- simeon33Niveau 2
Sowana a écrit:simeon33 a écrit:arum a écrit:Gryphe,
Cette proposition m'enthousiasme et elle nous permet d'envisager une rentrée 2016 plus acceptable pour nos eleves et pour nous.
Malgré tout, je m'interroge sur la possibilité d'ajouter des heures aux 26h.
En effet, j'ai participé mercredi au dialogue de gestion avec mes chefs , et la DASEN nous a bien dit: " pas plus de 26h pour tous"...
Je ne comprends donc pas comment faire pour ajouter ces heures d'euros, bilangues latin et autres ....
Si tu peux prendre le temps de réexpliquer la démarche à suivre et les textes sur lesquels s'appuyer....grand merci .
Je pense que l'on peut utiliser les heures pour autre chose que la réforme dédoublement en langue par exemple. Mais, pas ajouter des heures. Car si un parent porte plainte pour plus de 26 heures et non respect du truc des 6 heures par jour en 6° et l'histoire de la pause à midi on a forcément perdu au tribunal vu que tout cela est dans la loi. Chez nous collège favorisé les parents sont très vigilants sur les rythmes scolaires
Mais faire autre chose qu EPI et AP c'est pas mal
Sauf que le parent aura dû signer un accord écrit disant qu'il est d'accord pour que son enfant participe à une activité optionnelle (qui n'a donc pas de caractère obligatoire). Si le parents est contre, il n'inscrit pas son enfant, c'est tout.
Tu imagines faire signer aux parents
T'es dans le collège "le monde Bambi" je t'envie
- LefterisEsprit sacré
Déjà en REP tout court ...34cruger a écrit:Mais quand on voit ce qui se passe dans les REP+, tous les problèmes de discipline, d'irrespect, de gamins qui n'ont rien à faire là, et qui ne font rien, qui sont incapables de débattre (ah pardon, on a dit que ça s'était bien passé), comment peut-on croire que c'est en mettant des EPI ou en modifiant les programmes qu'on va gérer ce problème?
Ce problème de la gestion de la population totalement larguée et déstabilisatrice est ce qui plombe tout le système, toutes les classes (au moins de REP+), ça me paraît, et de loin, le plus grand problème à affronter du système (la différence REP+ et étab. normal est considérable)... pourquoi les décideurs, beaucoup de gens, beaucoup de syndicats (pas celui-là semble-t-il), ne hiérarchisent-ils pas les problèmes, ne voient-ils pas ça?? CONNAISSENT ILS LA VRAIE SITUATION DES REP+? (pas celle que tout le monde à son niveau cache). Les EPI sont des EPInes inutiles dans nos corps déjà bien meurtris!
Donc , en résumé , là où l'école fonctionne, pas besoin de réforme. Là où ça ne fonctionne pas, pas besoin de cette réforme ....
Mais bon, la réforme vise d'autres buts que pédagogiques et d'autres intérêts que celui des élèves, lequel n'a d'ailleurs jamais été clairement défini.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- GrypheMédiateur
arum a écrit: j'ai participé mercredi au dialogue de gestion avec mes chefs , et la DASEN nous a bien dit: " pas plus de 26h pour tous"...
Je ne comprends donc pas comment faire pour ajouter ces heures d'euros, bilangues latin et autres ....
Si tu peux prendre le temps de réexpliquer la démarche à suivre et les textes sur lesquels s'appuyer....grand merci .
simeon33 a écrit:Car si un parent porte plainte pour plus de 26 heures et non respect du truc des 6 heures par jour en 6° et l'histoire de la pause à midi on a forcément perdu au tribunal vu que tout cela est dans la loi.
arum a écrit: si vous avez un texte de référence....je veux bien, sans cela, nous rêvons....car les 26h pour tous c'est une partie importante de "l'esprit de la réforme" comme n'a cessé de le dire la DASEN.
L'argumentation repose sur le texte que la Ministre en personne a évoqué fin août pour "rassurer" les pro-réforme qui commençaient à devenir anti-réforme quand on a essayé de leur imposer des choses pas prévues initialement : 45mn de cours en langue vivante, répartition des élèves dans les classes entre autres.
