- Norman BatesNiveau 10
Non.
Et c'est encore pire cette année. La réforme du collège me coûte cher, surtout quand le rectorat décide d'amputer tous les jours de grève le même mois. Je refuse les heures supp', ça n'aide pas mais c'est un choix. C'est très difficile depuis deux mois. Allo Sofinco.
Sans amputation on y arriverait à peu près: pas de sorties, pas d'achats culturels (sauf pour le p'tit mais là encore, merci bibli), pas de fringues, mais on mange correctement (p'tit oblige, moi j'men fous un peu) dans un appart' correct qui coûte un bras en loyer. Pas moyen de muter pour rêver d'être les rois du pétrole "en région" : ma compagne n'a pas de points.
18 ans de boîte, échelon 10, mois de 2400 par mois, obligé de quémander. Les boules quand même.
Et c'est encore pire cette année. La réforme du collège me coûte cher, surtout quand le rectorat décide d'amputer tous les jours de grève le même mois. Je refuse les heures supp', ça n'aide pas mais c'est un choix. C'est très difficile depuis deux mois. Allo Sofinco.
Sans amputation on y arriverait à peu près: pas de sorties, pas d'achats culturels (sauf pour le p'tit mais là encore, merci bibli), pas de fringues, mais on mange correctement (p'tit oblige, moi j'men fous un peu) dans un appart' correct qui coûte un bras en loyer. Pas moyen de muter pour rêver d'être les rois du pétrole "en région" : ma compagne n'a pas de points.
18 ans de boîte, échelon 10, mois de 2400 par mois, obligé de quémander. Les boules quand même.
- ProvençalLeGauloisExpert
Madame_Prof a écrit:Je remarque que ceux qui s'en sortent bien ne précisent pas s'ils ont des HSA, des primes diverses, etc. Ou alors, ont un conjoint, ou ne sont pas en région parisienne.
C'est quand même dommage que sur ce genre de fil, dès qu'on déclare s'en sortir avec un salaire moyen, on soit soupçonné de cacher des revenus ou des infos importantes...
Je pense surtout que l'on a pas tous les mêmes notions de ce que c'est de "s'en sortir" ou "d'y arriver" financièrement.
Catégorie B classe sup 2e échelon, 1650€ par mois (depuis
Absolument aucune aide financière de la part de famille ou d'amis. Pas de conjoint. Pas d'enfant. Pas de voiture (en centre-ville, c'est inutile).
J'habite à Nice, qui n'est pas franchement meilleur marché que la "région parisienne" sur le plan du logement.
Eh bien, je m'en sors, je vais au ciné, au resto, je pars en vacances, j'épargne et je m'en sortais déjà quand je touchais ma paie d'AED (sans épargner réellement) mais c'est sûr qu'il ne s'agit pas de dépenser sans compter non plus...
- gainzNiveau 8
VicomteDeValmont a écrit:Leclochard a écrit:Le grincheux a écrit:Même si cela se fait en 26 ans, c'est toujours mieux que dans le privé où tu es déclaré vieux à 40 balais avec un salaire qui au mieux n'évolue plus. Il y a quelques années, tu pouvais encore changer d'employeur et de poste, aujourd'hui, tu t'accroches à ton poste de peur de ne plus rien trouver. Bref, en toute objectivité, la condition salariale des profs n'est pas mauvaise par rapport au reste de la population.Leclochard a écrit:
Attention parce que tu oublies un paramètre: il s'agit de l'avancement au grand choix. Seulement 30% des enseignants au maximum progressent à ce rythme. Dans la réalité, on passe du GC au choix ou de l'ancienneté au choix au gré des inspections. C'est hyper rare d'avoir bouclé le cycle en vingt ans (c'est le cas de Karine B: je suis curieux savoir s'il y en a d'autres). En progressant au choix (50% des professeurs), c'est 26 ans qui sont nécessaires pour atteindre le dernier échelon et 29 ans à l'ancienneté.
En ce qui peut faire rêver (à tort, à mon sens, pour ceux qui ont un gros potentiel), c'est plutôt l'agrégation (moins de boulot et meilleure paye, voire paye confortable s'il y a des HSA). Mais le capes, non. D'ailleurs, un indice parle de lui-même : le nombre de candidats au concours s'est effondré ses dernières années, malgré le chômage.
C'est certain car la situation du marché de travail est dégradée (menace du chômage, insertion difficile, concurrence étrangère, peur d'embaucher..) Ce qui est dur, ce sont les premières années (on va dire les 10-15 (?) premières) car au traitement faible (je parle des certifiés), s'ajoutent volontiers d'autres soucis (mutation loin de chez soi, voire dans une région chère, des établissements difficiles..) Un certifié commence souvent à respirer vers 35-40 ans. C'est tout de même effarant quand on parle de fonctionnaires d'Etat recrutés à BAC+4.
BAC +5 pour être titularisé.
mouais, enfin, un M2 très fictif quand même...
