- ElyasEsprit sacré
Anaxagore a écrit:Elyas tu nous expliques comment tu essaies de te battre contre une misère intellectuelle que le système va lui-même engendrer. Ne nous chante plus "Tout va très bien madame la marquise".
Je ne chante pas ce titre, Anaxagore.
- Invité ElExpert spécialisé
Elyas a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Elyas a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Oui, mais Elyas, tu es une exception, TOUT est facile pour toi
Non, je suis un gros galérien sur certaines choses.
Allons allons :lol:
Je ne disais pas ça pour me moquer, je préfère ta franchise à de la fausse modestie.
Il y a une antienne chez certains enseignants qui me laisse perplexe depuis toujours : mettre au travail les élèves (hors élèves violents ou en decrochage) est considéré comme difficile. C'est pourtant d'une simplicité extrême une fois qu'on accepte trois choses : c'est aux élèves de bosser, un élève qui ne bosse pas le paiera en évaluation et tant pis pour lui et il faut confronter les élèves à la difficulté et à la complexité. Or, des tas denseignants bossent à la place de leurs élèves, ils revoient leurs exigences face aux catastrophes (quelle horreur, la moyenne va être mauvaise) et ils donnent des travaux qui ne sont pas des défis pour les élèves. Bref.
Pardon, mais n'est-ce pas un peu facile? C'est justement ceux-là qui nous préoccupent me semble-t-il, nous les néo-réacs qui sommes censés mépriser l'égalité des chances!
Sûr que c'est simple de mettre au travail les élèves qui ont envie de travailler. Bon. Je suis bien d'accord. Je suis bien avancé avec tout ça.
- Mila Saint AnneNiveau 9
Rendash a écrit:Mila Saint Anne a écrit: je soutiens la mise en oeuvre de la Réforme.
Avec une majuscule, et tout et tout? Carrément! :mdr3:
Ce doit être une déformation d'historienne alors
- ElyasEsprit sacré
elpenor08 a écrit:Elyas a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Elyas a écrit:
Non, je suis un gros galérien sur certaines choses.
Allons allons :lol:
Je ne disais pas ça pour me moquer, je préfère ta franchise à de la fausse modestie.
Il y a une antienne chez certains enseignants qui me laisse perplexe depuis toujours : mettre au travail les élèves (hors élèves violents ou en decrochage) est considéré comme difficile. C'est pourtant d'une simplicité extrême une fois qu'on accepte trois choses : c'est aux élèves de bosser, un élève qui ne bosse pas le paiera en évaluation et tant pis pour lui et il faut confronter les élèves à la difficulté et à la complexité. Or, des tas denseignants bossent à la place de leurs élèves, ils revoient leurs exigences face aux catastrophes (quelle horreur, la moyenne va être mauvaise) et ils donnent des travaux qui ne sont pas des défis pour les élèves. Bref.
Pardon, mais n'est-ce pas un peu facile? C'est justement ceux-là qui nous préoccupent me semble-t-il, nous les néo-réacs qui sommes censés mépriser l'égalité des chances!
Sûr que c'est simple de mettre au travail les élèves qui ont envie de travailler. Bon. Je suis bien d'accord. Je suis bien avancé avec tout ça.
Mon propos ne voulait pas écarter ces élèves. Mais c'est plus difficile de les mettre au travail. Si j'avais dit que c'était facile, on m'aurait critiqué pour ça. Après, il existe des moyens mais souvent la mise au travail d'élèves normaux est considérée comme difficile voire impossible. Pour information, j'ai des élèves en décrochage et des élèves ULIS dans mes cours et je bosse/réfléchis beaucoup pour faire travailler tous mes élèves. Chaque année, il faut tout recommencer car pas un n'est semblable. Je pense suivre une formation sur le décrochage l'an prochain pour avoir plus d'outils et automatismes pour les aider et les mettre au travail sans passer en novembre par une phase dépressive où je me considère comme inutile avant de me reprendre.
- Invité ElExpert spécialisé
Elyas a écrit:elpenor08 a écrit:Elyas a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
Allons allons :lol:
Je ne disais pas ça pour me moquer, je préfère ta franchise à de la fausse modestie.