Là, la Ministre a écrit, je cite :
"Il revient à ce dernier titre au conseil d'administration d'arrêter [...] l'emploi des dotations en heures d'enseignement."
"Les équipes pédagogiques ont toute liberté pour déterminer l'organisation qui leur semble la plus pertinente avec l’accord des conseils d'administration."
Source : http://www.snpden.net/sites/default/files/files/Sineo65415091108351.pdf
Je vous accorde que le choix de la source est surprenant, mais à un moment donné, on fait ce qu'on peut.
La Ministre a dit aux CDE exactement la même chose qu'aux profs : c'est un malentendu, vous n'avez pas bien compris les textes, voilà ce que les textes voulaient dire, en fait. Donc bon, on va s'emparer des textes ; si elle dit que le CA peut faire ce qu'il veut, on va faire comme ça. On va faire comme ils disent, on va s'emparer de l'autonomie et faire au mieux pour les collègues et pour les élèves.
Le texte du Code de l'éducation sous-jacent est celui cité dans les huit pages envoyées par le Snalc. C'est un texte bien supérieur dans la hiérarchie des normes aux textes du collège 2016. Ce R421-2 ne peut pas être abrogé comme ça en 5 mn car il fait partie des textes "fondateurs" du fonctionnement d'un EPLE.
Le Code de l'éducation a écrit:
Article R421-2
Les collèges, les lycées, les écoles régionales du premier degré et les établissements régionaux d'enseignement adapté disposent, en matière pédagogique et éducative, d'une autonomie qui porte sur :
1° L'organisation de l'établissement en classes et en groupes d'élèves ainsi que les modalités de répartition des élèves ;
2° L'emploi des dotations en heures d'enseignement et, dans les lycées, d'accompagnement personnalisé mises à la disposition de l'établissement dans le respect des obligations résultant des horaires réglementaires ;
3° L'organisation du temps scolaire et les modalités de la vie scolaire ;
5° La définition, compte tenu des schémas régionaux, des actions de formation complémentaire et de formation continue destinées aux jeunes et aux adultes ;
6° L'ouverture de l'établissement sur son environnement social, culturel, économique ;
7° Le choix de sujets d'études spécifiques à l'établissement, en particulier pour compléter ceux qui figurent aux programmes nationaux ;
8° Sous réserve de l'accord des familles pour les élèves mineurs, les activités facultatives qui concourent à l'action éducative organisées à l'initiative de l'établissement à l'intention des élèves ainsi que les actions d'accompagnement pour la mise en œuvre des dispositifs de réussite éducative définis par l'article 128 de la loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale.
D'où il résulte que, si même la Ministre dit que l'autonomie est supérieure aux textes de collège 2016, à partir du moment où les 26h sont garanties aux élèves et que le CA est d'accord avec la répartition proposée, ça tient.
Le seul petit problème pratique que je vois est la galère que va constituer la saisie informatique des listes d'élèves, puisqu'il n'y aura plus de "code informatique" pour dire euro ou DP3 et qu'il faudra piocher dans "AELVE" par exemple (aide aux élèves en langue étrangère). La lecture des listes de classe promet d'être rigolote début septembre.
Si le vote des parents est garanti sur une répartition de DHG établie sur ce principe, ils auront beau jeu de se plaindre après. Ils ne seront pas obligés d'inscrire leur enfant en DP3, de toute façon. Pour les 6h par jour en 6e, c'est pour cela que sur la répartition proposée "collège à 6 classes par niveau", il n'y a "que" 2h de bilangue en 6e, pour que cela tienne avec une organisation classique du temps sur cinq jours avec mercredi après-midi libre. Mais on peut imaginer d'autres organisations possibles. Et on n'a jamais forcé personne à faire bilangue. Dans la vraie vie, on a même plutôt pas mal de demandes de parents pour garder les élèves plus tard parce que quand même, les lâcher dans la nature à 15h30, ça ne fait pas très sérieux. "Vous ne pourriez pas les garder au moins jusqu'à 16h30 parce que moi je ne rentre pas avant 18h alors ça ne m'arrange pas de le savoir tout seul jusque là".