- nautieHabitué du forum
Depuis que j'enseigne (vacataire, contractuel, titulaire), je trouve que ça va. Evidemment, ça va de mieux en mieux, au fil du temps, puisque je gagne bien plus maintenant à l'échelon 8 et avec quelques heures sup, que lorsque j'étais vacataire! Les dépenses ont augmenté au fil du temps mais la prime des DOM nous permet de vivre aujourd'hui confortablement, malgré une vie plus chère ici (on est parti de métropole il y a 10 ans, je ne saurais dire quel serait mon salaire là-bas; j'ai quand même chaque année près de 2500€ de billets d'avion à payer pour venir voir la famille, que nous mettons de côté sans soucis). Evidemment, je connais beaucoup de gens qui gagnent mieux leur vie que moi, mais peu m'importe, sa situation me satisfait grandement!
- babouchka4Fidèle du forum
Nous sommes 2 avec 2 chats
A 20 min en métro du centre de Lille, transport en commun à outrance, Metro + train pour changer de département tous les jours.... La voiture me coûte trop cher.
Échelon 5 bientôt 6, pas de prime pp ou hsa, 1748€ / mois et ma moitié auxiliaire puer , 1200€ / mois sans heures supp.
On vit en 3 pièces BBc loyer et charges 780€ / mois , tout déduit il nous reste 500€ chacun par mois.
On a le privilège et la chance d'être aidés par nos parents pour de nombreuses choses et effectivement ça change la vie....
Même si nos salaires ne sont pas "élevés ", nous arrivons à faire pas mal de choses ( sorties, épargne, restos, concerts )
A 20 min en métro du centre de Lille, transport en commun à outrance, Metro + train pour changer de département tous les jours.... La voiture me coûte trop cher.
Échelon 5 bientôt 6, pas de prime pp ou hsa, 1748€ / mois et ma moitié auxiliaire puer , 1200€ / mois sans heures supp.
On vit en 3 pièces BBc loyer et charges 780€ / mois , tout déduit il nous reste 500€ chacun par mois.
On a le privilège et la chance d'être aidés par nos parents pour de nombreuses choses et effectivement ça change la vie....
Même si nos salaires ne sont pas "élevés ", nous arrivons à faire pas mal de choses ( sorties, épargne, restos, concerts )
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" If you can keep your head when all about you are losing theirs..... , you'll be a man my Son. "
- ClairedigiSchoolNiveau 5
Professionnellement, je côtoie tous les jours des enseignants qui, pour "s'en sortir" font le choix de travailler avec moi (ou avec d'autres boites d'ailleurs).
La raison financière n'est pas toujours abordée la première, mais au fil des entretiens, il est clair que c'est ce qui motive grand nombre de profs à collaborer avec digiSchool ...
La raison financière n'est pas toujours abordée la première, mais au fil des entretiens, il est clair que c'est ce qui motive grand nombre de profs à collaborer avec digiSchool ...
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Claire
digiSchool
- Norman BatesNiveau 10
C'est une offre d'emploi ?
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Why do I give valuable time to people who don't care if I live or die?
- ClairedigiSchoolNiveau 5
Je participe simplement à la discussion en m'appuyant sur mon quotidien ...
_________________
Claire
digiSchool
- ditaNeoprof expérimenté
Certifié echelon 10, 2400 euros par mois. Cette année, 4 heures sup, en comptant les pondés, don, plus ou moins 2700. Mon mari ne travaille pas, nous sommes prpriétaires de notre maison et nous habiyons dans la cambrousse. Pas d'enfants, mais un chien. On s'en sort bien. Pas d'extras pendant l'année, mais une vie tout à fait correcte. Des vacances très coûteuses l'été - Islande- On a de la chance.
- kiwiGuide spirituel
Madame_Prof a écrit:Je remarque que ceux qui s'en sortent bien ne précisent pas s'ils ont des HSA, des primes diverses, etc. Ou alors, ont un conjoint, ou ne sont pas en région parisienne.
Pour compléter puisque ça ne suffit pas : en RP
Quand j'ai été celibataire quelques mois il y a deux ans : 2100 e de salaire correspondant à une prime PP plus 1HSA au 5ème échelon, un loyer de 870euros, 30euros de bouffe par semaine, grosses factures edf, 80e par mois d'essence, 180e d'impôts sur le revenu par mois, 50e de taxe d'habitation par mois. Je m'en sortais juste, je pouvais sortir et me payer quelques fringues, mais pas plus. Pour partir en vacances, j'ai dû sortir de l'argent du livret A. Pour acheter un ordi tombé en rade, sortir du livret A etc. Mais j'y arrivais malgré le loyer très élevé.
Maintenant : deux profs, échelons 5 et 6. Deux primes pp mais pas d'HSA. Soit environ 3800-3900e. Une mensualité de remboursement de pret de 1576e, chargés de copropriété de 140e, factures edf gdf d'environ 100 euros par mois, impots sur le revenu de 390e par mois, 100euros d'impôts locaux par mois, 160e d'essence par mois à nous deux. 70euros de courses par semaine. Et j'ai épargné 400e le mois dernier. Donc bon oui on s'en sort. On est partis cet été en vacances avec un gros budget. On sort autant qu'on veut. On s'achète des vêtements si on le souhaite.
