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- LadyOlennaModérateur
Nommée en lycée depuis trois ans, j'ai échappé à la mise en place de la réforme du collège de 2016. Aujourd'hui affectée en collège pour mon premier poste, je me tourne vers vous pour savoir, avec maintenant trois ans de recul et de pratique, ce que cette réforme vous a finalement apporté, chacun-e dans vos disciplines, que ce soit en positif ou en négatif : conditions de travail ? avis sur l'AP, les EPI, et leur organisation ? pratiques pédagogiques ? et d'autres choses que je dois oublier. Je connais les grandes lignes et l'esprit de la réforme bien sûr, mais uniquement ce qu'il est de bon ton de dire à l'oral du concours J'aimerais connaître la réalité du terrain et avoir une vision plus globale que ma discipline d'origine. Merci de vos contributions !
- kiwiGuide spirituel
Personnellement, le gros plus de cette réforme a été l'AP. Nous avons decidé dans mon établissement de faire de l'AP en dédoublement ou en co-enseignement grâce à la marge. En HG, nous avons eu de l'AP dédoublé en 3eme. La plu-value a été énorme pour nos élèves de moins en moins scolaires, pour travailler tout ce qui etait d'ordre méthodologique propre à l'hg dans de bonnes conditions (avec des groupes de 12-14 élèves, on peut faire de la différenciation efficace).
Malheureusement, il n'aura pas fallu longtemps pour qu'on soit dépouillés des heures pourtant inscrites légalement dans les textes. L'an passé, une division créée (pas le choix, on avait des 5emes à 32 sinon...), mais seulement 14h octroyées. Cette année : deux divisions supprimées. Tous les niveaux à 30 par classe. On a donc decidé d'utiliser la marge non pas pour dédoubler mais pour alléger les effectifs sur trois niveaux... Voilà voilà.
Épi : une horreur. Les thèmes imposés à tous, l'impossibilité de trouver des heures de concertation efficace, réunionnite pour du vent, l'aspect chronophage du truc.
Pour les programmes, nous ils n'ont pas été vraiment révolutionnés. Toutefois, on sent que ça a été conçu avec les pieds et à la va-vite pour certains thèmes. En HG, on n'a pas perdu d'heures. Et on n'est pas cyclé.
Malheureusement, il n'aura pas fallu longtemps pour qu'on soit dépouillés des heures pourtant inscrites légalement dans les textes. L'an passé, une division créée (pas le choix, on avait des 5emes à 32 sinon...), mais seulement 14h octroyées. Cette année : deux divisions supprimées. Tous les niveaux à 30 par classe. On a donc decidé d'utiliser la marge non pas pour dédoubler mais pour alléger les effectifs sur trois niveaux... Voilà voilà.
Épi : une horreur. Les thèmes imposés à tous, l'impossibilité de trouver des heures de concertation efficace, réunionnite pour du vent, l'aspect chronophage du truc.
Pour les programmes, nous ils n'ont pas été vraiment révolutionnés. Toutefois, on sent que ça a été conçu avec les pieds et à la va-vite pour certains thèmes. En HG, on n'a pas perdu d'heures. Et on n'est pas cyclé.
- Panta RheiExpert
Excellente idée de fil de discussion! Après une année cauchemardesque à préparer des trucs et des machins, à se réunir et remplir des beaux tableaux; tout ceci du fait des manigances d'une qui a disparu des radars, et bien chez nous, des EPI, il ne reste r-i-e-n. La notion d'AP reste une notion, un concept dont quiconque peut se saisir s'il en a envie. Les bilangues ont été maintenues. Ce qui a changé et est resté: les horaires de LV2 (avec la guerre des tranchées pour avoir des groupes financés en respectivement 2.5 et 5 (!!!) HSA). Les heures POSTE de marges sont restées pour faire des dédoublements dans presque toutes les matières. 4 ou 5 Conseils école-collège stériles ont été instaurés.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- RagnetrudeExpert spécialisé
Il y a eu des épi la première année et puis ensuite ils ont complètement disparu. On a appelé AP les dédoublements. Ce qui reste c'est la disparition de la classe euro, de la dp3 et de l'allemand car les heures ne sont plus fléchées. Les langues anciennes ont survécu car on a un collègue sur le poste mais dans les petits collèges du secteur le latin et l'allemand ont quasiment partout disparu.
Une conséquence pénible : les élèves ont moins d'heures de cours, et donc davantage d'heures de permanence, ce qui pose des problèmes en vie scolaire.
Une conséquence pénible : les élèves ont moins d'heures de cours, et donc davantage d'heures de permanence, ce qui pose des problèmes en vie scolaire.
