Topic agreg interne histoire-géo : on se motive !

Coucou... Comme l'année dernière je me retrouve face à ma bête noire : les schémas pour la compo de géographie....
Alors si vous avez des suggestions ... N'hésitez-pas... Je suis très nulle dans ce domaine...

je n'écris que très rarement sur le forum mais vos échanges m'aident et me motivent dans ma préparation au concours
je vois que certain(e)s s'interrogent sur quoi manger durant 7h !! je me dis que c'est comme une course de fond : des sucres lents, s'hydrater à l'eau + au café. J'ai mon thermos à côté, très pratique !!

pour te répondre éléonore: n'étant pas comme beaucoup du forum enseignante, croquis + schémas n'est pas un exercice aisé !!! je cherche sur internet + manuels scolaires + méthodo du schéma en fonction des cas identifiés dans mon argumentaire pour la géo des conflits
... un vaste programme pour moi  

Pour ma part, n'étant pas un pro du croquis, j'avais sélectionné 7-8 croquis par question de géographie. Je les refaisais régulièrement pour bien les avoir en tête et dans les doigts.

Bonsoir à tous,

Pour le ravitaillement, j'avais opté pour des biscuits petit déj', des compotes en gourde, des Bounty (ma faiblesse pendant la préparation du concours!) et de l'eau. Je vous conseille de prévoir simple et facile à manger. Le gars de la rangée d'à côté avait pris une salade toute prête : facile à manger, mais un peu odorante. Il avait laissé la boîte sur sa table, j'ai fini par me lever pour le mettre à la poubelle, l'odeur était trop forte (je précise qu'il avait fini de manger !).
Pensez aussi aux bouchons d'oreille. J'ai passé les écrits dans un collège, alors entre la circulation dans les couloirs, le cours de musique juste en dessous, les travaux à la perceuse... j'étais bien contente de pouvoir m'isoler.

Concernant le croquis, j'en avais sélectionné quelques-uns que je refaisais régulièrement. Le jour J, j'ai fait très attention à la réalisation : soin, légende bien organisée, titre souligné, croquis encadré... Je n'avais pas fait de croquis de synthèse, mais plusieurs croquis au fil de la dissert'.

Bon courage à tous dans cette dernière ligne droite.

Sopajb a écrit:Je n'avais pas fait de croquis de synthèse, mais plusieurs croquis au fil de la dissert'.

Très bonne stratégie pour ceux qui ont du mal comme moi. Le croquis de synthèse est clairement casse-gueule car chronophage et complexe dans ses attendus (pour ne pas dire sibyllin). Typiquement le genre d'exercice qui peut être retenu à charge au moment de la notation.

En tant que géographe de formation j'avoue mon petit faible pour les cartes et les croquis. C'est d'ailleurs le seul satisfecit que m'ont accordé mes correcteurs l'année dernière. Il me semble déjà indispensable de savoir tracer les contours de la France pour un sujet sur les MSP. Il faut prendre quelques repères et s'entraîner. On finit par y arriver. Pour le contenu, j'ai imprimer quelques cartes de manuels de 1ère. Je mémorise les figurés et leurs localisations pour pouvoir les croiser pour une carte de synthèse adaptée à mon plan de dissert le moment venu. Enfin pour les croquis intermédiaires, j'ai travaillé sur des plans de sujets et j'ai cherché sur le net, les livres ou les manuels 2 ou 3 exemples que je pouvais replacer. En vérité, on finit toujours par tomber sur les mêmes. Pareil pour la Géo des conflits mais l'échelle mondiale pose tout de même problème. Je n'ai pas encore trouvé de solution intéressante et rapide. Bon courage à tous.

hgecman a écrit:En tant que géographe de formation j'avoue mon petit faible pour les cartes et les croquis. C'est d'ailleurs le seul satisfecit que m'ont accordé mes correcteurs l'année dernière. Il me semble déjà indispensable de savoir tracer les contours de la France pour un sujet sur les MSP. Il faut prendre quelques repères et s'entraîner. On finit par y arriver. Pour le contenu, j'ai imprimer quelques cartes de manuels de 1ère. Je mémorise les figurés et leurs localisations pour pouvoir les croiser pour une carte de synthèse adaptée à mon plan de dissert le moment venu. Enfin pour les croquis intermédiaires, j'ai travaillé sur des plans de sujets et j'ai cherché sur le net, les livres ou les manuels 2 ou 3 exemples que je pouvais replacer. En vérité, on finit toujours par tomber sur les mêmes. Pareil pour la Géo des conflits mais l'échelle mondiale pose tout de même problème. Je n'ai pas encore trouvé de solution intéressante et rapide. Bon courage à tous.

merci pour ces conseils ! J'ai déjà -en effet-repéré quelques croquis dans un manuel de 1ère...

Anecdote rigolotte: pour les écrits du capes (il a fort longtemps pour moi) ma mère m'avait acheté un kébab... L'horreur : l'odeur, la sauce qui bave,les doigts poisseux...

eleonore69 a écrit:Anecdote rigolotte: pour les écrits du  capes (il a fort longtemps pour moi) ma mère m'avait acheté  un kébab... L'horreur : l'odeur, la sauce qui bave,les doigts poisseux...