Donc bon en effet, un salaire de prof, on pourra dire ce qu'on veut, c'est pas un salaire de pauvre. Faut pas pousser. Certes, ça pourrait être mieux, mais c'est suffisant pour vivre, et non survivre. C'est sûr que quand on dépense 800euros par mois de bouffe quand on est que deux, quand on mange au restau tous les soirs, qu'on sort tout le temps voir des spectacles ou autres, qu'on s'achète des fringues de marques quasiment de luxe, évidemment, au quotidien, c'est compliqué. Tous ceux que je connais qui sont dans le rouge dès le 5 du mois (célibataires ou couples) sont extrêmement dépensiers au quotidien. C'est leur choix bien sûr. Miais quand on a des dépenses moyennes au quotidien, même en RP, on y arrive.
Après quand on a des enfants tout de suite, ça change la donne évidemment. Ce que j'ai dit avant ne tient plus du tout.
- pamplemousses4Expert
kiwi a écrit:
Maintenant : deux profs, échelons 5 et 6. Deux primes pp mais pas d'HSA. Soit environ 3800-3900e. Une mensualité de remboursement de pret de 1576e, chargés de copropriété de 140e, factures edf gdf d'environ 100 euros par mois, impots sur le revenu de 390e par mois, 100euros d'impôts locaux par mois, 160e d'essence par mois à nous deux. 70euros de courses par semaine. Et j'ai épargné 400e le mois dernier. Donc bon oui on s'en sort. On est partis cet été en vacances avec un gros budget. On sort autant qu'on veut. On s'achète des vêtements si on le souhaite.
Donc bon en effet, un salaire de prof, on pourra dire ce qu'on veut, c'est pas un salaire de pauvre. Faut pas pousser. Certes, ça pourrait être mieux, mais c'est suffisant pour vivre, et non survivre. C'est sûr que quand on dépense 800euros par mois de bouffe quand on est que deux, quand on mange au restau tous les soirs, qu'on sort tout le temps voir des spectacles ou autres, qu'on s'achète des fringues de marques quasiment de luxe, évidemment, au quotidien, c'est compliqué. Tous ceux que je connais qui sont dans le rouge dès le 5 du mois (célibataires ou couples) sont extrêmement dépensiers au quotidien. C'est leur choix bien sûr. Miais quand on a des dépenses moyennes au quotidien, même en RP, on y arrive.
Après quand on a des enfants tout de suite, ça change la donne évidemment. Ce que j'ai dit avant ne tient plus du tout.
Exactement la même situation professionnelle et financière que Kiwi, mais 4 enfants, l'aîné a 8 ans. Enfants qu'on n'a pas trouvés au fond du jardin, hein, c'est un choix qu'on a fait, et on serait inconséquent de s'en plaindre. Mais si on ajoute les frais de garde et cantine et baby-sitting ponctuels pour le boulot, hein (950-1000e/mois), et tous les frais classiques pour des enfants.... c'est vrai que c'est raide: l'automne en particulier est difficile, quand il s'agit de payer les inscriptions de chacun aux diverses activités. Nous aurons fini de payer notre (grande) maison (dans un coin paumé) quand l'aîné aura 18 ans, raison pour laquelle nous avons souscrit un prêt sur 15 ans, qui nous oblige à nous serrer un peu la ceinture.
Nous ne partons en vacances qu'en squattant chez des membres de notre famille ou des amis, et n'économisons pas un centime pour l'instant. Mais nous avons finalement un budget livres vraiment conséquent, puisque, c'est simple, absolument tout l'argent disponible y passe.
Aucune aide d'aucune sorte de la famille, ce qui d'ailleurs ne me choque pas, puisque personne ne roule sur l'or. Et nous n'avons fini de rembourser nos prêts étudiants, l'un et l'autre, qu'au terme de 6 ans de vie professionnelle (rapport au fil sur les remboursements de l'ENS! ). Bref, ça n'a jamais été Byzance, et ça ne le sera jamais. Mais cela correspond vraiment à des choix faits plus tôt (tel cursus plutôt que tels autres, où j'étais prise, qui m'auraient permis de gagner des mille et des cents, Sc. Po Paris, Ecole du Louvre), ou encore aujourd'hui (telle représentation des fêtes de Noël et des cadeaux, ou tel rapport à la voiture).
Je râle parfois quand je me prive d'un we à Paris qui me ferait envie, ou quand je peine à payer les factures; mais je me fiche complètement de ne pas m'acheter une belle bagnole, de ne pas aller le soleil aux Baléares, ou de ne pas pouvoir faire construire ma terrasse couverte. En revanche, je ressens du mépris de la part de mon ministère qui me paye si peu pour le nombre d'heures délirant que je passe à mon métier (ah, les corrections en philosophie...): ce n'est pas dans l'absolu que je manque d'argent, c'est relativement à mon travail et mon investissement, intellectuel et humain, que je me sens lésée.
