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- vivi1982Niveau 10
Fesseur Pro a écrit:J'avoue ne pas comprendre.vivi1982 a écrit: Par ailleurs, je n'aime pas les classes 100% silencieuses (si tant est que ça existe), qui ne réagissent pas.
Comment travailler autrement que dans le silence ?
( sauf de temps en temps travail discret en groupe bien sûr )
Si ce n'est pas silencieux, c'est que ça bavarde, donc que ça ne suit pas, donc que ça ne travaille pas.
Non ?
J'entends par là une classe qui ne réagit à rien qui ne participe pas, qui n'échange pas en travaux de groupes. C'est le cas d'une classe de 3ème (que je n'ai pas) et mes collègues n'en peuvent plus de cette classe.
Il me semble normal quand même qu'ils échangent en travaux de groupes.
Certes je ne nie pas qu'il y ait parfois des bavardages (notamment pendant un changement d'activité), mais ce que je ne comprends pas, c'est que dans la mesure où tous les collègues font ce constat, les élèves ne le constatent que dans deux matières. D'ailleurs au cas par cas le bavardage a souvent été noté dans le bilan du PP.
- JuanlinoNiveau 5
Tout à fait d'accord avec Fesseur Pro.
Si ça bavarde ça ne suit pas.
Si ça bavarde ça ne suit pas.
- keroGrand sage
Je ne supporte pas les bavardages. Je ne peux tout simplement pas faire cours au milieu d'une classe bavarde. Ça m'insupporte.
Mais il y a pire: je pense que c'est très néfaste pour les élèves. On ne peut pas se concentrer dans le bruit. Il est vrai que certains élèves ont du mal à supporter le silence et ça les rend nerveux, ce qui tient, je crois, au bruit permanent auquel ils sont exposés (lorsque ce n'est pas la cours de récré, c'est les écouteurs avec musique, ou la télé chez eux). Pour eux encore plus, je crois que l'apprentissage du silence est nécessaire.
L'institution, qui préfère nous voir chercher des solutions "bienveillantes" plutôt qu'imposer une ligne de conduite, a réussi à inventer la notion de bruit pédagogique. Bande de blaireaux 'incompétents.
On dirait que tu mélange bavardage et participation. Les deux n'ont strictement rien à voir. Une classe peut être parfaitement silencieuse (au sens où il n'y a pas de bavardages) tout en participant activement, même très activement. Au contraire, une classe peut être très bavarde mais absolument pas dans une logique de participation. Sachant qu'il y a un enjeu: faire du cours dialogué tout en maintenant une situation de calme en classe n'est pas facile.
Pour le travail de groupe: tu ne fais pas que ça sans arrêt, non ? Si c'est le cas, il est logique que ce soit plus agité. C'est d'ailleurs pour cette raison que je demeure méfiant quant au travail de groupe - et quant aux dispositions de salle qui vont avec (ilôts bavardogènes...). Je pense que si on en fait, il faut que ce soit limité, sinon c'est openbar pour les élèves.
Curieuse question. En sanctionnant les bavardages, tout bêtement. Prise de carnets, punitions, mots, appels. Arsenal de base, quoi. Quelques punitions bien envoyées suffisent largement la plupart du temps.
Après, là aussi, ça se travaille, ça ne s'improvise pas. Quelques règles:
- Avant même de sanctionner, plein de méthodes pour ne pas laisser le bordel s'installer. Multiplier les rappels non verbaux pour rappeler à l'ordre lorsque les dérangements demeurent mineurs ou très rares. Signe de la main, passage à côté de la table du bavard, tapotage du feutre sur la même table, rappel verbal à la volée ("...Et donc, comme Kevin l'a sans doute compris, Louis XVI fut amené à convoquer les États généraux...", et là on voit Kevin qui se retourne). Tout ça permet de recadrer sans interrompre le flux du cours (et donc la concentration de ceux qui suivent). Faire participer les bavards est aussi très utile (particulièrement sur les décrocheurs).
