- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:e-Wanderer a écrit:De même, j'ai été invité au mois de septembre par un collègue historien à participer à une soutenance de master : l'impétrant était aussi inscrit à l'IEP et faisait un M2 d'histoire moderne pour le plaisir.
Mais que peut-on faire d'autre pour le plaisir?
Un M2 d'histoire contemporaine : le plaisir y est décuplé.
e-Wanderer a écrit:Lire le journal, ça compte ?
Elyas a écrit:Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:e-Wanderer a écrit:De même, j'ai été invité au mois de septembre par un collègue historien à participer à une soutenance de master : l'impétrant était aussi inscrit à l'IEP et faisait un M2 d'histoire moderne pour le plaisir.
Mais que peut-on faire d'autre pour le plaisir?
Un M2 d'histoire contemporaine : le plaisir y est décuplé.
Ce n'est pas de l'histoire, c'est du journalisme
Je suis grillé!
Toutes ces réponses se complètent
Mais bon, on est toujours le journaliste de quelqu'un, Dimka considère bien que l'ère du journalisme commence en 1204
- CasparProphète
e-Wanderer a écrit:Oh, moi, je n'en pense rien du tout. Je me contente de former ces étudiants à la matière que j'enseigne. Comme on me l'a justement fait remarquer plus haut, je ne connais à peu près rien à ces cursus : je serais donc bien en peine de donner des conseils stratégiques aux étudiants. Je suis juste très content, par principe, que des gens venus d'autres horizons s'intéressent à la littérature, à l'histoire de la langue, à la linguistique, à la versification, à la rhétorique, à l'analyse du style… Et c'est la vocation de l'université d'être très ouverte (en tout cas, c'est comme ça que je conçois les choses).
J'ai des étudiants qui font des doubles licences dans différents domaines (philo, histoire, histoire de l'art, arts du spectacle…), on a même un certain nombre de licences bi-disciplinaires (avec en gros, le tronc commun des enseignements de chaque côté) : c'est très bien, et j'espère que les étudiants trouvent leur compte dans cette formule.C'est vrai, on se le demande. J'ai été très déçu, en prépa, de ne faire que de la contemporaine. Quel ennui ! Si on fait de l'histoire, c'est pour se dépayser un peu, n'est-ce pas ? La période moderne est injustement, SCANDALEUSEMENT négligée. Pendant mes études, j'ai étudié 3 ou 4 fois les deux guerres mondiales, en long en large et en travers. Ma petite culture d'histoire moderne, je me la suis faite moi-même (mais c'est la même chose en histoire de l'art). Je revois encore le désarroi des étudiants d'agrégation lorsque le Cardinal de Retz est tombé au programme d'agrégation : ils ne savaient rien de la Fronde. Même chose quelques années après avec Saint-Simon : univers totalement opaque pour eux.Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais que peut-on faire d'autre pour le plaisir?e-Wanderer a écrit:De même, j'ai été invité au mois de septembre par un collègue historien à participer à une soutenance de master : l'impétrant était aussi inscrit à l'IEP et faisait un M2 d'histoire moderne pour le plaisir.
Entièrement d'accord avec toi. Mes souvenirs de prépa sont différents cependant: je me souviens y avoir étudié l'histoire ancienne, et aussi l'histoire moderne avec un autre professeur (pour l'histoire contemporaine, j'ai zappé, aucun souvenir de l'avoir étudiée ou non en hypokhâgne...) et en khâgne nous préparions l'entrée à Fontenay-Saint-Cloud et le programme concernait le XIXème siècle (et un sujet un peu aride à mon goût, mais j'ai de toute façon décroché en khâgne, je ne rêvais que d'anglais et d'aller à la fac).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
A la décharge de tout le monde, il y a très peu de gens qui comprennent vraiment la Fronde (et je ne me range pas parmi eux). La lecture de l'ouvrage de Michel Pernot montre à quel point c'est complexe, inextricable.
Mais j'adore cette période! Pour moi, la fin de la période vraiment passionnante de l'Ancien Régime, c'est 1661. Mais avant, quel pied!
Mais j'adore cette période! Pour moi, la fin de la période vraiment passionnante de l'Ancien Régime, c'est 1661. Mais avant, quel pied!
- e-WandererGrand sage
J'aime bien le chapitre du livre de Descimon et Jouhaud (La France du premier XVIIe siècle, chez Belin) sur la Fronde, je trouve ça bien fait. Jean-Marie Constant va sortir un livre sur la Fronde très bientôt…
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
e-Wanderer a écrit:J'aime bien le chapitre du livre de Descimon et Jouhaud (La France du premier XVIIe siècle, chez Belin) sur la Fronde, je trouve ça bien fait. Jean-Marie Constant va sortir un livre sur la Fronde très bientôt…
Espérons qu'il sera mieux que son dernier Henri IV
- ElaïnaDevin
e-Wanderer a écrit:J'aime bien le chapitre du livre de Descimon et Jouhaud (La France du premier XVIIe siècle, chez Belin) sur la Fronde, je trouve ça bien fait. Jean-Marie Constant va sortir un livre sur la Fronde très bientôt…
(aaaaaaaaaaaaaaaaaah)
- InvitéInvité
Marcel Khrouchtchev a écrit:Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:e-Wanderer a écrit:De même, j'ai été invité au mois de septembre par un collègue historien à participer à une soutenance de master : l'impétrant était aussi inscrit à l'IEP et faisait un M2 d'histoire moderne pour le plaisir.
