- ycombeMonarque
Ce sont les méchants professeurs du public qui ont fait capoter ce beau système: ils s'obstinaient à faire échouer des élèves avec leurs notes pas trop bienveillantes. Certains bahuts privés, eux affichaient sans problèmes 100% de réussite.Honchamp a écrit:
Alors qu'on revienne au brevet d'avant 1986, période pendant laquelle il est donné sur le contrôle continu.
(Pourtant, je défendais le brevet en tant que 1er examen, bla-bla...)
On s'évitera beaucoup d'agacement, les choses seront claires, et on pourra travailler sereinement en classe, sans chercher à faire les pythies sur "ce qui va tomber au brevet".
:aah:
- HonchampDoyen
Nannnie a écrit:La seule chose qui me réjouisse c'est que l'histoire-géo passe dans le contrôle continu, puisque nous étions la seule matière à être évaluée en épreuve finale.
.
Il n'y a plus de contrôle continu .
Il y a une évaluation des 8 champs du socle, sur 400 points. (DNB sur 800 points)
Maitrise insuffisante : 10 points
" fragile : 20
" satisfaisante : 35
" trés bonne : 50
Mais cela n'a plus rien à voir avec le contrôle continu actuel, basé sur la moyenne des résultats notés disciplinaires. Certes, sans l'HG.
Mais je ne pense pas qu'avec le nouveau brevet on puisse dire que l'HG repasse au contrôle continu.
Le contrôle continu n'est plus pris en compte.
Les profs d'EPS, généralement pro-réformes (ceux de mon collège en tout cas ) font d'ailleurs la g....e depuis qu'ils ont compris que l'argument "si tu bosses en EPS et que tu as 16, tu peux compenser d'autres moyennes" ne sera plus opérant. (Je ne me moque pas de cette compensation, elle faisait partie du jeu et des données à prendre en compte).
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- IlseÉrudit
Honchamp a écrit:Nannnie a écrit:La seule chose qui me réjouisse c'est que l'histoire-géo passe dans le contrôle continu, puisque nous étions la seule matière à être évaluée en épreuve finale.
.
Il n'y a plus de contrôle continu .
Il y a une évaluation des 8 champs du socle, sur 400 points. (DNB sur 800 points)
Maitrise insuffisante : 10 points
" fragile : 20
" satisfaisante : 35
" trés bonne : 50
Mais cela n'a plus rien à voir avec le contrôle continu actuel, basé sur la moyenne des résultats notés disciplinaires. Certes, sans l'HG.
Mais je ne pense pas qu'avec le nouveau brevet on puisse dire que l'HG repasse au contrôle continu.
Le contrôle continu n'est plus pris en compte.
Les profs d'EPS, généralement pro-réformes (ceux de mon collège en tout cas ) font d'ailleurs la g....e depuis qu'ils ont compris que l'argument "si tu bosses en EPS et que tu as 16, tu peux compenser d'autres moyennes" ne sera plus opérant. (Je ne me moque pas de cette compensation, elle faisait partie du jeu et des données à prendre en compte).
Pareil dans mon collège ! C'est d'ailleurs la seule chose qu'ils disent quand on parle de la réforme...
- JaneMonarque
Ilse a écrit:Honchamp a écrit:Nannnie a écrit:La seule chose qui me réjouisse c'est que l'histoire-géo passe dans le contrôle continu, puisque nous étions la seule matière à être évaluée en épreuve finale.
.
Il n'y a plus de contrôle continu .
Il y a une évaluation des 8 champs du socle, sur 400 points. (DNB sur 800 points)
Maitrise insuffisante : 10 points
" fragile : 20
" satisfaisante : 35
" trés bonne : 50
Mais cela n'a plus rien à voir avec le contrôle continu actuel, basé sur la moyenne des résultats notés disciplinaires. Certes, sans l'HG.
Mais je ne pense pas qu'avec le nouveau brevet on puisse dire que l'HG repasse au contrôle continu.
Le contrôle continu n'est plus pris en compte.
Les profs d'EPS, généralement pro-réformes (ceux de mon collège en tout cas ) font d'ailleurs la g....e depuis qu'ils ont compris que l'argument "si tu bosses en EPS et que tu as 16, tu peux compenser d'autres moyennes" ne sera plus opérant. (Je ne me moque pas de cette compensation, elle faisait partie du jeu et des données à prendre en compte).
Pareil dans mon collège ! C'est d'ailleurs la seule chose qu'ils disent quand on parle de la réforme...
+1. Et pourtant, l'un d'entre eux est formateur...
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- MaissaHabitué du forum
Le contrôle final représente 300 points.
