Le Neo-défi lecture 2016 - Ici, on papote !

Norman Bates a écrit:
1. Quelle période l'expression "vieil anglais" recouvre-t-elle ?

Je me pose la même question...

AsarteLilith a écrit:Peut-on toujours s'inscrire pour participer ?

Evidemment!

J'ai lu le 1er janvier le Violon noir de Fermine , j'aime toujours autant ses courts romans poétiques (merci à ma bibliothécaire et à Cannelle (?) du forum qui m'ont fait découvrir cet auteur).
J'ai lu Paris inch'Allah de K Hajaji car je cherchais un roman jeunesse sur la Tunisie . Ma réaction est: Comment peut-on placer un roman aussi cru dans la catégorie lecture pour ado? C'est un roman à la première personne (il ne rentre pas dans les autres catégories) sur un jeune tunisien pauvre de ses 9 à 20 ans .

Est-ce vraiment paru dans une collection pour la jeunesse ? Je ne connais pas cet éditeur.

Oudemia a écrit:Est-ce vraiment paru dans une collection pour la jeunesse ? Je ne connais pas cet éditeur.

Editions Sarbacane collection Exprim' : http://editions-sarbacane.com/paris-inchallah/ , http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/44951-paris-inch-allah-  ; c'est d'ailleurs et à juste titre une collection qui fait polémique!

J'ai lu Paris inch'Allah de K Hajaji car je cherchais un roman jeunesse sur la Tunisie . Ma réaction est: affraid Comment peut-on placer un roman aussi cru dans la catégorie lecture pour ado? C'est un roman à la première personne (il ne rentre pas dans les autres catégories) sur un jeune tunisien pauvre de ses 9 à 20 ans .

et encore tu n'as pas lu fuck you New York du même auteur :lol:
j'ai trouvé Fuck You New York beaucoup plus cru que Paris Inch'Allah.

Kak a écrit:

Oudemia a écrit:Est-ce vraiment paru dans une collection pour la jeunesse ? Je ne connais pas cet éditeur.

Editions Sarbacane collection Exprim' : http://editions-sarbacane.com/paris-inchallah/ , http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/44951-paris-inch-allah-  ; c'est d'ailleurs et à juste titre une collection qui fait polémique!

c'est une collection plutôt ado/jeunes adultes.
Je connais un peu Tibo Berard le directeur d'Exprim' ainsi que certains des auteurs qui publient dans sa collection et c'est orienté jeunes adultes...
d'ailleurs le premier roman de la collection, 13e avenir de Sébastien Joanniez avait été refusé par bon nombre d'éditeurs car très cru et explicite dans la description de la 1e fois du narrateur.

Oudemia a écrit:

liskaya a écrit:Ça y est, j'ai commencé !  
Deux petites questions pour la suite :
n°35 : ça peut être la dernière œuvre d'un auteur vivant, donc la dernière en attendant la prochaine ?
n°4 : selon vous, Dans les forêt de Sibérie de Tesson peut être considéré comme une robinsonnade ? ou bien comme un récit de voyage ? ou aucun des deux ?

Pour moi, non, sinon on aurait dit "la plus récente" ; non, cela ne concerne que les écrivains morts, et leur ultime ouvrage.

D'accord. Je chercherai en ce sens alors...

Je viens de lire Tous les matins du monde, pour le défi 46. Je n'avais jamais lu Pascal Quignard. J'ai beaucoup aimé son écriture délicate. Jolie lecture. Ça commmence bien

Je m'attaque au n°1... à suivre...

Oudemia a écrit:

liskaya a écrit:Ça y est, j'ai commencé !  
Deux petites questions pour la suite :
n°35 : ça peut être la dernière œuvre d'un auteur vivant, donc la dernière en attendant la prochaine ?
n°4 : selon vous, Dans les forêt de Sibérie de Tesson peut être considéré comme une robinsonnade ? ou bien comme un récit de voyage ? ou aucun des deux ?

Pour moi, non, sinon on aurait dit "la plus récente" ; non, cela ne concerne que les écrivains morts, et leur ultime ouvrage.