- MauvetteÉrudit
Pareil ici pour les EPI. Grand chambardement la première année, plus rien à l'heure actuelle.
Sinon, l'AP, chez nous, existait avant la réforme, c'est-à-dire qu'on avait des heures dédoublées en français, en maths, en sciences et en techno. Depuis la rentrée dernière, et pour, soi-disant, simplifier les emplois du temps (et supprimer, à terme, des heures, et des postes), on est passé à la co-intervention. Autant dire une vaste fumisterie où les enseignants perdent beaucoup d'énergie et où les élèves sont beaucoup moins nombreux à en tirer de réels bénéfices.
Le mot AP doit alors être inscrit sur le cahier de texte de toutes les matières dès qu'on fait de la remédiation (en classe entière, dois-je le préciser?)(corriger une dictée est de la remédiation...).
Seul point positif peut-être, c'est l'aide aux devoirs pour tous les élèves volontaires. Les élèves sont réellement accompagnés par les enseignants qui leur transmettent des méthodes de travail qu'il est difficile de mettre en pratique devant un groupe-classe.
Sinon, l'AP, chez nous, existait avant la réforme, c'est-à-dire qu'on avait des heures dédoublées en français, en maths, en sciences et en techno. Depuis la rentrée dernière, et pour, soi-disant, simplifier les emplois du temps (et supprimer, à terme, des heures, et des postes), on est passé à la co-intervention. Autant dire une vaste fumisterie où les enseignants perdent beaucoup d'énergie et où les élèves sont beaucoup moins nombreux à en tirer de réels bénéfices.
Le mot AP doit alors être inscrit sur le cahier de texte de toutes les matières dès qu'on fait de la remédiation (en classe entière, dois-je le préciser?)(corriger une dictée est de la remédiation...).
Seul point positif peut-être, c'est l'aide aux devoirs pour tous les élèves volontaires. Les élèves sont réellement accompagnés par les enseignants qui leur transmettent des méthodes de travail qu'il est difficile de mettre en pratique devant un groupe-classe.
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- MathadorEmpereur
De ce que j'ai vu (collège en 2017-2018): programmes horriblement peu clairs (les attendus de fin d'année me semblent être un vrai progrès sur ce point), AP = cours (éventuellement dédoublé). Vu à travers ma famille: le brevet est bradé comparativement aux éditions d'avant 2016.
Pour ce qui est de la co-intervention, je pense que c'est assez variable. J'en ai gardé une bonne impression, mais c'était pour une seule matière avec des 6èmes assez calmes.
Pour ce qui est de la co-intervention, je pense que c'est assez variable. J'en ai gardé une bonne impression, mais c'était pour une seule matière avec des 6èmes assez calmes.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CowabungaHabitué du forum
Dans mon établissement, la réforme est un saccage qui a mis à mal tout le travail d'équipe et tous les projets inter ou transdisciplinaires (qui étaient très développés). Bref, le contraire de ce qui était annoncé.
L'euro a disparu. L'allemand ne tient qu'à un fil. Le poste d'espagnol est à nouveau menacé. Un seul EPI a pu être maintenu la 2e année, plus aucun ensuite. Le dispositif "devoirs faits " a entrainé la suppression des clubs.
En français, le programme est une vaste blague : les thèmes fourre-tout cachent souvent des oeuvres imposées ; la grammaire se prétend spiralaire mais ne l'est pas. Le théâtre a disparu en 3e... et l'épreuve du DNB change tous les ans.
L'euro a disparu. L'allemand ne tient qu'à un fil. Le poste d'espagnol est à nouveau menacé. Un seul EPI a pu être maintenu la 2e année, plus aucun ensuite. Le dispositif "devoirs faits " a entrainé la suppression des clubs.
En français, le programme est une vaste blague : les thèmes fourre-tout cachent souvent des oeuvres imposées ; la grammaire se prétend spiralaire mais ne l'est pas. Le théâtre a disparu en 3e... et l'épreuve du DNB change tous les ans.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- elisa18Neoprof expérimenté
En latin, j'ai perdu des heures, et comme elles ne sont plus fléchées, je dois me battre chaque année contre mes collègues pour en garder quelques unes : latin ou groupes en sciences ? Latin ou allemand ?
