- JPhMMDemi-dieu
Il faudrait définir très précisément "désintéressement" pour répondre à cette question.DesolationRow a écrit:Mais une action désintéressée existe-t-elle seulement, hein Lafcadio, t'en dis quoi ?
- RosanetteEsprit éclairé
ysabel a écrit:Rosanette a écrit:Fantine a écrit: Alors, de mon côté, je préfère un lycéen qui lit vraiment, à 3 lycéens qui proposent une action pour le CVL sur la laïcité mais n'ont pas une once de réflexion.
Et des lycéens qui monteraient un groupe de lecture entre plusieurs classes d'âge, qui viendraient débarquer dans des CDI de collège ?
Encore une fois, je lis des positions crispées sur le bénévolat comme s'il s'agissait d'une réalité unique.
On peut tout à fait envisager des formes d'entraide qui n'obligent pas à donner de sa patience à la misère du monde, avec tout ce que ça peut avoir de rock n roll.
Les refuges animaliers, le réseau Wikipédia, des travaux de rédaction pour une association,... Les possibilités sont suffisamment variées pour que l'argument "le bénévolat, ça me gonfle" semble étrange.
Je n'ai jamais dit que ceux qui ne faisaient pas de bénévolat étaient des mauvaises personnes, je m'interroge sur les raisons derrière ces choix, au-delà d'un "j'veux pô".
Mais cela suffit amplement. Nul besoin d'argument fallacieux : envie ou pas envie.
Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
- Shere KhanNiveau 10
En plus, quand on est capable de faire le vieil ado, à soixante ans, sur son scooter, au lieu de résoudre les problèmes du pays, on n'a pas de leçon à donner.Himpy a écrit:Fantine a écrit:Qu'est-ce que l'engagement ? A partir de quel degré d'implication dans la vie d'une société peut-on dire qu'un individu s'engage, et faut-il être engagé ?
Un engagement durable, il me semble ne peut se construire que par et grâce un processus personnel nourri et construit, sinon il en reste au stade des impulsions altruistes, certes, mais éphémères, et hygiénistes.
Et surtout, cela peut-il être compté ? Comptabilisé sous forme de cases à cocher ?
Le sens réel de l'engagement comme tu le décris (processus personnel) ne peut l'être.
C'est là où vraiment l'idée de Hollande est bidon... c'est juste histoire de faire croire que les socialistes, le gouvernement, le politique se soucient encore des gens, de la solidarité et du vivre-ensemble...
- JPhMMDemi-dieu
Ce qu'il fallait démontrer.Rosanette a écrit:Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
==> https://www.neoprofs.org/t98172p320-un-livret-citoyen-personnel-listera-tous-les-engagements-des-jeunes-et-le-brevet-validera-les-parcours-citoyens-des-eleves#3466740
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DesolationRowEmpereur
Rosanette a écrit:ysabel a écrit:Rosanette a écrit:Fantine a écrit: Alors, de mon côté, je préfère un lycéen qui lit vraiment, à 3 lycéens qui proposent une action pour le CVL sur la laïcité mais n'ont pas une once de réflexion.
Et des lycéens qui monteraient un groupe de lecture entre plusieurs classes d'âge, qui viendraient débarquer dans des CDI de collège ?
Encore une fois, je lis des positions crispées sur le bénévolat comme s'il s'agissait d'une réalité unique.
On peut tout à fait envisager des formes d'entraide qui n'obligent pas à donner de sa patience à la misère du monde, avec tout ce que ça peut avoir de rock n roll.
Les refuges animaliers, le réseau Wikipédia, des travaux de rédaction pour une association,... Les possibilités sont suffisamment variées pour que l'argument "le bénévolat, ça me gonfle" semble étrange.
Je n'ai jamais dit que ceux qui ne faisaient pas de bénévolat étaient des mauvaises personnes, je m'interroge sur les raisons derrière ces choix, au-delà d'un "j'veux pô".
Mais cela suffit amplement. Nul besoin d'argument fallacieux : envie ou pas envie.
Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
Oh ben ça va alors ; je ne suis engagé nulle part (faut me comprendre, j'aime lire), mais j'ai l'impression de faire ça quand même, assez quotidiennement.
- ysabelDevin
Fantine a écrit:Ceci dit, notre fonction de saint laïc entièrement dévoué à ses ouailles et le manque de moyens proverbial de l'EN nous oblige à un certain nombre d'heures jamais rémunérées, dont la quantité suffirait à rembourser mon crédit voiture ! Alors au train où vont les choses, je me réjouis presque de ces futures heures de bénévolat lycéen : laver la voiture de son prof entre 2 heures de cours, c'est une action citoyenne
Ah ! voici une idée généreuse !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RendashBon génie
Rosanette a écrit:
Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
Voilà. J'ai graissé ce avec quoi je peux être d'accord.
Se faire violence. Donc, pas "être obligé à", ni "devoir subir un jugement sur".
Idem pour "les petites choses". Pas forcément quantifiables, ni évaluables. Et certainement pas par un gouvernement, encore moins par celui-là. Ni par qui que ce soit, qui se permettrait de "recevoir vertement".
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ysabelDevin
Rosanette a écrit:ysabel a écrit:Rosanette a écrit:Fantine a écrit: Alors, de mon côté, je préfère un lycéen qui lit vraiment, à 3 lycéens qui proposent une action pour le CVL sur la laïcité mais n'ont pas une once de réflexion.
Et des lycéens qui monteraient un groupe de lecture entre plusieurs classes d'âge, qui viendraient débarquer dans des CDI de collège ?
Encore une fois, je lis des positions crispées sur le bénévolat comme s'il s'agissait d'une réalité unique.
On peut tout à fait envisager des formes d'entraide qui n'obligent pas à donner de sa patience à la misère du monde, avec tout ce que ça peut avoir de rock n roll.
Les refuges animaliers, le réseau Wikipédia, des travaux de rédaction pour une association,... Les possibilités sont suffisamment variées pour que l'argument "le bénévolat, ça me gonfle" semble étrange.
Je n'ai jamais dit que ceux qui ne faisaient pas de bénévolat étaient des mauvaises personnes, je m'interroge sur les raisons derrière ces choix, au-delà d'un "j'veux pô".
Mais cela suffit amplement. Nul besoin d'argument fallacieux : envie ou pas envie.
Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
C'est encore pire que je le pensais... Je pense que tu as raté ta vocation.
Je me fais violence pour corriger mes copies, mais je suis payée pour cela. Je ne suis pas masochiste. En dehors du boulot, je ne fais que des trucs qui me font plaisir (enfin, non, je fais aussi le ménage, et là, je me fais violence ! )
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- RosanetteEsprit éclairé
JPhMM a écrit:Ce qu'il fallait démontrer.Rosanette a écrit:Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
==> https://www.neoprofs.org/t98172p320-un-livret-citoyen-personnel-listera-tous-les-engagements-des-jeunes-et-le-brevet-validera-les-parcours-citoyens-des-eleves#3466740
Ha oui, je donne raison à quelqu'un qui finit par comparer les bénévoles à des gesticulateurs illettrés ?
Vous opposez l'échelle locale à l'Etat, je pense que d'une part vous savez que ce n'est pas incompatible, mais qu'en plus il y a énormément à accomplir à l'échelle locale.
- JPhMMDemi-dieu
J'ai fait ça moi ?Rosanette a écrit:Ha oui, je donne raison à quelqu'un qui finit par comparer les bénévoles à des gesticulateurs illettrés ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RendashBon génie
Rosanette a écrit:
Vous opposez l'échelle locale à l'Etat, je pense que d'une part vous savez que ce n'est pas incompatible, mais qu'en plus il y a énormément à accomplir à l'échelle locale.
La question étant alors de définir ce qu'on appelle "échelle locale".
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RosanetteEsprit éclairé
Rendash a écrit:Rosanette a écrit:
Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
Voilà. J'ai graissé ce avec quoi je peux être d'accord.
