- LarreburuaNiveau 5
Merci
Et merci encore pour tes conseils et encouragements.
Et merci encore pour tes conseils et encouragements.
- eleonore69Érudit
Bonjour à tous...
Qu'imaginez-vus pour le jour J
Perso:
Compo histoire : médiévale
Compo : géo conflits...
Qu'imaginez-vus pour le jour J
Perso:
Compo histoire : médiévale
Compo : géo conflits...
- User5776Habitué du forum
Vous avez réussi à faire une chrono correcte... ? J'ai l'impression de connaître aucune date, c'est terrible...
Je suis un peu dans le même cas que Boris.
Si j'ai réussi le Capes, c'est parce que j'ai eu un rythme de travail énorme, je suis bien loin d'être un génie avec une culture "de base" importante.
Ces dates d'écrits symbolisent pour moi une délivrance. J'ai hate que ça soit passer pour travailler sur ce qui m'intéresse vraiment après mures reflexions : un projet de thèse.
Je vais quand même me forcer à aller aux écrits avec comme but : être fier de moi et ne pas mal vivre ces futures mauvaises notes.
Je suis un peu dans le même cas que Boris.
Si j'ai réussi le Capes, c'est parce que j'ai eu un rythme de travail énorme, je suis bien loin d'être un génie avec une culture "de base" importante.
Ces dates d'écrits symbolisent pour moi une délivrance. J'ai hate que ça soit passer pour travailler sur ce qui m'intéresse vraiment après mures reflexions : un projet de thèse.
Je vais quand même me forcer à aller aux écrits avec comme but : être fier de moi et ne pas mal vivre ces futures mauvaises notes.
- boris vassilievGrand sage
Merci à tous pour vos réponses.
Je ne peux que souscrire aux arguments sur l'occasion d'entraînement que représentent les épreuves.
Ce que je redoute, c'est de me retrouver à produire quelque chose de "honteux", voire à ne produire pour ainsi dire rien le cas échéant...
Je me garde encore quelques jours de réflexion pendant lesquels je vais tenter de surmonter ce sentiment de panique en révisant au mieux.
Je ne peux que souscrire aux arguments sur l'occasion d'entraînement que représentent les épreuves.
Ce que je redoute, c'est de me retrouver à produire quelque chose de "honteux", voire à ne produire pour ainsi dire rien le cas échéant...
Je me garde encore quelques jours de réflexion pendant lesquels je vais tenter de surmonter ce sentiment de panique en révisant au mieux.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Karine B.Guide spirituel
boris vassiliev a écrit:Merci à tous pour vos réponses.
Je ne peux que souscrire aux arguments sur l'occasion d'entraînement que représentent les épreuves.
Ce que je redoute, c'est de me retrouver à produire quelque chose de "honteux", voire à ne produire pour ainsi dire rien le cas échéant...
Je me garde encore quelques jours de réflexion pendant lesquels je vais tenter de surmonter ce sentiment de panique en révisant ce que je peux.
Honteux aux yeux de qui ?
Seulement de toi car les correcteurs s'en fichent, tes notes ne seront visibles que de toi et pas de tes collègues.
À ma 1ère tentative, j'avais survolé le thème sur les migrations car c'était une ancienne question et j'y allais sans conviction. J'ai eu un 6,5 qui m'a fait le dire : ah ... C'est peut-être possible si je m'y mets ?
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- ErispoeNiveau 6
Boris, Eleonore, Rom1ratm, et les autres que j'oublie sûrement, n'hésitez pas ! Allez aux écrits !
Si vos notes ne sont pas bonnes, qu'est-ce que ça peut faire ? L'agrégation est un concours exigeant et les notes décevantes à l'écrit ne remettent absolument pas en cause vos qualités d'enseignants. Les rapports de jury le disent années après années et ils ont raison.
Préparer l'agrégation est "chronophage" et je ne suis pas certain qu'il y ait des collègues qui soient contents de leur préparation à ce moment de l'année. Il est tout à fait normal d'avoir des regrets et de se dire qu'on bossera différemment l'année prochaine (vous aurez déjà l'avantage de connaître les deux questions anciennes). Seuls les collègues en congé de formation peuvent s'y consacrer "à temps plein" (et encore...) et ils sont peu nombreux.
N'abandonnez pas maintenant. Les autres candidats sont sans doute dans leur grande majorité dans le même état d'esprit que vous !
Vous avez travaillé. Vous avez acquis de nouvelles connaissances, peut-être réactivé certains faits/personnages/concepts que vous aviez déjà abordés au cours de vos études. C'est enrichissant intellectuellement, quelles que soient vos notes. Les écrits auront aussi cet effet car ils vous plongeront en situation réelle, des années après vos dernières dissertations. Ils vous entraîneront pour une nouvelle tentative l'an prochain...
Mais elle sera peut-être inutile ! Vous pouvez tout à fait être surpris par ce que vous serez capable de faire devant vos brouillons et vos copies le jour J. Faîtes vous confiance !
Dans les quelques semaines qui viennent, personnellement je vous conseillerai de vous recentrer -en histoire- sur les chronologies de façon à être capable de donner des dates précises exactes. Cela vous sera aussi très utile si vous décidez, en fonction du sujet, de partir sur un plan chronologique. Les événements, les personnages, etc... vous reviendront sans doute plus facilement que vous le croyez une fois que ce canevas de dates sera en place. Révisez aussi les grandes lignes des débats historiographiques si vous avez le temps (là-aussi, vous serez surpris par les connaissances que vous avez déjà emmagasinées).