Dommage pour moi! Mais tant pis!
Je vais regarder si je peux caser La Petite Communiste qui ne souriait jamais ou pas.

nevermore a écrit:Du coup, je vois ce que tu veux dire pour la déception. Pour moi, la disparition de Bo et Hama se justifie par le fait que le couple Tsell/Vigg remplace celui des parents et remonte aux sources de l'amour dans un parcours inversé, s'éloignant le plus possible de la haine et de la séparation de Bo et Hama, mais c'est vrai qu'on reste un peu sur sa faim. Surtout qu'on ne sait pas du tout ce que devient Hama.
Et pour Amabo, je n'y avais pas pensé, mais c'est clair qu'il y a peut-être un jeu de mots là-dessous. Malheureusement les élèves n'ont pas choisi de correspondre avec Anne-Laure Bondoux. Ils vont écrire à Elizabeth Ross qui a écrit Belle époque ( je ne sais pas si tu l'as lu): l'histoire d'une jeune bretonne montée à Paris et qui se retrouve embauchée dans une agence de repoussoirs (roman inspiré par la nouvelle de Zola). J'ai moins aimé, j'ai trouvé ça un peu niais.
J'irai jeter un coup d'oeil à Hate list. Merci pour les idées lecture!

Je ne connais pas Belle Epoque. Tes élèves écrivent à l'auteur de manière spontanée et tu vois s'ils reçoivent une réponse ou c'est dans un cadre particulier? Tu envoies les lettres à l'éditeur?
C'est une bonne idée que de faire écrire mes 3e à l'auteur... Je crois que je vais leur donner un livre d'un auteur français et leur faire rédiger une lettre illustrée à l'auteur!

Norman Bates a écrit:Deux questions concernant le défi #11 : "Un livre traduit de l'ancien français ou du vieil anglais."

1. Quelle période l'expression "vieil anglais" recouvre-t-elle ?
2. Peut-on livre un livre en "vieil anglais" non traduit et valider le défi ?

J'ai Troilus and Criseyde qui traîne quelque part, et je me demandais...

Personnellement, si vous pouviez m'indiquer quelques titres en vieil anglais, je serais ravie! J'ai horreur de l'ancien français et du Moyen Age. Ou alors vraiment un gros coup de coeur en ancien français (traduit bien évidemment!).

Al9 a écrit:J'ai barré le 6 et le 32 avec Imaqa, une aventure au Groënland de Flemminf Jensen.
Cela raconte l'histoire d'un instituteur qui demande sa mutation dans un comptoir reculé du Groënland.
J'ai bien aimé cette histoire, très belle et très poétique où s'entremêle des histoires d'amour : entre un homme et une femme, entre un homme et une île, entre un homme et un peuple.
L'histoire aborde également énormément de thèmes très danois sur le statut du Groënland dans le Danemark, le racisme, le colonialisme.
Une belle découverte.

Merci pour l'idée! J'ai reçu ce roman dans un swap il y a belle lurette et je l'avais commencé et jamais fini. Je vais le reprendre!

Edit : J'ai lu hier soir Là où vont nos pères. Magnifique bande dessinée sans mots. Je pense la relire ce soir pour savourer encore plus les dessins.
Iliana, tu as dit, comme un autre Néo, mais je ne sais plus qui, t'en servir en classe, je peux te demander comment tu l'exploites?

Coucou les néolecteurs Merci pour ce jeu que j'adore!

2 critères validés à ce jour:
- critère 3: Max de Sarah Cohen-Scali. Max raconte à la première personne sa vie, de sa naissance (le 20 avril 1936: le foetus Max a attendu patiemment pour naître le même jour que son Fürher) à la défaite allemande. Max est un bébé issu du programme Lebensborn, prototype parfait de ce programme dont l'ambition est de mettre au monde de purs représentants de la race aryenne: des femmes nazis subissent une sélection drastique avant d'être accouplées à des soldats SS, eux-même sélectionnés. Les bébés naissent et grandissent (séparés des génitrices) dans un centre avant d'être adoptés par des familles SS. Cette jeunesse idéale doit régénérer l'Europe. Certains bébés, pas assez parfaits, sont sacrifiés sur l'autel de la science. Max est parfait, lui. Foetus déjà, il était un parfait nazi, idolâtre de Hitler qui va le baptiser lui-même. Max, un bébé, puis un enfant est donc le porte-parole du nazisme pur et dur. Ça choque, ça interpelle et surtout ça donne envie de donner ce livre à lire à tous ceux qui ont oublié ce que le nazisme voulait...ce livre est édité dans la collection jeunesse de Gallimard, mais à conseiller qu'à partir de la 3ème. En tant que lectrice adulte, je l'ai dévoré et il m'a bien enrichi (détails historiques mais aussi profondeur psychologique des personnages)
Critère 16: Une odeur de gingembre d'Oswald Wynd. Mary Mackenzie, jeune Écossaise de 20 ans embarque pour la Chine pour épouser Richard C, attaché militaire britannique, avec lequel elle s'est fiancée en Grande Bretagne. Pauvre Mary qui s'est embarquée trop vite dans cette galère! Jeune femme du tout début du siècle dernier, elle raconte son apprentissage de la vie dans un carnet qu'elle a commencé le 9 janvier 1903 à bord de ce bateau qui la mène vers l'inconnu et dont la dernière page est datée du 20 août 1942, dans un bateau qui la rapatrie de force depuis Tokyo où elle avait réussi à se faire une place. Presque 40 ans, deux guerres, deux bébés enlevés, un mari radin, un amant trop Samouraï, des pleurs, des joies, des défaites, des victoires, des catastrophes naturelles...pendant ma lecture, j'étais partie loin loin de "petite ville", de mon quotidien, de ma chambre...J'y suis revenue en plaignant ma Mary, j'aurais voulu la prendre dans mes bras...