- Ne pas hésiter à sanctionner. Agir vite, d'entrée de jeu, ne pas laisser le bordel s'installer. Avoir une procédure de sanctions claire. Chez moi, c'est prise de carnet (= avertissement), puis si ça reprend, punition. Si ça reprend encore, rebelote. Si ça reprend encore, on passe au mot dans le carnet. Puis à l'heure de colle ou à l'appel aux parents. J'arrive rarement jusqu'au mot dans le carnet. Peu importe que, lorsqu'on punit, on ne punisse pas TOUS ceux qui bavardent. La punition a autant pour but de faire cesser le bavard que de faire peur aux autres. C'est un rappel à la règle. S'il y en a un qui se plaint, on a le choix entre "Tu m'expliqueras ta plainte après la sonnerie, pendant la récréation"/"Le fait que d'autres bavardent ne justifie pas tes bavardages"/"Tu n'es pas le seul à bavarder ? Ok, donne moi le nom des autres et je les punirai à la première occasion", ce qui en général cloue le bec aux plus récalcitrants.
- Si, malgré tout, pour une raison ou une autre, on sent que la classe est un peu partie en couilles, je prends un instant de recadrage: rappel des règles, remise en ordre de la classe (faire se retourner les retournés, faire s'asseoir correctement ceux qui sont avachis, et ainsi de suite). Après quoi, on reprend le cours et on est attentif à ce qu'il se passe. On sanctionne très vite là où ça dérape.
Mais il y a pire: je pense que c'est très néfaste pour les élèves. On ne peut pas se concentrer dans le bruit. Il est vrai que certains élèves ont du mal à supporter le silence et ça les rend nerveux, ce qui tient, je crois, au bruit permanent auquel ils sont exposés (lorsque ce n'est pas la cours de récré, c'est les écouteurs avec musique, ou la télé chez eux). Pour eux encore plus, je crois que l'apprentissage du silence est nécessaire.
L'institution, qui préfère nous voir chercher des solutions "bienveillantes" plutôt qu'imposer une ligne de conduite, a réussi à inventer la notion de bruit pédagogique. Bande de blaireaux 'incompétents.
vivi1982 a écrit:Fesseur Pro a écrit:J'avoue ne pas comprendre.vivi1982 a écrit: Par ailleurs, je n'aime pas les classes 100% silencieuses (si tant est que ça existe), qui ne réagissent pas.
Comment travailler autrement que dans le silence ?
( sauf de temps en temps travail discret en groupe bien sûr )
Si ce n'est pas silencieux, c'est que ça bavarde, donc que ça ne suit pas, donc que ça ne travaille pas.
Non ?
J'entends par là une classe qui ne réagit à rien qui ne participe pas, qui n'échange pas en travaux de groupes. C'est le cas d'une classe de 3ème (que je n'ai pas) et mes collègues n'en peuvent plus de cette classe.
On dirait que tu mélange bavardage et participation. Les deux n'ont strictement rien à voir. Une classe peut être parfaitement silencieuse (au sens où il n'y a pas de bavardages) tout en participant activement, même très activement. Au contraire, une classe peut être très bavarde mais absolument pas dans une logique de participation. Sachant qu'il y a un enjeu: faire du cours dialogué tout en maintenant une situation de calme en classe n'est pas facile.
Pour le travail de groupe: tu ne fais pas que ça sans arrêt, non ? Si c'est le cas, il est logique que ce soit plus agité. C'est d'ailleurs pour cette raison que je demeure méfiant quant au travail de groupe - et quant aux dispositions de salle qui vont avec (ilôts bavardogènes...). Je pense que si on en fait, il faut que ce soit limité, sinon c'est openbar pour les élèves.
Great ! Mais concrètement, comment vous y prenez-vous ? (vraie question)
Curieuse question. En sanctionnant les bavardages, tout bêtement. Prise de carnets, punitions, mots, appels. Arsenal de base, quoi. Quelques punitions bien envoyées suffisent largement la plupart du temps.