J'adore!!!!!


Les parents qui essaient de bien faire, c'est mignon
Mais là... :lol: :lol: :lol:

BONJOUR à TOUS,

JE VIENS DE RECEVOIR MA CONVOC...j'en AI MARRE : ENCORE DANS LA LOIRE !

Liste de survie pour les écrits:
- biscuits (chocolat, pour le reconfort)
-banane
-compote en gourde (pour le sucre)
-eau
-chaussures et vêtements confortables
-vêtement chaud (polaire) ! A Arcueil, qu'est-ce qu'on se gèle !!

Merci pour les conseils.

Bon, j'y retourne ... :livre:

Une très bonne année à tous
et tous mes voeux de réussite aux valeureux candidats qui je l'espère profitent de ces quelques jours de fête pour souffler un peu avant de donner le meilleur d'eux-mêmes. :study:

Et bhé, c'est mort par ici :lol:

Comment ça se passe pour les jours de dispo avant les écrits...?

Bonjour,

Tu as droit à 48 h avant la première épreuve ... donc tu ne pourras prendre que le lundi ..

eleonore69 a écrit:Bonjour,

Tu as droit  à 48 h avant la première épreuve  ... donc tu ne pourras prendre que le lundi ..

ce n'est pas de droit, même si je ne connais pas beaucoup de chefs qui refusent ou demandent un rattrapage

Convocation reçue

Bonne et heureuse année à vous tous!

.

Pour moi, la question devient inéluctable : elle me hante une bonne partie du jour et de la nuit depuis la rentrée, maintenant que je suis au pied du mur, devant indiquer ces jours-ci si je m'absente ou non du lycée la dernière semaine de janvier.

J'imagine bien sûr toute une pression pour ne pas "repousser" à l'an prochain : la chef qui m'a dégagé le vendredi pour aller en formation (ce que j'ai réussi à faire jusqu'à... la Toussaint ) ; les collègues avec qui on s'est arrangé pour me réserver un service de seulement quatre classes (sans que personne ne soit "lésé", évidemment) ; moi-même qui m'en veut par avance.

Mais le fait est que passé les vacances d'été, je n'ai jamais réussi à travailler en plus du lycée, sauf quelques jours aux vacances de la Toussaint puis à Noël, où j'ai "redécouvert" tout un tas de trucs tombés dans l'oubli. Pris par l'urgence à peu près continue de septembre à décembre, je n'ai jamais réussi à consacrer un petit moment régulier aux révisions, alors que le travail de fichage, si on enlève ce sur quoi j'ai passé beaucoup de temps pour pas grand-chose), était à peine commencé... Faute de travail suffisamment efficace, je ne me suis donc jamais entraîné en dissertation et encore moins en commentaire. Pour la géo, je serais bien en peine de réaliser des "productions graphiques" dans le devoir...

- En médiévale, mes fiches sur l'Atlande couvrent à peu près le thème mais je ne maîtrise pas grand-chose, sans parler de la question des sources et des débats et de l'actualité bibliographique.
- Sur la géographie des conflits, mes fiches proviennent majoritairement de l'Atlas de Cattaruzza. C'est intéressant, et vu mon ignorance au moment de commencer, ça n'a pas été inutile. Mais c'est vraiment superficiel. Sur les conflits autres que "géopolitiques", je n'ai que quelques bribes de la Doc Photo de Giblin et de l'Atlande. Je n'ai pas réussi à me faire des fiches sur les grands thèmes "prévisibles" entrevus depuis la formation : villes, frontières...
- En contemporaine, je n'ai pas commencé à travailler par thème. J'ai voulu travailler d'abord sur la période en général, avec le Jessenne sur la Révolution et l'Empire et le Garrigues sur 1814-1914... Au final j'en suis à peine au 2e de ces (excellents !) manuels.
- Sur les systèmes productifs, même combat perdu d'avance : j'ai voulu commencer par reprendre les bases avec le Colombel/Oster, et je n'en ai même pas fait la moitié.

Donc l'addition est lourde : choix de travail inadaptés au temps disponible + motivation fluctuante + périodes de surmenage (la tentative de rattrapage du temps perdu pendant les vacances de la Toussaint m'a été fatale pendant de longues semaines) = panique à l'arrivée.

L'optimisme se placerait plutôt du côté de l'an prochain...
Les quelques journées de formation que j'ai suivies m'ont été très utiles : mise en perspective des épreuves écrites et orales (inutile de dire que je n'ai rien réussi à faire pour ces dernières malgré les conseils donnés...), conseils de méthode (sans pratiquer, c'est sûr que le bénéfice retiré est modeste, mais non négligeable, ne serait-ce que sur ce qu'on attend d'une problématique, en prise avec l'historiographie ; ou pour l'oral, la nécessité et des outils pour se tenir "au courant" de l'actualité disciplinaire et de l'actualité tout court).
J'entrevois enfin une méthode de travail peut-être "efficiente" : établir aussi vite que possible la liste des sujets probables, comme j'ai essayé de le faire sur le forum avec votre aide, en croisant présentation et bibliographie officielles des thèmes, tables des matières des manuels sur la question, sujets proposés en formation ; trouver une sorte "d'atelier de l'historien" sur chaque question pour ne pas passer à côté des débats historiographiques ; faire une fiche sur ces sujets/thèmes en choisissant pour chacun le manuel qui le traite le mieux.

