- scot69Modérateur
Je continue de découvrir les livres de John Boyne.
J'ai adoré The Absolutist et A Ladder to the Sky, là je me régale avec A History of Loneliness, sur l'évolution de la relation à la religion en Irlande.
Par contre, j'ai été très déçu par A Traveller at the Gates of Wisdom, que je me suis vraiment forcé à lire jusqu'au bout, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire.
J'ai adoré The Absolutist et A Ladder to the Sky, là je me régale avec A History of Loneliness, sur l'évolution de la relation à la religion en Irlande.
Par contre, j'ai été très déçu par A Traveller at the Gates of Wisdom, que je me suis vraiment forcé à lire jusqu'au bout, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire.
- scot69Modérateur
Je viens de terminer les 2 autobiographies en Julie Andrews, super agréables à lire mais un peu longues. Beaucoup de détails.
- CallmeLuciferNiveau 5
J'ai lu avec grand plaisir Hamnet, de Maggie O'Farrell. Elle y imagine la vie à Stratford d'Anne/Agnes Hathaway et de ses enfants, tandis que le père, jamais nommé, fait carrière à Londres.
C'était poétique et parfois triste, mais beau.
C'était poétique et parfois triste, mais beau.
- CasparProphète
Dernières lectures:
Mrs England de Stacey Halls: roman néo-gothique. Dans les années 1900, une jeune nurse portant un lourd se retrouve dans un manoir du Yorkshire pour s'occuper des enfants d'un couple portant, vous l'avez deviné, un lourd secret c'est assez bien écrit et prenante mais l'explication des "mystères" à la fin est un peu décevante et précipité. Un bon moment malgré tout.
The Adventures of Miss Barbara Pym, de Paula Byrne: une biographie de ma romancière préférée, plus British tu meurs, qui a connu une longue traversée du désert avant d'être à nouveau publiée et réhabilitée quelques années avant sa mort. J'ai lu tous ses romans plusieurs fois. Un style alerte et des chapitres courts sui change un peu des biographies parfois lourdes et trop détaillées.
Je viens d'attaquer The Testaments, la suite de The Handmaid's tale. Les critiques n'étaient pas très bonnes je crois mais pour l'instant ça me plaît et en tout cas, c'est facile à lire, donc parfait pour cette fin d'été.
Mrs England de Stacey Halls: roman néo-gothique. Dans les années 1900, une jeune nurse portant un lourd se retrouve dans un manoir du Yorkshire pour s'occuper des enfants d'un couple portant, vous l'avez deviné, un lourd secret c'est assez bien écrit et prenante mais l'explication des "mystères" à la fin est un peu décevante et précipité. Un bon moment malgré tout.
The Adventures of Miss Barbara Pym, de Paula Byrne: une biographie de ma romancière préférée, plus British tu meurs, qui a connu une longue traversée du désert avant d'être à nouveau publiée et réhabilitée quelques années avant sa mort. J'ai lu tous ses romans plusieurs fois. Un style alerte et des chapitres courts sui change un peu des biographies parfois lourdes et trop détaillées.
Je viens d'attaquer The Testaments, la suite de The Handmaid's tale. Les critiques n'étaient pas très bonnes je crois mais pour l'instant ça me plaît et en tout cas, c'est facile à lire, donc parfait pour cette fin d'été.