- gnafron2004Grand sage
Chez nous le plus visible a été au début les EPI, qui depuis sont passés à la trappe...et la modification du système d'évaluation: nous utilisons les 4 niveaux de compétences tels que dans LSU. Mais chacun bidouille ce qu'il veut du moment que sur le bulletin il n'y a que 4 niveaux possibles. Résultat: les parents n'y comprennent rien, d'autant qu'un collègue en a profité pour ne plus faire aucune évaluation écrite (en HG), et que nous n'avons pas pronotes (trop cher) et il n'y a donc pas de suivi sur ENT.
- HORAHabitué du forum
Sur le plan de la gestion des ressources humaines, c'aura été une franche réussite : avant, quand on dépassait l'effectif de 29 ou 30 élèves par classe, les moyens pour une division supplémentaire finissaient en général par être octroyés arrachés ; maintenant que nenni : au rectorat on nous somme d'être autonomes, donc d'utiliser la marge, donc de supprimer les dédoublements pour obtenir des effectifs moins désastreux en classe entière. Pareil pour les hsa : si on ne les absorbe pas, pof, suppression des dédoublements ; et comme on sait qu'une hsa est moins payée qu'une heure ordinaire, pourquoi se priver de se livrer à ce petit chantage où les enseignants doivent choisir entre une semaine blindée mais avec dédoublements, et une semaine un peu moins chargée mais avec des classes remplies à ras bord ?
- RendashBon génie
Les EPI n'existent pas dans mon bahut. Une copinellègue de français et moi bossons pourtant ensemble sur le niveau 4e, depuis plusieurs années ; mais ça ne rentre pas dans les ridicules p'tites cases, donc phoquezate :lol:
Les dédoublements, possibles grâce aux moyens de REP+, sont généralement baptisés AP pour faire plaisir aux mirliflores de l'institution, qui, évidemment, s'en satisfont. Il y a une heure en français et une heure en maths en 6e, et en 5e me semble-t-il ; je crois qu'ils co-interviennent en maths, officiellement ... mais comme en réalité ils se partagent la classe en deux groupes dans deux salles, ça ne change pas grand-chose.
On a grappillé une demi-heure de plus en 3e en HG pour l'année prochaine, on baptisera ça AP. Pour les méthodes, évidemment, ça ne change strictement rien, comme prévu ; les imbéciles qui soutenaient que ça allait "révolutionner les pratiques" et qui ont donc accepté de piétiner les langues et les lettres classiques en sont pour leur frais.
L'allemand, l'italien et le latin survivent encore chez nous. Pour le latin, c'est passé tout près de la cata cette année, vu que le nouveau CDE n'en "vo[yait] pas l'intérêt" (sic) ; mais il a vite reculé quand on a montré les dents au moment de la DHG. Deux heures par niveau, pas plus ; mais c'est toujours ça. Evidemment, lorsque la marge sera diminuée, c'est sans doute le latin qui sautera le premier.
Globalement, je dirais que la réforme se cantonne à faire rentrer dans de pompeuses p'tites cases ce qui se faisait déjà, et n'a absolument rien "impulsé", pour reprendre le jargon usuel.
Les dédoublements, possibles grâce aux moyens de REP+, sont généralement baptisés AP pour faire plaisir aux mirliflores de l'institution, qui, évidemment, s'en satisfont. Il y a une heure en français et une heure en maths en 6e, et en 5e me semble-t-il ; je crois qu'ils co-interviennent en maths, officiellement ... mais comme en réalité ils se partagent la classe en deux groupes dans deux salles, ça ne change pas grand-chose.
On a grappillé une demi-heure de plus en 3e en HG pour l'année prochaine, on baptisera ça AP. Pour les méthodes, évidemment, ça ne change strictement rien, comme prévu ; les imbéciles qui soutenaient que ça allait "révolutionner les pratiques" et qui ont donc accepté de piétiner les langues et les lettres classiques en sont pour leur frais.
L'allemand, l'italien et le latin survivent encore chez nous. Pour le latin, c'est passé tout près de la cata cette année, vu que le nouveau CDE n'en "vo[yait] pas l'intérêt" (sic) ; mais il a vite reculé quand on a montré les dents au moment de la DHG. Deux heures par niveau, pas plus ; mais c'est toujours ça. Evidemment, lorsque la marge sera diminuée, c'est sans doute le latin qui sautera le premier.
Globalement, je dirais que la réforme se cantonne à faire rentrer dans de pompeuses p'tites cases ce qui se faisait déjà, et n'a absolument rien "impulsé", pour reprendre le jargon usuel.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MalagaModérateur
Ici, les EPI n'existent pas réellement. Il n'y en a eu aucun l'an dernier ; à la rentrée, on lance un projet interdisciplinaire. Est ce un EPI comme le disent les textes ? Aucune idée.