Il y a une antienne chez certains enseignants qui me laisse perplexe depuis toujours : mettre au travail les élèves (hors élèves violents ou en decrochage) est considéré comme difficile. C'est pourtant d'une simplicité extrême une fois qu'on accepte trois choses : c'est aux élèves de bosser, un élève qui ne bosse pas le paiera en évaluation et tant pis pour lui et il faut confronter les élèves à la difficulté et à la complexité. Or, des tas denseignants bossent à la place de leurs élèves, ils revoient leurs exigences face aux catastrophes (quelle horreur, la moyenne va être mauvaise) et ils donnent des travaux qui ne sont pas des défis pour les élèves. Bref.
Pardon, mais n'est-ce pas un peu facile? C'est justement ceux-là qui nous préoccupent me semble-t-il, nous les néo-réacs qui sommes censés mépriser l'égalité des chances!
Sûr que c'est simple de mettre au travail les élèves qui ont envie de travailler. Bon. Je suis bien d'accord. Je suis bien avancé avec tout ça.
Mon propos ne voulait pas écarter ces élèves. Mais c'est plus difficile de les mettre au travail. Si j'avais dit que c'était facile, on m'aurait critiqué pour ça. Après, il existe des moyens mais souvent la mise au travail d'élèves normaux est considérée comme difficile voire impossible. Pour information, j'ai des élèves en décrochage et des élèves ULIS dans mes cours et je bosse/réfléchis beaucoup pour faire travailler tous mes élèves. Chaque année, il faut tout recommencer car pas un n'est semblable. Je pense suivre une formation sur le décrochage l'an prochain pour avoir plus d'outils et automatismes pour les aider et les mettre au travail sans passer en novembre par une phase dépressive où je me considère comme inutile avant de me reprendre.
C'est que je n'ai pas entendu ça si souvent que tu le dis. C'est peut-être vrai. Je n'ai pas l'impression que ce soit difficile en tout cas.
- JPhMMDemi-dieu
Elyas a écrit:Chaque année, il faut tout recommencer car pas un n'est semblable.
Tu voulais dire « pas deux ne sont semblables », sans doute.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Mila Saint AnneNiveau 9
bernardo a écrit:Osmie a écrit:coqenstock a écrit:Elyas a écrit:
Rien que ça. Vaut mieux lire ça qu'être aveugle.
Oui, la destruction de l'instruction publique... rien que ça.
Et oui, rien que ça. J'aurais dû écrire plutôt la destruction des disciplines et des apprentissages. L'école publique demeurera, mais vidée de ses contenus.
Bien d'accord avec toi. Pour le moment ça représente 3 heures sur 26 en 6e et 4 heures sur 26 dans le "cycle 4". On y fait son programme, disent les gens bien informés, donc aucun danger pour les disciplines : sauf que personne ne sait ce qu'on y fait … à part ceux (très minoritaires) qui le font déjà et qui ont envie de le faire. Pour les autres, c'est plaqué arbitrairement. Ce sera contre-productif, juste un gros gâchis qui fera perdre beaucoup de temps à tous, qui entraînera beaucoup d'amertume, et, malheureusement, ce ne sera pas dans l'intérêt des élèves. S'obstiner dans cette direction n'est peut-être pas un "crime" (le mot est évidemment excessif) mais n'est-ce pas un peu … destructeur ?
Pourtant c'est très bien expliqué ici : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913
Je cite :
"L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes."
Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
Et je ne vois pas en quoi cela n'est pas d’ailleurs déjà dans nos missions. Sauf qu'on nous demande explicitement de le faire, pour une fois.
Personnellement, ça me va très bien.
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Elyas a écrit:Chaque année, il faut tout recommencer car pas un n'est semblable.
Tu voulais dire « pas deux ne sont semblables », sans doute.
Oui, ma femme me dit toujours que j'ai un souci avec certaines expressions/formulations. Dont acte.
- JPhMMDemi-dieu
Prétendre faire de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves, c'est :Mila Saint Anne a écrit:bernardo a écrit:Osmie a écrit:coqenstock a écrit:
Oui, la destruction de l'instruction publique... rien que ça.
Et oui, rien que ça. J'aurais dû écrire plutôt la destruction des disciplines et des apprentissages. L'école publique demeurera, mais vidée de ses contenus.
Bien d'accord avec toi. Pour le moment ça représente 3 heures sur 26 en 6e et 4 heures sur 26 dans le "cycle 4". On y fait son programme, disent les gens bien informés, donc aucun danger pour les disciplines : sauf que personne ne sait ce qu'on y fait … à part ceux (très minoritaires) qui le font déjà et qui ont envie de le faire. Pour les autres, c'est plaqué arbitrairement. Ce sera contre-productif, juste un gros gâchis qui fera perdre beaucoup de temps à tous, qui entraînera beaucoup d'amertume, et, malheureusement, ce ne sera pas dans l'intérêt des élèves. S'obstiner dans cette direction n'est peut-être pas un "crime" (le mot est évidemment excessif) mais n'est-ce pas un peu … destructeur ?
Pourtant c'est très bien expliqué ici : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913
Je cite :
"L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes."
Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
Et je ne vois pas en quoi cela n'est pas d’ailleurs déjà dans nos missions. Sauf qu'on nous demande explicitement de le faire, pour une fois.
Personnellement, ça me va très bien.
(*) soit mentir à autrui.
(*) soit se mentir à soi-même.
(*) soit les deux.
Et aussi bizarre que cela puisse vous sembler, je sais diviser 55 min par 28 élèves.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
NPElyas a écrit:JPhMM a écrit:Elyas a écrit:Chaque année, il faut tout recommencer car pas un n'est semblable.
Tu voulais dire « pas deux ne sont semblables », sans doute.
Oui, ma femme me dit toujours que j'ai un souci avec certaines expressions/formulations. Dont acte.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- barègesÉrudit
Mila Saint Anne a écrit:
Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
Et je ne vois pas en quoi cela n'est pas d’ailleurs déjà dans nos missions.
Effectivement. Et le dire en formules aussi génériques (aussi vagues ?) ne le rend pas plus explicite.
"Soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" se ferait très bien sans cette réforme en rétablissant des heures de chaque matière, sans fléchage des "modalités d'apprentissage". Ceci peut tout simplement vouloir dire "faire cours", "donner des connaissances". Comme n'importe quoi d'autre.
"Faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège" : idem. On fait cours dans sa matière en disant ce qu'il faut travailler et pourquoi. Franchement, ça se faisait très bien quand j'étais élève il y a plus de vingt ans, sans AP. Et, oserais-je dire, sans en faire tout un plat.
- MoonchildSage
M'enfin, justement, ça n'est pas ce qu'on fait déjà à l'intérieur de chaque discipline ?Mila Saint Anne a écrit:Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
A moins que les méthodes constructivistes n'aient tellement sinistré la dimension explicite des attendus disciplinaires qu'on se retrouve maintenant obligé d'inventer un nouveau totem pour conjurer ce mauvais sort...
- doubledeckerSage
Mila Saint Anne a écrit:(...)
"L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes."
Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
Et je ne vois pas en quoi cela n'est pas d’ailleurs déjà dans nos missions. Sauf qu'on nous demande explicitement de le faire, pour une fois.
Personnellement, ça me va très bien.
moi aussi ça me va très bien qu'il soit noté noir sur blanc que notre mission soit de soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser et de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège mais ce n'est pas avec ce que prévoit le réforme du collège que l'on y arrivera mieux. Ce n'est pas en décretant cela que tout à coup les pratiques vont changer. De l'interdisciplinarité il y en a déjà, beaucoup dans les bahuts. alors certes ce n'est pas 100% ds profs mais ça ne le sera jamais! il est illusoire de croire que cette réforme le permettra! bine au contraire elle risque surtout de casser des choses qui fonctionnent déjà pour les remplacer par des usines à gaz sans intérêt réel. L'AP très bien, bien sûr mais à 28 gamins par classe franchement ça me fait marrer! et permettre à tous de réussir quand on rogne sur les horaires franchement là aussi ça me fait rire! Mener des projet où on doit manipuler plusieurs concepts ça marche super bien pour les mômes qui s'en sortent déjà, les autres sont largués.
Cette réforme je la trouvais intéressante au départ et puis à force de mettre le nez dedans j'ai fini par m'en dégoûter...et dire que je suis formatrice aussi...
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La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- ElyasEsprit sacré
elpenor08 a écrit:Elyas a écrit:elpenor08 a écrit:Elyas a écrit:
Il y a une antienne chez certains enseignants qui me laisse perplexe depuis toujours : mettre au travail les élèves (hors élèves violents ou en decrochage) est considéré comme difficile. C'est pourtant d'une simplicité extrême une fois qu'on accepte trois choses : c'est aux élèves de bosser, un élève qui ne bosse pas le paiera en évaluation et tant pis pour lui et il faut confronter les élèves à la difficulté et à la complexité. Or, des tas denseignants bossent à la place de leurs élèves, ils revoient leurs exigences face aux catastrophes (quelle horreur, la moyenne va être mauvaise) et ils donnent des travaux qui ne sont pas des défis pour les élèves. Bref.
Pardon, mais n'est-ce pas un peu facile? C'est justement ceux-là qui nous préoccupent me semble-t-il, nous les néo-réacs qui sommes censés mépriser l'égalité des chances!
Sûr que c'est simple de mettre au travail les élèves qui ont envie de travailler. Bon. Je suis bien d'accord. Je suis bien avancé avec tout ça.
Mon propos ne voulait pas écarter ces élèves. Mais c'est plus difficile de les mettre au travail. Si j'avais dit que c'était facile, on m'aurait critiqué pour ça. Après, il existe des moyens mais souvent la mise au travail d'élèves normaux est considérée comme difficile voire impossible. Pour information, j'ai des élèves en décrochage et des élèves ULIS dans mes cours et je bosse/réfléchis beaucoup pour faire travailler tous mes élèves. Chaque année, il faut tout recommencer car pas un n'est semblable. Je pense suivre une formation sur le décrochage l'an prochain pour avoir plus d'outils et automatismes pour les aider et les mettre au travail sans passer en novembre par une phase dépressive où je me considère comme inutile avant de me reprendre.
C'est que je n'ai pas entendu ça si souvent que tu le dis. C'est peut-être vrai. Je n'ai pas l'impression que ce soit difficile en tout cas.
Si tu le dis, c'est qu'il n'y a pas de problème :lol:
- Pat BÉrudit
Mila Saint Anne a écrit:bernardo a écrit:Osmie a écrit:coqenstock a écrit:
Oui, la destruction de l'instruction publique... rien que ça.
Et oui, rien que ça. J'aurais dû écrire plutôt la destruction des disciplines et des apprentissages. L'école publique demeurera, mais vidée de ses contenus.
Bien d'accord avec toi. Pour le moment ça représente 3 heures sur 26 en 6e et 4 heures sur 26 dans le "cycle 4". On y fait son programme, disent les gens bien informés, donc aucun danger pour les disciplines : sauf que personne ne sait ce qu'on y fait … à part ceux (très minoritaires) qui le font déjà et qui ont envie de le faire. Pour les autres, c'est plaqué arbitrairement. Ce sera contre-productif, juste un gros gâchis qui fera perdre beaucoup de temps à tous, qui entraînera beaucoup d'amertume, et, malheureusement, ce ne sera pas dans l'intérêt des élèves. S'obstiner dans cette direction n'est peut-être pas un "crime" (le mot est évidemment excessif) mais n'est-ce pas un peu … destructeur ?
Pourtant c'est très bien expliqué ici : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913
Je cite :
"L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes."
Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
Et je ne vois pas en quoi cela n'est pas d’ailleurs déjà dans nos missions. Sauf qu'on nous demande explicitement de le faire, pour une fois.
Personnellement, ça me va très bien.
sauf qu'on nous demande d'y passer 3h par semaine, en 6ème, au détriment du contenu de nos cours... et ne faire que ça ces heures-là... alors qu'on le fait tous au fil des besoins au sein de nos cours!
Franchement, la transition CM2-ème, c'est les premières semaines de l'année. Et tout le reste, "apprendre à apprendre", organiser son travail, etc, bref ce que j'ai fait autrefois en AID, c'est pareil : y dédier des heures ça n'est nécessaire qu'en début de l'année, ensuite ce serait risible. A partir d'octobre ou novembre, faut avancer (et bien sûr on en remet une couche dans nos cours quand nécessaire... mais pas sur des heures dédiées!)
Par contre ils oublient l'essentiel : leur apprendre à se poser, se concentrer, écouter.
Ce qui est dingue, c'est qu'il y a, disons, 50 ans, on ne faisait pas grand cas de ces nécessités d'"apprendre à apprendre" ; dans le monde rural d'où je viens, personne n'aidait les gamins le soir pour les devoirs, personne ne leur donnait de technique excepté peut-être leur instit ? (on n'appelait pas ça AP... et ensuite ces techniques étaient acquises au collège). Et bien, curieusement, ils y arrivaient quand même...
- Isis39Enchanteur
Pat B a écrit:Mila Saint Anne a écrit:bernardo a écrit:Osmie a écrit:
Et oui, rien que ça. J'aurais dû écrire plutôt la destruction des disciplines et des apprentissages. L'école publique demeurera, mais vidée de ses contenus.
Bien d'accord avec toi. Pour le moment ça représente 3 heures sur 26 en 6e et 4 heures sur 26 dans le "cycle 4". On y fait son programme, disent les gens bien informés, donc aucun danger pour les disciplines : sauf que personne ne sait ce qu'on y fait … à part ceux (très minoritaires) qui le font déjà et qui ont envie de le faire. Pour les autres, c'est plaqué arbitrairement. Ce sera contre-productif, juste un gros gâchis qui fera perdre beaucoup de temps à tous, qui entraînera beaucoup d'amertume, et, malheureusement, ce ne sera pas dans l'intérêt des élèves. S'obstiner dans cette direction n'est peut-être pas un "crime" (le mot est évidemment excessif) mais n'est-ce pas un peu … destructeur ?
Pourtant c'est très bien expliqué ici : http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913
Je cite :
"L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes."
Je n'ai encore trouvé personne qui puisse me prouver qu'il n'est pas important de "soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser" et de "faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège".
Et je ne vois pas en quoi cela n'est pas d’ailleurs déjà dans nos missions. Sauf qu'on nous demande explicitement de le faire, pour une fois.
Personnellement, ça me va très bien.
sauf qu'on nous demande d'y passer 3h par semaine, en 6ème, au détriment du contenu de nos cours... et ne faire que ça ces heures-là... alors qu'on le fait tous au fil des besoins au sein de nos cours!
Franchement, la transition CM2-ème, c'est les premières semaines de l'année. Et tout le reste, "apprendre à apprendre", organiser son travail, etc, bref ce que j'ai fait autrefois en AID, c'est pareil : y dédier des heures ça n'est nécessaire qu'en début de l'année, ensuite ce serait risible. A partir d'octobre ou novembre, faut avancer (et bien sûr on en remet une couche dans nos cours quand nécessaire... mais pas sur des heures dédiées!)
Par contre ils oublient l'essentiel : leur apprendre à se poser, se concentrer, écouter.
Ce qui est dingue, c'est qu'il y a, disons, 50 ans, on ne faisait pas grand cas de ces nécessités d'"apprendre à apprendre" ; dans le monde rural d'où je viens, personne n'aidait les gamins le soir pour les devoirs, personne ne leur donnait de technique excepté peut-être leur instit ? (on n'appelait pas ça AP... et ensuite ces techniques étaient acquises au collège). Et bien, curieusement, ils y arrivaient quand même...
C'est ça qu'on te demande de faire.
- dami1kdHabitué du forum
JPhMM a écrit:
Prétendre faire de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves, c'est :
(*) soit mentir à autrui.
(*) soit se mentir à soi-même.
(*) soit les deux.
Et aussi bizarre que cela puisse vous sembler, je sais diviser 55 min par 28 élèves.
Dans ce cas, vous confondez personnalisé et individualisé.
- JPhMMDemi-dieu
Ben voyons...dami1kd a écrit:JPhMM a écrit:
Prétendre faire de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves, c'est :
(*) soit mentir à autrui.
(*) soit se mentir à soi-même.
(*) soit les deux.
Et aussi bizarre que cela puisse vous sembler, je sais diviser 55 min par 28 élèves.
Dans ce cas, vous confondez personnalisé et individualisé.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:Ben voyons...dami1kd a écrit:JPhMM a écrit:
Prétendre faire de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves, c'est :
(*) soit mentir à autrui.
(*) soit se mentir à soi-même.
(*) soit les deux.
Et aussi bizarre que cela puisse vous sembler, je sais diviser 55 min par 28 élèves.
Dans ce cas, vous confondez personnalisé et individualisé.
Bah oui, il y a une différence. C'est comme entre collaboratif et coopératif.
- JPhMMDemi-dieu
"Personne et individu"
Vous avez 4 heures.
Vous me faites rire avec vos arguties.
Vous faites donc vraiment de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves en 55 minutes... bravo à vous. Vous êtes trop trop forts.
Vous avez 4 heures.
Vous me faites rire avec vos arguties.
Vous faites donc vraiment de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves en 55 minutes... bravo à vous. Vous êtes trop trop forts.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ElyasEsprit sacré
JPhMM a écrit:"Personne et individu"
Vous avez 4 heures.
Vous me faites rire avec vos arguties.
Vous faites donc vraiment de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves en 55 minutes... bravo à vous. Vous êtes trop trop forts.
Merci
- JPhMMDemi-dieu
De rien.Elyas a écrit:JPhMM a écrit:"Personne et individu"
Vous avez 4 heures.
Vous me faites rire avec vos arguties.
Vous faites donc vraiment de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves en 55 minutes... bravo à vous. Vous êtes trop trop forts.
Merci
JPhMM a écrit:Prétendre faire de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves, c'est :
(*) soit mentir à autrui.
(*) soit se mentir à soi-même.
(*) soit les deux.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- BalthazaardVénérable
JPhMM a écrit:"Personne et individu"
Vous avez 4 heures.
Vous me faites rire avec vos arguties.
Vous faites donc vraiment de l'accompagnement personnalisé à 28 élèves en 55 minutes... bravo à vous. Vous êtes trop trop forts.
Nous pensons la même chose...
- RuthvenGuide spirituel
En dehors de distinctions sophistiques, aurait-on des cas concrets de cours/séances/exercices pour illustrer la différence entre accompagnement individualisé et accompagnement personnalisé ?
Parce que cette distinction on nous l'a vendue pour l'AP lycée (histoire de légitimer des AP en classe entière ou en groupe de 25), et je cherche encore ; parce que si c'est pour dire, l'accompagnement individualisé c'est du soutien individuel où on s'adresse individuellement à l'élève (en personne ?) alors que l'accompagnement personnalisé donne un planning de travail spécifique à chaque élève et chacun travaille ce dont il a besoin dans son coin ou avec son groupe, cela n'aide pas des masses (surtout quand les élèves ne sont pas les nôtres, qu'ils ne viennent que trois ou six semaines avant de changer etc ...).
Si le principe de l'AP, c'est de faire faire des exercices adaptés aux difficultés de chacun, il n'est peut-être pas nécessaire de maltraiter les diptères. (Le principe reste discutable ou problématique car il suppose une segmentation possible des difficultés).
Parce que cette distinction on nous l'a vendue pour l'AP lycée (histoire de légitimer des AP en classe entière ou en groupe de 25), et je cherche encore ; parce que si c'est pour dire, l'accompagnement individualisé c'est du soutien individuel où on s'adresse individuellement à l'élève (en personne ?) alors que l'accompagnement personnalisé donne un planning de travail spécifique à chaque élève et chacun travaille ce dont il a besoin dans son coin ou avec son groupe, cela n'aide pas des masses (surtout quand les élèves ne sont pas les nôtres, qu'ils ne viennent que trois ou six semaines avant de changer etc ...).
Si le principe de l'AP, c'est de faire faire des exercices adaptés aux difficultés de chacun, il n'est peut-être pas nécessaire de maltraiter les diptères. (Le principe reste discutable ou problématique car il suppose une segmentation possible des difficultés).
- AnaxagoreGuide spirituel
Soins palliatifs et économies.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- dandelionVénérable
Ben alors là, dire que certains reprochent à Brighelli son arrogance. Je sais bien que la poutre et la paille c'est dans les évangiles, donc pas le plus important pour les partisans de la Réforme, mais quand même Notons que si les plus grands pédagogues sont ceux qui arrivent le moins à se faire comprendre, on n'est pas sorti des ronces quand même
Et, oui, un élève qui n'en a pas rien à fiche des évaluations, c'est facile de le mettre au travail.
Et, oui, un élève qui n'en a pas rien à fiche des évaluations, c'est facile de le mettre au travail.
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