Encore une fois, les DASEN n'ont pas de visibilité sur les EDT réels des élèves (je me fais juste disputer tous les ans par le service statistique parce que j'ai des élèves qui font anglais euro + allemand euro, mais ce n'est pas possible Madame, mais si c'est possible, Monsieur, la preuve ils le font. Bon, si ça vous fait plaisir, je les enlève de la Base élèves, ce n'est pas très grave).
Mais, grâce à ce 421-2, on est au-delà du "pas vu pas pris" : on a réellement autonomie pour décider de l'emploi de la DHG, à partir du moment où le CA est d'accord.
D'où, pour une fois pour le Snalc, le recours à l'autonomie sur laquelle on est très sceptique par ailleurs et d'où l'appel à travailler, localement, en bonne intelligence avec les fédérations de parents (parce qu'au niveau national, de fait, les positions du Snalc ne coïncident pas avec celles de la principale fédération de parents).
Voilà en gros pour l'idée générale.
Un grand merci à Celeborn pour ses intuitions géniales et pour sa capacité de travail. Plusieurs ont souligné son dynamisme sur ce topic ; je ne peux que confirmer.
- GrypheMédiateur
Osmie a écrit: Il faudra avoir une alternative à l'abrogation avant l'arrivée des DHG, c'est évident.
C'est un peu l'idée, en fait.
- SowanaNiveau 8
simeon33 a écrit:Sowana a écrit:simeon33 a écrit:arum a écrit:Gryphe,
Cette proposition m'enthousiasme et elle nous permet d'envisager une rentrée 2016 plus acceptable pour nos eleves et pour nous.
Malgré tout, je m'interroge sur la possibilité d'ajouter des heures aux 26h.
En effet, j'ai participé mercredi au dialogue de gestion avec mes chefs , et la DASEN nous a bien dit: " pas plus de 26h pour tous"...
Je ne comprends donc pas comment faire pour ajouter ces heures d'euros, bilangues latin et autres ....
Si tu peux prendre le temps de réexpliquer la démarche à suivre et les textes sur lesquels s'appuyer....grand merci .
Je pense que l'on peut utiliser les heures pour autre chose que la réforme dédoublement en langue par exemple. Mais, pas ajouter des heures. Car si un parent porte plainte pour plus de 26 heures et non respect du truc des 6 heures par jour en 6° et l'histoire de la pause à midi on a forcément perdu au tribunal vu que tout cela est dans la loi. Chez nous collège favorisé les parents sont très vigilants sur les rythmes scolaires
Mais faire autre chose qu EPI et AP c'est pas mal
Sauf que le parent aura dû signer un accord écrit disant qu'il est d'accord pour que son enfant participe à une activité optionnelle (qui n'a donc pas de caractère obligatoire). Si le parents est contre, il n'inscrit pas son enfant, c'est tout.
Tu imagines faire signer aux parents
T'es dans le collège "le monde Bambi" je t'envie
Evidemment que tu fais signer les parents. Comment t'imagines-tu que se passent actuellement les inscriptions en bilangues, euro, latin ? Tu crois peut être que l'élève se pointe à la porte parce qu'il a vu de la lumière et qu'il entre comme ça. Les parents signent, au moment de l'inscription annuel pour que leur enfant soit inscrit dans telle ou telle option.
Enfin visiblement, dans ton collège favorisé où les parents sont très vigilants sur les rythmes scolaires, il n'y a ni dossiers d'inscription ni listes des classes avec les options précisées. Je ne t'envie pas.
- simeon33Niveau 2
Sowana a écrit:simeon33 a écrit:Sowana a écrit:simeon33 a écrit:
Je pense que l'on peut utiliser les heures pour autre chose que la réforme dédoublement en langue par exemple. Mais, pas ajouter des heures. Car si un parent porte plainte pour plus de 26 heures et non respect du truc des 6 heures par jour en 6° et l'histoire de la pause à midi on a forcément perdu au tribunal vu que tout cela est dans la loi. Chez nous collège favorisé les parents sont très vigilants sur les rythmes scolaires
Mais faire autre chose qu EPI et AP c'est pas mal
Sauf que le parent aura dû signer un accord écrit disant qu'il est d'accord pour que son enfant participe à une activité optionnelle (qui n'a donc pas de caractère obligatoire). Si le parents est contre, il n'inscrit pas son enfant, c'est tout.