Amaliah a écrit:

Personnellement, si vous pouviez m'indiquer quelques titres en vieil anglais, je serais ravie! J'ai horreur de l'ancien français et du Moyen Age. Ou alors vraiment un gros coup de coeur en ancien français (traduit bien évidemment!).

Tristan et Iseult de Béroul (dans la traduction de Philippe Walter au Livre de Poche, ou dans l'édition de Daniel Poirion en Folio classique), c'est quand même sympa.
Sinon, en moyen anglais, il y a bien Les contes de Canterbury, mais c'est, hm, un peu long.

Je viens de refermer le prix Goncourt 1906, Dingley, l'illustre écrivain, et comme il a plusieurs auteurs, les frères Tharaud, je valide aussi, temporairement, l'item n°5.

Difficile de ne pas imaginer Kipling dans Dingley ! J'imagine que pour cette raison ce livre a causé quelques remous à sa parution, je vais me documenter là-dessus.
Sinon c'est court, agréable à lire (fait réfléchir aussi !), et j'ai bien aimé.

Pourquoi pas Tristan et Iseult en effet? Merci pour la suggestion, cavatine.

Oudemia, j'ai pensé à toi en téléchargeant gratuitement sur ma Kindle le roman d'Anatole France que tu as mentionné.

Je viens de finir Le violoniste de Mechtild Borrmann : il est vraiment prenant, même si la fin manque un peu de piquant à mon goût, car on la comprend bien avant.

J'ai choisi mon chef d'oeuvre de la littérature de jeunesse: je vais relire les Contes merveilleux des frères Grimm. J'ai aussi téléchargé Le traité de la tolérance de Voltaire et J'accuse de Zola pour les textes politiques.

Il me faut aussi rouvrir La nuit des temps de Barjavel.

Amaliah a écrit:Oudemia, j'ai pensé à toi en téléchargeant gratuitement sur ma Kindle le roman d'Anatole France que tu as mentionné.

Anatole France
Tu parles de La Vie en fleurs ? J'espère que tu aimeras.

Terminé hier soir (haem...  Cette nuit ) mon premier défi : un livre érotique, avec Héloïse, ouille ! de Jean Teulé.
J'ai bien aimé malgré quelques bémols. J'essaie d'en faire un article de blog ce soir, en rentrant de ma journée de formation-réforme !

j'ai fini Decheance des Héritiers d'Enkidiev d'Anne Robillard : j'aime toujours autant

j'ai enchainé sur La vie est simple ne t'en fais pas qui est la suite des Gens heureux lisent e boivent du café
je n'ai pas accroché... encore... déjà le tome 1 ne m'avait pas convaincu...

Bon alors, mon Troilus and Criseyde, c'est du "vieil" anglais ou pas ? Middle-English, vous le mettez dans vieil anglais ? Ou alors c'est Beowulf obligatoire (remarquez, j'ai ça quelque part aussi, mais ça me tente moins, et puis je l'ai déjà lu).

Je viens de lancer mon blog et me permets de vous soumettre ma "critique" de Héloïse, ouille !
J'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez (ou si vous trouvez des coquilles).

https://fortyfiveweeks.wordpress.com/2016/01/12/quis-legem-det-amantibus/

Je n'avais pas vu ta question Amaliah !


Alors je m'y suis pris trop tôt dans l'année, donc mes élèves non francophones n'étaient pas encore assez avancés pour faire quelque chose de bien, mais nous avons commencé par décrire la situation, les premières images, ce qui se passait.
Puis dans les planches où l'on a des signes à la place des mots, pour l'incompréhension du personnage, on a essayé d'écrire les paroles, en fonction de ce qu'ils pouvaient imaginer du contexte.
Donc description, invention de bulles quand il n'y en a pas, ou/et "traduction" des paroles incomprises.