- frecheGrand sage
On est profs tous les deux certifiée 10e échelon, 2,5 HS et agrégé 4e échelon, 3 HS. Deux enfants étudiants qui nous coûtent environ 900 euros par mois chacun, un 3e étudiant l'an prochain. On a fini de payer la maison (qu'on ne pourrait plus acheter maintenant) et on ne paye pas d'impôts (placement immobilier pourri mais défiscalisé). On part en vacances à l'étranger une fois par an (à 3, sinon, c'est trop cher) et dans la famille le reste du temps. Auparavant, on allait au ski une semaine par an à 5. On vient de changer de voiture, mais elles nous durent environ 12-15 ans. Et on a refait le rez de chaussée (presque un an de salaire dépensé en 2 mois)
Sinon, on met de côté, pas d'argent de la famille. On s'achète ce dont on a besoin, sans se priver, sans exagérer non plus. On a des économies faites à l'époque où mon mari était ingé, et quand il a été licencié, mais on essaie de ne pas y toucher.
Sinon, on met de côté, pas d'argent de la famille. On s'achète ce dont on a besoin, sans se priver, sans exagérer non plus. On a des économies faites à l'époque où mon mari était ingé, et quand il a été licencié, mais on essaie de ne pas y toucher.
- FeuchtwangerNiveau 9
Disons que je suis dans une situation particulière car à l'étranger mais je suis sidéré par le rapport temps investi dans le métier de prof/ rémunération.
Cela ne fait vraiment pas envie de continuer à travailler en France, surtout quand on voit les coûts de la vie...
Le plus inquiétant c'est de penser que le métier de prof est malgré tout encore relativement privilégié par rapport à la moyenne des français.
Cela ne fait vraiment pas envie de continuer à travailler en France, surtout quand on voit les coûts de la vie...
Le plus inquiétant c'est de penser que le métier de prof est malgré tout encore relativement privilégié par rapport à la moyenne des français.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Je viens de vivre des mois bien compliqués avec 1200€ de salaire par mois depuis juillet (suite à un trop perçu au cours d'un arrêt pour accident de travail).
Mon loyer représentait la moitié de mon salaire (pour 20m² et des brouettes!), 200€ d'impôts par mois, 200€ de charges diverses... Je crois que je ne vais pas manger de pâtes, de riz et de semoule pendant un moment tellement mon quotidien était fait de maigres repas grâce à l'Education Nationale.
Aucunes dépenses folichonnes alors que je suis une fana de mode en tout genre, pas de restau, pas de ciné, pas d'expo temporaires alors que c'est mon dada... 6 mois de galère où mon banquier s'est bien engraissé!
Ce que j'ai apprécié, c'était les coups de fil au rectorat expliquant que oui, c'est normal de ponctionner mes salaires de 800€/mois car j'aurais du avoir des économies et prévoir!
Mon loyer représentait la moitié de mon salaire (pour 20m² et des brouettes!), 200€ d'impôts par mois, 200€ de charges diverses... Je crois que je ne vais pas manger de pâtes, de riz et de semoule pendant un moment tellement mon quotidien était fait de maigres repas grâce à l'Education Nationale.
Aucunes dépenses folichonnes alors que je suis une fana de mode en tout genre, pas de restau, pas de ciné, pas d'expo temporaires alors que c'est mon dada... 6 mois de galère où mon banquier s'est bien engraissé!
Ce que j'ai apprécié, c'était les coups de fil au rectorat expliquant que oui, c'est normal de ponctionner mes salaires de 800€/mois car j'aurais du avoir des économies et prévoir!
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- manchotte50Niveau 10
Marcelle j'ai eu le même discours l'an dernier ! Des erreurs de versement et de feuilles de paie mais ils ne veulent pas refaire les fiches de paie en question...Je sens que la déclaration d'impôts va être coton...
- Lady ChimaeraNiveau 1
Bonjour,
Je viens apporter ma petite pierre à la discussion : je pense que le lieu de vie joue beaucoup sur le budget. Je suis contractuelle et mon conjoint travaille dans une usine, on fait grosso modo 2400 à deux. Sur cette base :
- Des frais d'essence, de nourrice, les mensualités (impôts, téléphonie, edf, mutuelle, assurance, etc)
- La nourriture : pas de privation mais c'est un choix et on passe avec les couches et le lait, environ 150 euros par semaine. On s'accorde un Mc Do (Happy meal oblige ^^) et une pizza, parfois un resto en amoureux et un billard (ce n'est pas tous les mois)
- Un crédit de maison (acheter il y a deux ans nous reviens moins cher qu'un loyer), un crédit à la consommation (installation en Ariège)
- Pas de crédit de voiture, nous les achetons d'occasion, Chéri fait la plupart des réparations lui-même, c'est sa passion la mécanique.
- Quand il le faut des vêtements.
N'ayant pas de famille proche, les vacances c'est à la maison ou alors dans le centre de la France, une nuit de voiture et vive les cousins
Alors oui au quotidien, on râle, on aimerait plus pour se faire plaisir, il y a des mois où le découvert est nécessaire, mais au fond on n'a pas à se plaindre. Par contre on a fait des choix que beaucoup de mes collègues ne ferait pas : on vit loin de tout, en pleine campagne - rien à moins de 20 km. Etant contractuel, mon maximum c'est une heure de trajet, mais on aime rouler donc pour nous ça va. Pour d'autres c'est juste impossible...