Pour la géo, en raison de ma note l'an dernier, je préfère éviter de donner trop de conseils... peut-être se concentrer sur quelques croquis et sur les définitions les plus importantes.
Il est tout à fait normal de douter. L'an dernier, j'hésitais beaucoup à aller aux écrits et c'est une collègue qui m'a reboosté le moral le samedi précédent la dissertation d'histoire.
Merci à elle.
Croyez en vous !
Si vos notes ne sont pas bonnes, qu'est-ce que ça peut faire ? L'agrégation est un concours exigeant et les notes décevantes à l'écrit ne remettent absolument pas en cause vos qualités d'enseignants. Les rapports de jury le disent années après années et ils ont raison.
Préparer l'agrégation est "chronophage" et je ne suis pas certain qu'il y ait des collègues qui soient contents de leur préparation à ce moment de l'année. Il est tout à fait normal d'avoir des regrets et de se dire qu'on bossera différemment l'année prochaine (vous aurez déjà l'avantage de connaître les deux questions anciennes). Seuls les collègues en congé de formation peuvent s'y consacrer "à temps plein" (et encore...) et ils sont peu nombreux.
N'abandonnez pas maintenant. Les autres candidats sont sans doute dans leur grande majorité dans le même état d'esprit que vous !
Vous avez travaillé. Vous avez acquis de nouvelles connaissances, peut-être réactivé certains faits/personnages/concepts que vous aviez déjà abordés au cours de vos études. C'est enrichissant intellectuellement, quelles que soient vos notes. Les écrits auront aussi cet effet car ils vous plongeront en situation réelle, des années après vos dernières dissertations. Ils vous entraîneront pour une nouvelle tentative l'an prochain...
Mais elle sera peut-être inutile ! Vous pouvez tout à fait être surpris par ce que vous serez capable de faire devant vos brouillons et vos copies le jour J. Faîtes vous confiance !
Dans les quelques semaines qui viennent, personnellement je vous conseillerai de vous recentrer -en histoire- sur les chronologies de façon à être capable de donner des dates précises exactes. Cela vous sera aussi très utile si vous décidez, en fonction du sujet, de partir sur un plan chronologique. Les événements, les personnages, etc... vous reviendront sans doute plus facilement que vous le croyez une fois que ce canevas de dates sera en place. Révisez aussi les grandes lignes des débats historiographiques si vous avez le temps (là-aussi, vous serez surpris par les connaissances que vous avez déjà emmagasinées).
Pour la géo, en raison de ma note l'an dernier, je préfère éviter de donner trop de conseils... peut-être se concentrer sur quelques croquis et sur les définitions les plus importantes.
Il est tout à fait normal de douter. L'an dernier, j'hésitais beaucoup à aller aux écrits et c'est une collègue qui m'a reboosté le moral le samedi précédent la dissertation d'histoire.
Merci à elle.
Croyez en vous !
- kiwiGuide spirituel
J'avoue que je ne sais trop quoi dire...
Contrairement à certains, je ne pense pas que les écrits font office d'entraînement. Quand tu n'as rien à mettre dans une copie, parce que tu n'as pas bossé la question, ou que tu l'as bossée que partiellement et que tu tombes sur un sujet que tu ne maîtrise pas du tout, je ne vois pas où est l'entraînement. Tu es là, planté devant ton brouillon, et tu attends les 2h réglementaires pour sortir... Quel gâchis de temps et d'argent si te rendre sur le lieu d'examen te coûte. J'étais dans cette situation l'an dernier, et j'ai préféré ne pas y aller. En revanche, il faut absolument aller aux écrits blancs. Certes nous, ça avait lieu en octobre, on n'était pas prêts du tout évidemment, mais au moins on avait nos livres, nos notes avec nous, de quoi nous dépatouiller quand même. Là, c'est formateur, car on peut s'entraîner à la méthode même si on n'a pas les connaissances dans la tête.
Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg... Alors forcément, ça incite quand même à s'y présenter. Sur un malentendu... Suffit de tomber sur le seul sujet par question que tu as bossé, de te remobiliser pour les oraux ensuite, et ça peut le faire.
Pour ma part, je continue, et j'espère bien aller à Arcueil les 26, 27 et 28. Evidemment, je n'ai pas assez travaillé, ma préparation est très imparfaite. Je rattrape mon retard en contemporaine, mais je pense que je serais nettement moins performante. C'est juste pour sauver les meubles, au cas où...
La question sur les conflits me fait très peur. Car j'ai bien bossé certains thèmes : villes, frontières notamment, encore jamais tombés, réalisé des tas de croquis, mais si ça tombe sur autre chose, genre conflit et mondialisation ou conflit et développement, que je n'ai pas réussi à cerner, j'ai peur de complètement me décomposer. Pour les MSP, il faut que ça tombe sur les systèmes industriels ou AA, ou le tourisme éventuellement. Sinon pareil, c'est mal embarqué.
En tout cas, j'ai fait ce que j'ai pu.
Contrairement à certains, je ne pense pas que les écrits font office d'entraînement. Quand tu n'as rien à mettre dans une copie, parce que tu n'as pas bossé la question, ou que tu l'as bossée que partiellement et que tu tombes sur un sujet que tu ne maîtrise pas du tout, je ne vois pas où est l'entraînement. Tu es là, planté devant ton brouillon, et tu attends les 2h réglementaires pour sortir... Quel gâchis de temps et d'argent si te rendre sur le lieu d'examen te coûte. J'étais dans cette situation l'an dernier, et j'ai préféré ne pas y aller. En revanche, il faut absolument aller aux écrits blancs. Certes nous, ça avait lieu en octobre, on n'était pas prêts du tout évidemment, mais au moins on avait nos livres, nos notes avec nous, de quoi nous dépatouiller quand même. Là, c'est formateur, car on peut s'entraîner à la méthode même si on n'a pas les connaissances dans la tête.
Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg... Alors forcément, ça incite quand même à s'y présenter. Sur un malentendu... Suffit de tomber sur le seul sujet par question que tu as bossé, de te remobiliser pour les oraux ensuite, et ça peut le faire.
Pour ma part, je continue, et j'espère bien aller à Arcueil les 26, 27 et 28. Evidemment, je n'ai pas assez travaillé, ma préparation est très imparfaite. Je rattrape mon retard en contemporaine, mais je pense que je serais nettement moins performante. C'est juste pour sauver les meubles, au cas où...
La question sur les conflits me fait très peur. Car j'ai bien bossé certains thèmes : villes, frontières notamment, encore jamais tombés, réalisé des tas de croquis, mais si ça tombe sur autre chose, genre conflit et mondialisation ou conflit et développement, que je n'ai pas réussi à cerner, j'ai peur de complètement me décomposer. Pour les MSP, il faut que ça tombe sur les systèmes industriels ou AA, ou le tourisme éventuellement. Sinon pareil, c'est mal embarqué.
En tout cas, j'ai fait ce que j'ai pu.
- Albert JarlHabitué du forum
boris vassiliev a écrit:Merci à tous pour vos réponses.
Je ne peux que souscrire aux arguments sur l'occasion d'entraînement que représentent les épreuves.
Ce que je redoute, c'est de me retrouver à produire quelque chose de "honteux", voire à ne produire pour ainsi dire rien le cas échéant...
Je me garde encore quelques jours de réflexion pendant lesquels je vais tenter de surmonter ce sentiment de panique en révisant au mieux.
OSEF
Parole d'agrégé ayant jadis produit de la honte en barquettes.
Et puis faut pas se leurrer, tu n'es qu'un numéro dans ce concours.
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Si vis pacem, para bellum
- ArverneGrand sage
Vu le niveau exigé, l'importance de l'historio, des exemples précis et des connaissances en général, je n'y crois pas du tout. Ceux qui disent qu'ils ont eu l'agreg sans bosser sont des menteurs.kiwi a écrit:Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg...
Un exemple parlant : il y a quelques années, un collègue me parle d'une de ses copines de fac qui vient de décrocher l'agreg interne sans vraiment bosser d'après elle. Cette année, réunion d'information pour l'agreg interne. Cette fille est venue, avec d'autres agrégés internes, nous raconter comment elle a travaillé l'année où elle l'a eue. Elle nous a dit avoir énormément bossé, se levait à 4h30 du matin pour bosser l'agreg avant d'aller travailler, qu'elle n'avait fait que ça pendant un an. Intéressant le changement de version selon l'interlocuteur, non ?
- Karine B.Guide spirituel
Arverne a écrit:Vu le niveau exigé, l'importance de l'historio, des exemples précis et des connaissances en général, je n'y crois pas du tout. Ceux qui disent qu'ils ont eu l'agreg sans bosser sont des menteurs.kiwi a écrit:Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg...
Un exemple parlant : il y a quelques années, un collègue me parle d'une de ses copines de fac qui vient de décrocher l'agreg interne sans vraiment bosser d'après elle. Cette année, réunion d'information pour l'agreg interne. Cette fille est venue, avec d'autres agrégés internes, nous raconter comment elle a travaillé l'année où elle l'a eue. Elle nous a dit avoir énormément bossé, se levait à 4h30 du matin pour bosser l'agreg avant d'aller travailler, qu'elle n'avait fait que ça pendant un an. Intéressant le changement de version selon l'interlocuteur, non ?
Je confirme : il y a des sujets qu'on peut penser connaître (France en villes), mais qui s'avèrent en réalité plus complexes qu'on ne le pensait et en plein renouvellement.
Et puis il y a ceux où tout est à faire : la question de médiévale
Sans compter le temps qui passe : je n'ai pas souvenir d'avoir fait état de débats historiographiques quand j'ai passé le capes en 93. Et comme en plus je n'avais lu grand chose en 20 ans, le semblant de mise à jour que j'ai fait m'a pris du temps, malgré mes "facilités" (très bonne mémoire)
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- kiwiGuide spirituel
Arverne a écrit:Vu le niveau exigé, l'importance de l'historio, des exemples précis et des connaissances en général, je n'y crois pas du tout. Ceux qui disent qu'ils ont eu l'agreg sans bosser sont des menteurs.kiwi a écrit:Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg...
Un exemple parlant : il y a quelques années, un collègue me parle d'une de ses copines de fac qui vient de décrocher l'agreg interne sans vraiment bosser d'après elle. Cette année, réunion d'information pour l'agreg interne. Cette fille est venue, avec d'autres agrégés internes, nous raconter comment elle a travaillé l'année où elle l'a eue. Elle nous a dit avoir énormément bossé, se levait à 4h30 du matin pour bosser l'agreg avant d'aller travailler, qu'elle n'avait fait que ça pendant un an. Intéressant le changement de version selon l'interlocuteur, non ?
Tu sais Arverne, avec l'amabilité, ça marche aussi hein...
L'exemple que tu donnes, une fille qui aurait menti, ne contredit pas le fait que quelques rares chanceux l'obtiennent sans avoir énormément travaillé, du moins, pas autant qu'ils auraient souhaité. Tout est une question de niveau au départ, de capacité de réflexion, de lectures et du maintien d'une certaine culture historique et géographique depuis l'obtention du capes, et d'un peu de bol aussi, surtout à l'oral ensuite. Après tout, suffit d'être moins mauvais que les autres. C'est un concours. Si tu as peu travaillé, mais que tu tombes aux écrits sur les seules thématiques que tu as bossées, ça peut largement le faire. Et de nombreux collègues ont eu l'agreg avec leurs notes d'écrit. Je ne vois donc pas pourquoi ce serait des menteurs. Doués à la base et chanceux, certainement par contre.