Tu imagines faire signer aux parents
T'es dans le collège "le monde Bambi" je t'envie
Evidemment que tu fais signer les parents. Comment t'imagines-tu que se passent actuellement les inscriptions en bilangues, euro, latin ? Tu crois peut être que l'élève se pointe à la porte parce qu'il a vu de la lumière et qu'il entre comme ça. Les parents signent, au moment de l'inscription annuel pour que leur enfant soit inscrit dans telle ou telle option.
Enfin visiblement, dans ton collège favorisé où les parents sont très vigilants sur les rythmes scolaires, il n'y a ni dossiers d'inscription ni listes des classes avec les options précisées. Je ne t'envie pas.
Si mais on leur fait signer des docs relatifs à des choix légaux pas inventés par un établissement.
Douze ans d'élus en CAPA m'ont appris aussi a proposer au niveau local des choses qui tiennent la route et pas des propositions d'excités
L'idée du SNALC est bonne mais il ne faut pas en faire n'importe quoi sous peine de se décridibiliser comme en proposant aux parents de signer des documents contraire à l'arrêté
Il est trop important de faire échouer cette réforme et on doit rester sur des bases légales
Avec tes propositions on va surtout passer pour des pitres
- MalletNiveau 6
Autonomie! Vous avez dit autonomie! quelle "coïonnerie" La marge d'autonomie de l'EPLE est celle que les autorités veulent bien lui laisser . Le texte de loi (article 15-8) dispose que le C.A. délibère "dans le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur" mais aussi "des objectifs définis par les autorités compétentes de l'Etat", ce qui inclut les directives données par le ministre et les autorités académiques". Elémentaire.
Mais bon! libre à ceux qui croient au père Noël (c'est bientôt) de croire que l'autonomie des EPLE leur laisse la possibilité de réaliser leur rêve.
Mais bon! libre à ceux qui croient au père Noël (c'est bientôt) de croire que l'autonomie des EPLE leur laisse la possibilité de réaliser leur rêve.
- GrypheMédiateur
simeon33 a écrit:on doit rester sur des bases légales
Il est évident que l'idée du Snalc s'inscrit dans le cadre légal, et dans ce cadre-là, le CA a compétence pour répartir la DHG presque comme il veut tant que les horaires légaux (les 26h) sont garantis aux élèves et que le ratio heures-poste / HSA est respecté.
Lorsque la DHG est remontée, il n'est jamais question de dire si les heures qu'on pose en LC sont du français ou du latin et si les heures qu'on pose en SVT sont des heures en classe complète ou en groupes. La répartition de la DHG suppose de ventiler les heures par discipline (TRMD = Tableau de Répartition des Moyens par Discipline), ce n'est pas un tableau AP/EPI. C'est important à savoir, et c'était important de le dire dès maintenant aux collègues car des tas d'établissements ont commencé à construire des usines à gaz avec les EPI, ce n'est pas ce qui est demandé.
Après, si l'arrêté prévoit des choses infaisables concrètement, ce n'est pas de notre faute à nous, praticiens de terrain.
Ça fait maintenant huit mois qu'on réclame de savoir comment le parcours d'EPI peut avoir lieu et qu'on pose des objections qui n'obtiennent pas de réponse ; à un moment, la question était juste de dire : "Bon, concrètement, on fait quoi, là, en janvier ?"
Et comme ça prend toujours un certain temps pour s'organiser (la répartition de la DHG se prépare en amont ; classiquement, en novembre, on en est à compter nos effectifs et nos groupes de langues pour savoir combien de groupes de langues ouvrir l'année suivante), comme tout prend toujours un certain temps, donc, il était important de communiquer à ce sujet dès maintenant. Enfin je vois ça comme ça.
- GrypheMédiateur
Mallet, que proposes-tu concrètement ? Je n'ai pas bien compris.Mallet a écrit:quelle "coïonnerie"
- DelimNiveau 5
Sans vouloir faire de l'antisyndicalisme primaire, je me permets trois remarques:
- que pensent les autres syndicats de l'intersyndicale de la proposition du Snalc? Pourquoi un tel mutisme, alors que la proposition du Snalc est finalement intéressante et exploitable?