Les heures de marge ont servi à dédoubler des heures en français, en maths, en sciences. A la rentrée, ce sera plus limité puisque le rectorat nous octroie 15h pour ouvrir une division (donc on pioche dans la marge pour compléter...).
L'oral du brevet est devenu un grand fourre tout absurde : avec l'histoire des arts, on savait ce que l'on évaluait, plus maintenant. On n'a aucune heure pour préparer correctement les élèves à cette épreuve orale.
Le latin, la bilangue sont financés grâce aux heures de marge ce qui occasionne des tensions. Des tensions naissent aussi quand il faut décider quelle discipline aura des heures dédoublées.
Les heures de marge ont servi à dédoubler des heures en français, en maths, en sciences. A la rentrée, ce sera plus limité puisque le rectorat nous octroie 15h pour ouvrir une division (donc on pioche dans la marge pour compléter...).
L'oral du brevet est devenu un grand fourre tout absurde : avec l'histoire des arts, on savait ce que l'on évaluait, plus maintenant. On n'a aucune heure pour préparer correctement les élèves à cette épreuve orale.
Le latin, la bilangue sont financés grâce aux heures de marge ce qui occasionne des tensions. Des tensions naissent aussi quand il faut décider quelle discipline aura des heures dédoublées.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Isis39Enchanteur
gnafron2004 a écrit:Chez nous le plus visible a été au début les EPI, qui depuis sont passés à la trappe...et la modification du système d'évaluation: nous utilisons les 4 niveaux de compétences tels que dans LSU. Mais chacun bidouille ce qu'il veut du moment que sur le bulletin il n'y a que 4 niveaux possibles. Résultat: les parents n'y comprennent rien, d'autant qu'un collègue en a profité pour ne plus faire aucune évaluation écrite (en HG), et que nous n'avons pas pronotes (trop cher) et il n'y a donc pas de suivi sur ENT.
Il évalue à l'oral ? :missT2:
- Isis39Enchanteur
Dans mon petit collège, on a trois LV2 (dont deux bilangues en 6e). Avant la réforme, on nous donnait les moyens pour ces langues (dont une nous a été imposée pour des raisons politiques). Depuis la réforme, on a les mêmes moyens que les collèges du coin qui n'ont qu'une LV2. On est donc obligés de piocher dans la marge pour ces langues. ALors les dédoublements.... Il parait qu'on est autonomes. Mais quand on veut supprimer une de ces langues (seulement 2 élèves en 6e à la rentrée), nous ne sommes plus autonomes. La carte des langues est rectorale... Et ce n'est pas politiquement correct de la supprimer. Bref.
- sylvie57Fidèle du forum
Chez nous (REP) il reste un EPI qui sert pour l'oral du DNB (qui est une honte absolue). C'est un projet mené par plusieurs collègues et qui remonte à l'oral HDA. Allemand et Italien en Bilangue mais en allemand les effectifs augmentent alors que pour l'italien c'est bien plus fragile voire critique. Sinon, très peu de dédoublements (1 niveau en Anglais). Nous grappillons des heures de marge pour avoir des groupes moins lourds en SVT et PC . Je crois que les Maths ont 1/2h de plus que l'horaire normal. Le latin est dépouillé de ses heures. L'an dernier des heures Latin ont été 'transformées' en aide aux leçons pour les élèves de 6e.
Inclusion à tout crin des ULIS/SEGPA mais sans les allègements/ aides indispensables pour vraiment aider ces élèves.
Rien de bon dans cette réforme. Un oral adapté pour donner 100 points sans trop d'efforts, c'est tout malheureusement !
Inclusion à tout crin des ULIS/SEGPA mais sans les allègements/ aides indispensables pour vraiment aider ces élèves.
Rien de bon dans cette réforme. Un oral adapté pour donner 100 points sans trop d'efforts, c'est tout malheureusement !
- Fesseur ProGuide spirituel
Une belle usine à gaz !
Epi rien...
Epi rien...
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Pourvu que ça dure...
- elisa18Neoprof expérimenté
Et les effectifs.... En 6eme, 2 classes à 29 élèves, 4 classes à 30. Avec dans chaque classe 2 élèves avec reconnaissance MDPH et AVS....
Je vais bien sûr arriver à faire de la différenciation...
Je vais bien sûr arriver à faire de la différenciation...
- *Ombre*Grand sage
Je n'ajouterai rien à ce qui a été dit sur l'AP ou les EPI : c'est à peu près partout pareil, semble-t-il. De toute façon, à part quelques naïfs, on avait bien compris dès le début que ces dispositifs n'avaient pas vocation à durer mais n'étaient qu'un artefact de communication destiné à faire passer les coupes budgétaires.