Excusez-moi pour ce message sans doute aussi pénible à lire qu'à écrire...

Sabre au clair Boris!

"Ride now!... Ride now!... Ride! Ride to ruin and the world's ending!"

Boris, je suis dans le même état d'avancement que toi et j'ai décidé de ne pas y aller. J'ai décidé aussi de ne pas écouter les amis, collègues qui me disent d'y aller quand même, d'essayer ... Comme si on pouvait décrocher l'agreg avec des bribes de connaissances !!!! Moi, en tout cas, je ne suis pas un génie et si c'est pour encore aller me planter avec des notes qui vont me miner le moral pendant des mois, je préfère éviter. L'année prochaine, je ne préparerais l'agreg que si j'obtiens un congé de formation. J'en ai marre de me fatiguer, de tomber malade en voulant tout cumuler. Pour la 1ère fois depuis des années, je n'ai pas travaillé pendant les vacances de Noël, j'ai fait un truc totalement inédit : je me suis reposée. Et je revis.
Je ne sais pas si je t'aide mais bon courage pour ta prise de décision et pour la suite.

Bon courage à ceux qui y vont ou n'y vont pas.  Arverne,  ta décision est d'autant plus compréhensible que tu connais bien les attendus de l'épreuve. Boris, vu le travail non négligeable fourni,  je te suggère d'y aller afin de bénéficier de précieux enseignements pour la suite car la confrontation au réel offre une expérience difficilement remplaçable. Tu as eu le CAPES la même année que moi et je mesure bien l'effort de travail que cela demande.  Quelle que soit ta décision, tu n'auras pas démérité. J'admire votre persévérance.

Boris, le fait d'aller aux épreuves constitue tout autant un apprentissage que de ficher des manuels :

- il y a une ambiance particulière
- même en étant entrainé-e par des concours blancs, la découverte des sujets reste assez déstabilisante (je me souviens du sujet d'histoire de l'an dernier ...)
- tu dis que tu n'as jamais essayé de rendre un devoir. Et bien, voilà l'occasion ! En étant en plus dans les conditions du concours, avec un retour de tes notes (qu'il faudra relativiser puisque tu n'as pas fait ce que tu comptais faire)
- en te lisant, j'ai l'impression que tu ne comptes y aller que l'année où tu seras sûr de toi. On est plusieurs de ma promo à se demander comment on a fait pour décrocher le sésame, car il n'y avait pas moins sûrs que nous ....

Rares sont ceux qui se sentent vraiment prêts le jour des écrits.
Même si les doutes et le découragement sont terribles dans les semaines et les jours qui précèdent les épreuves écrites, il faut faire avec et se dire qu'il s'agit d'une épidémie qui touche la plupart des candidats.
Après une préparation comme celle que tu décris, Boris, tu n'es pas moins armé que les autres pour passer les écrits et les réussir. Il faut tenter ta chance. Imagine ta déception et tes regrets si n'ayant pas composé, tu constates que les sujets proposés étaient largement à ta portée. Par ailleurs, espérer d'être totalement prêt pour un concours est impossible. Autant foncer !
Comme me le disait un ami spécialiste de la pensée chinoise, : "il faut avoir confiance dans tes limites".
Courage à Boris et à tous ceux qui sont dans ces semaines abominables.

Cher Boris,

Je me joins aux avis des collègues lauréats.

Je me permets de rajouter juste une chose : Même si tu ton impression est bonne, et que n'es pas assez prêt, tu dois y absolument y aller si tu penses continuer l'an prochain, ne serait-ce car au moins deux questions restent au concours.

J'ai fais ma première tentative l'an dernier, en ayant surtout bossé les nouvelles questions. J'avais juste lu Les Atlandes pour les anciennes questions. Les sujets qui sont tombés étaient très larges, j'ai pu ainsi rendre des dissertations qui n'étaient pas au niveau, mais pas insultantes non plus (5 et 7).

De plus, je peux te dire que lire du rapport du jury, quand tu as planché sur la question en conditions, cela n'a rien à voir avec la lecture des rapports des années précédentes.

Les rapports de correction, même s'ils peuvent être décevants, vont aussi te donner des indications précieuses (j'ai un défaut qui est noté pour les trois épreuves...). Elles te permettront peut être de grapiller des points l'an prochain.

J'ai reçu ma convocation. Le matin des épreuves, je prendrai un café au bar en face des locaux où on est convoqués, on s'y retrouve si tu veux !

Bon courage Larreburua