Je pense que tu hisses l'agrégation interne sur un piédestal, tout du moins, au même niveau que l'externe. L'interne est accessible (preuve en est des nombreux admis sur ce forum, dans les diverses préparations académiques, alors qu'ils sont à temps plein à côté...), l'externe quasiment pas pour un enseignant en activité. L'historiographie? Oui bien sûr, un peu. Mais cela ne compte pas tant que cela finalement. Relis le rapport 2015 qui est particulièrement éloquent sur le sujet. On te demande des copies bien et simplement écrites, montrant une bonne capacité d'analyse des sujets, avec des plans cohérents, des exemples bien choisis mais pas forcément pléthoriques, et une maîtrise solide des connaissances de base sur les questions et la chronologie. Bref, pas plus, pas moins qu'au capes. D'ailleurs au passage, sur le rapport de l'agrégation externe de géo (certes de géo mais tout de même), une très bonne copie a été reproduite. Je ne la trouve pas "ouf", sincèrement. Pas inaccessible en tout cas. Et c'est l'externe.
Pour finir, les copies que j'ai rendues à Nanterre ont été corrigées. Pas beaucoup d'historio, quasiment aucun géographe cité en dissert de géo, des exemples pas très assurés, des connaissances pas complètement maîtrisées et à approfondir (faut dire qu'on les a passés en octobre). Mais une bonne analyse des sujets proposés. J'ai eu des notes d'admissible. Comme quoi...
En tout cas moi, je veux y croire. Je connais "beaucoup" de monde qui a eu l'agreg interne à la première tentative sans s'être levés tous les matins à 4h, avoir consacré tous ses week-end et ses vacances à travailler. Un travail régulier sur toutes les questions au programme, de l'entraînement, suivre une préparation académique, c'est ce qui leur a permis de réussir.
- eliroNiveau 5
A quelques jours du concours, la question n'est plus de savoir si certains l'ont eu sans réviser. Ce genre d'histoires relève des légendes "urbaines". Comme tout événement un tant soit peu exceptionnel la réussite à l'agrégation donne lieu à un discours quasi mythique, du moins mythifié. C'est presque Saint Michel combattant le dragon alors qu'on a juste un problème de cartouche d'encre pendant l'épreuve de commentaire de documents.
L'essentiel est maintenant pour les candidats de se donner à fond pour ne rien regretter et trouver des moments pour souffler un peu.
Si après les écrits, on a le sentiment d'avoir tout raté, on se repose un peu et on prépare les oraux.
L'essentiel est maintenant pour les candidats de se donner à fond pour ne rien regretter et trouver des moments pour souffler un peu.
Si après les écrits, on a le sentiment d'avoir tout raté, on se repose un peu et on prépare les oraux.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Au vu du niveau des étudiants en province, et vu ce que les normaliens pensent de la carrière enseignante, je pense au contraire que l'externe est parfaitement accessible!
Les derniers reçus dans ma préparation sont de jeunes enseignants, entre 26 et 35 ans, en poste à plein temps dans le secondaire.
La destruction disciplinaire dans les facs fait qu'il y a une aubaine terrible en ce moment. Et, mécaniquement, par le niveau des concurrents, l'agrégation interne devient difficile (en tout cas relativement à l'externe).
Les derniers reçus dans ma préparation sont de jeunes enseignants, entre 26 et 35 ans, en poste à plein temps dans le secondaire.
La destruction disciplinaire dans les facs fait qu'il y a une aubaine terrible en ce moment. Et, mécaniquement, par le niveau des concurrents, l'agrégation interne devient difficile (en tout cas relativement à l'externe).
- Albert JarlHabitué du forum
Marcel Khrouchtchev a écrit:Au vu du niveau des étudiants en province, et vu ce que les normaliens pensent de la carrière enseignante, je pense au contraire que l'externe est parfaitement accessible!
Les derniers reçus dans ma préparation sont de jeunes enseignants, entre 26 et 35 ans, en poste à plein temps dans le secondaire.
La destruction disciplinaire dans les facs fait qu'il y a une aubaine terrible en ce moment. Et, mécaniquement, par le niveau des concurrents, l'agrégation interne devient difficile (en tout cas relativement à l'externe).
Exactement, la pression se fait plus forte sur l'interne depuis 4, 5 ans. Tous les échos que j'ai convergent dans ce sens.
Après, pour l'histoire de l'avoir sans trop travailler, ça dépend de ce que l'on entend par là. Il y a tout un éventail de nuances entre se branler la nouille sur Internet 2 heures par jour en guise de prépa et se lever à 4h30 tous les jours pour ficher frénétiquement tous les manuels disponibles sur les diverses questions. Par exemple, moi j'ai bossé beaucoup et crescendo pendant 3 ans avant de décrocher ce concours, mais le fait est que j'aurais très bien pu l'avoir dès la première année ou au contraire 10 ans plus tard (voire jamais). Le facteur chance joue énormément. En effet, je l'ai ratée d'un rien la première année alors que comparativement à la troisième, j'avais assez peu bossé et surtout très mal.