- pourquoi le Snes-Fsu ne communique-t-il plus sur la réforme du collège?
- qu'est-ce qui est concrètement prévu d'ici janvier pour lutter contre cette réforme? Dans mon établissement, comme dans les bahuts voisins, les chefs d'établissement nous enjoignent de tout boucler d'ici janvier : EPI, AP, etc... alors??
Si les syndicats restent silencieux, nous serons nombreux à considérer qu'ils sont complices de ce qui arrive.
- que pensent les autres syndicats de l'intersyndicale de la proposition du Snalc? Pourquoi un tel mutisme, alors que la proposition du Snalc est finalement intéressante et exploitable?
- pourquoi le Snes-Fsu ne communique-t-il plus sur la réforme du collège?
- qu'est-ce qui est concrètement prévu d'ici janvier pour lutter contre cette réforme? Dans mon établissement, comme dans les bahuts voisins, les chefs d'établissement nous enjoignent de tout boucler d'ici janvier : EPI, AP, etc... alors??
Si les syndicats restent silencieux, nous serons nombreux à considérer qu'ils sont complices de ce qui arrive.
- MalletNiveau 6
"Que proposes tu ?". J'ai déjà écrit qu'on est dans la phase qui consiste à ne pas s'impliquer dans les établissements sous des formes différentes selon le rapport de forces, car cette réforme ne peut se faire sans la participation des enseignants. Cela ne suffira sans doute pas. A l'étape suivante (en janvier????) ou bien l'intersyndicale dont le ciment est le rejet de la réforme, se déjuge ou bien passe à un stade d'un cran supérieur aux grèves de 24 h (une par trimestre !) , ça finit par coûter plus cher que plusieurs jours à la suite ! Non?
Mais cette discussion viendra en son temps. Pour le moment, il faut faire en sorte que le plus grand nombre possible d'enseignants ne
s'impliquent pas, résistent! compte-tenu aussi que l'intersyndicale est d'accord sur le rejet mais pas sur les moyens d'action! Il ne faut pas se le cacher, mais il va bien falloir que l'intersyndicale atterrisse!
Maintenant! attention à la discussion: à l'argumentation sur l'illusion de l'autonomie, il ne faut pas me faire le coup de "Qu'est-ce que tu proposes?" c'est une façon qu'on le veuille ou non de dévier la discussion!
Mais cette discussion viendra en son temps. Pour le moment, il faut faire en sorte que le plus grand nombre possible d'enseignants ne
s'impliquent pas, résistent! compte-tenu aussi que l'intersyndicale est d'accord sur le rejet mais pas sur les moyens d'action! Il ne faut pas se le cacher, mais il va bien falloir que l'intersyndicale atterrisse!
Maintenant! attention à la discussion: à l'argumentation sur l'illusion de l'autonomie, il ne faut pas me faire le coup de "Qu'est-ce que tu proposes?" c'est une façon qu'on le veuille ou non de dévier la discussion!
- HeisenbergHabitué du forum
Oui ! Surtout ne proposons rien ! Contentons-nous de continuer à dire qu'on est contre la réforme et attendons que l'intersyndicale se mette d'accord sur (presque) rien.
_________________
- MalletNiveau 6
Le dépit ne tient pas lieu d'argument et je ne suis pas Don Quichotte. Alors je n'insisterai pas.
- Pat BÉrudit
La proposition n'est pas mal mais le souci va être de négocier ça au niveau local... avec un rapport de force pas forcément bon.
Et je ne sais toujours pas vraiment si on peut vraiment passer à la trappe les références aux 3h d'AP en 6ème, 4h d'AP+EPI en 5-4-3... La loi est supérieure aux décrets mais les décrets sont là pour la préciser non ? La ligne juridique est intéressante, mais ça me semble un peu fragile.