Pour l'examen final, on lit :
"Le français, l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique sont évalués sur 100 points
Les mathématiques, les SVT, la physique-chimie et la technologie sont évaluées sur 100 points
L’épreuve orale est évaluée sur 100 points"
Mais rien n'est dit sur la notation : est-ce le même principe que pour le contrôle continu ?
50 points pour le français :
Maitrise insuffisante : 10 points
Maîtrise fragile : 20 points
Maîtrise satisfaisante : 35 points
Maîtrise très bonne : 50 points
Pour l'examen final, on lit :
"Le français, l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique sont évalués sur 100 points
Les mathématiques, les SVT, la physique-chimie et la technologie sont évaluées sur 100 points
L’épreuve orale est évaluée sur 100 points"
Mais rien n'est dit sur la notation : est-ce le même principe que pour le contrôle continu ?
50 points pour le français :
Maitrise insuffisante : 10 points
Maîtrise fragile : 20 points
Maîtrise satisfaisante : 35 points
Maîtrise très bonne : 50 points
- VanGogh59Expert spécialisé
Honchamp a écrit:Je trouve scandaleux qu'on dépense autant d'argent pour imprimer des sujets, les acheminer, les faire corriger, etc.
En tant que contribuable, ça m'énerve !
Je rêve du jour où le sujet de géographie tombera sur le développement durable !
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- proflatinNiveau 6
ycombe a écrit:Ce sont les méchants professeurs du public qui ont fait capoter ce beau système: ils s'obstinaient à faire échouer des élèves avec leurs notes pas trop bienveillantes. Certains bahuts privés, eux affichaient sans problèmes 100% de réussite.Honchamp a écrit:
Alors qu'on revienne au brevet d'avant 1986, période pendant laquelle il est donné sur le contrôle continu.
(Pourtant, je défendais le brevet en tant que 1er examen, bla-bla...)
On s'évitera beaucoup d'agacement, les choses seront claires, et on pourra travailler sereinement en classe, sans chercher à faire les pythies sur "ce qui va tomber au brevet".
:aah:
Dans mon "bahut privé", on a 100% de réussite au brevet et pourtant il n'y a pas de sélection par rapport au dossier scolaire à l'entrée en 6ème, on présente tous les élèves et on est loin de noter "avec bienveillance", contrairement à de nombreux collèges publics du secteur.
Veillons donc à ne pas généraliser.
Nous avons pourtant 3 ou 4 élèves par classe qui plafonnent à environ 8/20 de moyenne générale en 3ème. Et même eux réussissent à obtenir le brevet.
- gnafron2004Grand sage
IL y a par définition une sélection par la géographie, le fait de devoir payer, même un dû minimal… dans mon collège REP, on a des élèves de 3è à 06/20 de moyenne générale, parce qu'on est gentils...
- neocdtHabitué du forum
Petite question (pas polémique, hein, juste pour être sûr) : cette présentation du "nouveau brevet", c'est officiel ou pas ?
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- proflatinNiveau 6
gnafron2004 a écrit:IL y a par définition une sélection par la géographie, le fait de devoir payer, même un dû minimal… dans mon collège REP, on a des élèves de 3è à 06/20 de moyenne générale, parce qu'on est gentils...
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Nos élèves sont généralement issus d'un milieu favorisé et ont leur place au collège (grâce à leurs résultats, pas parce qu'ils sont issus d'un milieu favorisé). Les élèves dont tu parles sont en 3ème mais ne le sont que grâce à la structure du collège unique, pas grâce à leurs résultats ou à leur travail.
- proflatinNiveau 6
neocdt a écrit:Petite question (pas polémique, hein, juste pour être sûr) : cette présentation du "nouveau brevet", c'est officiel ou pas ?
Ce n'est pas un document officiel mais il a l'air conforme à ce que j'ai pu lire sur différents sujets de ce forum.
- IsidoriaDoyen
Mon IPR avait l'air de me dire que oui l'autre jour. Il m'a conseillée de m'appuyer sur les documents qui étaient sortis, à défaut de mieux.
- Pat BÉrudit
Honchamp a écrit:Je trouve scandaleux qu'on dépense autant d'argent pour imprimer des sujets, les acheminer, les faire corriger, etc.
En tant que contribuable, ça m'énerve !
Alors que ce nouveau brevet est de la poudre aux yeux, même si j'imagine que de nombreux parents vont se laisser berner.
Le but est qu'un max d'élèves l'obtienne.
Alors qu'on revienne au brevet d'avant 1986, période pendant laquelle il est donné sur le contrôle continu.
(Pourtant, je défendais le brevet en tant que 1er examen, bla-bla...)
On s'évitera beaucoup d'agacement, les choses seront claires, et on pourra travailler sereinement en classe, sans chercher à faire les pythies sur "ce qui va tomber au brevet".
:aah:
Oui mais non...
