:Dans mon collège, je sors de réunion, le chef a dit que les LCA seraient en plus, seule dérogation aux 26h de cours semaine pour les élèves, donc pas enlevées aux matières... Un point positif, mais c'est rare...
Quand tu parles de LCA, tu parles de l'enseignement de complément? Parce que si c'est ça, c'est pas nouveau, L'EC est prélevé en effet sur les heures de marge, mais ce n'est pas totalement vrai non plus... Pour qu'un EC existe, il faudra bien qu'un EPI LCA existe, qui de fait prendra des heures aux matières du tronc commun. Sinon, pas d'EC.
Banou, non, il n'y a rien de positif là-dedans, et si personne n'a réagi en disant que votre chef racontait des con******, ça me donne envie de hurler.
- Tomoe GozenNiveau 6
Lora a écrit:On a, sur notre site de Lettres académique, un message de l'IEN précisant qu'un élève peut commencer le latin ou le grec en 4e ou en 3e s'il le souhaite.
Merci l'IEN, on voit qu'ils ne savent pas ce qu'est une progression...
Je suis confrontée au même dilemme que vous : enterrer le latin et le grec dans mon établissement (sachant que je devrais l'avoir sur la conscience alors que ma chef d'établissement est prête à soutenir cet enseignement) ou faire avec en attendant des jours meilleurs (qui ne viendront jamais s'il ne reste aucun latiniste et aucun helléniste dans nos écoles) ?
- SergeMédiateur
Amaliah a écrit:Mais sans EPI, pas de latin.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Par contre, le français ne sera pas la seule matière à devoir donner des heures pour le latin.
Chez nous, les IPR ont clairement dit que la latin devait être inscrit dans le projet d'établissement pour ne pas disparaître.
Ce que je crains au contraire, c'est que beaucoup d'élèves de collège apprécieront les EPI de civilisation, mais que ça suffira pour la majorité d'entre eux.
Ils ne se diront pas : je vais prendre un enseignement de complément où il n'y aura que de la grammaire et de la conjugaison
Actuellement, ceux qui suivent latin savent qu'ils alternent entre langue, lecture, civilisation, mythologie, c'est un tout.
Mais si on leur présente la possibilité de ne faire que la partie civilisation/culture sans faire de grammaire, langue, traduction, beaucoup choisiront de ne faire que l'EPI, et c'est humain, surtout pour des 5èmes.
Et même si la possibilité est donnée de rejoindre l'enseignement de complément en 4/3ème, il est logique qu'ils commencent majoritairement (enfin, majoritairement, façon de parler) en 5ème, ça voudrait dire qu'ils l'auront choisi en début de 5ème sans que l'EPI ne joue de rôle dans le fait d'augmenter le vivier des latinistes, notamment si cet EPI ne se fait pas en début d'année.
Bref ... gros soupirs.
Le pire, c'est que je n'ai aucune idée d'EPI Latin qui soit sérieux et donne envie ... et me donne envie.
EPI préparation culturelle du voyage en Italie, ça peut le faire ?
- HéliandreExpert
Audrey a écrit:Amaliah a écrit:Mais sans EPI, pas de latin.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Comment cela serait-il possible? Si on fait l'EPI LCA en 5e, comme cela semble envisagé un peu partout par les collègues et les CDE, l'enseignement de complément sera ouvert dès le début de l'année scolaire a priori, c'est-à-dire soit au moment où certains élèves commenceront les EPI LCA, soit avant même qu'ils ne le commencent.
A moins d'ouvrir encore les inscriptions à l'EC encore en 4e, ce qui serait un bordel sans nom et rendrait impossible une progression cohérente, (aussi limitée soit-elle en termes d'avancées) dans l'enseignement de la langue, je ne vois pas comment on pourrait "attirer" des élèves avec l'EPI LCA. Pour attirer, il aurait fallu ouvrir l'EPI LCA en 6e.
Je me posais la même question. Mon CDE a dit en CA qu'il pensait mettre un EPI LCA à tous les 5ème (mais seulement en 5ème...) afin de faire une initiation et d'encourager les inscriptions. Il faut que j'aille lui demander comment il voit ça.
Et à quoi bon encourager pour que d'autres commencent en 4ème, on sait qu'on ne peut avoir qu'un groupe, avec ces moyens limités de la marge (on m'a dit que si je fais grec, ce sera en 3ème 1h latin, 1 h grec. C'est motivant... :-( )
- AsarteLilithEsprit sacré
Audrey a écrit:Amaliah a écrit:Mais sans EPI, pas de latin.
Si j'essaie d'y voir un point positif, peut-être que l'EPI latin donnera envie à plus d'élèves de faire latin (du moins ce qu'il en reste) et qu'il faudra créer des groupes de latinistes (c'est-à-dire que vous récupérerez vos heures prof).
Par contre, le français ne sera pas la seule matière à devoir donner des heures pour le latin.
Chez nous, les IPR ont clairement dit que la latin devait être inscrit dans le projet d'établissement pour ne pas disparaître.
Comment cela serait-il possible? Si on fait l'EPI LCA en 5e, comme cela semble envisagé un peu partout par les collègues et les CDE, l'enseignement de complément sera ouvert dès le début de l'année scolaire a priori, c'est-à-dire soit au moment où certains élèves commenceront les EPI LCA, soit avant même qu'ils ne le commencent.
A moins d'ouvrir encore les inscriptions à l'EC encore en 4e, ce qui serait un bordel sans nom et rendrait impossible une progression cohérente, (aussi limitée soit-elle en termes d'avancées) dans l'enseignement de la langue, je ne vois pas comment on pourrait "attirer" des élèves avec l'EPI LCA. Pour attirer, il aurait fallu ouvrir l'EPI LCA en 6e.
Et en prime, on devrait aider une autre matière à faire son programme... sauf que j'ai entendu que le csp n'avait pas validé les programmes présentés....
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