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- ArverneGrand sage
Désolée Kiwi, je ne voulais pas être désagréable. Je voulais juste montrer qu'avec l'exemple que j'ai donné, pas mal de gens disent avoir eu l'agreg sans trop bosser alors que la réalité est autre. Et pour avoir préparé et passé plusieurs fois l'agreg, je suis persuadée qu'il est impossible de l'avoir sans faire grand chose. Je n'ai jamais rencontré ce cas de figure et j'ai connu pas mal de candidats qui l'ont eu mais c'était des gens qui, même assez brillants à la base, avaient en plus beaucoup bossé.kiwi a écrit:Arverne a écrit:Vu le niveau exigé, l'importance de l'historio, des exemples précis et des connaissances en général, je n'y crois pas du tout. Ceux qui disent qu'ils ont eu l'agreg sans bosser sont des menteurs.kiwi a écrit:Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg...
Un exemple parlant : il y a quelques années, un collègue me parle d'une de ses copines de fac qui vient de décrocher l'agreg interne sans vraiment bosser d'après elle. Cette année, réunion d'information pour l'agreg interne. Cette fille est venue, avec d'autres agrégés internes, nous raconter comment elle a travaillé l'année où elle l'a eue. Elle nous a dit avoir énormément bossé, se levait à 4h30 du matin pour bosser l'agreg avant d'aller travailler, qu'elle n'avait fait que ça pendant un an. Intéressant le changement de version selon l'interlocuteur, non ?
Tu sais Arverne, avec l'amabilité, ça marche aussi hein...
L'exemple que tu donnes, une fille qui aurait menti, ne contredit pas le fait que quelques rares chanceux l'obtiennent sans avoir énormément travaillé, du moins, pas autant qu'ils auraient souhaité. Tout est une question de niveau au départ, de capacité de réflexion, de lectures et du maintien d'une certaine culture historique et géographique depuis l'obtention du capes, et d'un peu de bol aussi, surtout à l'oral ensuite. Après tout, suffit d'être moins mauvais que les autres. C'est un concours. Si tu as peu travaillé, mais que tu tombes aux écrits sur les seules thématiques que tu as bossées, ça peut largement le faire. Et de nombreux collègues ont eu l'agreg avec leurs notes d'écrit. Je ne vois donc pas pourquoi ce serait des menteurs. Doués à la base et chanceux, certainement par contre.
Je pense que tu hisses l'agrégation interne sur un piédestal, tout du moins, au même niveau que l'externe. L'interne est accessible (preuve en est des nombreux admis sur ce forum, dans les diverses préparations académiques, alors qu'ils sont à temps plein à côté...), l'externe quasiment pas pour un enseignant en activité. L'historiographie? Oui bien sûr, un peu. Mais cela ne compte pas tant que cela finalement. Relis le rapport 2015 qui est particulièrement éloquent sur le sujet. On te demande des copies bien et simplement écrites, montrant une bonne capacité d'analyse des sujets, avec des plans cohérents, des exemples bien choisis mais pas forcément pléthoriques, et une maîtrise solide des connaissances de base sur les questions et la chronologie. Bref, pas plus, pas moins qu'au capes. D'ailleurs au passage, sur le rapport de l'agrégation externe de géo (certes de géo mais tout de même), une très bonne copie a été reproduite. Je ne la trouve pas "ouf", sincèrement. Pas inaccessible en tout cas. Et c'est l'externe.
Pour finir, les copies que j'ai rendues à Nanterre ont été corrigées. Pas beaucoup d'historio, quasiment aucun géographe cité en dissert de géo, des exemples pas très assurés, des connaissances pas complètement maîtrisées et à approfondir (faut dire qu'on les a passés en octobre). Mais une bonne analyse des sujets proposés. J'ai eu des notes d'admissible. Comme quoi...
En tout cas moi, je veux y croire. Je connais "beaucoup" de monde qui a eu l'agreg interne à la première tentative sans s'être levés tous les matins à 4h, avoir consacré tous ses week-end et ses vacances à travailler. Un travail régulier sur toutes les questions au programme, de l'entraînement, suivre une préparation académique, c'est ce qui leur a permis de réussir.
- kiwiGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Au vu du niveau des étudiants en province, et vu ce que les normaliens pensent de la carrière enseignante, je pense au contraire que l'externe est parfaitement accessible!
Les derniers reçus dans ma préparation sont de jeunes enseignants, entre 26 et 35 ans, en poste à plein temps dans le secondaire.
La destruction disciplinaire dans les facs fait qu'il y a une aubaine terrible en ce moment. Et, mécaniquement, par le niveau des concurrents, l'agrégation interne devient difficile (en tout cas relativement à l'externe).
Comparativement à l'externe d'il y a 6-7ans alors, l'interne est accessible. Ce qu'évoquait Arverne au niveau des exigences correspond plus à celles de l'agreg externe d'il y a quelques années.
Probablement que le niveau des candidats à l'agrégation externe d'histoire a baissé, comme au capes. Néanmoins, il y a 6 questions à bosser au lieu de 4, 4 épreuves à passer et non 3... Je ne parle même pas de l'oral, peu de possibilités pour suivre une préparation en fac. Pour un enseignant à temps plein, je tire vraiment mon chapeau, même avec une baisse du niveau, et même si un enseignant du secondaire par rapport à un étudiant a plus d'aisance à l'oral.