Dans mon petit collège privé, qui reçoit beaucoup d'élèves très faibles, on a une énorme pression de notre cde pour remonter nos notes dans certaines matières (parce que "vous voyez, en français et HG ils ont plus de douze de moyenne, pourquoi pas en maths et SVT?"). Les notes obtenues à l'examen du brevet nous permettent de défendre notre position : la surnotation en français est flagrante quand on compare les résultats obtenus en contrôle continu et à l'examen ; en maths on est bien sûr un peu au-dessus de l'examen mais l'écart est comparable à ce qui existe au niveau des moyennes académique. Vous me direz qu'on peut aussi comparer avec les résultats en seconde, mais ça peut être faussé puisque les lycées commencent à avoir aussi ce genre de pression et tellement d'élèves faibles en seconde que certains baissent les exigences.
Je serais plutôt favorable à un vrai examen (qui ne conditionne pas forcément l'entrée au lycée ou ailleurs, mais qui note vraiment le niveau... avec des consignes aux correcteurs qui ne soient pas totalement débile... oui, je sais, ça ferait pas un bon pourcentage de réussite...)
- GrypheMédiateur
On va finir par créer un examen privé de fin de 3e, payant juste un peu pour assurer l'organisation et garantissant un minimum d'exigences de base (une dictée, de la conjugaison, de l'analyse logique, des trucs de base en maths, en histoire-géographie et en anglais).
Il n'y aura pas de questions bling-bling incorrigeables.
Ça sera certifié par l'organisme qui fabriquera l'examen et qui s'imposera en 4-5 ans comme incontournable sur la question.
On en est à peu près là, non ? *soupir*
Il n'y aura pas de questions bling-bling incorrigeables.
Ça sera certifié par l'organisme qui fabriquera l'examen et qui s'imposera en 4-5 ans comme incontournable sur la question.
On en est à peu près là, non ? *soupir*
- ycombeMonarque
C'est déjà ce qui se passe sur l'orthographe avec le projet Voltaire, non?
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ycombeMonarque
Au cas où tu aurais mal lu: je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Les moins de trente ans non plus d'ailleurs.proflatin a écrit:ycombe a écrit:Ce sont les méchants professeurs du public qui ont fait capoter ce beau système: ils s'obstinaient à faire échouer des élèves avec leurs notes pas trop bienveillantes. Certains bahuts privés, eux affichaient sans problèmes 100% de réussite.Honchamp a écrit:
Alors qu'on revienne au brevet d'avant 1986, période pendant laquelle il est donné sur le contrôle continu.
(Pourtant, je défendais le brevet en tant que 1er examen, bla-bla...)
On s'évitera beaucoup d'agacement, les choses seront claires, et on pourra travailler sereinement en classe, sans chercher à faire les pythies sur "ce qui va tomber au brevet".
:aah:
Dans mon "bahut privé", on a 100% de réussite au brevet et pourtant il n'y a pas de sélection par rapport au dossier scolaire à l'entrée en 6ème, on présente tous les élèves et on est loin de noter "avec bienveillance", contrairement à de nombreux collèges publics du secteur.
Veillons donc à ne pas généraliser.
Nous avons pourtant 3 ou 4 élèves par classe qui plafonnent à environ 8/20 de moyenne générale en 3ème. Et même eux réussissent à obtenir le brevet.
En 1992 il y avait moins de 75% de réussite au DNB (à l'époque seulement deux élèves sur trois étaient en troisième générale), je ne trouve pas les chiffres pour le début des années 1980 mais ça devait être en deçà. Alors 100% de réussite dans certains bahuts privés, évidemment ça se voyait. Le brevet était donné sur dossier scolaire avec les moyennes des bulletins. Et comme je parle aussi du bahut privé dans lequel ma femme a fait ses études, je peux dire que, malgré les 100% de réussite, le niveau n'y était pas bon. C'était le genre de bahut où s'inscrivaient les gens qui avaient raté deux fois le bac dans le public.
Il y avait trop d'écart entre les établissements avec ce système de dossier. On en est revenu à l'examen, mais en y gardant le contrôle continu, pour les deux années de 4e/3e au départ.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Pomme76Niveau 2
ycombe a écrit:Au cas où tu aurais mal lu: je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Les moins de trente ans non plus d'ailleurs.proflatin a écrit:ycombe a écrit:Ce sont les méchants professeurs du public qui ont fait capoter ce beau système: ils s'obstinaient à faire échouer des élèves avec leurs notes pas trop bienveillantes. Certains bahuts privés, eux affichaient sans problèmes 100% de réussite.Honchamp a écrit:
Alors qu'on revienne au brevet d'avant 1986, période pendant laquelle il est donné sur le contrôle continu.
(Pourtant, je défendais le brevet en tant que 1er examen, bla-bla...)