Après, là aussi, ça se travaille, ça ne s'improvise pas. Quelques règles:
- Avant même de sanctionner, plein de méthodes pour ne pas laisser le bordel s'installer. Multiplier les rappels non verbaux pour rappeler à l'ordre lorsque les dérangements demeurent mineurs ou très rares. Signe de la main, passage à côté de la table du bavard, tapotage du feutre sur la même table, rappel verbal à la volée ("...Et donc, comme Kevin l'a sans doute compris, Louis XVI fut amené à convoquer les États généraux...", et là on voit Kevin qui se retourne). Tout ça permet de recadrer sans interrompre le flux du cours (et donc la concentration de ceux qui suivent). Faire participer les bavards est aussi très utile (particulièrement sur les décrocheurs).
- Ne pas hésiter à sanctionner. Agir vite, d'entrée de jeu, ne pas laisser le bordel s'installer. Avoir une procédure de sanctions claire. Chez moi, c'est prise de carnet (= avertissement), puis si ça reprend, punition. Si ça reprend encore, rebelote. Si ça reprend encore, on passe au mot dans le carnet. Puis à l'heure de colle ou à l'appel aux parents. J'arrive rarement jusqu'au mot dans le carnet. Peu importe que, lorsqu'on punit, on ne punisse pas TOUS ceux qui bavardent. La punition a autant pour but de faire cesser le bavard que de faire peur aux autres. C'est un rappel à la règle. S'il y en a un qui se plaint, on a le choix entre "Tu m'expliqueras ta plainte après la sonnerie, pendant la récréation"/"Le fait que d'autres bavardent ne justifie pas tes bavardages"/"Tu n'es pas le seul à bavarder ? Ok, donne moi le nom des autres et je les punirai à la première occasion", ce qui en général cloue le bec aux plus récalcitrants.
- Si, malgré tout, pour une raison ou une autre, on sent que la classe est un peu partie en couilles, je prends un instant de recadrage: rappel des règles, remise en ordre de la classe (faire se retourner les retournés, faire s'asseoir correctement ceux qui sont avachis, et ainsi de suite). Après quoi, on reprend le cours et on est attentif à ce qu'il se passe. On sanctionne très vite là où ça dérape.
- RabelaisVénérable
Au fait, au fait, je relis ce post et je me dis qu'on marche tous dans le fameux argument pédago du " c'est la faute de la gestion de classe du prof".
Je me faisais la réflexion avec mes quatrièmes tout à l'heure en les regardant entrer en classe : le respect du professeur , l'envie de savoir, la non confusion cours- récré , il y a longtemps que ça devrait être acquis.
Alors finalement, on fait avec ce qu'on a, c'est peut-être ça que nous devrions rétorquer , parce que zut en fait.
Alors
Je me faisais la réflexion avec mes quatrièmes tout à l'heure en les regardant entrer en classe : le respect du professeur , l'envie de savoir, la non confusion cours- récré , il y a longtemps que ça devrait être acquis.
Alors finalement, on fait avec ce qu'on a, c'est peut-être ça que nous devrions rétorquer , parce que zut en fait.
Alors
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- HORAHabitué du forum
Rabelais a écrit:Face à l'injonction paradoxale en français au Collège de travailler l'oral , de les faire participer , débattre et en même temps de créer des conditions propices aux apprentissages ( bah...le silence, en fait) , notre métier se complique , effectivement.
Deux solutions:
- choisir en début d'année de placer le silence comme base sous peine d'avoir effectivement une classe peu réactive , de devoir interroger à mains levées ( perte de temps absolue,il va falloir réduire le nombre de chapitres dans l'année) et de laisser dormir et s'enfoncer les élèves les plus réfractaires MAIS aussi de permettre à la plupart de vraiment progresser et de leur apprendre à réfléchir .