Se faire violence. Donc, pas "être obligé à", ni "devoir subir un jugement sur".
Idem pour "les petites choses". Pas forcément quantifiables, ni évaluables. Et certainement pas par un gouvernement, encore moins par celui-là. Ni par qui que ce soit, qui se permettrait de "recevoir vertement".
A en lire certains, se faire violence à raison d'une poignée d'heures le mois est inconcevable
On est d'accord depuis le début sur un point, dans la mesure où ce que le gouvernement propose ne me convient pas (je n'en comprends absolument pas les modalités), et que leur vision du bénévolat (et ses modalités d'évaluation) risquent d'être rigolotes.
Pour ce qui est de recevoir vertement (à force de le répéter), je parlais d'une conversation lambda sur le sujet, où chacun a la liberté de s'engueuler et d'échanger ses opinions. Sachant que je suis une grosse lectrice mais que je trouve quand même le temps de libérer quelques heures dans mon EDT pour autre chose, j'aurais le plus grand mal à comprendre le choix d'une inaction totale, au seul prétexte qu'on aime la lecture. Intellectuellement, ça me dépasse un peu, et c'est ce que j'exprimerais (et que j'ai déjà exprimé en réalité). On est pas un intellectuel OU un bénévole dans l'âme (gesticulateur pour certains). Je pense que faire tomber ce genre de barrière ne peut être que positif.
- RosanetteEsprit éclairé
Rendash a écrit:Rosanette a écrit:
Vous opposez l'échelle locale à l'Etat, je pense que d'une part vous savez que ce n'est pas incompatible, mais qu'en plus il y a énormément à accomplir à l'échelle locale.
La question étant alors de définir ce qu'on appelle "échelle locale".
Une grande partie du bénévolat fonctionne souvent à l'échelle d'un quartier.
JPhMM : vous établissez très certainement une étrange dichotomie entre les contemplatifs et les bénévoles.
- MoonchildSage
Et si un jeune fait bénévolement du collage d'affiche pour le FN, est-ce que c'est le genre d'engagement citoyen qu'on cherchera à valoriser ? :diable:
- JPhMMDemi-dieu
Non.Rosanette a écrit:JPhMM : vous établissez très certainement une étrange dichotomie entre les contemplatifs et les bénévoles.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ysabelDevin
Moonchild a écrit:Et si un jeune fait bénévolement du collage d'affiche pour le FN, est-ce que c'est le genre d'engagement citoyen qu'on cherchera à valoriser ? :diable:
Tss, tsss ! il y aurait des engagements interdits !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- FantineNiveau 5
Rosanette a écrit:Rendash a écrit:Rosanette a écrit:
Envie ou pas de solidarité, d'aider de manière régulière (pas forcément hebdomadaire). Il me semble qu'il y a plein de petites choses pour faire de son environnement un monde un peu moins pourri (et le métier de prof y contribue, évidemment), et que parfois il faudrait se faire un peu plus violence (comme on se fait violence pour un tas d'autres trucs), sans se reposer sur l'inaction d'un gouvernement dont je n'attends plus grand-chose (un réseau associatif efficace et stable a de toute façon besoin d'un gouvernement derrière).
Voilà. J'ai graissé ce avec quoi je peux être d'accord.
Se faire violence. Donc, pas "être obligé à", ni "devoir subir un jugement sur".
Idem pour "les petites choses". Pas forcément quantifiables, ni évaluables. Et certainement pas par un gouvernement, encore moins par celui-là. Ni par qui que ce soit, qui se permettrait de "recevoir vertement".
A en lire certains, se faire violence à raison d'une poignée d'heures le mois est inconcevable
On est d'accord depuis le début sur un point, dans la mesure où ce que le gouvernement propose ne me convient pas (je n'en comprends absolument pas les modalités), et que leur vision du bénévolat (et ses modalités d'évaluation) risquent d'être rigolotes.