On s'évitera beaucoup d'agacement, les choses seront claires, et on pourra travailler sereinement en classe, sans chercher à faire les pythies sur "ce qui va tomber au brevet".
:aah:
Dans mon "bahut privé", on a 100% de réussite au brevet et pourtant il n'y a pas de sélection par rapport au dossier scolaire à l'entrée en 6ème, on présente tous les élèves et on est loin de noter "avec bienveillance", contrairement à de nombreux collèges publics du secteur.
Veillons donc à ne pas généraliser.
Nous avons pourtant 3 ou 4 élèves par classe qui plafonnent à environ 8/20 de moyenne générale en 3ème. Et même eux réussissent à obtenir le brevet.
En 1992 il y avait moins de 75% de réussite au DNB (à l'époque seulement deux élèves sur trois étaient en troisième générale), je ne trouve pas les chiffres pour le début des années 1980 mais ça devait être en deçà. Alors 100% de réussite dans certains bahuts privés, évidemment ça se voyait. Le brevet était donné sur dossier scolaire avec les moyennes des bulletins. Et comme je parle aussi du bahut privé dans lequel ma femme a fait ses études, je peux dire que, malgré les 100% de réussite, le niveau n'y était pas bon. C'était le genre de bahut où s'inscrivaient les gens qui avaient raté deux fois le bac dans le public.
Il y avait trop d'écart entre les établissements avec ce système de dossier. On en est revenu à l'examen, mais en y gardant le contrôle continu, pour les deux années de 4e/3e au départ.
Je suis surpris que des élèves qui plafonnent à 8 de moyenne générale aient leur brevet !!! Cela sous-entend que le jour du brevet, ils cartonnent sur les trois épreuves écrites !!! Ils sont doués dans le privé. C'est la preuve du pipotage de l'examen qui consiste à remonter certaines notes pour que le taux de réussite soit parfait. Comment peut-on croire qu'une cohorte d'élèves soit si brillante ? Cela rassure les CdE et surtout cela leur permet de s'en sortir le jour du grand oral devant la hiérarchie.
Ces statistiques utilisées en dépit du bon sens tuent le système éducatif français. Tous les ans il faut être meilleur que l'année précédente dans chaque établissement français. C'est nier le principe même de l'éducation : nous avons tous les élèves à mener sur la voie d'une certaine réussite mais cela se saurait s'ils étaient tous identiques d'une année sur l'autre. Je parle d'établissements de taille moyenne où une cohorte de niveau comprend environ 120 élèves. Comment peut-on croire que chaque cohorte est strictement identique ? Seules les personnes qui n'ont jamais mis les pieds dans un collège !!!!
Alors à chaque pré-rentrée, nous avons le droit à ces magnifiques tableaux : taux de réussite au brevet et taux de passage en seconde et en prime une comparaison plus ou moins flatteuse avec le taux académique. Malheur si nous sommes moins bons (parce que c'est forcément de la faute des enseignants). Les élèves et leurs familles sont toujours parfaits eux ! On oublie que dans une moyenne, il y en a qui sont en-dessous et d'autres au-dessus !!!!
On oublie souvent que notre mission première est d'amener chaque élève sur sa voie de réussite personnelle qui lui permettra de s'intégrer efficacement dans la vie active. Ah mais voilà, la Nation n'a pas su protéger tous ces emplois qu'elle doit aux jeunes et aux autres moins jeunes. Alors elle a inventé le concept des 80% d'une tranche d'âge au niveau bac : la belle invention ! C'est vrai qu'avec un bac S, L ou ES un jeune est armé pour s'insérer dans la vie active. Qu'ils poursuivent des études, est la seule réponse apportée ! Problème ils sont trop nombreux et surtout cela coûte un max alors que les aides disparaissent !!
L'E.N. s'est pris les pieds dans le tapis avec toutes ces statistiques. Alors elle invente de nouveaux concepts pour masquer le problème !!! Nous sommes dans une spirale infernale qui se referme inexorablement !!!
L'une des solutions est de redonner de l'espoir, avec de vrais emplois diversifiés où chacun pourra s'épanouir ! Et réinventons l'ascenseur social, celui qui m'a permis, moi fils d'ouvrier de devenir enseignant au début des années 70.
- JaneMonarque
Pomme76 a écrit:ycombe a écrit:Au cas où tu aurais mal lu: je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Les moins de trente ans non plus d'ailleurs.proflatin a écrit:ycombe a écrit:
Ce sont les méchants professeurs du public qui ont fait capoter ce beau système: ils s'obstinaient à faire échouer des élèves avec leurs notes pas trop bienveillantes. Certains bahuts privés, eux affichaient sans problèmes 100% de réussite.
Dans mon "bahut privé", on a 100% de réussite au brevet et pourtant il n'y a pas de sélection par rapport au dossier scolaire à l'entrée en 6ème, on présente tous les élèves et on est loin de noter "avec bienveillance", contrairement à de nombreux collèges publics du secteur.