J'ai surtout peur que beaucoup de cde n'osent pas / ne veuillent pas prendre ce risque... Et ça me hérisse de me dire qu'on va se retrouver avec un système totalement inégalitaire. Et ça ne change rien au souci des programmes par cycle, de la baisse de niveau affichée dans ceux-ci, au souci que la hiérarchie (IPR et cde) va vouloir exiger des profs qu'ils fassent des EPI...
Bref ça change rien au fait qu'il faut se battre pour abroger le réforme, et il faut que les positions restent très claires là-dessus, c'est "pour sauver les meubles en attendant d'atteindre l'objectif" mais l'objectif reste prioritaire. Il faut vraiment être hyper clair au niveau communication.
Mais je me répète, je sais...
Par contre, ne pas trop attendre avant une éventuelle grosse action : les collègues sont remontés, maintenant (ils le seront peut-être aussi avec la répartition de la DHG)... mais si on arrive à "s'arranger" en interne malgré la réforme, il ne faudrait pas que ça casse la mobilisation, il faut vraiment que ce soit juste une étape de la lutte. Rester très offensifs dans les discours...
Et je ne sais toujours pas vraiment si on peut vraiment passer à la trappe les références aux 3h d'AP en 6ème, 4h d'AP+EPI en 5-4-3... La loi est supérieure aux décrets mais les décrets sont là pour la préciser non ? La ligne juridique est intéressante, mais ça me semble un peu fragile.
J'ai surtout peur que beaucoup de cde n'osent pas / ne veuillent pas prendre ce risque... Et ça me hérisse de me dire qu'on va se retrouver avec un système totalement inégalitaire. Et ça ne change rien au souci des programmes par cycle, de la baisse de niveau affichée dans ceux-ci, au souci que la hiérarchie (IPR et cde) va vouloir exiger des profs qu'ils fassent des EPI...
Bref ça change rien au fait qu'il faut se battre pour abroger le réforme, et il faut que les positions restent très claires là-dessus, c'est "pour sauver les meubles en attendant d'atteindre l'objectif" mais l'objectif reste prioritaire. Il faut vraiment être hyper clair au niveau communication.
Mais je me répète, je sais...
Par contre, ne pas trop attendre avant une éventuelle grosse action : les collègues sont remontés, maintenant (ils le seront peut-être aussi avec la répartition de la DHG)... mais si on arrive à "s'arranger" en interne malgré la réforme, il ne faudrait pas que ça casse la mobilisation, il faut vraiment que ce soit juste une étape de la lutte. Rester très offensifs dans les discours...
- OsmieSage
Delim a écrit:Sans vouloir faire de l'antisyndicalisme primaire, je me permets trois remarques:
- que pensent les autres syndicats de l'intersyndicale de la proposition du Snalc? Pourquoi un tel mutisme, alors que la proposition du Snalc est finalement intéressante et exploitable?
- pourquoi le Snes-Fsu ne communique-t-il plus sur la réforme du collège?
- qu'est-ce qui est concrètement prévu d'ici janvier pour lutter contre cette réforme? Dans mon établissement, comme dans les bahuts voisins, les chefs d'établissement nous enjoignent de tout boucler d'ici janvier : EPI, AP, etc... alors??
Si les syndicats restent silencieux, nous serons nombreux à considérer qu'ils sont complices de ce qui arrive.
Les questions sont posées ; j'ai posé les mêmes à mon syndicat.
Réagir après janvier, après le vote des DHG au CA, sera trop tard.
Pour que la proposition du SNALC soit acceptée par les collègues et les élus au CA, cela demandera du temps, des explications en amont du CA, de la conviction. Il faut s'y mettre maintenant, mais en intersyndicale.
L'intersyndicale doit se décider : ou elle sait que le décret et l'arrêté ne seront pas abrogés et trouve une alternative, pourquoi pas celle du SNALC, ou elle croit fermement à l'abrogation et y travaille, et dans ce cas elle communique avec la profession, elle la tient au courant des "avancées", ne serait-ce pour qu'on ne lui reproche pas son immobilisme.
Si l'abrogation échoue, l'intersyndicale aura tout gagné.
Merci à Gryphe pour ses éclaircissements.
- OsmieSage
Pat B a écrit:La proposition n'est pas mal mais le souci va être de négocier ça au niveau local... avec un rapport de force pas forcément bon.