- HocamSage
Je viens de finir L'Interprete (pas besoin de traduire ce titre) de Diego Marani, lui-même traducteur au sein des institutions européennes. Gros ratage que ce roman d'après moi, malgré une très bonne idée de départ : un interprète de conférence qui, au lieu de traduire correctement, commence à émettre des sons hallucinants et se lance en quête du langage suprême des origines à travers l'Europe orientale, suivi désespérément par un étrange narrateur suisse à l'ouest du début à la fin du livre. Bien pour les premières dizaines de page, et puis tout part en sucette à mon sens : personnages stéréotypés à peine ébauchés et qui disparaissent totalement de l'intrigue, coïncidences toutes plus improbables les unes que les autres, changements de rythme narratif sans aucun intérêt (deux pages pour décrire les cris de l'interprète mais trois lignes pour expliquer les plus gros mystères de l'intrigue à la fin du livre), réflexions sur les langues pas inintéressantes mais qui tombent comme un cheveu sur la soupe... Je ne sais pas pourquoi je suis allé au bout, peut-être parce que j'espérais justement trouver des éléments d'intrigue jouant astucieusement avec les différentes langues évoquées dans le roman (on traverse notamment l'Ukraine, la Roumanie et les pays baltes). Le dénouement est expédié en quelques paragraphes et avec une telle maladresse qu'on a du mal à croire que c'est le même auteur qui, quelques années plus tôt, avait reçu le prix Grinzane Cavour pour le beaucoup plus abouti Nuova grammatica finlandese.
J'ai envie de divulgâcher l'intrigue en spoiler pour décourager définitivement ceux qui seraient tentés de lire ce roman, mais je ne sais pas si j'ai le droit.
J'ai envie de divulgâcher l'intrigue en spoiler pour décourager définitivement ceux qui seraient tentés de lire ce roman, mais je ne sais pas si j'ai le droit.
- CasparProphète
Si tu préviens et que c'est en spoiler tu as le droit.
Du coup, je divulgâche aussi: à la fin de sa biographie, Barbara Pym meurt.
Du coup, je divulgâche aussi: à la fin de sa biographie, Barbara Pym meurt.
- HocamSage
Caspar a écrit:Du coup, je divulgâche aussi: à la fin de sa biographie, Barbara Pym meurt.
Alors, si vraiment certains veulent connaître le mystère de l'interprète sans lire ce roman de Diego Marani, c'est dans ce spoiler, mais accrochez-vous :
- Gros spoiler:
- à force d'écouter l'interprète de conférence qui pousse des cris au lieu de traduire, le narrateur contracte lui aussi cette maladie et va donc suivre entre autres une « cure de roumain » (logique) dans la clinique munichoise d'un mystérieux docteur ; mais il pense avoir retrouvé la trace de l'interprète dingo et file donc à Odessa, avant de se retrouver victime de trafiquants d'êtres humains puis, logique toujours, de se transformer en gangster sur les autoroutes ukrainiennes et roumaines aux côtés d'une autre interprète trouvée par hasard dans une station-service ; notre pauvre narrateur suisse finit à la rue mais est sauvé par un richissime monsieur qui l'emmène prendre des cours de lituanien à Klaipeda, mais qui finit lui-même tué par un narval (ça arrive) ; alors, le narrateur voit un bateau de croisière et, logique, il saute dedans, et bonne idée car voilà-t-y pas qu'on y repêche le corps du mystérieux docteur allemand prescripteur de cures de langue, lui aussi assassiné par un narval (un danger trop sous-estimé de nos jours). Bon, en fait, on apprend que le fameux interprète écumait les delphinariums d'Europe orientale en espérant percer les secrets de la langue primitive qui trouve encore écho dans le langage de ces gentilles bêtes ; le narrateur le retrouve en train d'amuser la galerie avec un spectacle de dressage de dauphins à l'aquarium de Tallinn en Estonie. Bon, voilà, j'ai dû rater huit ou neuf épisodes encore plus débiles, mais ça ressemble à peu près à ça De rien !
- CasparProphète
Je sens que ça t'a fait du bien tu avais besoin de t'épancher.
- HocamSage
Oui, d'ailleurs maintenant je tremble à chaque fois que je passe devant un bar Le Narval.
- Cléopatra2Guide spirituel
On se demande parfois comment certains romans sont édités!