Veillons donc à ne pas généraliser.
Nous avons pourtant 3 ou 4 élèves par classe qui plafonnent à environ 8/20 de moyenne générale en 3ème. Et même eux réussissent à obtenir le brevet.
En 1992 il y avait moins de 75% de réussite au DNB (à l'époque seulement deux élèves sur trois étaient en troisième générale), je ne trouve pas les chiffres pour le début des années 1980 mais ça devait être en deçà. Alors 100% de réussite dans certains bahuts privés, évidemment ça se voyait. Le brevet était donné sur dossier scolaire avec les moyennes des bulletins. Et comme je parle aussi du bahut privé dans lequel ma femme a fait ses études, je peux dire que, malgré les 100% de réussite, le niveau n'y était pas bon. C'était le genre de bahut où s'inscrivaient les gens qui avaient raté deux fois le bac dans le public.
Il y avait trop d'écart entre les établissements avec ce système de dossier. On en est revenu à l'examen, mais en y gardant le contrôle continu, pour les deux années de 4e/3e au départ.
Je suis surpris que des élèves qui plafonnent à 8 de moyenne générale aient leur brevet !!! Cela sous-entend que le jour du brevet, ils cartonnent sur les trois épreuves écrites !!! Ils sont doués dans le privé. C'est la preuve du pipotage de l'examen qui consiste à remonter certaines notes pour que le taux de réussite soit parfait. Comment peut-on croire qu'une cohorte d'élèves soit si brillante ? Cela rassure les CdE et surtout cela leur permet de s'en sortir le jour du grand oral devant la hiérarchie.
Ces statistiques utilisées en dépit du bon sens tuent le système éducatif français. Tous les ans il faut être meilleur que l'année précédente dans chaque établissement français. C'est nier le principe même de l'éducation : nous avons tous les élèves à mener sur la voie d'une certaine réussite mais cela se saurait s'ils étaient tous identiques d'une année sur l'autre. Je parle d'établissements de taille moyenne où une cohorte de niveau comprend environ 120 élèves. Comment peut-on croire que chaque cohorte est strictement identique ? Seules les personnes qui n'ont jamais mis les pieds dans un collège !!!!
Alors à chaque pré-rentrée, nous avons le droit à ces magnifiques tableaux : taux de réussite au brevet et taux de passage en seconde et en prime une comparaison plus ou moins flatteuse avec le taux académique. Malheur si nous sommes moins bons (parce que c'est forcément de la faute des enseignants). Les élèves et leurs familles sont toujours parfaits eux ! On oublie que dans une moyenne, il y en a qui sont en-dessous et d'autres au-dessus !!!!
On oublie souvent que notre mission première est d'amener chaque élève sur sa voie de réussite personnelle qui lui permettra de s'intégrer efficacement dans la vie active. Ah mais voilà, la Nation n'a pas su protéger tous ces emplois qu'elle doit aux jeunes et aux autres moins jeunes. Alors elle a inventé le concept des 80% d'une tranche d'âge au niveau bac : la belle invention ! C'est vrai qu'avec un bac S, L ou ES un jeune est armé pour s'insérer dans la vie active. Qu'ils poursuivent des études, est la seule réponse apportée ! Problème ils sont trop nombreux et surtout cela coûte un max alors que les aides disparaissent !!
L'E.N. s'est pris les pieds dans le tapis avec toutes ces statistiques. Alors elle invente de nouveaux concepts pour masquer le problème !!! Nous sommes dans une spirale infernale qui se referme inexorablement !!!
L'une des solutions est de redonner de l'espoir, avec de vrais emplois diversifiés où chacun pourra s'épanouir ! Et réinventons l'ascenseur social, celui qui m'a permis, moi fils d'ouvrier de devenir enseignant au début des années 70.
Dans mon établissement pas mauvais, bon recrutement, milieux socio-professionnels allant des professions intermédiaires aux professions supérieures (pas mal d'enfants de chercheurs, de médecins, d'entrepreneurs), nous affichons environ 75 ou 78% (je ne sais plus) de réussite au brevet, soit bien moins que les résultats académiques. Nous refusons de les noter de façon complaisante, et notre niveau d'exigence est élevé. Dans un établissement voisin, le taux de réussite est bien meilleur; avec des problèmes de violence, un niveau très médiocre (j'y ai travaillé, et j'y ai des amis qui y travaillent toujours). Dans les établissements réputés "les plus pourris de la ville", ils ont aussi un pourcentage de réussite supérieur au nôtre. Une de mes collègues de travail (qui a travaillé quelques années dans l'un de ces établissements difficiles) m'a un jour montré une évaluation de 3e en français. L'élève avait eu 18/20. C'était un coloriage magique où les élèves devaient repérer les temps verbaux simples de l'indicatif et colorier de la bonne couleur le temps découvert (et ce n'est pas une blague, malheureusement).