En somme, on a la tête hors de l'eau, cela pourrait être mieux, cela pourrait être pire, on relative quand on se rappelle qu'il y a cinq ans on est arrivé avec 46 kilos de bagages et 10 000 euros (crédit à la conso') et qu'on ne connaît pas même la ville dans laquelle on débarquait.
Pour les étrangetés : le Pôle emploi et le rectorat qui mettent minimum deux mois pour verser le chômage ... et qui tatillonnent quand on veut s'y prendre à l'avance !
Je viens apporter ma petite pierre à la discussion : je pense que le lieu de vie joue beaucoup sur le budget. Je suis contractuelle et mon conjoint travaille dans une usine, on fait grosso modo 2400 à deux. Sur cette base :
- Des frais d'essence, de nourrice, les mensualités (impôts, téléphonie, edf, mutuelle, assurance, etc)
- La nourriture : pas de privation mais c'est un choix et on passe avec les couches et le lait, environ 150 euros par semaine. On s'accorde un Mc Do (Happy meal oblige ^^) et une pizza, parfois un resto en amoureux et un billard (ce n'est pas tous les mois)
- Un crédit de maison (acheter il y a deux ans nous reviens moins cher qu'un loyer), un crédit à la consommation (installation en Ariège)
- Pas de crédit de voiture, nous les achetons d'occasion, Chéri fait la plupart des réparations lui-même, c'est sa passion la mécanique.
- Quand il le faut des vêtements.
N'ayant pas de famille proche, les vacances c'est à la maison ou alors dans le centre de la France, une nuit de voiture et vive les cousins
Alors oui au quotidien, on râle, on aimerait plus pour se faire plaisir, il y a des mois où le découvert est nécessaire, mais au fond on n'a pas à se plaindre. Par contre on a fait des choix que beaucoup de mes collègues ne ferait pas : on vit loin de tout, en pleine campagne - rien à moins de 20 km. Etant contractuel, mon maximum c'est une heure de trajet, mais on aime rouler donc pour nous ça va. Pour d'autres c'est juste impossible...
En somme, on a la tête hors de l'eau, cela pourrait être mieux, cela pourrait être pire, on relative quand on se rappelle qu'il y a cinq ans on est arrivé avec 46 kilos de bagages et 10 000 euros (crédit à la conso') et qu'on ne connaît pas même la ville dans laquelle on débarquait.
Pour les étrangetés : le Pôle emploi et le rectorat qui mettent minimum deux mois pour verser le chômage ... et qui tatillonnent quand on veut s'y prendre à l'avance !
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- “Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !”
- “Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !”
Charles Baudelaire
- MirobolandeHabitué du forum
Ce que j'ai le plus de mal à supporter c'est qu'on n'en voit pas la fin, de cette baisse du niveau de vie. Mais ça va s'arrêter quand?
Et non après 9 ans d'enseignement, 1702 euros je ne trouve ça vraiment pas lourd.
Sans HS ni prime...Et avec un trajet en plus à financer le mercredi...Je rage encore.
La précarité, je la côtoie au quotidien, avec ces auxiliaires de vie scolaires payées 500 euros par mois. L'une disait ne plus allumer le chauffage. En général elles sont en couple. Mais non, pas normal de payer des gens si mal pour 20 heures qui occupent quand même toute la journée donc il est difficile de prendre un second boulot.
Je n'entre plus dans une librairie...
Et non après 9 ans d'enseignement, 1702 euros je ne trouve ça vraiment pas lourd.
Sans HS ni prime...Et avec un trajet en plus à financer le mercredi...Je rage encore.
La précarité, je la côtoie au quotidien, avec ces auxiliaires de vie scolaires payées 500 euros par mois. L'une disait ne plus allumer le chauffage. En général elles sont en couple. Mais non, pas normal de payer des gens si mal pour 20 heures qui occupent quand même toute la journée donc il est difficile de prendre un second boulot.
Je n'entre plus dans une librairie...
- tomdu29Niveau 1
Moi perso, je suis dans l'Orne (je suis stagiaire HG EMC échelon 3, passage à l'échelon 4 en février par l'ancienneté), donc niveau loyer et vie en général, ça se passe bien (je réussis à bien vivre et à continuer mon sport, l'équitation, deux fois par semaine pour continuer à garder le niveau en compétition) Après, ce qui me gêne, c'est la prime ESPE qui n'est pas calculée au kilomètre et rapport prix essence. Vu que j'ai trois heures aller/retour (donc environ 120 km aller/retour) pour aller à Caen toutes les semaines, les 100€ sont très vite dépensés. Mais je ne suis pas à plaindre par rapport à des collègues qui sont en IDF ou près de grandes villes en général. Mais pour les loyers, vaut mieux s'éloigner des grands centres urbains pour demander la campagne, on y vit mieux (sauf quand on cherche des magasins spécifiques ou des prestations culturelles, là c'est plus galère).