- ErgoDevin
Franchement, ça donnerait presque envie, en fait.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CasparProphète
Je viens de finir The Testaments, suite de The Handmaid's Tale qui surfe sur la vague de la série: le début est intrigant, ça se lit mais la fin est bâclée et l'intrigue repose sur un élément qui est totalement illogique (je n'entre pas dans les détails). Certaines critiques de lecteurs sur Goodreads et Amazon disent que ça ressemble à de la fanfiction et c'est tout à fait l'impression que j'ai eue. Agréable à lire mais pas du tout à la hauteur de The Handmaid's Tale car ici tout est souligné, expliqué, la fin manque de subtilité. Content de l'avoir lu quand même pour pouvoir en parler à mes élèves.
- ErgoDevin
J'achève
Je suis biaisée, j'avais beaucoup aimé ses ouvrages sur les United Daughters of the Confederacy et le Sud, mais ici, c'est vraiment l'appui d'articles et de tribunes des différentes époques qu'elle évoque qui m'ont plu, avec du coup la façon dont elle retrace les débats et discussions sur ces monuments, dès leur érection et bien évidemment aussi par la suite avec des cristallisations à des époques précises (mouvement des droits civiques notamment/coïncidant en partie avec le centenaire de la guerre de Sécession, et puis les événements plus récents).
Ça faisait du bien de sortir des réactions épidermiques de l'actualité accentuées par la focalisation médiatique.
Je suis biaisée, j'avais beaucoup aimé ses ouvrages sur les United Daughters of the Confederacy et le Sud, mais ici, c'est vraiment l'appui d'articles et de tribunes des différentes époques qu'elle évoque qui m'ont plu, avec du coup la façon dont elle retrace les débats et discussions sur ces monuments, dès leur érection et bien évidemment aussi par la suite avec des cristallisations à des époques précises (mouvement des droits civiques notamment/coïncidant en partie avec le centenaire de la guerre de Sécession, et puis les événements plus récents).
Ça faisait du bien de sortir des réactions épidermiques de l'actualité accentuées par la focalisation médiatique.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- scot69Modérateur
Pour ceux qui avaient lu (et aimé) Le garçon au pyjama rayé (The boy with the striped pyjamas), je suis en train de lire la suite que l'auteur vient de publier: All the broken places, the sequel to the boy in the striped pyjamas. Je suis à fond dedans, je n'arrive pas à poser ma liseuse!
La cible est un lectorat plus adulte. Je ne sais pas du tout quand il sera publié en français.
La cible est un lectorat plus adulte. Je ne sais pas du tout quand il sera publié en français.
- MahoganyNiveau 1
Mon défi serait d'arriver à finir un livre ou deux dans l'année. Mais je regarde le vocabulaire, je me concentre et mets vint ans à lire dix pages. Bref, c'est pas gagné .Je sais que, psychologiquement, je vais pas sur des livres qui font plus de 200 pages. Je lis qu'en anglais, j'adorerais reprendre l'espagnol mais c'est une autre histoire. Peut-être me fixer un quota, du style lire X pages par jour/semaine?
- ErgoDevin
Je fais ça avec le Norvégien: je me fixe une à deux pages par jour (de livres que je connais déjà dans leur langue originale). Je ne sais pas si ça a la moindre utilité, mais dans le même temps mes visionnages Disney+ sont sous-titrés en Norvégien, ce qui fait qu'il y a quand même des structures et des expressions qui sont bien rentrées (en revanche, je n'arrive pas toujours à trouver le temps de faire les exercices de la méthode que j'ai...).
En Anglais, je viens d'achever ce week-end le dernier Stephen King, Fairy Tale et ses 600 et quelques pages. J'avais commencé quelques jours avant sans avoir trop eu le temps de m'y mettre vraiment, donc c'était sympa d'avoir du temps pour finir. En plus, il y a un potichien au centre de l'intrigue (bon, un berger allemand, mais c'est quand même un potichien ). L'histoire d'un garçon de 17 ans, dont la mère est morte dans un accident, et le père est un ancien alcoolique, et qui par un concours de circonstances vient en aide à son vieux voisin irascible et solitaire (celui qui a le chien) (et de l'or). Ensuite, dans des parties inégales (et pour moi pas toujours immersives ni convaincantes, alors qu'il sait très bien le faire à d'autres endroits), on navigue dans un autre monde, de contes, d'horreur, de clins d'œil à lui-même, à Bradbury, à Lovecraft (et anecdotiquement plein d'autres trucs).
