votre répartition horaire en lettres au lycée..

nauje a écrit: deux heures consacrées à un cours que l'établissement a créé sur les heures d'AP pour valoriser la filière L

Vous en avez de la chance! Dans mon lycée tout est fait pour la dévaloriser: pas d'AP pour la littérature en L, une seule séance par semaine en TL de 16h à 18h , classes de L hybrides L/ES , séparation en 1ère évidemment entre le tronc commun et les 2h de littérature avec deux professeurs de lettres différents et parfois trois (un autre pour les TPE) . Je crois que c'est essentiellement cette dévalorisation de l'enseignement des lettres qui a réussi à me dégoûter de l'enseignement de façon générale.

nauje a écrit:

Cripure a écrit: l'AP en 3h sera pris sur d'autres disciplines, la dotation étant globale. Votre chef fait ça et les collègues ne mouftent pas ? Ils sont bien bêtes.

C'est plus compliqué que ça j'ai simplifié mais il y a une heure d'AP en première et deux heures consacrées à un cours que l'établissement a créé sur les heures d'AP pour valoriser la filière L

Sans droit ni titre. Et le rectorat laisse passer. Merveilleux... Enfin bon, tant mieux pour vous, hein... Mais je suis exaspéré par ces réformes à la kohn que nous subissons et dont, au fond, chacun peut s'affranchir du simple fait de l'incurie des instances supérieures.

nuages a écrit:

nauje a écrit: deux heures consacrées à un cours que l'établissement a créé sur les heures d'AP pour valoriser la filière L

Vous en avez de la chance! Dans mon lycée tout est fait pour la dévaloriser: pas d'AP pour la littérature en L

Ca, c'est normal.

Professeur certifié en lycée (lettres classiques):
une classe de 2de: français (4+ 1h AP)
une classe de 1ère: français (4+1h AP)
2de, 1ere, Tle latin 9h
+ 1h de pondération. Effectivement, si j'étais agrégée, j'aurais une classe en moins en français.
Mes collègues de LM sont toutes certifiées dans mon lycée. Un seul agrégé mais il a des BTS (chez nous, ils sont depuis plusieurs années à 8 élèves max, chaque année, on craint que ce BTS ne ferme)...
Toutes mes collègues de lettres croulent sous le travail, surtout les mères de jeunes enfants, plusieurs font le choix de ne pas manger à midi.