- kiwiGuide spirituel
Arverne a écrit:Désolée Kiwi, je ne voulais pas être désagréable. Je voulais juste montrer qu'avec l'exemple que j'ai donné, pas mal de gens disent avoir eu l'agreg sans trop bosser alors que la réalité est autre. Et pour avoir préparé et passé plusieurs fois l'agreg, je suis persuadée qu'il est impossible de l'avoir sans faire grand chose. Je n'ai jamais rencontré ce cas de figure et j'ai connu pas mal de candidats qui l'ont eu mais c'était des gens qui, même assez brillants à la base, avaient en plus beaucoup bossé.kiwi a écrit:Arverne a écrit:Vu le niveau exigé, l'importance de l'historio, des exemples précis et des connaissances en général, je n'y crois pas du tout. Ceux qui disent qu'ils ont eu l'agreg sans bosser sont des menteurs.kiwi a écrit:Après, il y a aussi des exemples de candidats qui n'avaient presque pas travaillé, y sont allés, et l'ont eue l'agreg...
Un exemple parlant : il y a quelques années, un collègue me parle d'une de ses copines de fac qui vient de décrocher l'agreg interne sans vraiment bosser d'après elle. Cette année, réunion d'information pour l'agreg interne. Cette fille est venue, avec d'autres agrégés internes, nous raconter comment elle a travaillé l'année où elle l'a eue. Elle nous a dit avoir énormément bossé, se levait à 4h30 du matin pour bosser l'agreg avant d'aller travailler, qu'elle n'avait fait que ça pendant un an. Intéressant le changement de version selon l'interlocuteur, non ?
Tu sais Arverne, avec l'amabilité, ça marche aussi hein...
L'exemple que tu donnes, une fille qui aurait menti, ne contredit pas le fait que quelques rares chanceux l'obtiennent sans avoir énormément travaillé, du moins, pas autant qu'ils auraient souhaité. Tout est une question de niveau au départ, de capacité de réflexion, de lectures et du maintien d'une certaine culture historique et géographique depuis l'obtention du capes, et d'un peu de bol aussi, surtout à l'oral ensuite. Après tout, suffit d'être moins mauvais que les autres. C'est un concours. Si tu as peu travaillé, mais que tu tombes aux écrits sur les seules thématiques que tu as bossées, ça peut largement le faire. Et de nombreux collègues ont eu l'agreg avec leurs notes d'écrit. Je ne vois donc pas pourquoi ce serait des menteurs. Doués à la base et chanceux, certainement par contre.
Je pense que tu hisses l'agrégation interne sur un piédestal, tout du moins, au même niveau que l'externe. L'interne est accessible (preuve en est des nombreux admis sur ce forum, dans les diverses préparations académiques, alors qu'ils sont à temps plein à côté...), l'externe quasiment pas pour un enseignant en activité. L'historiographie? Oui bien sûr, un peu. Mais cela ne compte pas tant que cela finalement. Relis le rapport 2015 qui est particulièrement éloquent sur le sujet. On te demande des copies bien et simplement écrites, montrant une bonne capacité d'analyse des sujets, avec des plans cohérents, des exemples bien choisis mais pas forcément pléthoriques, et une maîtrise solide des connaissances de base sur les questions et la chronologie. Bref, pas plus, pas moins qu'au capes. D'ailleurs au passage, sur le rapport de l'agrégation externe de géo (certes de géo mais tout de même), une très bonne copie a été reproduite. Je ne la trouve pas "ouf", sincèrement. Pas inaccessible en tout cas. Et c'est l'externe.
Pour finir, les copies que j'ai rendues à Nanterre ont été corrigées. Pas beaucoup d'historio, quasiment aucun géographe cité en dissert de géo, des exemples pas très assurés, des connaissances pas complètement maîtrisées et à approfondir (faut dire qu'on les a passés en octobre). Mais une bonne analyse des sujets proposés. J'ai eu des notes d'admissible. Comme quoi...
En tout cas moi, je veux y croire. Je connais "beaucoup" de monde qui a eu l'agreg interne à la première tentative sans s'être levés tous les matins à 4h, avoir consacré tous ses week-end et ses vacances à travailler. Un travail régulier sur toutes les questions au programme, de l'entraînement, suivre une préparation académique, c'est ce qui leur a permis de réussir.
Mais fondamentalement, tu as néanmoins raison. L'avoir en touriste, c'est impossible. Par contre avec une préparation insuffisante, avec de la chance, ça peut passer. Je ne sais plus quel membre du forum l'a eue en ayant quasi abandonné, en s'y étant remis pendznt les vacances de Noël, avec des relectures de fiches, et est tombé sur des thèmes à peu près bossés aux écrits.
Comme dit plus haut, ne pas vraiment bosser va de ne rien faire du tout jusqu'aux écrits, à lire un livre sans fichage, à maîtriser qu'une infime partie des questions aux programmes, n'en bosser qu'une ou deux sur les quatre... Bref, çe genre de preparation est notoirement insuffisante. Sauf si on a du bol et qu'on est brillant au départ. Ça peut, et je dis bien peut, passer.
En tout cas, je demeure vraiment persuadée que l'agreg interne est décrochable sans mener une vie monacale pendant un an. Avec du travail, mais sans tout sacrifier.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Mais l'externe aussi est possible sans mener une vie de moine! Et heureusement! (c'est l'année où j'ai rencontré ma femme, pour un moine ça la foutrait mal!)
- ErispoeNiveau 6
Entièrement d'accord avec toi Kiwi, surtout quand tu dis plus haut que certains admis n'avaient pas pu bosser suffisamment les écrits à leur goût.
Je crois que les candidats qui ne regrettent pas d'avoir eu un peu plus de temps pour la préparation sont TRES rares. Pratiquement tous doivent penser qu'ils n'ont pas passé assez de temps sur tel ou tel point.
Personnellement, je n'ai fait aucune fiche. Désolé, je ne sais pas ficher, dès que je suis un peu fatigué j'ai tendance à tout recopier et au final je n'arrive plus à sélectionner les infos pertinentes.