En Anglais, je viens d'achever ce week-end le dernier Stephen King, Fairy Tale et ses 600 et quelques pages. J'avais commencé quelques jours avant sans avoir trop eu le temps de m'y mettre vraiment, donc c'était sympa d'avoir du temps pour finir. En plus, il y a un potichien au centre de l'intrigue (bon, un berger allemand, mais c'est quand même un potichien ). L'histoire d'un garçon de 17 ans, dont la mère est morte dans un accident, et le père est un ancien alcoolique, et qui par un concours de circonstances vient en aide à son vieux voisin irascible et solitaire (celui qui a le chien) (et de l'or). Ensuite, dans des parties inégales (et pour moi pas toujours immersives ni convaincantes, alors qu'il sait très bien le faire à d'autres endroits), on navigue dans un autre monde, de contes, d'horreur, de clins d'œil à lui-même, à Bradbury, à Lovecraft (et anecdotiquement plein d'autres trucs).
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MahoganyNiveau 1
Ergo: Tu utilises un dictionnaire quand tu lis, tu notes des choses (le vocabulaire etc)? Bref, comment lis-tu? ( :
- adumbrateNiveau 10
Mahogany a écrit:Mais je regarde le vocabulaire, je me concentre et mets vint ans à lire dix pages
Et tu arrives à y prendre du plaisir ? Personnellement, je fais exactement l'inverse : je suis très loin d'être bilingue et de connaître tous les mots que je croise (surtout quand je lis des classiques), mais je ne regarde quasiment jamais dans le dictionnaire, et finis les livres très rapidement. Du coup, je suppose que je ne progresse guère (pour un certain nombre de termes, je devine en gros ce que ça veut dire, mais en vraiment en gros), mais je prends un vrai plaisir à la lecture en anglais.
- ErgoDevin
Pas de dictionnaire systématique: pour l'instant, je ne lis que deux romans en Norvégien, Ender's Game d'Orson Scott Card et Harry Potter and the Prisoner of Azkaban qui a en plus des mots inventés. Ce sont des livres que je connais très bien en Anglais, ce qui fait que je saisis toujours l'essentiel de la page et que je peux aussi mettre de côté les mots spécifiques à Harry Potter pour reconnaître les correspondances.Mahogany a écrit:Ergo: Tu utilises un dictionnaire quand tu lis, tu notes des choses (le vocabulaire etc)? Bref, comment lis-tu? ( :
Quand il y a une structure qui me paraît vraiment différente, ou dont je ne suis pas sûre, je compare à la VO.
- Par ex:
Version norvégienne: "Testenen broren gjennomgikk, viste at han ikke kunne brukes. Av andre grunner."
Seule la 2e phrase colle avec ce que je connais de la VO (For other reasons.) mais la première ne peut pas coller parce qu'elle commence, si je traduis littéralement par "Le test que le frère a passé" (gjennomgikk, c'est le passé de gjennomgå, gå = aller, et gjennom, c'est dans mes exercices sur les prépositions, à travers et indépendamment du contexte, l'anglais m'aide bien à passer de "aller à travers" à "passer" ). Or je sais que la VO dit "The brother tested out impossible", pas du tout la même structure. Donc la plupart du temps, je ne m'arrête pas, puisque je connais le sens de la phrase, des fois, je m'arrête pour décomposer davantage la partie que je ne comprends pas d'un coup : "viste at han ikke kunne brukes", il y a un pronom sujet (han, il), une négation (ikke) qui porte sur la possibilité (kunne, passé de kan); brukes, je ne connais pas, mais bruke, c'est "utiliser", donc c'est sûrement une forme de conjugaison quelconque que je ne connais pas encore ("il ne pouvait pas être utilisé"). Il me reste viste, encore une conjugaison que je ne connais pas et cette fois, un verbe que je ne connais pas, là j'ai cherché (vise, montrer, le test que le frère a passé a montré qu'il ne pouvait pas être utilisé, mot à mot). C'est évidemment d'autant plus facile que je connais déjà le sens de la phrase...