La notion de contrôle continu a, de fait, de quoi laisser un goût amer. Surtout quand en début d'année le CDE demande en CP de trouver un moyen pour faire "monter le taux de réussite au brevet" (sic).
En revanche, nos élèves réussissent très bien au lycée (général ou professionnel); finalement, n'est-ce pas le but réel de la scolarité, la réussite ?
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- Pomme76Niveau 2
Jane a écrit:
Dans mon établissement pas mauvais, bon recrutement, milieux socio-professionnels allant des professions intermédiaires aux professions supérieures (pas mal d'enfants de chercheurs, de médecins, d'entrepreneurs), nous affichons environ 75 ou 78% (je ne sais plus) de réussite au brevet, soit bien moins que les résultats académiques. Nous refusons de les noter de façon complaisante, et notre niveau d'exigence est élevé. Dans un établissement voisin, le taux de réussite est bien meilleur; avec des problèmes de violence, un niveau très médiocre (j'y ai travaillé, et j'y ai des amis qui y travaillent toujours). Dans les établissements réputés "les plus pourris de la ville", ils ont aussi un pourcentage de réussite supérieur au nôtre. Une de mes collègues de travail (qui a travaillé quelques années dans l'un de ces établissements difficiles) m'a un jour montré une évaluation de 3e en français. L'élève avait eu 18/20. C'était un coloriage magique où les élèves devaient repérer les temps verbaux simples de l'indicatif et colorier de la bonne couleur le temps découvert (et ce n'est pas une blague, malheureusement).
La notion de contrôle continu a, de fait, de quoi laisser un goût amer. Surtout quand en début d'année le CDE demande en CP de trouver un moyen pour faire "monter le taux de réussite au brevet" (sic).
En revanche, nos élèves réussissent très bien au lycée (général ou professionnel); finalement, n'est-ce pas le but réel de la scolarité, la réussite ?
Dans mon établissement rural, c'est plutôt le contraire (49% de CSP défavorisés). Nous pouvons obtenir jusqu'à 90% de réussite au brevet mais nous ne dépassons pas les 60% de passage en seconde générale. Nous pourrions faire mieux mais certains élèves et leurs familles préfèrent l'aventure du bac Pro. Alors la comparaison des deux taux laissent perplexe la hiérarchie académique. J'ai été PP de 3ème très longtemps et j'ai toujours refusé de contrarier le désir de l'élève quand celui me semblait cohérent et surtout très réfléchi alors que son niveau lui aurait permis d'aller en seconde générale (y aller ne veut pas dire y réussir !).
Mais là où nous sommes satisfaits, c'est quand on regarde le taux de passage en 1ère de nos élèves : il est largement supérieur à 90%. Ah mais voilà ce taux n'est jamais rendu public ! Moi j'attends avec impatience le jour où le taux de réussite sera calculé par rapport à la cohorte qui est entré quatre années plus tôt (collège) ou trois années plus tôt (lycée). Enfin j'attends sans impatience car je sais que personne n'osera le faire.
Alors le brevet, quel que soit la manière de l'attribuer aujourd'hui, me laisse de marbre. Je n'y vois qu'un premier entraînement et pis c'est tout ! Pour le reste savoir comment on l'attribue est complétement accessoire puisqu'illusoire !
- BalthamosDoyen
Jane a écrit:
Dans mon établissement pas mauvais, bon recrutement, milieux socio-professionnels allant des professions intermédiaires aux professions supérieures (pas mal d'enfants de chercheurs, de médecins, d'entrepreneurs), nous affichons environ 75 ou 78% (je ne sais plus) de réussite au brevet, soit bien moins que les résultats académiques. Nous refusons de les noter de façon complaisante, et notre niveau d'exigence est élevé. Dans un établissement voisin, le taux de réussite est bien meilleur; avec des problèmes de violence, un niveau très médiocre (j'y ai travaillé, et j'y ai des amis qui y travaillent toujours). Dans les établissements réputés "les plus pourris de la ville", ils ont aussi un pourcentage de réussite supérieur au nôtre. Une de mes collègues de travail (qui a travaillé quelques années dans l'un de ces établissements difficiles) m'a un jour montré une évaluation de 3e en français. L'élève avait eu 18/20. C'était un coloriage magique où les élèves devaient repérer les temps verbaux simples de l'indicatif et colorier de la bonne couleur le temps découvert (et ce n'est pas une blague, malheureusement).
La notion de contrôle continu a, de fait, de quoi laisser un goût amer. Surtout quand en début d'année le CDE demande en CP de trouver un moyen pour faire "monter le taux de réussite au brevet" (sic).