Par contre, en Lettres, on a morflé.
Acte I : NVB nous ruine nos programmes en détruisant toute chronologie, en imposant des entrées thématiques fumeuses et en réduisant la grammaire à peau de chagrin. Elle profite de cette réduction des programmes pour nous enlever 1/2 h par semaine en 6e et en 3e, les deux niveaux pivot. Au passage, elle assassine les langues anciennes en leur imposant des conditions telles que c'est leur mort assurée - ce qui semble être d'ailleurs l'objectif de la chose.
Acte II : Saint-Blanquer arrive avec son panache blanc, ses protestations d'amour envers la langue, les langues (anciennes), et sa langue (de bois). Il nous refait un programme ambitieux en grammaire (nous ajoutant même des trucs qu'on n'avait plus vu depuis dix ans, comme les propositions infinitives ou participiales) et impose une partie grammaire à l'épreuve de français du DNB. Youpi. Ça, c'est du sérieux, les gars, ou je ne m'y connais pas. Y a juste un truc ballot, il a oublié de nous rendre nos heures perdues, ce qui fait que nous devons faire plus avec moins d'heures. En langues anciennes, il s'émeut, rédige une magnifique circulaire pour expliquer qu'il faut rendre des horaires décents à cette discipline humaniste, et oublie d'amender la loi qui fixe ces horaires à 5 heures sur tout le collège, rendant sa circulaire nulle et non avenue. Flûte, alors ! On était pourtant si bien partis...
Par contre, en Lettres, on a morflé.
Acte I : NVB nous ruine nos programmes en détruisant toute chronologie, en imposant des entrées thématiques fumeuses et en réduisant la grammaire à peau de chagrin. Elle profite de cette réduction des programmes pour nous enlever 1/2 h par semaine en 6e et en 3e, les deux niveaux pivot. Au passage, elle assassine les langues anciennes en leur imposant des conditions telles que c'est leur mort assurée - ce qui semble être d'ailleurs l'objectif de la chose.
Acte II : Saint-Blanquer arrive avec son panache blanc, ses protestations d'amour envers la langue, les langues (anciennes), et sa langue (de bois). Il nous refait un programme ambitieux en grammaire (nous ajoutant même des trucs qu'on n'avait plus vu depuis dix ans, comme les propositions infinitives ou participiales) et impose une partie grammaire à l'épreuve de français du DNB. Youpi. Ça, c'est du sérieux, les gars, ou je ne m'y connais pas. Y a juste un truc ballot, il a oublié de nous rendre nos heures perdues, ce qui fait que nous devons faire plus avec moins d'heures. En langues anciennes, il s'émeut, rédige une magnifique circulaire pour expliquer qu'il faut rendre des horaires décents à cette discipline humaniste, et oublie d'amender la loi qui fixe ces horaires à 5 heures sur tout le collège, rendant sa circulaire nulle et non avenue. Flûte, alors ! On était pourtant si bien partis...
- Docteur OXGrand sage
Depuis la réforme NVB, j'ai connu :
- Deux compléments de service dans d'autres bahuts (s'adapter, s'intégrer, se faire à nouveau une réputation, c'est plus de mon âge...)
- L'expérimentation chronophage et démago des EPI. Et puis, un jour, pouf !, disparition.
- L'AP en co-enseignement à 3 en Lettres (me voilà donc prof de lettres depuis 3 ou 4 ans...)
- L'Allemand en voie de disparition dans notre bahut.
- Le latin et le grec réduits à un truc culturel qui fait joli sur le dossier....
- 1/2 h d'HDA en + en 3e en HG et en Arts plastiques... (truc inventé pour éviter les cds)
- Des emplois du temps incroyablement compliqués pour les élèves.
- Un DNB encore + bidon qu'avant (il fallait le faire) et qui fait rire les élèves quand ils comprennent le calcul des points.
- Des compétences en pagaille dans un LSU qui ressemble au mode d'emploi d'une fusée Space X (et que les parents ne lisent pas)
- Une sale ambiance entre profs qui veulent tout changer et les autres (comme moi) qui en ont marre de ces réformes à la c... qui se répètent et qui détruisent petit à petit l'édifice EN.
- Des engueulades de gamins pour se disputer des heures et des classes... Que c'est moche.
- Des stagiaires (en Anglais, en Maths) qui démissionnent en plein milieu de l'année... (Et pourtant mon bahut est calme)
- Des classes surchargées avec quelquefois deux AESH ou une qui s'occupe de deux enfants...