Pour ce qui est de recevoir vertement (à force de le répéter), je parlais d'une conversation lambda sur le sujet, où chacun a la liberté de s'engueuler et d'échanger ses opinions. Sachant que je suis une grosse lectrice mais que je trouve quand même le temps de libérer quelques heures dans mon EDT pour autre chose, j'aurais le plus grand mal à comprendre le choix d'une inaction totale, au seul prétexte qu'on aime la lecture. Intellectuellement, ça me dépasse un peu, et c'est ce que j'exprimerais (et que j'ai déjà exprimé en réalité). On est pas un intellectuel OU un bénévole dans l'âme (gesticulateur pour certains). Je pense que faire tomber ce genre de barrière ne peut être que positif.
Les petits ruisseaux forment les grandes rivières, on est d'accord là-dessus, Rosanette. Cependant je m'insurge contre la correspondance moralité/bénévolat qui a des résonances trop communistes à mes oreilles.
- FantineNiveau 5
De toute manière, comme pour toutes les fausses bonnes idées, cette idée de livret civique sera soit récupérée de façon odieusement cynique pour contrôler les individus, soit cela finira en eau de boudin, comme les tpe, les idd, les stages pour les bac pro et toutes les nombreuses couleuvres qu'on nous fait ingurgiter par des orifices dont je tairai le nom pour les oreilles délicates. Puisqu'on parle de bénévolat, de civisme etc pourquoi ne remettrait-on pas au goût du jour certaines vieilles punitions pédagogiques comme le nettoyage des murs pour les élèves irrespectueux, le lavage des assiettes à la cantine pour les "vraiment gros dégueu", voire le balayage du sol pendant la récré en lieu et place des conseil de discipline ?
- RosanetteEsprit éclairé
Fantine a écrit:-qui a des résonances trop communistes à mes oreilles.
Si seulement
- RendashBon génie
Rosanette a écrit:
A en lire certains, se faire violence à raison d'une poignée d'heures le mois est inconcevable
On est d'accord depuis le début sur un point, dans la mesure où ce que le gouvernement propose ne me convient pas (je n'en comprends absolument pas les modalités), et que leur vision du bénévolat (et ses modalités d'évaluation) risquent d'être rigolotes.
Pour ce qui est de recevoir vertement (à force de le répéter), je parlais d'une conversation lambda sur le sujet, où chacun a la liberté de s'engueuler et d'échanger ses opinions. Sachant que je suis une grosse lectrice mais que je trouve quand même le temps de libérer quelques heures dans mon EDT pour autre chose, j'aurais le plus grand mal à comprendre le choix d'une inaction totale, au seul prétexte qu'on aime la lecture. Intellectuellement, ça me dépasse un peu, et c'est ce que j'exprimerais (et que j'ai déjà exprimé en réalité). On est pas un intellectuel OU un bénévole dans l'âme (gesticulateur pour certains). Je pense que faire tomber ce genre de barrière ne peut être que positif.
"j'aurais le plus grand mal à comprendre le choix d'une inaction totale, au seul prétexte qu'on aime la lecture". Ce n'est pas la seule raison qui a été donnée : la principale est plutôt "pas envie, foutez-moi la paix" Et, globalement, mon point de vue, c'est qu'un engagement peut n'être pas visible par les autres, ni quantifiable. Le temps donné aux autres ne se voit pas toujours.
On est aussi en désaccord (moins marqué, cela dit) sur la définition d'échelle locale. Le quartier en est une, bien évidemment. Mais pas la seule. Lorsque je faisais les courses de mon voisin très âgé, ou lorsque je discute avec la vieille bique du deuxième, c'est une forme d'action citoyenne, à plus grande échelle simplement. Et pas quantifiable, ni évaluable. Et ça ne relève pas vraiment de l'engagement, ni du bénévolat.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Fantine a écrit: Puisqu'on parle de bénévolat, de civisme etc pourquoi ne remettrait-on pas au goût du jour certaines vieilles punitions pédagogiques comme le nettoyage des murs pour les élèves irrespectueux, le lavage des assiettes à la cantine pour les "vraiment gros dégueu", voire le balayage du sol pendant la récré en lieu et place des conseil de discipline ?