- choisir d'être le chef d'orchestre de toutes ces idées foisonnantes , utiles ou agaçantes , tolérer un bruit de fond qui souvent empêche de vraiment travailler et parfois permet au contraire de faire avancer le cours et d'en récupérer quelques uns.
MAIS prévoir un bon discours démagogique en conseil de classe pour moucher d'avance les délégués ( l'oral est important, il faut ne pas brider la parole et laisser émerger le savoir bla-bla-bla).
Car en effet, ce sont les bons élèves ( souvent délégués ) qui pâtissent le plus du second choix .
Je viens de tester les deux , sur deux classes différentes :
- les bons élèves souffrent de la seconde mais progressent quand même, moins vite que dans le silence.
- les élèves les plus faibles n'ont pas plus avancé , peu importe le choix. ( c'est regrettable mais il faut l'admettre, parfois....)
- les élèves moyens mais forts en gueule ont progressé dans le second cas et ont stagné dans le premier.
- les élèves discrets ont totalement régressé dans ce second cas et progressent lentement mais sûrement dans le premier.
- Le prof, votre dévoué, commence à en avoir super marre du second choix et est bien content d'avoir une classe lente, molle, mais totalement au travail , ça le repose de la pédagogie ludique.
L'an prochain, ce sera silence absolu, puis lorsqu'il sera obtenu, je relâcherai les rennes pour qu'ils " s'expriment" dans un relatif bourdonnement d'abeilles. cqfd
Une description parfaite du dilemme, qui finit par taper sur notre système nerveux. Merci Rabelais ; je crois que je vais m'imprimer ton texte pour le relire dès que le besoin s'en fera sentir, à chaque jour ouvré donc...
- vivi1982Niveau 10
kero a écrit:Je ne supporte pas les bavardages. Je ne peux tout simplement pas faire cours au milieu d'une classe bavarde. Ça m'insupporte.
Mais il y a pire: je pense que c'est très néfaste pour les élèves. On ne peut pas se concentrer dans le bruit. Il est vrai que certains élèves ont du mal à supporter le silence et ça les rend nerveux, ce qui tient, je crois, au bruit permanent auquel ils sont exposés (lorsque ce n'est pas la cours de récré, c'est les écouteurs avec musique, ou la télé chez eux). Pour eux encore plus, je crois que l'apprentissage du silence est nécessaire.
L'institution, qui préfère nous voir chercher des solutions "bienveillantes" plutôt qu'imposer une ligne de conduite, a réussi à inventer la notion de bruit pédagogique. Bande de blaireaux 'incompétents.vivi1982 a écrit:Fesseur Pro a écrit:J'avoue ne pas comprendre.vivi1982 a écrit: Par ailleurs, je n'aime pas les classes 100% silencieuses (si tant est que ça existe), qui ne réagissent pas.
Comment travailler autrement que dans le silence ?
( sauf de temps en temps travail discret en groupe bien sûr )
Si ce n'est pas silencieux, c'est que ça bavarde, donc que ça ne suit pas, donc que ça ne travaille pas.
Non ?
J'entends par là une classe qui ne réagit à rien qui ne participe pas, qui n'échange pas en travaux de groupes. C'est le cas d'une classe de 3ème (que je n'ai pas) et mes collègues n'en peuvent plus de cette classe.
On dirait que tu mélange bavardage et participation. Les deux n'ont strictement rien à voir. Une classe peut être parfaitement silencieuse (au sens où il n'y a pas de bavardages) tout en participant activement, même très activement. Au contraire, une classe peut être très bavarde mais absolument pas dans une logique de participation. Sachant qu'il y a un enjeu: faire du cours dialogué tout en maintenant une situation de calme en classe n'est pas facile.
Pour le travail de groupe: tu ne fais pas que ça sans arrêt, non ? Si c'est le cas, il est logique que ce soit plus agité. C'est d'ailleurs pour cette raison que je demeure méfiant quant au travail de groupe - et quant aux dispositions de salle qui vont avec (ilôts bavardogènes...). Je pense que si on en fait, il faut que ce soit limité, sinon c'est openbar pour les élèves.