Et je ne sais toujours pas vraiment si on peut vraiment passer à la trappe les références aux 3h d'AP en 6ème, 4h d'AP+EPI en 5-4-3... La loi est supérieure aux décrets mais les décrets sont là pour la préciser non ? La ligne juridique est intéressante, mais ça me semble un peu fragile.
J'ai surtout peur que beaucoup de cde n'osent pas / ne veuillent pas prendre ce risque... Et ça me hérisse de me dire qu'on va se retrouver avec un système totalement inégalitaire. Et ça ne change rien au souci des programmes par cycle, de la baisse de niveau affichée dans ceux-ci, au souci que la hiérarchie (IPR et cde) va vouloir exiger des profs qu'ils fassent des EPI...
Bref ça change rien au fait qu'il faut se battre pour abroger le réforme, et il faut que les positions restent très claires là-dessus, c'est "pour sauver les meubles en attendant d'atteindre l'objectif" mais l'objectif reste prioritaire. Il faut vraiment être hyper clair au niveau communication.
Mais je me répète, je sais...
Par contre, ne pas trop attendre avant une éventuelle grosse action : les collègues sont remontés, maintenant (ils le seront peut-être aussi avec la répartition de la DHG)... mais si on arrive à "s'arranger" en interne malgré la réforme, il ne faudrait pas que ça casse la mobilisation, il faut vraiment que ce soit juste une étape de la lutte. Rester très offensifs dans les discours...
Tout cela demanderait beaucoup de travail dans les établissements ; des professeurs convaincus et fédérateurs devraient passer expliquer l'idée dans les collèges. Et pour cela, il faut du monde, d'où la nécessité de l'intersyndicale. Sans elle, tout se fera à la marge, je le crains. Car quoi ? S'opposer à son CDE, à son IPR, à ses collègues, aux élus du CA parfois, croyez-vous vraiment que tous le feront ?
- kamasolouHabitué du forum
Cette histoire de 26h dépassables ou pas, ça me préoccupe surtout que je viens de relire la circulaire du 30/06 et j'ai vu dans l'article 1 sur le conseil d'administration : "La dotation horaire supplémentaire ne peut pas être utilisée, à l'exception des heures dédiées aux enseignements de complément, pour augmenter l'horaire hebdomadaire des élèves."
Alors certes, c'est "juste la circulaire", mais je me vois mal convaincre les élus au CA me croire quand je tenterai de leur dire qu'il y a un décret plus haut que la circulaire et un autre décret encore plus haut qui dit le contraire de la circulaire, ils ne vont jamais me croire :KO3:
Alors certes, c'est "juste la circulaire", mais je me vois mal convaincre les élus au CA me croire quand je tenterai de leur dire qu'il y a un décret plus haut que la circulaire et un autre décret encore plus haut qui dit le contraire de la circulaire, ils ne vont jamais me croire :KO3:
- GrypheMédiateur
kamasolou a écrit:Cette histoire de 26h dépassables ou pas, ça me préoccupe surtout que je viens de relire la circulaire du 30/06 et j'ai vu dans l'article 1 sur le conseil d'administration : "La dotation horaire supplémentaire ne peut pas être utilisée, à l'exception des heures dédiées aux enseignements de complément, pour augmenter l'horaire hebdomadaire des élèves."
Alors certes, c'est "juste la circulaire", mais je me vois mal convaincre les élus au CA me croire quand je tenterai de leur dire qu'il y a un décret plus haut que la circulaire et un autre décret encore plus haut qui dit le contraire de la circulaire, ils ne vont jamais me croire :KO3:
C'est pourtant vrai, et c'est la ministre qui l'a écrit.
"La circulaire du 30 juin 2015 relative à l'organisation des enseignements au collège ne remet naturellement pas en cause les dispositions du code de l'éducation relative[s] aux compétences des conseils d'administration, ni la liberté d'action qu'elles reconnaissent aux établissements."
En clair, la ministre dit que sa circulaire est moins importante que le Code de l'éducation. CQFD.
Je sais, c'est énorme.