Je ne fais pas ça systématiquement, évidemment, mais sur quatre ou cinq phrases à chaque fois dans ma tête, ce qui n'interrompt pas trop la lecture tout en me faisant apprendre quelques mots de plus, et j'accepte parfaitement qu'il y en ait (beaucoup) que je ne comprends pas exactement.
C'est en lisant des livres en Anglais que je connaissais déjà en Français (le même Ender, et Tolkien) que j'ai progressé au moins en vocabulaire et en structures en parallèle de mes études d'anglais, donc je tente à peu près la même chose et on verra bien plus tard pour des livres que je ne connais pas du tout. De temps en temps, je profite de ce que Youtube mette plein de choses à dispo pour aller écouter Harry Potter en même temps que je suis sur la page, parce que la prononciation, c'est quelque chose et que je sais déjà que ce que je comprends à l'écrit, je serais incapable de le comprendre à l'oral si ce n'est pas ultra lent ou de le prononcer... Je le vois bien quand je regarde des choses en Norvégien sous-titré où je suis contente quand je saisis des mots isolés et parfois une petite phrase simple.
Ça dépend des objectifs fixés, je suppose. Moi, je m'amuse, je me fais plaisir en reconnaissant de plus en plus de choses grâce à la lecture et aux sous-titres mais je sais que je ne suis pas (encore) dans un apprentissage rigoureux. J'avais un objectif initial de suivre des méthodes écrites, de traduire des passages vraiment à l'écrit dans les deux sens mais le travail ne me permet pas de trouver le temps régulier nécessaire, donc je m'en tiens à ce qui peut être fait le soir avant de m'endormir.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- MahoganyNiveau 1
Adumbrate: C'est une bonne question. Ca fait longtemps que je lis plus en VO donc je m'en souviens plus. Après, je comprends globalement le sens du texte mais j'aime bien découvrir de nouveaux mots/expressions. En fait, la question que je me pose c'est comme prendre du plaisir et progresser en lisant en VO? Quand, je parle de lecture, c'est forcément un support papier pour moi (donc pas d'application sur internet).
Ergo: Mais si tu les avais pas lu en anglais, est-ce t'aurais utilisé un dictionnaire? Comment tu faisais, quand tu étais en fac d'anglais, et que lisais des livres en VO encore jamais lus en français? Parce que les livres que je lis en VO, je les ai jamais lu en français. C'est par choix, je me vois pas relire un lire déjà lu.
Ergo: Mais si tu les avais pas lu en anglais, est-ce t'aurais utilisé un dictionnaire? Comment tu faisais, quand tu étais en fac d'anglais, et que lisais des livres en VO encore jamais lus en français? Parce que les livres que je lis en VO, je les ai jamais lu en français. C'est par choix, je me vois pas relire un lire déjà lu.
- ErgoDevin
On avait bouffé du manuel de vocabulaire en long, en large et en travers (et dans l'autre sens) en prépa pour le thème et la version, des pages et des pages d'exercices de grammaire et mes lectures en VO de livres déjà connus complétaient -- donc quand je lisais un livre inconnu qu'on allait étudier, ou un livre inconnu pour le plaisir, j'avais suffisamment de bases pour me passer du dictionnaire sans incidence majeure (je passais évidemment à côté de certaines choses mais pas de l'essentiel). Et puis ces lectures prépa/université se faisaient aussi en en parlant avec des enseignants en anglais, qui rectifiaient/précisaient le vocabulaire, les structures et en écrivant des commentaires/dissertations avec corrections... donc difficile de dire ce qui faisait progresser dans tout ça, mais en tout cas, pas la lecture seule.Mahogany a écrit:Adumbrate: C'est une bonne question. Ca fait longtemps que je lis plus en VO donc je m'en souviens plus. Après, je comprends globalement le sens du texte mais j'aime bien découvrir de nouveaux mots/expressions. En fait, la question que je me pose c'est comme prendre du plaisir et progresser en lisant en VO? Quand, je parle de lecture, c'est forcément un support papier pour moi (donc pas d'application sur internet).