- Deux compléments de service dans d'autres bahuts (s'adapter, s'intégrer, se faire à nouveau une réputation, c'est plus de mon âge...)
- L'expérimentation chronophage et démago des EPI. Et puis, un jour, pouf !, disparition.
- L'AP en co-enseignement à 3 en Lettres (me voilà donc prof de lettres depuis 3 ou 4 ans...)
- L'Allemand en voie de disparition dans notre bahut.
- Le latin et le grec réduits à un truc culturel qui fait joli sur le dossier....
- 1/2 h d'HDA en + en 3e en HG et en Arts plastiques... (truc inventé pour éviter les cds)
- Des emplois du temps incroyablement compliqués pour les élèves.
- Un DNB encore + bidon qu'avant (il fallait le faire) et qui fait rire les élèves quand ils comprennent le calcul des points.
- Des compétences en pagaille dans un LSU qui ressemble au mode d'emploi d'une fusée Space X (et que les parents ne lisent pas)
- Une sale ambiance entre profs qui veulent tout changer et les autres (comme moi) qui en ont marre de ces réformes à la c... qui se répètent et qui détruisent petit à petit l'édifice EN.
- Des engueulades de gamins pour se disputer des heures et des classes... Que c'est moche.
- Des stagiaires (en Anglais, en Maths) qui démissionnent en plein milieu de l'année... (Et pourtant mon bahut est calme)
- Des classes surchargées avec quelquefois deux AESH ou une qui s'occupe de deux enfants...
- PointàlaligneExpert
Tout a été dit, et bien dit, je ne vais donc ajouter qu'une chose : la souffrance des collègues. Ils se sont battus contre cette réforme, et ont été effondrés quand elle leur a été imposée quand même. Ils ont été soumis aux tristement célèbres formations -formatage, à un travail de titan pour préparer tous les niveaux d'un coup. Ils ont vécu des conflits dans leur établissement au début des EPI (mariages forcés ici, remise en cause de l'EDT des élèves là), au moment des DHG (latin, allemand ?). Ils ont vu leur collègue d'allemand ou de LCA, ou les deux, tomber en sous service. Pendant ce temps, leur ministre assistait à un match de Quidditch.
L'avenir n'est pas moins sombre. On leur annonce une énième réforme du brevet. Qu'à cela ne tienne, ils s'adapteront, ils ont l'habitude de découvrir en cours d'année scolaire une nouvelle épreuve et d'y préparer les élèves en catastrophe, avec ce que cela suppose de stress et de pression de la part de l'institution et des parents.
C'est sans doute un peut tout cela qui attend les collègues de lycée aussi.
L'avenir n'est pas moins sombre. On leur annonce une énième réforme du brevet. Qu'à cela ne tienne, ils s'adapteront, ils ont l'habitude de découvrir en cours d'année scolaire une nouvelle épreuve et d'y préparer les élèves en catastrophe, avec ce que cela suppose de stress et de pression de la part de l'institution et des parents.
C'est sans doute un peut tout cela qui attend les collègues de lycée aussi.
- ProvenceEnchanteur
Ce que j'observe depuis la réforme:
- une dégringolade du niveau en français avec des 6e qui nous arrivent de plus en plus faibles, mélangeant ce qu'ils ont appris avant la réforme, ce qu'ils ont appris après, ce qu'ils ont appris dans certaines écoles mais pas dans d'autres... Dégringolade du niveau avec la baisse des horaires... Dégringolade du niveau lorsque les collègues suivent les recommandations à la lettre au détriment des apprentissages fondamentaux.
- des programmes incompréhensibles en français (j'ignore sincèrement ce que signifie faire le programme), des modalités constamment changeantes pour l'épreuve du DNB, et, pour finir, l'impression d'être perpétuellement déstabilisée avec quinze ans de métier. Je cherche encore le bénéfice de la chose.
- une évaluation du contrôle continu au DNB qui n'est qu'une vaste farce (un élève au niveau insuffisant obtient un peu plus de la moyenne par principe) mais qui tend les rapports entre collègues et entre collègues et équipe de direction qui cherche à en profiter pour s'ingérer dans notre façon de travailler. Un oral du DNB qui n'évalue pas grand chose et qu'il est bien difficile de rater.
- des tensions de plus en plus fortes au moment des discussions sur la DHG. Le latin ne survit que parce que je montre les dents (on peut imaginer combien il est usant de travailler dans des conditions pareilles, sans jamais aucune certitude sur laquelle s'appuyer). De façon générale, cela devient la foire d'empoigne.