En revanche, nos élèves réussissent très bien au lycée (général ou professionnel); finalement, n'est-ce pas le but réel de la scolarité, la réussite ?
Je ne comprends pas le lien.
Le niveau et les exigences de l'établissement sont différentes que la réussite au DNB, examen national avec correction académique.
Ce n'est pas parce qu'un établissement a de bons résultats au DNB qu'il est moins exigeant.
Le DNB n'est pas exigeant, et on le déplore assez souvent, indépendamment de l’exigence de l'établissement.
Je ne suis pas sûr que de sacrifier le DNB des élèves à causes des notes justifiées par une pseudo exigence soit une solution pour revaloriser le système, le DNB et notre travail.
- ycombeMonarque
Je ne sais pas si «sacrifier le DNB des élèves à causes des notes justifiées par une pseudo exigence [est] une solution pour revaloriser le système», mais je suis sûr que sacrifier les exigences sur l'autel du DNB est une des causes de la dévalorisation du collège.Balthamos a écrit:Jane a écrit:
Dans mon établissement pas mauvais, bon recrutement, milieux socio-professionnels allant des professions intermédiaires aux professions supérieures (pas mal d'enfants de chercheurs, de médecins, d'entrepreneurs), nous affichons environ 75 ou 78% (je ne sais plus) de réussite au brevet, soit bien moins que les résultats académiques. Nous refusons de les noter de façon complaisante, et notre niveau d'exigence est élevé. Dans un établissement voisin, le taux de réussite est bien meilleur; avec des problèmes de violence, un niveau très médiocre (j'y ai travaillé, et j'y ai des amis qui y travaillent toujours). Dans les établissements réputés "les plus pourris de la ville", ils ont aussi un pourcentage de réussite supérieur au nôtre. Une de mes collègues de travail (qui a travaillé quelques années dans l'un de ces établissements difficiles) m'a un jour montré une évaluation de 3e en français. L'élève avait eu 18/20. C'était un coloriage magique où les élèves devaient repérer les temps verbaux simples de l'indicatif et colorier de la bonne couleur le temps découvert (et ce n'est pas une blague, malheureusement).
La notion de contrôle continu a, de fait, de quoi laisser un goût amer. Surtout quand en début d'année le CDE demande en CP de trouver un moyen pour faire "monter le taux de réussite au brevet" (sic).
En revanche, nos élèves réussissent très bien au lycée (général ou professionnel); finalement, n'est-ce pas le but réel de la scolarité, la réussite ?
Je ne comprends pas le lien.
Le niveau et les exigences de l'établissement sont différentes que la réussite au DNB, examen national avec correction académique.
Ce n'est pas parce qu'un établissement a de bons résultats au DNB qu'il est moins exigeant.
Le DNB n'est pas exigeant, et on le déplore assez souvent, indépendamment de l’exigence de l'établissement.
Je ne suis pas sûr que de sacrifier le DNB des élèves à causes des notes justifiées par une pseudo exigence soit une solution pour revaloriser le système, le DNB et notre travail.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- BalthamosDoyen
Je ne parle pas de sacrifier l'exigence (au contraire et je trouve méprisant pour l'élève et le métier les différents sacrifices faits ou proposés).
Je connais seulement des collègues et certains établissements qui sous prétexte d'exigence, s'amusent à sous noter les élèves. Ce n'est pas parce que l'enseignant a des moyennes de classe inférieures à 5 que l'enseignant est forcément exigent....
Il faut de la mesure surtout en tout ...
Je connais seulement des collègues et certains établissements qui sous prétexte d'exigence, s'amusent à sous noter les élèves. Ce n'est pas parce que l'enseignant a des moyennes de classe inférieures à 5 que l'enseignant est forcément exigent....
Il faut de la mesure surtout en tout ...
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- Spoiler:
- JaneMonarque
Balthamos a écrit:Jane a écrit:
Dans mon établissement pas mauvais, bon recrutement, milieux socio-professionnels allant des professions intermédiaires aux professions supérieures (pas mal d'enfants de chercheurs, de médecins, d'entrepreneurs), nous affichons environ 75 ou 78% (je ne sais plus) de réussite au brevet, soit bien moins que les résultats académiques. Nous refusons de les noter de façon complaisante, et notre niveau d'exigence est élevé. Dans un établissement voisin, le taux de réussite est bien meilleur; avec des problèmes de violence, un niveau très médiocre (j'y ai travaillé, et j'y ai des amis qui y travaillent toujours). Dans les établissements réputés "les plus pourris de la ville", ils ont aussi un pourcentage de réussite supérieur au nôtre. Une de mes collègues de travail (qui a travaillé quelques années dans l'un de ces établissements difficiles) m'a un jour montré une évaluation de 3e en français. L'élève avait eu 18/20. C'était un coloriage magique où les élèves devaient repérer les temps verbaux simples de l'indicatif et colorier de la bonne couleur le temps découvert (et ce n'est pas une blague, malheureusement).