Si seulement :p
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RosanetteEsprit éclairé
Rendash a écrit:Rosanette a écrit:
A en lire certains, se faire violence à raison d'une poignée d'heures le mois est inconcevable
On est d'accord depuis le début sur un point, dans la mesure où ce que le gouvernement propose ne me convient pas (je n'en comprends absolument pas les modalités), et que leur vision du bénévolat (et ses modalités d'évaluation) risquent d'être rigolotes.
Pour ce qui est de recevoir vertement (à force de le répéter), je parlais d'une conversation lambda sur le sujet, où chacun a la liberté de s'engueuler et d'échanger ses opinions. Sachant que je suis une grosse lectrice mais que je trouve quand même le temps de libérer quelques heures dans mon EDT pour autre chose, j'aurais le plus grand mal à comprendre le choix d'une inaction totale, au seul prétexte qu'on aime la lecture. Intellectuellement, ça me dépasse un peu, et c'est ce que j'exprimerais (et que j'ai déjà exprimé en réalité). On est pas un intellectuel OU un bénévole dans l'âme (gesticulateur pour certains). Je pense que faire tomber ce genre de barrière ne peut être que positif.
Alors faire les courses d'un vieux voisin de manière régulière, c'est carrément kawaï#engagement (faudrait demander aux lycéens de coller les tickets de caisse dans le livrer, en surlignant les articles cubis, journal et couches). Et pour moi c'est l'échelle du quartier (même si plus serré, tu œuvres pour quelqu'un de ton coin).
"j'aurais le plus grand mal à comprendre le choix d'une inaction totale, au seul prétexte qu'on aime la lecture". Ce n'est pas la seule raison qui a été donnée : la principale est plutôt "pas envie, foutez-moi la paix" Et, globalement, mon point de vue, c'est qu'un engagement peut n'être pas visible par les autres, ni quantifiable. Le temps donné aux autres ne se voit pas toujours.
On est aussi en désaccord (moins marqué, cela dit) sur la définition d'échelle locale. Le quartier en est une, bien évidemment. Mais pas la seule. Lorsque je faisais les courses de mon voisin très âgé, ou lorsque je discute avec la vieille bique du deuxième, c'est une forme d'action citoyenne, à plus grande échelle simplement. Et pas quantifiable, ni évaluable. Et ça ne relève pas vraiment de l'engagement, ni du bénévolat.
- Docteur OXGrand sage
- RendashBon génie
Le saumon va très bien à Pascal.
Le brasseur de vent, c'est une personnification du SGEN?
Le brasseur de vent, c'est une personnification du SGEN?
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- RosanetteEsprit éclairé
J'ai mal cité ton message précédent Rendash, mais je voulais dire qu'aider régulièrement un papy isolé c'est carrément kawai#engagement.
(Les lycéens n'auraient qu'à coller les tickets de caisse dans leur carnet, en surlignant les items "besoins de vieux", quelques photos soirée disco et hop, engagement quantifiable. Suffisait de demander).
(Les lycéens n'auraient qu'à coller les tickets de caisse dans leur carnet, en surlignant les items "besoins de vieux", quelques photos soirée disco et hop, engagement quantifiable. Suffisait de demander).
- RendashBon génie
Rosanette a écrit:J'ai mal cité ton message précédent Rendash, mais je voulais dire qu'aider régulièrement un papy isolé c'est carrément kawai#engagement.
(Les lycéens n'auraient qu'à coller les tickets de caisse dans leur carnet, en surlignant les items "besoins de vieux", quelques photos soirée disco et hop, engagement quantifiable. Suffisait de demander).
:lol:
Il ne s'agit pourtant pas de quelque chose de visible et structuré, mais c'est de ça que je parle quand j'évoque des actions dans l'entourage immédiat. Ce n'est pas un engagement à proprement parler, d'ailleurs. Et je refuserais que quiconque évalue ça : il ne manquerait plus qu'on me demande, en plus, de sensibiliser le voisin au manger-sainement (je dépose un brevet sur çui-là, d'ailleurs )!
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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