- une perte de sens généralisée dans notre métier. Il n'existe plus de consensus implicite, au sein des équipes, sur ce qu'est instruire et évaluer.
En quelques années, nos conditions de travail se sont fortement dégradées et c'est le cœur même du métier qui a été attaqué. Et je n'oublie pas la violence et le mépris de l'institution à notre égard.
- une dégringolade du niveau en français avec des 6e qui nous arrivent de plus en plus faibles, mélangeant ce qu'ils ont appris avant la réforme, ce qu'ils ont appris après, ce qu'ils ont appris dans certaines écoles mais pas dans d'autres... Dégringolade du niveau avec la baisse des horaires... Dégringolade du niveau lorsque les collègues suivent les recommandations à la lettre au détriment des apprentissages fondamentaux.
- des programmes incompréhensibles en français (j'ignore sincèrement ce que signifie faire le programme), des modalités constamment changeantes pour l'épreuve du DNB, et, pour finir, l'impression d'être perpétuellement déstabilisée avec quinze ans de métier. Je cherche encore le bénéfice de la chose.
- une évaluation du contrôle continu au DNB qui n'est qu'une vaste farce (un élève au niveau insuffisant obtient un peu plus de la moyenne par principe) mais qui tend les rapports entre collègues et entre collègues et équipe de direction qui cherche à en profiter pour s'ingérer dans notre façon de travailler. Un oral du DNB qui n'évalue pas grand chose et qu'il est bien difficile de rater.
- des tensions de plus en plus fortes au moment des discussions sur la DHG. Le latin ne survit que parce que je montre les dents (on peut imaginer combien il est usant de travailler dans des conditions pareilles, sans jamais aucune certitude sur laquelle s'appuyer). De façon générale, cela devient la foire d'empoigne.
- une perte de sens généralisée dans notre métier. Il n'existe plus de consensus implicite, au sein des équipes, sur ce qu'est instruire et évaluer.
En quelques années, nos conditions de travail se sont fortement dégradées et c'est le cœur même du métier qui a été attaqué. Et je n'oublie pas la violence et le mépris de l'institution à notre égard.
- OlympiasProphète
De nombreux collègues ont voté pour des syndicats qui soutiennent toutes les réformes, même les plus nuisibles. A un moment donné, il faut réfléchir un peu.
- AmauryNiveau 5
Bilan dans mon collège :
- parents qui n'ont plus confiance suite à la disparition puis au retour de la section bilangue un an après, donc fonte des effectifs, perte de deux classes, complément de service pour moi et plusieurs autres collègues.
- de l'AP une heure par quinzaine à 20-25 gamins par groupe en français, et cheffe qui se sert de cela pour affirmer en CA aux parents élus que si si si, on se donne les moyens de différencier, la preuve on fait des groupes en français...
- moins de travaux interdisciplinaires puisque disparition de l'histoire des arts, et les EPI gavent tout le monde, personne n'en fait car ils sont trop contraignants, il faudrait numériser les documents et les mettre en ligne pour que tous (élèves, collègues) y aient accès et personne n'a envie de se coltiner ça, donc un oral du DNB pauvrissime en terme de choix puisque personne (et certainement pas moi) ne souhaite porter un truc aussi lourd.
- des conflits extrêmes et aigus entre collègues au moment de la DHG, qui se poursuivent jusqu'en juillet car la DHG est mouvante tout comme nos effectifs jusqu'au bout du bout de l'année, et les petites rancoeurs sur lesquelles tout le monde passait quand chacun avait à-peu-près les moyens de travailler ne passent plus maintenant qu'il faut faire de cruels choix.
- parents qui n'ont plus confiance suite à la disparition puis au retour de la section bilangue un an après, donc fonte des effectifs, perte de deux classes, complément de service pour moi et plusieurs autres collègues.
- de l'AP une heure par quinzaine à 20-25 gamins par groupe en français, et cheffe qui se sert de cela pour affirmer en CA aux parents élus que si si si, on se donne les moyens de différencier, la preuve on fait des groupes en français...
- moins de travaux interdisciplinaires puisque disparition de l'histoire des arts, et les EPI gavent tout le monde, personne n'en fait car ils sont trop contraignants, il faudrait numériser les documents et les mettre en ligne pour que tous (élèves, collègues) y aient accès et personne n'a envie de se coltiner ça, donc un oral du DNB pauvrissime en terme de choix puisque personne (et certainement pas moi) ne souhaite porter un truc aussi lourd.