- AphrodissiaMonarque
Vraiment? J'ai souvenir d'un ancien CdE qui avait séparé la ligne français et la ligne latin dans la DHG pour justifier la suppression d'un poste de LC au collège: j'avais bataillé ferme en conseil péda mais tout le monde s'en fichait. Cette année, je suis aussi au CA, je dois veiller à ce que la ligne soit appelée "Lettres", et rien d'autre, c'est ça?Gryphe a écrit:
Lorsque la DHG est remontée, il n'est jamais question de dire si les heures qu'on pose en LC sont du français ou du latin
- yranohHabitué du forum
Et vous n'êtes pas les seuls à penser cela. Mon chef nous a présenté la même chose il y a 15 jours. Les cours de français qui seront du latin aussi.
On devra juste mettre une note d'EPI en 3e.
On devra juste mettre une note d'EPI en 3e.
- jypsieNiveau 2
je viens de recevoir le message du snalc sur ma boite académique, j'ai demandé à ce que plus aucun courrier d'un syndicat ne soit envoyé sur ma messagerie professionnelle.Cette boite ne me sert que pour les infos venant de mon établissement ou d'autres instances supérieures en aucun je veux qu'elle serve de défouloir à certains.Je ne partage en aucune manière les idées défendues par ce syndicat et suis en plus favorable à la réforme (je sais ça fait beaucoup pour ce forum mais j'assume....).
Participant depuis longtemps au ca, il est complètement utopique de penser que la DHG soit votée contre les textes officiels.Dans mon lycée,la DHG a été rejetée deux années consécutives mais ça n'a rien changé.Quand elle est refusée une première fois,ça perturbe le fonctionnement mais la deuxième DHG est présentée fin juin et non soumise au vote.....
Participant depuis longtemps au ca, il est complètement utopique de penser que la DHG soit votée contre les textes officiels.Dans mon lycée,la DHG a été rejetée deux années consécutives mais ça n'a rien changé.Quand elle est refusée une première fois,ça perturbe le fonctionnement mais la deuxième DHG est présentée fin juin et non soumise au vote.....
- yranohHabitué du forum
Et pourtant cela arrivera. C'est le cas dans mon établissement. À noter qu'il n'a pas été dit que c'était contraire aux textes officiels. Ce n'est pas du tout le point de vue de la direction.
- InvitéInvité
On ne vote pas la DGH, on vote la répartition faite par le CdE. Si on se contente de voter contre sans faire de contre-proposition, c'est normal de se retrouver avec le même vote au CA suivant.jypsie a écrit:
Participant depuis longtemps au ca, il est complètement utopique de penser que la DHG soit votée contre les textes officiels.Dans mon lycée,la DHG a été rejetée deux années consécutives mais ça n'a rien changé.Quand elle est refusée une première fois,ça perturbe le fonctionnement mais la deuxième DHG est présentée fin juin et non soumise au vote.....
- OsmieSage
+1. Il faut en effet travailler une autre répartition en amont avec les élus au CA ; cela demande de temps, et de la conviction.
- OsmieSage
Surtout cette année ; si l'on retient la proposition du SNALC, il faudra se heurter au CDE, qui soutiendra en toute bonne foi, appuyé par le DASEN, que dépasser les 26h est illégal. Il faudra donc déjà convaincre le CDE, qui devra aussi pouvoir tenir tête à sa hiérarchie, ce qui n'est pas gagné.
De beaux moments de rhétorique à venir dans les CA si cette solution est défendable !
De beaux moments de rhétorique à venir dans les CA si cette solution est défendable !
- kamasolouHabitué du forum
Osmie a écrit:+1. Il faut en effet travailler une autre répartition en amont avec les élus au CA ; cela demande de temps, et de la conviction.
Et un zoli fichier Excel à compléter pour préparer un TRMD, ça ferait aussi gagner pas mal de temps et d'énergie. Quelqu'un a ça ?
J'ai farfouillé sur le site de l'ESEN mais les ficihiers proposés ne sont pas à jour et sont en lecture seule...
L'autre option étant de demander son fichier au chef d'établissement, encore faut-il qu'il soit ouvert à la discussion et à la négociation. Donc pour moi c'est même pas envisageable...
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