Great ! Mais concrètement, comment vous y prenez-vous ? (vraie question)
Curieuse question. En sanctionnant les bavardages, tout bêtement. Prise de carnets, punitions, mots, appels. Arsenal de base, quoi. Quelques punitions bien envoyées suffisent largement la plupart du temps.
Après, là aussi, ça se travaille, ça ne s'improvise pas. Quelques règles:
- Avant même de sanctionner, plein de méthodes pour ne pas laisser le bordel s'installer. Multiplier les rappels non verbaux pour rappeler à l'ordre lorsque les dérangements demeurent mineurs ou très rares. Signe de la main, passage à côté de la table du bavard, tapotage du feutre sur la même table, rappel verbal à la volée ("...Et donc, comme Kevin l'a sans doute compris, Louis XVI fut amené à convoquer les États généraux...", et là on voit Kevin qui se retourne). Tout ça permet de recadrer sans interrompre le flux du cours (et donc la concentration de ceux qui suivent). Faire participer les bavards est aussi très utile (particulièrement sur les décrocheurs).
- Ne pas hésiter à sanctionner. Agir vite, d'entrée de jeu, ne pas laisser le bordel s'installer. Avoir une procédure de sanctions claire. Chez moi, c'est prise de carnet (= avertissement), puis si ça reprend, punition. Si ça reprend encore, rebelote. Si ça reprend encore, on passe au mot dans le carnet. Puis à l'heure de colle ou à l'appel aux parents. J'arrive rarement jusqu'au mot dans le carnet. Peu importe que, lorsqu'on punit, on ne punisse pas TOUS ceux qui bavardent. La punition a autant pour but de faire cesser le bavard que de faire peur aux autres. C'est un rappel à la règle. S'il y en a un qui se plaint, on a le choix entre "Tu m'expliqueras ta plainte après la sonnerie, pendant la récréation"/"Le fait que d'autres bavardent ne justifie pas tes bavardages"/"Tu n'es pas le seul à bavarder ? Ok, donne moi le nom des autres et je les punirai à la première occasion", ce qui en général cloue le bec aux plus récalcitrants.
- Si, malgré tout, pour une raison ou une autre, on sent que la classe est un peu partie en couilles, je prends un instant de recadrage: rappel des règles, remise en ordre de la classe (faire se retourner les retournés, faire s'asseoir correctement ceux qui sont avachis, et ainsi de suite). Après quoi, on reprend le cours et on est attentif à ce qu'il se passe. On sanctionne très vite là où ça dérape.
Le gros problème c'est qu'on (mes collègues et moi) fait déjà tout ce qui est énoncé: avertissement, punition, carnet, heures de colle, mais on a une direction laxiste qui repasse derrière.
Ceci dit effectivement peut-être qu'avec cette fameuse classe plus agréable que les autres, je n'ai pas sanctionné assez vite au moindre petit dérapage, c'est un tort. Il faut dire aussi qu'on a été largement stigmatisés: mettre des mots dans les carnets et des heures de colle: c'est mal! (selon le principe de notre cde), du coup je n'ai pas osé en mettre trop vite au début de l'année et ça a été un tort.