Mais j'ai lu et relu à de nombreuses reprises 3 manuels l'année dernière : 2 de contemporaine et 1 de médiévale, dont les 2 Atlande qui me correspondaient parfaitement car ils étaient déjà organisé en fiches. Quand je dis que je les ai lus et relus, cela signifie que j'ai bien dû lire une quinzaine de fois certaines fiches (voire plus pour les fiches "personnages" ou "lieux" qui me semblaient les plus faciles à recaser comme exemples) afin de bien les maîtriser (je parle là de lectures en étant parfaitement concentré, dans le calme, avec les boules quiès). J'ai aussi beaucoup insisté sur les chronologies à la fin des bouquins afin d'avoir des dates précises sur lesquelles m'appuyer.
Je suis un gros lecteur de romans et de BDs ; j'ai totalement laissé tomber pendant ma préparation afin de me consacrer uniquement sur les manuels.
Quand je saturais un peu avec l'agrégation, j'essayais de trouver des BDs en lien avec les questions au programme. C'était une façon de "bosser" différemment. Il fallait juste être capable de faire la part des choses entre les éléments historiques du récit et les inventions complètes du scénariste.
J'ai aussi écouté à plusieurs reprises pas mal de podcasts d'émissions de France Inter ou France Culture en lien avec les questions au programme. Ayant une mémoire auditive, ça m'a beaucoup apporté.
De là à dire que certains n'ont pas bossé parce qu'ils ne font pas de fiches... C'est aussi à chacun de connaître ses points forts et de savoir comment fonctionne sa mémoire.
Par contre, j'avoue que je n'avais rien lu en géographie, par manque de temps et parce que je pensais tenter le concours plusieurs années.
J'ai eu de la chance que mes bonnes notes en histoire compensent la mauvaise note de géographie.
Mais je ne conseille pas ce genre de pari. Si je devais repasser les écrits, je ne prendrai pas ce risque.
Mes notes d'oral ont été mauvaise (histoire niveau lycée) ou très moyenne (géo collège) mais ce sont les écrits qui m'ont permis d'avoir le concours.
Que certains candidats obtiennent le concours sans avoir suffisamment bossé à leur goût, c'est certain, mais sans avoir travaillé du tout... Bravo à eux ! Ils ont une culture personnelle impressionnante !
Pour en revenir aux doutes des collègues qui préparent le concours cette année, croyez en vous !
Vous n'aurez pas forcément des notes exceptionnelles mais cela vous permettra de situer votre préparation et votre niveau à l'écrit par rapport aux attentes du jury.
Le concours n'est pas impossible et il y a une part de chance à ne pas négliger.
Et surtout, une fois que vous vous serez présenté à la première dissertation (histoire), n'abandonnez pas en croyant avoir totalement foiré. Allez aux épreuves suivantes.
C'est parfois quand on a le plus galéré pour trouver un plan intéressant et qu'on a passé trop de temps au brouillon à ordonner les exemples, en étant persuadé que notre travail ne vaut pas grand chose, qu'on est surpris par une très bonne note.
Je crois que les candidats qui ne regrettent pas d'avoir eu un peu plus de temps pour la préparation sont TRES rares. Pratiquement tous doivent penser qu'ils n'ont pas passé assez de temps sur tel ou tel point.
Personnellement, je n'ai fait aucune fiche. Désolé, je ne sais pas ficher, dès que je suis un peu fatigué j'ai tendance à tout recopier et au final je n'arrive plus à sélectionner les infos pertinentes.
Mais j'ai lu et relu à de nombreuses reprises 3 manuels l'année dernière : 2 de contemporaine et 1 de médiévale, dont les 2 Atlande qui me correspondaient parfaitement car ils étaient déjà organisé en fiches. Quand je dis que je les ai lus et relus, cela signifie que j'ai bien dû lire une quinzaine de fois certaines fiches (voire plus pour les fiches "personnages" ou "lieux" qui me semblaient les plus faciles à recaser comme exemples) afin de bien les maîtriser (je parle là de lectures en étant parfaitement concentré, dans le calme, avec les boules quiès). J'ai aussi beaucoup insisté sur les chronologies à la fin des bouquins afin d'avoir des dates précises sur lesquelles m'appuyer.
Je suis un gros lecteur de romans et de BDs ; j'ai totalement laissé tomber pendant ma préparation afin de me consacrer uniquement sur les manuels.
Quand je saturais un peu avec l'agrégation, j'essayais de trouver des BDs en lien avec les questions au programme. C'était une façon de "bosser" différemment. Il fallait juste être capable de faire la part des choses entre les éléments historiques du récit et les inventions complètes du scénariste.
J'ai aussi écouté à plusieurs reprises pas mal de podcasts d'émissions de France Inter ou France Culture en lien avec les questions au programme. Ayant une mémoire auditive, ça m'a beaucoup apporté.
De là à dire que certains n'ont pas bossé parce qu'ils ne font pas de fiches... C'est aussi à chacun de connaître ses points forts et de savoir comment fonctionne sa mémoire.
Par contre, j'avoue que je n'avais rien lu en géographie, par manque de temps et parce que je pensais tenter le concours plusieurs années.
J'ai eu de la chance que mes bonnes notes en histoire compensent la mauvaise note de géographie.
Mais je ne conseille pas ce genre de pari. Si je devais repasser les écrits, je ne prendrai pas ce risque.
Mes notes d'oral ont été mauvaise (histoire niveau lycée) ou très moyenne (géo collège) mais ce sont les écrits qui m'ont permis d'avoir le concours.