- LenagcnNiveau 10
Tant que l'on y est...
http://www.acteurspublics.com/2015/12/04/les-senateurs-ont-revote-les-trois-jours-de-carence-maladie-pour-les-fonctionnaires
http://www.acteurspublics.com/2015/12/04/les-senateurs-ont-revote-les-trois-jours-de-carence-maladie-pour-les-fonctionnaires
- BalthazaardVénérable
Ça et l'isf c'est quasiment leur seule obsession, cela doit empêcher certains de dormir la nuit, il est évident que ce sont les problèmes les plus graves d'aujourd'hui.
- VicomteDeValmontGrand sage
Moyenne d'âge des sénateurs: 66 ans.
Dehors.
Dehors.
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
C'est très compliqué ces discussions sur le coût de la vie car nous n'avons pas tous les mêmes besoins comme le disaient certains. On a des amis qui gagnent beaucoup plus que nous et sont surendettés car ils voulaient un appartement de super standing, changent régulièrement de voiture, de canapé...Et par contre eux trouvent qu'on claque plein de fric en particulier en musées ou activités d'enfants (ils ne mettraient jamais une telle somme dans le conservatoire par exemple).
Au début leurs enfants étaient dans le public, par contre pour le lycée ils ont mis la grande dans le privé, en voyant la différence de niveau et la claque qu'elle s'est prise ils se sont dépêchés de mettre les deux suivants dans le privé dès le collège...Elément qui change aussi la donne : je me dis que si on était près d'un lycée public de bon niveau on aurait plein de sous en plus pour partir en vacances et même se payer des vacances assez chères. Mais le prix des appartements n'est pas le même non plus (en province c'est peut-être jouable par contre).
Je me rappelle aussi une discussion sur ce sujet sur un forum ortho, une internaute faisait remarquer que nous avons la chance de bénéficier d'un certain nombre de biens que nos parents n'avaient pas ou beaucoup moins perfectionnés à des prix défiant toute concurrence et c'est vrai : téléphones, tablettes, je viens de craquer pour un logiciel destiné aux orthos qui permet de créer plein de matériel pour 200€ et ce type de logiciel aurait été hors de prix et inimaginable il y a 20 ans. Ou j'ai toujours vaguement mauvaise conscience quand j'achète un maillot de bain à 3 € ou des baskets enfants à 8€ chez Décathlon (dus sang sur les mains?) Certains biens sont nettement moins chers qu'à l'époque de mes parents et de meilleure qualité (je pense au poids de mes baskets de course par exemple, ultra légères).
J'ai été choquée aussi par ceux qui disent ne pouvoir profiter du temps libre : une entrée à la piscine me coûte 2€, courir dans le parc de Sceaux ou autour du lac de Choisy ne coûte rien (si ce n'est quelques vêtements/chaussures adaptées). J'ai acheté l'intégrale de The Wire avant de m'apercevoir que la médiathèque l'avait achetée ainsi que toutes sortes d'autres séries parmi les nouveautés. Le tarif de mes activités sportives me paraît raisonnable, avec la possibilité de payer en plusieurs fois pour des cours de bon niveau que mes parents n'avaient pas et qui me maintiennent en bonne santé.
Par contre mes parents ont eu accès plus facilement à la propriété, avec un taux d'endettement beaucoup plus raisonnable (nous on s'en sort parce qu'on a choisi de ne pas vivre au-dessus de nos moyens, d'acheter un bien modeste sur peu de temps pour garder de la marge et heureusement). Ce qui me frappe aussi c'est l'argent qui part sans qu'on comprenne bien pourquoi : nos charges ont énormément augmenté ces dernières années par exemple ; ça reste raisonnable quand on a fini de payer les traites de l'appart mais sinon on peut vite être asphyxié. Et c'est vrai que la possibilité d'avoir été un peu aidé au départ par la famille joue beaucoup : aujourd'hui notre appartement est évalué plus du double du prix initial, nous devrions nous endetter sur 20 ans et non sur 4 pour l'acheter avec la même somme de départ... Et je ne comprends pas que l'URSSAF me prenne autant proportionnellement à ce que je gagne. Je suis persuadée que c'est pour cela que des collègues multiplient les actes fictifs et font de l'abattage donc vendent du vent.
Malgré tout je suis certaine que nous sommes aussi aveuglés et plus sensibles que nous ne le croyons à une société qui nous invite à surconsommer -il suffit de regarder les achats de fringues de profs sur le Boudjik du Trouble (et mes fils se sont d'ailleurs moqués de mon achat de logiciel - je me suis décidée car l'option couleur était offerte jusqu'au 30 novembre seulement et qu'il y avait possibilité d'avoir une réduction en achetant à 3 et comme le dit mon fils "tu tombes dans tous les pièges classiques maman !")
Au début leurs enfants étaient dans le public, par contre pour le lycée ils ont mis la grande dans le privé, en voyant la différence de niveau et la claque qu'elle s'est prise ils se sont dépêchés de mettre les deux suivants dans le privé dès le collège...Elément qui change aussi la donne : je me dis que si on était près d'un lycée public de bon niveau on aurait plein de sous en plus pour partir en vacances et même se payer des vacances assez chères. Mais le prix des appartements n'est pas le même non plus (en province c'est peut-être jouable par contre).