Mais que peut-on faire d'autre pour le plaisir?
Un M2 d'histoire contemporaine : le plaisir y est décuplé.e-Wanderer a écrit:Lire le journal, ça compte ?Elyas a écrit:Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Mais que peut-on faire d'autre pour le plaisir?
Un M2 d'histoire contemporaine : le plaisir y est décuplé.
Ce n'est pas de l'histoire, c'est du journalisme
Je suis grillé!
Toutes ces réponses se complètent
Mais bon, on est toujours le journaliste de quelqu'un, Dimka considère bien que l'ère du journalisme commence en 1204
Bande de psychopathes !
- SulfolobusÉrudit
Leclochard a écrit:eliesheva a écrit:Quand je lis tout cela, je me dis que ce qui fait rêver nos étudiants reste ce que nous vend à longueur de temps le marketing : la communication, l'art (avec un minuscule a qui reste de la com' pur), le consulting (que je déteste ce terme qui ne dit rien), le blabla quoi.
Je vois l'évolution en 7 petites années : le luxe fait rêver, le commerce également et surtout la publicité dans les voeux d'orientation de nos petites têtes blondes. Rarement sont les cas de "je veux être prof, assistante sociale, policier ou bibliothécaire …" Je ne dis pas qu'il n'y en a pas mais moins qu'il y a peut-être 15 ans. Effet de mode ou crise économique : chercher la rentabilité et le métier qui fait "bien" !!!
Depuis que je suis enseignant, je demande chaque année aux élèves ce qu'ils souhaitent faire plus tard. J'ai remarqué que le choix du métier dépendait d'abord du milieu social et du sexe (beaucoup de footballeurs chez les garçons en ZEP par ex) et qu'il y avait effectivement des modes mais qu'au final, on retrouvait plus ou moins des métiers connus et parfois prestigieux: médecins, puéricultrices, journalistes, informaticiens, architectes, sportifs professionnels. Je n'ai connu que trois élèves qui voulaient enseigner (tous très bons, d'ailleurs). Ils citent rarement les métiers manuels (j'ai eu un couvreur) ou les métiers de bouche.
En même temps c'est tellement dur de choisir sans connaître l'autre côté de la barrière. Un certain nombre de métiers sont connus, parfois mal, par les représentations populaires : médecins, professeurs, boulanger...et on peut au lycée relativement se faire une idée. Mais combien d'entre vous ont une idée relativement précise du quotidien d'un ingénieur BTP ? d'un vigneron ? ou d'un plombier ? Qui connait les différents postes possible dans l'industrie agro-alim ou l'aéronautique ?
Dur d'envisager ses carrières quand on ne sait pas. Alors on choisit un peu à l'aveugle malheureusement.
Et ce n'est pas vrai qu'au lycée, c'est vrai bien plus tard aussi et c'est d'autant plus flippant quand on s'approche du marché du travail.
- ElyasEsprit sacré
Tamerlan a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Condorcet a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Mais que peut-on faire d'autre pour le plaisir?
Un M2 d'histoire contemporaine : le plaisir y est décuplé.e-Wanderer a écrit:Lire le journal, ça compte ?Elyas a écrit:Condorcet a écrit:
Un M2 d'histoire contemporaine : le plaisir y est décuplé.
Ce n'est pas de l'histoire, c'est du journalisme
Je suis grillé!
Toutes ces réponses se complètent
Mais bon, on est toujours le journaliste de quelqu'un, Dimka considère bien que l'ère du journalisme commence en 1204
Bande de psychopathes !
On est modéré ! On aurait pu dire que la contemporaine, c'est de la géo qui s'ignore !
- RendashBon génie
Elyas a écrit:
On est modéré ! On aurait pu dire que la contemporaine, c'est de la géo qui s'ignore !
C'est pas hors-charte, ça?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- OlympiasProphète
Toi tu es profrenne ou renneprof ?Rendash a écrit:Elyas a écrit:
On est modéré ! On aurait pu dire que la contemporaine, c'est de la géo qui s'ignore !
C'est pas hors-charte, ça?
Allez, une bonne poilade
- DimkaVénérable
Gryphe a écrit:Ça va leshistoriensjournalistes, tout va bien ?
_________________
- Spoiler:
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Dimka a écrit:Gryphe a écrit:Ça va leshistoriensjournalistes, tout va bien ?
J'étais sûr que t'allais débarquer
- ErispoeNiveau 6
Enfin, Dimka a tort !
Avant 1200, c'est du conte.
Après 1700, c'est du journalisme.
Mais comme il est médiéviste, il lui sera beaucoup pardonné.
Avant 1200, c'est du conte.
Après 1700, c'est du journalisme.
Mais comme il est médiéviste, il lui sera beaucoup pardonné.
- Quelle image vous faisiez-vous du métier de prof... avant de devenir prof ?
- Juste pour rire: à qui vos élèves vous assimilent-ils? Vous donnent-ils un surnom?
- et après, vous ferez quoi ?
- Comment ferez-vous avec les nouveaux programmes ?
- Prof célibataire (mais pas seulement?)... vous ruminez chez vous quand vous avez une classe pénible?
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