Voilà !

je viens de finir les Absents de Georgia Makhlouf qui remplit l'item "livre choisi de façon aléatoire" mais qui aurait pu convenir aussi à "livre écrit à la première personne"

c'est un livre intéressant qui donne un éclairage sur la vie des Libanais, l'exil... mais j'ai eu un peu de mal avec sa construction car l'auteur évoque donc des "absents" : des gens qui ont croisé sa route, qui ont compté en bien ou en mal, qui ont eu une influence sur sa vie et qui en sont sortis... pour diverses raisons...
et chaque chapitre est donc conçu autour d'un "absent" ce qui donne un aspect un peu "fouillis" à un texte pourtant très bien écrit, avec une excellente maitrise de la langue française.
globalement j'ai bien aimé même si on referme le livre avec une pointe de mélancolie, mélancolie qui transparait dans chaque mot de l'auteur.

Merci Iliana pour ta réponse.

J'adore lire vos avis sur les livres que vous avez lus!

Aemilia, j'ai lu ta critique que je trouve bien. J'avais détesté Le Montespan pour son écriture, j'ai encore moins envie de lire celui-ci, mais j'ai envie d'en savoir plus sur Héloïse et Abélard!

Yakeyo, le retour que tu fais de Max me donne bien envie. J'ai noté le titre.

J'ai lu Et tu n'es pas revenu de Marceline Loridan-Ivens. Je trouve cette critique d'une journaliste de Télérama très juste alors je la partage :

«Toi tu reviendras peut-être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas», lui a dit un jour son père, alors qu'à Drancy, au début de l'année 1944, ils attendaient, parmi des centaines, des milliers d'autres Français juifs, le convoi qui allait bientôt les emmener vers l'est...
Et tu n'es pas revenu est ainsi une lettre au père, dans laquelle Marceline Loridan-Ivens - à quatre mains avec la journaliste et romancière Judith Perrignon - raconte à celui qui n'est pas rentré sa propre captivité, son retour en France, sa vie d'après. Plus exactement, l'impossibilité d'une vie après. Le constat est laconique, tranchant, sans nul espoir, et Marceline Loridan-Ivens le dresse inconsolée, mais les yeux secs..

J'ai attaqué Fatherland de Robert Harris pour remplir le défi 28 (lire une uchronie).

Merci Amaliah pour ton commentaire
Je viens de me lancer dans Cité 19 (littérature jeunesse, science-fiction) dont les critiques m'avaient attirée... mais le début me déçoit pour l'instant (l'écriture est très culcul la praline et pas très riche...)

Dans la catégorie "Un roman sans histoire d'amour": La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon. Un vrai coup de cœur.
L'auteur tente de retracer la vie de Nadia Comaneci, en s'emparant des lieux, dates, événements incontestables et propose de "remplir les silences de l'histoire", offrant ainsi plusieurs versions de la destinée de toute évidence insaisissable d'une gymnaste prodige, soumise au régime communiste roumain. Mais, comment appréhender, d'un point de vue occidental, ce qui fut la réalité exceptionnelle d'une sportive de haut niveau sous un régime communiste? Que de zones d'ombres! Le lien qui unissait Nadia Comaneci au Roitelet, le fils Ceausescu est ainsi à peine esquissé, sans qu'on en sache plus. L'image de Bela, l'entraîneur, ne cesse d'évoluer selon le point de vue adopté.
Les chapitres très courts, comme des arrêts sur images, des scènes attendues ou rêvées, sont ponctués de dialogues fictifs entre l'auteur et la gymnaste, souvent en désaccord, ce qui renforce la part de mystère. Certains chapitres donnent à voir la réalité du communisme roumain : la Securitate, la police des menstruations...
La fin du roman montre d'une part la chute du couple Ceausescu et la fin d'un régime et d'autre part la part de responsabilité des médias occidentaux dans la déchéance de la sportive devenue femme, loin de la petite fille qui a émerveillé le monde à Montréal.

Juste une question, en passant: le défi ne concerne-t-il que la "littérature", ou bien est-il possible d'intégrer des ouvrages de psycho, etc (je pense notamment à l'item "plusieurs auteurs")?

hugo64 a écrit:Juste une question, en passant: le défi ne concerne-t-il que la "littérature", ou bien est-il possible d'intégrer des ouvrages de psycho, etc (je pense notamment à l'item "plusieurs auteurs")?

Tu lis ce que tu veux...

D'accord; merci!