Je me rappelle aussi une discussion sur ce sujet sur un forum ortho, une internaute faisait remarquer que nous avons la chance de bénéficier d'un certain nombre de biens que nos parents n'avaient pas ou beaucoup moins perfectionnés à des prix défiant toute concurrence et c'est vrai : téléphones, tablettes, je viens de craquer pour un logiciel destiné aux orthos qui permet de créer plein de matériel pour 200€ et ce type de logiciel aurait été hors de prix et inimaginable il y a 20 ans. Ou j'ai toujours vaguement mauvaise conscience quand j'achète un maillot de bain à 3 € ou des baskets enfants à 8€ chez Décathlon (dus sang sur les mains?) Certains biens sont nettement moins chers qu'à l'époque de mes parents et de meilleure qualité (je pense au poids de mes baskets de course par exemple, ultra légères).
J'ai été choquée aussi par ceux qui disent ne pouvoir profiter du temps libre : une entrée à la piscine me coûte 2€, courir dans le parc de Sceaux ou autour du lac de Choisy ne coûte rien (si ce n'est quelques vêtements/chaussures adaptées). J'ai acheté l'intégrale de The Wire avant de m'apercevoir que la médiathèque l'avait achetée ainsi que toutes sortes d'autres séries parmi les nouveautés. Le tarif de mes activités sportives me paraît raisonnable, avec la possibilité de payer en plusieurs fois pour des cours de bon niveau que mes parents n'avaient pas et qui me maintiennent en bonne santé.
Par contre mes parents ont eu accès plus facilement à la propriété, avec un taux d'endettement beaucoup plus raisonnable (nous on s'en sort parce qu'on a choisi de ne pas vivre au-dessus de nos moyens, d'acheter un bien modeste sur peu de temps pour garder de la marge et heureusement). Ce qui me frappe aussi c'est l'argent qui part sans qu'on comprenne bien pourquoi : nos charges ont énormément augmenté ces dernières années par exemple ; ça reste raisonnable quand on a fini de payer les traites de l'appart mais sinon on peut vite être asphyxié. Et c'est vrai que la possibilité d'avoir été un peu aidé au départ par la famille joue beaucoup : aujourd'hui notre appartement est évalué plus du double du prix initial, nous devrions nous endetter sur 20 ans et non sur 4 pour l'acheter avec la même somme de départ... Et je ne comprends pas que l'URSSAF me prenne autant proportionnellement à ce que je gagne. Je suis persuadée que c'est pour cela que des collègues multiplient les actes fictifs et font de l'abattage donc vendent du vent.
Malgré tout je suis certaine que nous sommes aussi aveuglés et plus sensibles que nous ne le croyons à une société qui nous invite à surconsommer -il suffit de regarder les achats de fringues de profs sur le Boudjik du Trouble (et mes fils se sont d'ailleurs moqués de mon achat de logiciel - je me suis décidée car l'option couleur était offerte jusqu'au 30 novembre seulement et qu'il y avait possibilité d'avoir une réduction en achetant à 3 et comme le dit mon fils "tu tombes dans tous les pièges classiques maman !")
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- VicomteDeValmontGrand sage
Tu donnes l'exemple de l'immobilier... Les prix ont explosé.
Un professeur commence actuellement avec un salaire et un pouvoir d'achat beaucoup plus faibles qu'il y a vingt ans.
Ceux qui ont commencé à travailler il y a déjà quelques dizaines d'années ne sont pas les plus mal lotis puisqu'ils ont encore bénéficié d'une situation économique intéressante ; ce n'est pas le cas des nouveaux entrants sur le marché du travail (et pire encore, pour les nouveaux professeurs).
Un professeur commence actuellement avec un salaire et un pouvoir d'achat beaucoup plus faibles qu'il y a vingt ans.
Ceux qui ont commencé à travailler il y a déjà quelques dizaines d'années ne sont pas les plus mal lotis puisqu'ils ont encore bénéficié d'une situation économique intéressante ; ce n'est pas le cas des nouveaux entrants sur le marché du travail (et pire encore, pour les nouveaux professeurs).
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- Li-LiNeoprof expérimenté
Je ne vis pas mal, mais je suis en outre-mer, avec un conjoint pour le moment sans emploi et oui les dépenses dépendent des envies, des besoins. Mais je suis choquée tout de même par mon salaire de base au vu des études et aussi du travail fourni, je ne trouve pas en début de carrière en métropole que l'on soit si large que cela en étant prof tout en modérant ses loisirs.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
VicomteDeValmont a écrit:Tu donnes l'exemple de l'immobilier... Les prix ont explosé.
Un professeur commence actuellement avec un salaire et un pouvoir d'achat beaucoup plus faibles qu'il y a vingt ans.
Ceux qui ont commencé à travailler il y a déjà quelques dizaines d'années ne sont pas les plus mal lotis puisqu'ils ont encore bénéficié d'une situation économique intéressante ; ce n'est pas le cas des nouveaux entrants sur le marché du travail (et pire encore, pour les nouveaux professeurs).
Je ne dis pas le contraire. Sauf que je pense que beaucoup de professions sont concernées, pas seulement les profs.