- RabelaisVénérable
Mais Vivi, tout n'est pas de votre faute, c'est chouette de se remettre en question, heureusement, nous le faisons tous, mais à un moment, stop, nous ne sommes pas les responsables ultimes de leur comportement déplorable.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- vivi1982Niveau 10
J'hésitais à rouvrir un post pour ça mais je ne vais pas en faire tout un tas non plus: je voudrais savoir comment vous auriez réagi dans cette situation: cet aprem exceptionnellement j'avais mes 3ème 2h (mais pas d'affilé): c'est une classe pénible, bavarde, qui ne fiche rien, il y a quelques meneurs. 1ère heure, les meneurs pas là (convoqués en vie sco), ça se passe plutôt bien (à part certains qui ne fichent rien), on bosse sur l'histoire des arts avec une vidéo de la mise en scène d'une pièce de théâtre. 2ème heure, les meneurs sont revenus, ça se sent tout de suite dans l'agitation de la classe. A un moment j'entends des murmures "t'inquiète, elle ne peut pas coller toute la classe", je ne voyais pas à quoi ils faisaient allusion, et d'un seul coup un meneur a donné un signal et une grande partie de la classe s'est caché sous la table (un jeu débile d'internet, une collègue m'a expliqué après, d'autres élèves lui ont fait le coup l'an dernier). J'en suis restée :shock: :shock: :shock: J'ai aussitôt interrompu la vidéo, je leur ai fait sortir une feuille et je leur ai fait une dictée qui a duré tout le reste de l'heure, là ils sont (enfin) restés silencieux. J'ai ensuite fait un rapport sur toute la classe en expliquant tout, les noms des meneurs etc . Quelles suites donner à ça? Heure de colle pour toute la classe? Certains n'ont rien fait mais je ne sais plus trop qui exactement, et certains n'ont rien fait mais ça les a bien fait rigoler.
A la fin du cours en salle des profs j'ai craqué tellement je n'en pouvais plus. Tout part en vrille dans ce collège depuis le changement de direction. Et j'ai peur encore une fois que cette histoire me tombe dessus, je vois d'ici une convocation dans le bureau de la cde qui prétend nous donner des conseils alors qu'elle ne gère pas le collège.
A la fin du cours en salle des profs j'ai craqué tellement je n'en pouvais plus. Tout part en vrille dans ce collège depuis le changement de direction. Et j'ai peur encore une fois que cette histoire me tombe dessus, je vois d'ici une convocation dans le bureau de la cde qui prétend nous donner des conseils alors qu'elle ne gère pas le collège.
- CasparProphète
C'est le jeu de l'autruche, un grand classique je crois, mais je comprends que tu aies craqué.
- JuanlinoNiveau 5
Entièrement d'accord avec Kero!
"Bruit pédagogique"... on croit rêver!
"Bruit pédagogique"... on croit rêver!
- JuanlinoNiveau 5
Courage Vivi!
Seul la reprise en mains et le courage sauveront notre fabuleux métier!
Il faut sanctionner avec mesure mais de façon juste et implacable.
Hélas, certains fauteurs de troubles ne comprennent que celà!
Seul la reprise en mains et le courage sauveront notre fabuleux métier!
Il faut sanctionner avec mesure mais de façon juste et implacable.
Hélas, certains fauteurs de troubles ne comprennent que celà!
- WeirdanNiveau 7
vivi1982 a écrit:"t'inquiète, elle ne peut pas coller toute la classe"
Deux heures de retenue pour tous ceux qui se sont baissés.
Courage
- vivi1982Niveau 10
Le truc c'est que je n'ai pas eu le temps de voir exactement qui était baissé et ceux qui ne l'étaient pas (je sais juste que les 4 devant moi ne l'ont pas fait), après ça a été très vite ils se sont relevés rapidement.
- CasparProphète
Tu peux faire aussi noter ou coller dans le carnet un mot collectif pour toute la classe: "Chers parents, voici ce que certains élèves font en classe..." J'avais fait ça l'an dernier pour une classe particulièrement odieuse qui se lançaient boulettes et élastiques quand j'avais le dos tourné. Je ne savais pas qui faisait quoi et je n'ai puni personne, mais il y a dû y avoir quelques discussions en famille le soir à la veillée.
- JuanlinoNiveau 5
Cela ne fait rien, tu punis!
Il en va de ta crédibilité.
"Si ce n'est toi, c'est donc ton frère"
"Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens!"
Il en va de ta crédibilité.
