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- RouletabilleNiveau 9
Bonjour à tous,
Si je lis avec régularité les sujets "Réforme 2016", je ne crois pas avoir lu la question que je soulève.
La mise en œuvre de la réforme doit être présentée et discutée lors des conseils pédagogiques qui doivent émettre un avis (si j'ai bien compris). Avant que la DHG soit soumise pour avis à la commission permanente et votée au CA.
En effet, la répartition des EPI et de l'AP entre les matières et les niveaux doivent être fixé dans le cadre du conseil pédagogique (qui dans un monde de "Bisounours" devrait accoucher a un consensus entre CDE et équipe enseignante).
Dans mon collège rural, où peu de professeurs comprennent réellement les enjeux de la réforme (et semble découvrir petit a petit de quoi il en retourne), même si la quasi totalité sont contre, une grande majorité a décidé cependant de coopérer (notamment dans la proposition d'EPI). Ce n'est pas mon cas mais de toute façon je suis quelque peu coincé (ma collègue d'Histoire a proposé des EPI en 5e et 4e et comme ils s'appliqueront à toutes les classes du niveau... même si j'en suis le professeur).
Reste qu'avec un collègue, nous avons décidé d'organiser une réunion concertation entre professeurs avant la tenue du prochain conseil pédagogique où le CDE va lister les EPI (et les répartir par niveaux et matières), répartir les AP, etc. Bref, l'objectif est que les collègues comprennent ce que va proposer / imposer le CDE et que l'on puisse collectivement et majoritairement proposer autre chose. Notamment pour tenter de limiter les impacts négatifs de la réforme (comme la majorité "coopère"...).
Mais, le pire ne semble en fait pas les EPI (les CDE pourront difficilement vérifier que l'on consacre tant d'heures au projet trucmuche même si le travail de l'élève final reste un problème...). Cela me semble davantage la mise en place de l'AP.
Dans mon collège, le CDE veut en effet utiliser la marge de manœuvre professeur (les fameuses 2,45 heures par classe en plus des 26 heures élèves) pour mettre en place l'AP.
Concrètement, on enlèvera 3 heures en 6e, 2 heures pour les 5e, 4e et 3e (les 2 autres heures sont pour les EPI) aux 26 heures disciplinaires. Sur ces heures fléchées AP, le CDE veut que plusieurs enseignants (en fait ceux en sous-service) assure l'heure. Concrètement, sur les 4 heures de Français en 3e, si on enlève 1 heure pour l'AP, l'enseignant de Français aura par semaine 3 heures en classe entière, 1 heure ou il aura une partie de la classe en AP (les faibles), un autre collègue (disons le professeur d'Histoire) aura l'autre partie de la classe en AP (les forts). Dans ce cas là, il est évident que l'AP ne peut-être que le travail sur des "compétences" larges, non plus un AP disciplinaire ou une sorte de soutien. Poussons la logique vers l'absurde : on prélèvera 0,5 heure sur la LV1 pour l'AP en Troisième : cette 0,5 heure sera effectuée par trois enseignants (les "faibles" avec le professeur d'Anglais, les "moyens" avec le professeur de Technologie, les "forts" avec le professeur d'Education Musicale).
Avec ce type de solution, il me semble que la perte d'heures disciplinaires va être radicale, car inscrite dans l'emploi du temps, une organisation qui augmentera d'ailleurs les concertations et les discussions sur quoi faire en AP.
Mon objectif est donc que la marge de manœuvre professeur (les 2,45 heures par classe en plus des 26 heures élèves) soit utilisée certes pour gérer les sous-services de nombreux collègues, mais pour dédoubler des heures disciplinaires, comme cela est d'ailleurs indiqué dans les informations délivrées par le ministère (notamment pour les sciences, les langues vivantes, l'EMC).
Par exemple, le professeur de Physique qui a 1,5 heure en 5e pourra demander 2 heures professeur : les élèves auront une heure en classe entière et 0,5 heure en groupe. Autre exemple, le prof d'Histoire qui a 3,5 heures en Troisième pourra demander 4 heures professeur : la classe aura 3 heures en classe entière et 0,5 heure en groupe.
Avec ce système, l'AP sera bien évidemment réparti par niveau et par matière mais restera associé à la discipline, en classe entière (ce qui permettra en fait de ne pas en faire ou plutôt de garder le contrôle sur son programme, sa discipline, ses dispositifs de remédiation et d'aide... même si les pressions du CDE seront là pour exiger que l'on fasse de l'AP et pas du disciplinaires).
J'espère que je suis clair...
Bref, ma question est : est-ce que dans vos collèges, la question de la marge de manœuvre en plus des 26 heures élève a déjà été posée (les fameuses 2,45 heures par classe) ? Est-ce que ce genre de solution a été proposée ? Ma position est-elle pertinente pour limiter la casse de la perte d'heures par discipline ?