- des conflits extrêmes et aigus entre collègues au moment de la DHG, qui se poursuivent jusqu'en juillet car la DHG est mouvante tout comme nos effectifs jusqu'au bout du bout de l'année, et les petites rancoeurs sur lesquelles tout le monde passait quand chacun avait à-peu-près les moyens de travailler ne passent plus maintenant qu'il faut faire de cruels choix.
- LédisséEsprit sacré
J'ai connu un an post réforme dans un collège et deux dans un autre, donc pas de suivi. Cependant, je remarque :
- un grand remue-ménage pour des EPI dont l'essentiel a disparu ensuite
- les "AP", enfin les dédoublements ? on est censé faire avec la marge, évidemment insuffisante ; ça passe lorsque, par miracle, nous avons une dotation large ; lorsqu'elle est calculée mécaniquement sur les 26+3 heures, on ne peut presque plus rien faire
- on ne peut plus ajouter d'heures aux élèves : mon ancien collège montait jusqu'à 6 heures de français pour des 6e, ce qui permettait de poser des bases un peu plus correctes que la normale, là c'est grillé
- les options diverses, si elles ne sont pas "sexy" (chorale par exemple), sont moribondes ; nous sommes dans le même cas qu'Isis (trois LV2, 6e bilangue), avec du latin en plus ; le latin est tombé à 5 heures, les LV2 survivent pour l'instant mais l'allemand et la bilangue doivent se battre en permanence, comme le latin (qui ne sert à rien), le service en allemand et en latin pousse au temps partiel ou au CSD (instable bien sûr), l'euro a disparu, comme la prépa-pro et la DP3 ou 6 (du coup, fuite vers le privé, les MFR en particulier ; fuite que la direction nous reproche, et qui nous fait perdre des divisions : ce serait dommage qu'on arrive à travailler correctement avec des effectifs corrects)
- pression au niveau du DNB : nous avons la bêtise d'être honnêtes et de refuser de cocher "satisfaisant" lorsque nous estimons que le niveau atteint n'est pas celui attendu en fin de 3e ; du coup, alors que nous avons des CSP+, nous tombons loin derrière les collèges de la région ; le rectorat nous considère donc comme des incompétents (stupides en plus : nous dénonçons cette incompétence par nos résultats), et nous enguirlande, directement ou via la direction, chaque année, nous infligeant des réunions dont on imagine la folle productivité sur nos modes d'évaluation, visiblement à revoir
Bref, l'ambiance est à la liesse et la décontraction.
Je ne reviens pas sur les programmes en français ; je semble d'ailleurs être la seule à en souffrir dans mon équipe
- un grand remue-ménage pour des EPI dont l'essentiel a disparu ensuite
- les "AP", enfin les dédoublements ? on est censé faire avec la marge, évidemment insuffisante ; ça passe lorsque, par miracle, nous avons une dotation large ; lorsqu'elle est calculée mécaniquement sur les 26+3 heures, on ne peut presque plus rien faire
- on ne peut plus ajouter d'heures aux élèves : mon ancien collège montait jusqu'à 6 heures de français pour des 6e, ce qui permettait de poser des bases un peu plus correctes que la normale, là c'est grillé
- les options diverses, si elles ne sont pas "sexy" (chorale par exemple), sont moribondes ; nous sommes dans le même cas qu'Isis (trois LV2, 6e bilangue), avec du latin en plus ; le latin est tombé à 5 heures, les LV2 survivent pour l'instant mais l'allemand et la bilangue doivent se battre en permanence, comme le latin (qui ne sert à rien), le service en allemand et en latin pousse au temps partiel ou au CSD (instable bien sûr), l'euro a disparu, comme la prépa-pro et la DP3 ou 6 (du coup, fuite vers le privé, les MFR en particulier ; fuite que la direction nous reproche, et qui nous fait perdre des divisions : ce serait dommage qu'on arrive à travailler correctement avec des effectifs corrects)
- pression au niveau du DNB : nous avons la bêtise d'être honnêtes et de refuser de cocher "satisfaisant" lorsque nous estimons que le niveau atteint n'est pas celui attendu en fin de 3e ; du coup, alors que nous avons des CSP+, nous tombons loin derrière les collèges de la région ; le rectorat nous considère donc comme des incompétents (stupides en plus : nous dénonçons cette incompétence par nos résultats), et nous enguirlande, directement ou via la direction, chaque année, nous infligeant des réunions dont on imagine la folle productivité sur nos modes d'évaluation, visiblement à revoir
Bref, l'ambiance est à la liesse et la décontraction.
Je ne reviens pas sur les programmes en français ; je semble d'ailleurs être la seule à en souffrir dans mon équipe
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Cool : nous sommes au moins 2 bahuts csp+ honnêtes
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