Et si on lit ce topic, on voit aussi que certains considèrent s'en sortir alors qu'ils ont moins que d'autres, il y a donc bien une part de subjectivité.
C'est comme quand je disais à une collègue que finalement je préférais quelqu'un comme la neurologue du bureau à côté qui fait un dépassement mais fait peu de rendez-vous à à quelqu'un qui fait de l'abattage ; elle me rétorquait que la neurologue avec laquelle elle partageait ses locaux ne fait pas d'abattage mais pas de dépassement non plus... Il y aura toujours des gens pour considérer qu'ils sont mal payés et d'autres non à salaire égal, ou pour considérer qu'ils méritent plus pour un même travail.
Et certes les prix ont explosé dans certains secteurs (l'immobilier, le caddie de supermarché) mais je remarque néanmoins chez les patients CMU une foule d'achats impensables il y a 20 ans chez des gens dans le besoin ; j'apprends ainsi récemment qu'une famille vient de racheter deux ordinateurs afin que chaque enfant (ils en ont trois dont un en maternelle) ait le sien. Je vois les vêtements de marque, les i-phones (même si je sais qu'il faut se méfier, ils sont parfois bradés avec les forfaits). Alors je ne sais pas, ils bossent peut-être au noir...Mais il y a aussi cette tentation de consommer beaucoup, et parfois à mauvais escient (je pense que ces achats d'ordinateur vont plutôt enfoncer ces enfants malheureusement).
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Panta RheiExpert
Célibataire, échelon 9, PP, MGEN, cela fait 2235 net, chez nous. Pas d'indemnité de résidence.
J'ai la chance d'être fils unique et d'avoir des parents riches et généreux qui m'acheté la maison et ont toujours été là en cas de coup dur comme la toiture 16000 euros l'an dernier.
Jusqu'à maintenant, j'ai toujours fait très attention. D'origine modeste et immigré, mon père m'a enseigné que la valeur de l'argent et que l'on ne devenait pas riche en en gagnant beaucoup mais en dépensant peu...
Maintenant, quand je vois le montant de mon épargne (supérieur à 100 000 euros) et après avoir vécu chichement, en dormant dans ma voiture lors de mes voyages à l'etranger, prenant une douche là où les routiers le font, mangeant des raviolis cuit sur un butagaz, et connu les dortoirs à 15 de toutes les capitales européennes, j'ai décidé de vivre pleinement... Donc je me chouchoute à chaques vacances, je m'achète une voiture full option tous les trois ans (pour le boulot et l'etranger), je vole à bas prix mais toujours en priority et premier siège, et je prends le taxi à la place du bus.
Mais bon pour recentrer, ça va parceque je suis au 9ème et meme au 10 depuis septembre.
Ceci dit, quand j'etais jeune, en tant que célibataire et locataire à l'époque, je devais faire des heures sup.
Nous ne sommes pas pauvres au regard de la grande majorité (qui ne paye pas d'impôts, à toutes sortes de primes, de rentrée, de noël, de ceci de cela....)
Nous payons beaucoup d'impôt / mais nous avons un système de soin exceptionnellement généreux et à la pointe. Par exemple, mes médocs mensuels coûtent une fortune et c'est pris en charge. /
Nous faisons partie de la classe moyenne inférieure, celle qui paye le plus...
Si je devais payer un loyer de 800 euros voire davantage, les choses seraient tout autres.
J'ai la chance d'être fils unique et d'avoir des parents riches et généreux qui m'acheté la maison et ont toujours été là en cas de coup dur comme la toiture 16000 euros l'an dernier.
Jusqu'à maintenant, j'ai toujours fait très attention. D'origine modeste et immigré, mon père m'a enseigné que la valeur de l'argent et que l'on ne devenait pas riche en en gagnant beaucoup mais en dépensant peu...
Maintenant, quand je vois le montant de mon épargne (supérieur à 100 000 euros) et après avoir vécu chichement, en dormant dans ma voiture lors de mes voyages à l'etranger, prenant une douche là où les routiers le font, mangeant des raviolis cuit sur un butagaz, et connu les dortoirs à 15 de toutes les capitales européennes, j'ai décidé de vivre pleinement... Donc je me chouchoute à chaques vacances, je m'achète une voiture full option tous les trois ans (pour le boulot et l'etranger), je vole à bas prix mais toujours en priority et premier siège, et je prends le taxi à la place du bus.
Mais bon pour recentrer, ça va parceque je suis au 9ème et meme au 10 depuis septembre.
Ceci dit, quand j'etais jeune, en tant que célibataire et locataire à l'époque, je devais faire des heures sup.
Nous ne sommes pas pauvres au regard de la grande majorité (qui ne paye pas d'impôts, à toutes sortes de primes, de rentrée, de noël, de ceci de cela....)
Nous payons beaucoup d'impôt / mais nous avons un système de soin exceptionnellement généreux et à la pointe. Par exemple, mes médocs mensuels coûtent une fortune et c'est pris en charge. /
Nous faisons partie de la classe moyenne inférieure, celle qui paye le plus...
Si je devais payer un loyer de 800 euros voire davantage, les choses seraient tout autres.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
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