Ergo: Mais si tu les avais pas lu en anglais, est-ce t'aurais utilisé un dictionnaire? Comment tu faisais, quand tu étais en fac d'anglais, et que lisais des livres en VO encore jamais lus en français? Parce que les livres que je lis en VO, je les ai jamais lu en français. C'est par choix, je me vois pas relire un lire déjà lu.
J'utilisais le dictionnaire en revanche quand on devait étudier un passage précis pour ne pas m'en tenir à un sens approximatif de certains mots et c'est sûrement dans ces études de textes qe j'ai acquis d'autres points de vocabulaire/structures.
Après si tu retiens les expressions et les mots d'un livre à l'autre sans forcément prendre de notes, c'est que ça fonctionne mais ça risque de prendre du temps parce que c'est décousu, un autre risque étant le découragement si les livres sont trop compliqués.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- NihtFidèle du forum
Plusieurs bouquins de "non-fiction" en anglais ce mois-ci :
- The tragedy of heterosexuality de Jane Ward. Un point de vue queer sur le couple hétérosexuel, les normes et la souffrance qui sont imposées à ses membres (surtout féminins) par la société. Intéressant mais si vous êtes queer, vous ne serez pas surpris. US-centré. A lire surtout pour les femmes hétérosexuelles.
- Invisible women de Caroline Criado Perez. L'autrice démontre en quoi le monde est conçu pour et par les hommes et les conséquences désastreuses (voire mortelles) pour la partie féminine de l'humanité. Très documenté, des analyses dans plusieurs pays, proprement effrayant. Indispensable !
- Adult children of emotionnally immature parents de Lindsay Gibson. Un livre de "développement personnel" assez intéressant, qui met le doigt sur ce que les enfants de parents présentant une immaturité d'un point de vue émotionnel, une fois adultes, vivent et qui propose des pistes pour y remédier. L'analyse est intéressante, rejoint beaucoup ce que j'avais déjà constaté. J'ai trouvé la partie "self-help" un peu légère. Si vous êtes concerné, un livre à lire, mais ne vous évitera pas une thérapie.
- When breath becomes air de Paul Kalanithi. Un neurochirugien brillant découvre à la trentaine qu'il a un cancer des poumons métastasé. Le livre retrace ses réflexions sur la mortalité, ses réactions face à celle-ci, jusqu'à sa mort. Je suis trop éloignée des valeurs de l'auteur pour avoir été touchée par ses réflexions. Il se définit par son métier et par son excellence, son écriture reste assez froide. J'ai retrouvé de la chaleur (et des émotions) dans le dernier chapitre qui est écrit par sa femme et qui revient sur ses derniers instants.
- Being mortal d'Atul Gawande. L'auteur décrit l'expérience de la mortalité dans notre société actuelle et en quoi celle-ci est catastrophique. Il présente plusieurs expériences mises en place pour améliorer la prise en charge de la fin de vie. Indispensable. Je l'ai lu après When breath becomes air, cela a apporté un éclairage intéressant sur ce dernier.
- scot69Modérateur
Je découvre l'écrivain jamaïco-britannique Benjamin Zephaniah. J'ai commencé Refugee Boy et je me régale!
- CasparProphète
scot69 a écrit:Je découvre l'écrivain jamaïco-britannique Benjamin Zephaniah. J'ai commencé Refugee Boy et je me régale!
Moi je l'ai rencontré dans la vraie vie nananère bon ok il était sur une scène et moi dans le public mais quand même.
- CasparProphète
Je l'ai vu à l'Université de Norwich qui organise chaque année un festival de littérature. Il se produit également sur scène pour lire ses œuvres et je ne suis pas surpris qu'il sache jouer la comédie.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum