Le SNALC abroge la réforme du collège

thenastywizard a écrit: et le racisme aux USA dans les années 50-60. Je sais que ce ne sont pas des thématiques importantes mais bon...
Gros bisous. :shock:

La dernière fois que je me suis penchée sur la question, ça allait un brin au-delà d'un problème de "racisme".

Cath a écrit:Avec moins de talent, j'en ai peur...J'ai fait cours dans une autre salle que la mienne dernièrement : quelques affiches au mur, d'une écriture maladroite sur du papier de mauvaise qualité, émaillées d'une ou deux fautes par feuille.

Dans une salle de lettres de mon lycée, une frise d'histoire littéraire au verso d'un vieux rouleau de papier peint (faut pas gâcher), et des trucs du genre: Le Symbolisme - Baudelaire; le théâtre de l'Absurde - Beckett, Ionesco...

Lors d'un CA de l'an passé, nous avons expliqué les effets néfastes de la réforme aux élus ; ensuite, un représentant des élèves a dit à quel point elle lui semblait destructrice pour les collégiens ; les élus l'ont écouté, tous ont voté la motion que l'on présentait sur la réforme.  Evidemment, les élèves sont très loin d'être stupides et comprennent bien que c'est à leur avenir que s'attaque le décret du 19 mai.

pamplemousses4 a écrit:

Celeborn a écrit:L'association des journalistes éducation a voulu en savoir plus sur le mode d'action que nous proposons : LIEN

Sais-tu si Luc Cédelle entend relayer tout ça dans le Monde, puisqu'il était manifestement présent lors de votre entretien (je ne reviens pas sur la très relative qualité du traitement de la question chez eux... mais bon   )?

En fait, c'est lui qui est à l'origine de l'interview (si si !).

LadyC a écrit:Mais non Je l'ai relevée aussi, même si je n'ai rien noté.

Spoiler:

Ouf ! (J'ai eu une petite crise d'angoisse, beaucoup de bruit pour rien, désolée.)

Spoiler:

Hors sujet:

Cripure a écrit:
C'est vrai que l'autonomie des établissements a pour conséquence que les établissements sont autonomes. Et donc qu'avec des nouilles à l'eau comme profs, les DHG soient réparties mollement dans une passoire tiède
Bon courage.

Ouch !

elpenor08 a écrit:

Cath a écrit:Avec moins de talent, j'en ai peur...J'ai fait cours dans une autre salle que la mienne dernièrement : quelques affiches au mur, d'une écriture maladroite sur du papier de mauvaise qualité, émaillées d'une ou deux fautes par feuille.

Dans une salle de lettres de mon lycée, une frise d'histoire littéraire au verso d'un vieux rouleau de papier peint (faut pas gâcher), et des trucs du genre: Le Symbolisme - Baudelaire; le théâtre de l'Absurde - Beckett, Ionesco...

Cripure a écrit:

Tangleding a écrit:
Si c'est efficace je ne jugerai pas cela lamentable.

Tu feras comme tu voudras de ton côté, bien entendu.

Je trouve brillante ton analyse sur le vilain SNES qui saborde tout ce que fait le gentil SNALC...

Visiblement s'agissant des moyens d'action, l'analyse du SNES et du SNALC ont pu converger davantage que tu ne sembles le penser.

Je ne participe pas directement à l'intersyndicale collège, quoi qu'il en soit, et je reste critique de l'initiative du SNALC, essentiellement en ce qui concerne son "timing". Mais sois certain que j'aurais été bien plus virulent si cette initiative était venue de "mon" syndicat. J'imagine d'ailleurs que je n'aurais pas été le seul, et sans doute aurions nous pu apprécier alors la remarquable retenue des camarades du SNALC jamais avares de reproches plus ou moins fondés à l'égard de l'affreux "majoritaire"...

C'est faux. Mais il est difficile de ne pas voir que depuis les dernières élections professionnelles, le SNES ne fiche plus rien : il s'abstient, ou il dort. C'est bien dommage.

J'aime encore mieux que le SNES ne fasse rien, comme tu dis, plutôt que quelque chose qui fout en l'air le combat pour l'abrogation... Je remarque que cela n'a pas échappé à Luc Cédelle, d'ailleurs...
En outre je n'ai pas l'impression que tu aies eu accès aux différent recours en CE concernant la réforme du collège.

Je serai aussi curieux de voir combien de militants du SNALC se bougent pour les cartes pétitions... Combien se bougent pour faire passer des motions en CA. Etc. Etc.

La communication du SNES national est nulle. Celle du SNALC est plutôt efficace. Mais la communication n'est qu'une partie de l'action.

Tangleding a écrit:

Cripure a écrit:

Tangleding a écrit:
Si c'est efficace je ne jugerai pas cela lamentable.

Tu feras comme tu voudras de ton côté, bien entendu.

Je trouve brillante ton analyse sur le vilain SNES qui saborde tout ce que fait le gentil SNALC...

Visiblement s'agissant des moyens d'action, l'analyse du SNES et du SNALC ont pu converger davantage que tu ne sembles le penser.

Je ne participe pas directement à l'intersyndicale collège, quoi qu'il en soit, et je reste critique de l'initiative du SNALC, essentiellement en ce qui concerne son "timing". Mais sois certain que j'aurais été bien plus virulent si cette initiative était venue de "mon" syndicat. J'imagine d'ailleurs que je n'aurais pas été le seul, et sans doute aurions nous pu apprécier alors la remarquable retenue des camarades du SNALC jamais avares de reproches plus ou moins fondés à l'égard de l'affreux "majoritaire"...

C'est faux. Mais il est difficile de ne pas voir que depuis les dernières élections professionnelles, le SNES ne fiche plus rien : il s'abstient, ou il dort. C'est bien dommage.

J'aime encore mieux que le SNES ne fasse rien, comme tu dis, plutôt que quelque chose qui fout en l'air le combat pour l'abrogation... Je remarque que cela n'a pas échappé à Luc Cédelle, d'ailleurs...
En outre je n'ai pas l'impression que tu aies eu accès aux différent recours en CE concernant la réforme du collège.

Je serai aussi curieux de voir combien de militants du SNALC se bougent pour les cartes pétitions... Combien se bougent pour faire passer des motions en CA. Etc. Etc.

La communication du SNES national est nulle. Celle du SNALC est plutôt efficace. Mais la communication n'est qu'une partie de l'action.

+1.
Tout se joue dans l'établissement, et c'est là que le monde manquera.

Sur le timing, je ne comprends pas ceux qui disent : "ce n'est pas le bon moment, il faut demander l'abrogation".
Bien sûr que le SNALC demande l'abrogation, il a été en pointe dans la lutte contre cette réforme depuis les premiers jours.
Mais de fait, la réforme est déjà là. C'est maintenant que s'élabore la préparation de rentrée, d'où découlera directement la rentrée 2016. C'est donc maintenant qu'il faut proposer des choses pour contrer cette réforme.
Demander l'abrogation "toute seule", sans rien proposer de plus, est à mon sens improductif.
Admettons que par miracle tous les textes "collège 2016" soient abrogés, là maintenant tout de suite. Que se passe-t-il alors ? Les DHG données aux établissements seront exactement les mêmes, pour la simple et bonne raison qu'elles sont déjà calculées depuis belle lurette, en haut lieu.
On peut donc bien demander l'abrogation tant qu'on veut, si on ne dit pas ce qu'on met à la place de collège 2016, ça ne sert à rien.
Le SNALC est force de proposition, dans le respect de la liberté pédagogique ; il revendique des choses permettant d'améliorer les conditions de travail des collègues et des élèves ; quand il s'oppose à quelque chose, il fait des propositions alternatives, ce qui est le cas ici.
Demander l'abrogation sans rien proposer à la place ne permet pas au débat sur l'école d'avancer. C'est dans ce sens que le SNALC travaille.
D'autres organisations font le choix de demander l'abrogation, seule, chacun sa stratégie, elles ne sont pas incompatibles, en fait.

Euh, il me semble que chaque fois que les circonstances l'ont exigé, le gouvernement a su trouver des rallonges budgétaires sans difficultés (crise de l'agriculture, attentats, etc).

Alors m*rde, il n'y a aucune raison de "nous emparer" de la réforme dont nous exigeons l’abrogation. Et je ne comprends pas pourquoi le SNALC s'est engagé là-dedans, surtout au mois de novembre.

J'ai bien lu les explications de Celeborn comme les tiennes, Gryphe, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'elles me paraissent bien peu convaincantes.

Et j'avoue que contrairement au SNALC, je m'inquiète de voir Luc Cédelle s'intéresser ainsi à l'initiative du SNALC. Cela n'augure rien de bon quant au traitement médiatique à venir de la réforme, et donc de la capacité de mobilisation.

thenastywizard a écrit:

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:[je fais mon programme dans le cadre d'un EPI "bien manger, vivre sainement" avec création d'affiches pour promouvoir une alimentation saine en anglais

Moi qui croyais que l'EPI Bovary et la conception du menu végétarien n'étaient que des EPIphénomènes, inventés par deux ou trois illuminés trop zélés...je me rends compte que cette catéchisation est en fait foutrement fréquente. Et Crom que ça me tape sur le système. Comment dit-on, en anglais, "Mais carrez-vous la dans l'oreille, votre moraline alimentaire!"  ? :|

Merci beaucoup pour vos encouragements et votre regard critique sur mon travail et celui de ma collègue.
En effet, il n'est vraiment pas nécessaire d'éduquer nos élèves et de leur faire comprendre qu'il est important d'avoir une alimentation saine. Peut-être devrai-je plutôt insister sur les bien-faits du Nuttela et l'importance de manger des frites à tous les repas. J'y songerai pour ma prochaine séquence.
Je vous rassure, je travaille également sur le harcèlement en 3e et le racisme aux USA dans les années 50-60. Je sais que ce ne sont pas des thématiques importantes mais bon...
Gros bisous. :shock:

Je t'en prie (je te tutoie, hein : les bisous indiquent qu'on a atteint un certain stade d'intimité ), c'était de bon cœur. Le vivre-ensemble et le bien-penser, ça se dit comment, en anglais?
La simple formulation "vivre sainement" me donne envie de me jeter sur le pot de Nutella en écoutant du Death Metal, clope au bec, à pwâl (c'est la vie ) entre deux partouses, de la même façon que le Développement Durable me donne une furieuse envie de laisser couler l'eau du robinet en brossant mes dents pleines de Nutella.  J'enétronne les curés laïques qui se permettent d'expliquer aux autres comment "mener une vie saine". Qu'ils se contentent de prêcher par l'exemple.

"leur faire comprendre qu'il est important d'avoir une alimentation saine.".  :mdr3:

C'est marrant, j'y ai souvent eu droit en anglais, d'ailleurs. Faut croire que c'est efficace : je sais encore dire junkfood

Cripure a écrit: Avant , en LEP, il y avait un pauvre collègue qui se tapait une heure par classe pour enseigner le bien-manger, le bien-dormir, l'hygiène etc. Les élèves lui sautaient dessus parfois sur le thème : "Quoi ? Les boulettes de ma mère elles sont grasses ? Et toi, tu t'es vu ? Va donc ni*** tes morts", etc. Bon courage :lol!:

J'entends l'accent d'ici

On en a déjà parlé, mais je répète que je regrette que cela ne se soit pas décidé en intersyndicale. J'ai bien compris les objections que tu as développées sur ce point, Gryphe.  
Ce que je vois, c'est qu'il n'existe pas dans tous les collèges des professeurs qui proposeront un autre TRMD, d'où l'importance d'unir les forces syndicales. Instruction publique médiocre ou correcte en fonction de l'équipe en place, voilà ce qui attend les élèves. Pour moi, c'est un crève-cœur ; la jeunesse du pays ne mérite pas cela.
Avec mes collègues, nous ferons évidemment ce que nous pourrons pour éviter le massacre des options et du reste, mais nous le ferons quand nous aurons la DHG. Chez nous, tout le monde est informé sur la réforme depuis avril/mai ; le travail de fond est déjà fait, et une autre répartition est d'autant plus facile à proposer que les élus connaissent assez bien les enjeux.
Je vois aussi que les échéances électorales arrivent ; le SNALC aurait pu attendre les élections, cela n'aurait vraiment pas été du luxe. Il y avait un enjeu, que cette initiative solitaire casse.

Moi j'écoute toujours du trash, du death et du black. Mais j'ai arrêté la clope

Ah oui, Luc Cédelle...on n'a pas fini de rire.

Osmie a écrit:

+1.
Tout se joue dans l'établissement, et c'est là que le monde manquera.

Dans mon établissement,  quelques personnes vaguement concernées par la réforme en mai , 2 grévistes en juin, deux  ou trois en septembre,  80%  aujourd'hui, et une motion bientôt déposée de refus d'anticiper les EPI.
Il faut leur montrer du concret : inanité des projets, destruction de leur discipline passer 35 heures dans l'établissement pour ces âneries,  dénaturation totale du métier, perte des horaires et des postes pour certains, concurrence entre collègues.
Et là dessus, bien leur rappeler que cette réforme n'a jamais été conçue pour "l'interédezélèves", mais pour faire des économies, lesquelles passeront tôt ou tard par la destruction de leur statut, qui suivra leur "nouveau métier". En leur montrant aussi la morgue, la désinvolture et le mépris  des concepteurs ...
Même si je pédale encore dans la semoule (c'est tellement une usine à gaz...) , j'ai fait et continue à faire un effort considérable pour m'informer, et ensuite relayer. Je le dois en grand partie à des gens comme Luigi, Mutis et autres qui ont repris le flambeau et démontent bien la mécanique.

Tangleding a écrit:J'aime encore mieux que le SNES ne fasse rien, comme tu dis, plutôt que quelque chose qui fout en l'air le combat pour l'abrogation... Je remarque que cela n'a pas échappé à Luc Cédelle, d'ailleurs...

Oh, alors, on est sauvé, si ça n'a pas échappé à Luc Cédelle
Mais dites-moi, Luc Cédelle, a-t-il accepté de toucher nos écrouelles ? Parce que sinon, hein...

Spoiler:

Tu as raison, Cripure : donnons de nouveaux arguments aux journalistes qui nous conchient et encensent NVB, cela nous renforcera sans doute dans notre combat...

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:

Rendash a écrit:

thenastywizard a écrit:[je fais mon programme dans le cadre d'un EPI "bien manger, vivre sainement" avec création d'affiches pour promouvoir une alimentation saine en anglais

Moi qui croyais que l'EPI Bovary et la conception du menu végétarien n'étaient que des EPIphénomènes, inventés par deux ou trois illuminés trop zélés...je me rends compte que cette catéchisation est en fait foutrement fréquente. Et Crom que ça me tape sur le système. Comment dit-on, en anglais, "Mais carrez-vous la dans l'oreille, votre moraline alimentaire!"  ? :|

Merci beaucoup pour vos encouragements et votre regard critique sur mon travail et celui de ma collègue.
En effet, il n'est vraiment pas nécessaire d'éduquer nos élèves et de leur faire comprendre qu'il est important d'avoir une alimentation saine. Peut-être devrai-je plutôt insister sur les bien-faits du Nuttela et l'importance de manger des frites à tous les repas. J'y songerai pour ma prochaine séquence.
Je vous rassure, je travaille également sur le harcèlement en 3e et le racisme aux USA dans les années 50-60. Je sais que ce ne sont pas des thématiques importantes mais bon...
Gros bisous. :shock:

Je t'en prie (je te tutoie, hein : les bisous indiquent qu'on a atteint un certain stade d'intimité ), c'était de bon cœur. Le vivre-ensemble et le bien-penser, ça se dit comment, en anglais?
La simple formulation "vivre sainement" me donne envie de me jeter sur le pot de Nutella en écoutant du Death Metal, clope au bec, à pwâl (c'est la vie    ) entre deux partouses, de la même façon que le Développement Durable me donne une furieuse envie de laisser couler l'eau du robinet en brossant mes dents pleines de Nutella.  J'enétronne les curés laïques qui se permettent d'expliquer aux autres comment "mener une vie saine". Qu'ils se contentent de prêcher par l'exemple.

"leur faire comprendre qu'il est important d'avoir une alimentation saine.".  :mdr3:

C'est marrant, j'y ai souvent eu droit en anglais, d'ailleurs. Faut croire que c'est efficace : je sais encore dire junkfood

Ca me rappelle une élève, il y a quatre ou cinq ans, qui me disait : "En langue morte, on parle de philo, d'art, de sciences, et en langues vivantes, c'est télé-réalité, racisme et yakafokon "
Que de maturité
Sauf que les langues anciennes, bientôt, apus ! Comme ça, keski reste ?

Osmie a écrit:On en a déjà parlé, mais je répète que je regrette que cela ne se soit pas décidé en intersyndicale.

Sur ce point, je plussoie. Mais peut-on encore attendre, quand le décret est publié depuis plus de six mois ?

Tangleding a écrit:Tu as raison, Cripure : donnons de nouveaux arguments aux journalistes qui nous conchient et encensent NVB, cela nous renforcera sans doute dans notre combat...

Quand tu citeras, je verrai si je peux répondre. Là, je ne sais de quoi tu parles. Sur Cédelle ? Je ne combats pas une réforme pour pucer un gourou. Qui se prend pour Tirésias sur sa photo twitter, d'ailleurs C'est qui Cédelle ? C'est quoi ? Ca se mange ? D'où parle-t-il pour moi, pour nous ? On attend son accord ? C'est Bison futé de l'intersyndicale ? Il a un plan B, un itinéraire bis ? Ces belles stratégies ne marchent pas, nous le constatons jour après jour. Tu as le droit de chanter "Un jour mon prince viendra" devant ta coiffeuse. Je n'y crois pas, et je sais déjà que pour la réforme du lycée, ce sera pareil. Parce que le gros des troupes attend derrière la bannière de son super syndicat super organisé et super immobile. Ah mais Cédelle a bougé...

Bison peut-être, mais futé?

Peux-tu t'abstenir de déformer mes propos ? Je n'ai pas dit qu'il fallait convaincre Cédelle et ses confrères. Mais que j’apprécierais qu'on ne fasse pas leur boulot de promotion de la réforme à la kh*n de NVB/Robine.

Maintenant, je ne suis pas au SNALC, ainsi que tu l'as sans doute remarqué. C'est donc un problème qui te concerne en tant qu'adhérent au syndicat qui bouge, mais qui en l'occurrence vient de bouger de façon contreproductive.

Bon j'essaie de tout suivre sur Néo et dans les organisations syndicales, résultat je me retrouve à préparer en douce une contre-proposition "plan B" tout en continuant officiellement à clamer haut et fort devant mes collègues que l'abrogation est la seule solution. J'ai l'impression d'être légèrement schizophrénique. Mais quel autre choix ?

C'est qud même fort qu'alors qu'on est tous contre on finisse par s'enguirlander sur la façon d'être contre.

mistinguette a écrit:C'est qud même fort qu'alors qu'on est tous contre on finisse par s'enguirlander sur la façon d'être contre.

Rassurez-vous, ceux qui sont pour ne sont pas tous pour de la même manière, alors tout est normal.

Lefteris a écrit:

Osmie a écrit:

+1.
Tout se joue dans l'établissement, et c'est là que le monde manquera.

Dans mon établissement,  quelques personnes vaguement concernées par la réforme en mai , 2 grévistes en juin, deux  ou trois en septembre,  80%  aujourd'hui, et une motion bientôt déposée de refus d'anticiper les EPI.
Il faut leur montrer du concret : inanité des projets, destruction de leur discipline passer 35 heures dans l'établissement pour ces âneries,  dénaturation totale du métier, perte des horaires et des postes pour certains, concurrence entre collègues.
Et là dessus, bien leur rappeler que cette réforme n'a jamais été conçue pour "l'interédezélèves", mais pour faire des économies, lesquelles passeront tôt ou tard par la destruction de leur statut, qui suivra leur "nouveau métier". En leur montrant aussi la morgue, la désinvolture et le mépris  des concepteurs ...
Même si je pédale encore dans la semoule (c'est tellement une usine à gaz...)  , j'ai fait  et continue à faire un effort considérable pour m'informer, et ensuite relayer. Je le dois en grand partie à des gens comme Luigi, Mutis  et autres qui ont repris le flambeau et démontent bien la mécanique.

Nous avons tout fait dans mon collège, tout ce qui était possible depuis avril/mai (réunion d'info pour le public, heures syndicales, motions en CA, manifestation de parents, tractages, explications aux élus, articles dans la presse, grèves) ; je ne suis pas inquiète pour mon collège. MAIS ce qui est vrai dans un collège ne le sera pas dans un autre. Fin de l'égalité de traitement sur le territoire.