Que certains candidats obtiennent le concours sans avoir suffisamment bossé à leur goût, c'est certain, mais sans avoir travaillé du tout... Bravo à eux ! Ils ont une culture personnelle impressionnante !
Pour en revenir aux doutes des collègues qui préparent le concours cette année, croyez en vous !
Vous n'aurez pas forcément des notes exceptionnelles mais cela vous permettra de situer votre préparation et votre niveau à l'écrit par rapport aux attentes du jury.
Le concours n'est pas impossible et il y a une part de chance à ne pas négliger.
Et surtout, une fois que vous vous serez présenté à la première dissertation (histoire), n'abandonnez pas en croyant avoir totalement foiré. Allez aux épreuves suivantes.
C'est parfois quand on a le plus galéré pour trouver un plan intéressant et qu'on a passé trop de temps au brouillon à ordonner les exemples, en étant persuadé que notre travail ne vaut pas grand chose, qu'on est surpris par une très bonne note.
- SoheneNiveau 9
Moi je pense que tu devrais y aller, Averne. Et Boris aussi. Rien que pour le temps que vous y avez passé, même si ce n'est pas ce que vous vouliez, mais tout le monde est dans le même cas.
Arvene, d'autant plus que tu t'es reposée ces vacances. Ça te donne un avantage sur les autres, qui sont épuisés. Des fois, en se détachant du stress, on est meilleur. Et si ça ne marche pas, je trouve que c'est mieux d'avoir cette déception que le regret "si ça se trouve, si j'y avais été, ça aurait marché".
L'an dernier, tu n'y es pas allée, j'ai trouvé ça dommage... mais bon, ce n'est que mon opinion.
Arvene, d'autant plus que tu t'es reposée ces vacances. Ça te donne un avantage sur les autres, qui sont épuisés. Des fois, en se détachant du stress, on est meilleur. Et si ça ne marche pas, je trouve que c'est mieux d'avoir cette déception que le regret "si ça se trouve, si j'y avais été, ça aurait marché".
L'an dernier, tu n'y es pas allée, j'ai trouvé ça dommage... mais bon, ce n'est que mon opinion.
- User5776Habitué du forum
Holalala ya tous les points de vue possibles ici, ça en rajoute à mon angoisse :lol:
J'ai surtout lu les thèmes en Médiéval et en Contemporaine. J'ai parcouru les chrono, mais je n'ai pas fiché grand chose, encore moi une fiche chronologique précise, donc je n'ai aucune date en tête.
Je n'ai pas de fiches d'exemples.
J'ai fiché que 1/4 du manuel sur les MSP et à peine la moitié sur la géo des conflits.
Bref, si je rends 4 pages par sujet, c'est le bout du monde.
Quelqu'un peut décider pour moi?
J'ai surtout lu les thèmes en Médiéval et en Contemporaine. J'ai parcouru les chrono, mais je n'ai pas fiché grand chose, encore moi une fiche chronologique précise, donc je n'ai aucune date en tête.
Je n'ai pas de fiches d'exemples.
J'ai fiché que 1/4 du manuel sur les MSP et à peine la moitié sur la géo des conflits.
Bref, si je rends 4 pages par sujet, c'est le bout du monde.
Quelqu'un peut décider pour moi?
- hgecmanNiveau 2
Une accroche en introduction : "A la perfection nul n'est tenu, à l'échec nul n'est condamné"
Je pense que chaque année, de nombreux candidats se posent la question. L'année dernière près de la moitié des candidats inscrits n'a pas composé aux 3 épreuves. Pour ma part, j'ai commencé ma préparation très tard l'année dernière. Je n'avais lu qu'un manuel par question et n'avais fait aucune compo depuis 15 ans. J'y suis allé quand même en l'intégrant dans ma préparation pour cette année. Rien ne remplace l'examen avec le temps limité et le stress. Même si mes notes ont été médiocres (je n'en espérais pas plus), j'ai des repères bien utiles (j'espère) pour cette année.
En conclusion : "100 % des gagnants ont tenté leur chance"
Je pense que chaque année, de nombreux candidats se posent la question. L'année dernière près de la moitié des candidats inscrits n'a pas composé aux 3 épreuves. Pour ma part, j'ai commencé ma préparation très tard l'année dernière. Je n'avais lu qu'un manuel par question et n'avais fait aucune compo depuis 15 ans. J'y suis allé quand même en l'intégrant dans ma préparation pour cette année. Rien ne remplace l'examen avec le temps limité et le stress. Même si mes notes ont été médiocres (je n'en espérais pas plus), j'ai des repères bien utiles (j'espère) pour cette année.
En conclusion : "100 % des gagnants ont tenté leur chance"
- poeravaNiveau 6
eleonore69 a écrit:Bonjour à tous...
Qu'imaginez-vus pour le jour J
Perso:
Compo histoire : médiévale
Compo : géo conflits...
Perso, pareil que toi.
Et comme j'ai pris géo pour l'analyse de doc, ben je vais pas échapper aux MSP
Sinon, qui d'autre à pris géo ?
_________________
2015-2020: T7 - 2nde / 1STI / TG
2014-2015: T2 - 2nde / 1STI / TS
2013-2014: T1 - 2nde / 1STI / 1S
2012-2013: Stagiaire - CLG
2010-2012: Contractuelle - CLG
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- shantia38Niveau 5
poerava a écrit:eleonore69 a écrit:Bonjour à tous...
Qu'imaginez-vus pour le jour J
Perso:
Compo histoire : médiévale
Compo : géo conflits...
Perso, pareil que toi.
Et comme j'ai pris géo pour l'analyse de doc, ben je vais pas échapper aux MSP
Sinon, qui d'autre à pris géo ?
Moi aussi
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