La notion de contrôle continu a, de fait, de quoi laisser un goût amer. Surtout quand en début d'année le CDE demande en CP de trouver un moyen pour faire "monter le taux de réussite au brevet" (sic).
En revanche, nos élèves réussissent très bien au lycée (général ou professionnel); finalement, n'est-ce pas le but réel de la scolarité, la réussite ?
Je ne comprends pas le lien.
Le niveau et les exigences de l'établissement sont différentes que la réussite au DNB, examen national avec correction académique.
Ce n'est pas parce qu'un établissement a de bons résultats au DNB qu'il est moins exigeant.
Le DNB n'est pas exigeant, et on le déplore assez souvent, indépendamment de l’exigence de l'établissement.
Je ne suis pas sûr que de sacrifier le DNB des élèves à causes des notes justifiées par une pseudo exigence soit une solution pour revaloriser le système, le DNB et notre travail.
Bah, disons que quand on affiche plus de 80% de réussite pour un examen national dont plus de la moitié des points attribués le sont via le contrôle continu et que celui-ci consiste (entre autres choses) à faire faire du coloriage magique à des élèves de 3e, ça m'interpelle. Et si dans mon établissement nous sommes exigeants, c'est parce que nous avons d'excellents élèves. Vraiment excellents.
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- JaneMonarque
Balthamos a écrit:Je ne parle pas de sacrifier l'exigence (au contraire et je trouve méprisant pour l'élève et le métier les différents sacrifices faits ou proposés).
Je connais seulement des collègues et certains établissements qui sous prétexte d'exigence, s'amusent à sous noter les élèves. Ce n'est pas parce que l'enseignant a des moyennes de classe inférieures à 5 que l'enseignant est forcément exigent....
Il faut de la mesure surtout en tout ...
Mais ce n'est pas amusant que de noter les élèves de façon exigeante. Et mes moyennes de classe de sont pas à 5 :lol: Je veux dire, si un élève me rend un devoir de bonne facture, je vais lui mettre une excellente note. Maintenant, si l'orthographe pêche, la conjugaison aussi etc... je ne vais pas juste lui mettre la moyenne sous prétexte qu'il a essayé. Si ?
Je sais, paraît que c'est mal
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- BalthamosDoyen
Jane a écrit:
Bah, disons que quand on affiche plus de 80% de réussite pour un examen national dont plus de la moitié des points attribués le sont via le contrôle continu et que celui-ci consiste (entre autres choses) à faire faire du coloriage magique à des élèves de 3e, ça m'interpelle. Et si dans mon établissement nous sommes exigeants, c'est parce que nous avons d'excellents élèves. Vraiment excellents.
Je suis exigeant parce que je suis payé pour l'être. Excellents élèves ou pas. Et les miens ne sont pas excellents, et cela se ressent dans mes évaluations.
Le coloriage magique en 3e noté et passant dans le CC, c'est de l'incompétence professionnelle.
Je vois ce cas présenté comme à part, exceptionnel, rare et heureusement rare.
Moins exceptionnel et rare par contre, ce sont les sujets du DNB et les consignes de correction qui sont souvent scandaleux.
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
Jane a écrit:Balthamos a écrit:Je ne parle pas de sacrifier l'exigence (au contraire et je trouve méprisant pour l'élève et le métier les différents sacrifices faits ou proposés).
Je connais seulement des collègues et certains établissements qui sous prétexte d'exigence, s'amusent à sous noter les élèves. Ce n'est pas parce que l'enseignant a des moyennes de classe inférieures à 5 que l'enseignant est forcément exigent....
Il faut de la mesure surtout en tout ...
Mais ce n'est pas amusant que de noter les élèves de façon exigeante. Et mes moyennes de classe de sont pas à 5 :lol: Je veux dire, si un élève me rend un devoir de bonne facture, je vais lui mettre une excellente note. Maintenant, si l'orthographe pêche, la conjugaison aussi etc... je ne vais pas juste lui mettre la moyenne sous prétexte qu'il a essayé. Si ?
Je sais, paraît que c'est mal
Note comme tu l'entends, tu es professionnel de l'éducation comme moi, je ne vais pas t'apprendre ton boulot.
Sous noter, mettre des mauvaises notes et évaluer les élèves de manière exigeante ne sont pas synonymes. Ce n'est pas parce que les moyennes sont basses que le prof est exigeant et ce n'est pas parce que la moyenne est haute que le prof ne l'est pas.
Parfois j'ai le sentiment qu'on suspecte le prof faisant réussir ses élèves d'être complaisant dans sa notation.
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