"Si ce n'est toi, c'est donc ton frère"
"Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens!"
- lisette83Érudit
Je ne comprends pas le fait de travailler porte ouverte sauf lorsqu'il fait trop chaud ! C'est une façon d'afficher pour qui passe dans le couloir le calme qui règne dans la classe ? Dans quel but ?Thalia de G a écrit:Tout à fait. Chez moi nous sommes nombreux à travailler porte ouverte.Fesseur Pro a écrit:Cripure a écrit:Je ne sais pas si ça vous aidera, mais les nouveaux secondes, quand on les interroge sur leur entrée au lycée, sont très nombreux à dire qu'ils apprécient de ne plus travailler dans le bruit.Merci de ne pas laisser croire que dans tous les collèges c'est le bronx.Botchan a écrit:Différence entre le collège et le lycée: il y a certes des bavardages au lycée, mais si on donne un travail écrit bien précis, tout le monde s'y met plus ou moins et on entend une mouche voler...
- Thalia de GMédiateur
Ai-je à nous justifier ?lisette83 a écrit:Je ne comprends pas le fait de travailler porte ouverte sauf lorsqu'il fait trop chaud ! C'est une façon d'afficher pour qui passe dans le couloir le calme qui règne dans la classe ? Dans quel but ?Thalia de G a écrit:Tout à fait. Chez moi nous sommes nombreux à travailler porte ouverte.Fesseur Pro a écrit:Cripure a écrit:Je ne sais pas si ça vous aidera, mais les nouveaux secondes, quand on les interroge sur leur entrée au lycée, sont très nombreux à dire qu'ils apprécient de ne plus travailler dans le bruit.Merci de ne pas laisser croire que dans tous les collèges c'est le bronx.Botchan a écrit:Différence entre le collège et le lycée: il y a certes des bavardages au lycée, mais si on donne un travail écrit bien précis, tout le monde s'y met plus ou moins et on entend une mouche voler...
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JuanlinoNiveau 5
Sauf que quand je passe dans le couloir, je constate que chez mes collègues c'est le bordel!
En fait ce sont leurs élèves qui exigent qu'on ouvre la porte pour créer un courant d'air. Je sais, ils ont essayé avec moi!
En fait ce sont leurs élèves qui exigent qu'on ouvre la porte pour créer un courant d'air. Je sais, ils ont essayé avec moi!
- lisette83Érudit
Non mais c'est une vraie question. Je ne laisse la porte ouverte que pour créer des courants d'air sinon je n'en vois pas l'intérêt, c'est tout.
- lisette83Érudit
C'est effectivement bizarre ces idées de porte ouverte surtout en cette saison...
- JuanlinoNiveau 5
Cessez de couper les cheveux en quatre. Il faut imposer le silence en cours. C'est tout!
- Thalia de GMédiateur
Juanlino, je te conseille d'ouvrir un nouveau topic avec sondage pour savoir si on laisse ou pas une porte se salle de cours ouverte.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- JuanlinoNiveau 5
Mais oui, revenez à de simples principes de bon sens et fuyez le charabia pédago-démago comme "bruit pédagogique"! :lol:
- RendashBon génie
Juanlino a écrit:Cela ne fait rien, tu punis!
Il en va de ta crédibilité.
"Si ce n'est toi, c'est donc ton frère"
"Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens!"
Ho ben v'là une magnifique démonstration de crédibilité, tiens. Taper dans le tas faute de certitude. Merveilleux. Seule vraie solution, là encore, sans doute? :lol:
kero a écrit:J
L'institution, qui préfère nous voir chercher des solutions "bienveillantes" plutôt qu'imposer une ligne de conduite, a réussi à inventer la notion de bruit pédagogique. Bande de blaireaux 'incompétents.
Ha, oui, je ne m'en suis pas encore remis de celle-là
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JuanlinoNiveau 5
C'est ça, en attendant, c'est la collègue qui déguste!
Continuez!
Continuez!
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