Autre question : les heures pour les enseignements de complément (qui est le seul moyen que l'élève puisse avoir plus de 26 heures de cours par semaine) sont-elles prélevées sur cette marge (les 2,45 heures) ? (je crois que oui...) En effet, on va proposer de maintenir le latin (1 heure en 5e, 2 heures en 4e et 3e). Quelqu'un sait-il si les sections sportives sont concernées par les enseignements de compléments ? (il me semble que rien n'est prévu à l'heure actuelle).
Plus globalement, je suis preneur de conseils et surtout de retour d'autres collèges sur ce qui se passe en conseil pédagogique qui est le lieu ou le CDE tente d'imposer sa vision de la réforme et le seul lieu où les enseignants peuvent s'y opposer ou contrecarrer les impacts les plus négatifs.
Merci.
PS : Je m'excuse a nouveau si tout n'est pas clair dans ce que j'ai écris, mais c'est le contrecoup de la colère, de l'absurdité de cette réforme indéfendable, d'une journée passée a tenter d'évoquer les problèmes au collègues et d'organiser cette réunion entre enseignants avant le conseil pédagogique.
Si je lis avec régularité les sujets "Réforme 2016", je ne crois pas avoir lu la question que je soulève.
La mise en œuvre de la réforme doit être présentée et discutée lors des conseils pédagogiques qui doivent émettre un avis (si j'ai bien compris). Avant que la DHG soit soumise pour avis à la commission permanente et votée au CA.
En effet, la répartition des EPI et de l'AP entre les matières et les niveaux doivent être fixé dans le cadre du conseil pédagogique (qui dans un monde de "Bisounours" devrait accoucher a un consensus entre CDE et équipe enseignante).
Dans mon collège rural, où peu de professeurs comprennent réellement les enjeux de la réforme (et semble découvrir petit a petit de quoi il en retourne), même si la quasi totalité sont contre, une grande majorité a décidé cependant de coopérer (notamment dans la proposition d'EPI). Ce n'est pas mon cas mais de toute façon je suis quelque peu coincé (ma collègue d'Histoire a proposé des EPI en 5e et 4e et comme ils s'appliqueront à toutes les classes du niveau... même si j'en suis le professeur).
Reste qu'avec un collègue, nous avons décidé d'organiser une réunion concertation entre professeurs avant la tenue du prochain conseil pédagogique où le CDE va lister les EPI (et les répartir par niveaux et matières), répartir les AP, etc. Bref, l'objectif est que les collègues comprennent ce que va proposer / imposer le CDE et que l'on puisse collectivement et majoritairement proposer autre chose. Notamment pour tenter de limiter les impacts négatifs de la réforme (comme la majorité "coopère"...).
Mais, le pire ne semble en fait pas les EPI (les CDE pourront difficilement vérifier que l'on consacre tant d'heures au projet trucmuche même si le travail de l'élève final reste un problème...). Cela me semble davantage la mise en place de l'AP.
Dans mon collège, le CDE veut en effet utiliser la marge de manœuvre professeur (les fameuses 2,45 heures par classe en plus des 26 heures élèves) pour mettre en place l'AP.
Concrètement, on enlèvera 3 heures en 6e, 2 heures pour les 5e, 4e et 3e (les 2 autres heures sont pour les EPI) aux 26 heures disciplinaires. Sur ces heures fléchées AP, le CDE veut que plusieurs enseignants (en fait ceux en sous-service) assure l'heure. Concrètement, sur les 4 heures de Français en 3e, si on enlève 1 heure pour l'AP, l'enseignant de Français aura par semaine 3 heures en classe entière, 1 heure ou il aura une partie de la classe en AP (les faibles), un autre collègue (disons le professeur d'Histoire) aura l'autre partie de la classe en AP (les forts). Dans ce cas là, il est évident que l'AP ne peut-être que le travail sur des "compétences" larges, non plus un AP disciplinaire ou une sorte de soutien. Poussons la logique vers l'absurde : on prélèvera 0,5 heure sur la LV1 pour l'AP en Troisième : cette 0,5 heure sera effectuée par trois enseignants (les "faibles" avec le professeur d'Anglais, les "moyens" avec le professeur de Technologie, les "forts" avec le professeur d'Education Musicale).
Avec ce type de solution, il me semble que la perte d'heures disciplinaires va être radicale, car inscrite dans l'emploi du temps, une organisation qui augmentera d'ailleurs les concertations et les discussions sur quoi faire en AP.
Mon objectif est donc que la marge de manœuvre professeur (les 2,45 heures par classe en plus des 26 heures élèves) soit utilisée certes pour gérer les sous-services de nombreux collègues, mais pour dédoubler des heures disciplinaires, comme cela est d'ailleurs indiqué dans les informations délivrées par le ministère (notamment pour les sciences, les langues vivantes, l'EMC).
Par exemple, le professeur de Physique qui a 1,5 heure en 5e pourra demander 2 heures professeur : les élèves auront une heure en classe entière et 0,5 heure en groupe. Autre exemple, le prof d'Histoire qui a 3,5 heures en Troisième pourra demander 4 heures professeur : la classe aura 3 heures en classe entière et 0,5 heure en groupe.
Avec ce système, l'AP sera bien évidemment réparti par niveau et par matière mais restera associé à la discipline, en classe entière (ce qui permettra en fait de ne pas en faire ou plutôt de garder le contrôle sur son programme, sa discipline, ses dispositifs de remédiation et d'aide... même si les pressions du CDE seront là pour exiger que l'on fasse de l'AP et pas du disciplinaires).
J'espère que je suis clair...
Bref, ma question est : est-ce que dans vos collèges, la question de la marge de manœuvre en plus des 26 heures élève a déjà été posée (les fameuses 2,45 heures par classe) ? Est-ce que ce genre de solution a été proposée ? Ma position est-elle pertinente pour limiter la casse de la perte d'heures par discipline ?
Autre question : les heures pour les enseignements de complément (qui est le seul moyen que l'élève puisse avoir plus de 26 heures de cours par semaine) sont-elles prélevées sur cette marge (les 2,45 heures) ? (je crois que oui...) En effet, on va proposer de maintenir le latin (1 heure en 5e, 2 heures en 4e et 3e). Quelqu'un sait-il si les sections sportives sont concernées par les enseignements de compléments ? (il me semble que rien n'est prévu à l'heure actuelle).
Plus globalement, je suis preneur de conseils et surtout de retour d'autres collèges sur ce qui se passe en conseil pédagogique qui est le lieu ou le CDE tente d'imposer sa vision de la réforme et le seul lieu où les enseignants peuvent s'y opposer ou contrecarrer les impacts les plus négatifs.
Merci.
PS : Je m'excuse a nouveau si tout n'est pas clair dans ce que j'ai écris, mais c'est le contrecoup de la colère, de l'absurdité de cette réforme indéfendable, d'une journée passée a tenter d'évoquer les problèmes au collègues et d'organiser cette réunion entre enseignants avant le conseil pédagogique.
- lisette83Érudit
Il faut arguer du fait que les AP sont disciplinaires et doivent permettre d'avancer dans la progression par matière, c'est sur sur quoi insistent les IPR.
- SowanaNiveau 8
Il me semble, si je t'ai bien compris, que ton cde est complètement hors des clous. Une heure d'AP ou d'EPI doit être assuré par un enseignant de la matière sur laquelle l'heure est prise. Si il prend une heure de math pour faire d' l'AP, cette heure doit être assurée par un prof de math (même si il ne fait pas spécialement des math durant cette heure, mais de la méthodo par exemple). Après, s'il veut "sauver" des postes ainsi, il peut systématiquement donner de l'AP aux profs en sous service, heures prises sur leurs horaires, et dédoubler grâce à la marge en faisant des groupes. Mais certainement pas prendre une heure à l'anglais pour qu'un prof de techno fasse de l'AP.
J'espère que j'avais bien compris ta question.
J'espère que j'avais bien compris ta question.
- SheldonNiveau 9
Je n'ai toujours pas compris la différence entre une heure de cours pour traiter un point du programme et une heure d'AP pour traiter le même point du programme.
Moi aussi j'aimerais bien savoir si les enseignements de compléments sont pris sur la marge.
Moi aussi j'aimerais bien savoir si les enseignements de compléments sont pris sur la marge.
_________________
" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- RouletabilleNiveau 9
Sowana, je crois effectivement que tu as bien compris ce que tente de faire mon CDE.
Si sa proposition est hors des clous , il me faudrait quelque chose de précis pour argumenter (je doute malheureusement que dans le cafouillis total de la mise en œuvre de la réforme il y ait quelque chose qui sorte du ministère en ce sens).
Effectivement, l'option de dédoubler l'AP en groupe assuré par le même enseignant peut-être une solution.
Pour les enseignements de compléments, je crois en effet que cela doit être prélevés sur les 2,45 heures qui sont une marge professeur (par classe mais qui peuvent être globalisé).
Bigbang : pour l'AP, les premiers documents du ministère montre concrètement qu'on ne veut pas que ce soit des heures disciplinaires, de soutien sur des notions, mais des heures de méthodologie (genre : comprendre une consigne) ou pour travailler une compétence pluridisciplinaire (sic).
Si sa proposition est hors des clous , il me faudrait quelque chose de précis pour argumenter (je doute malheureusement que dans le cafouillis total de la mise en œuvre de la réforme il y ait quelque chose qui sorte du ministère en ce sens).
Effectivement, l'option de dédoubler l'AP en groupe assuré par le même enseignant peut-être une solution.
Pour les enseignements de compléments, je crois en effet que cela doit être prélevés sur les 2,45 heures qui sont une marge professeur (par classe mais qui peuvent être globalisé).
Bigbang : pour l'AP, les premiers documents du ministère montre concrètement qu'on ne veut pas que ce soit des heures disciplinaires, de soutien sur des notions, mais des heures de méthodologie (genre : comprendre une consigne) ou pour travailler une compétence pluridisciplinaire (sic).
- souslapluieNiveau 6
Je croyais, naïvement, que nous demandions l'abrogation de cette réforme.
- dami1kdHabitué du forum
bigbang a écrit:Je n'ai toujours pas compris la différence entre une heure de cours pour traiter un point du programme et une heure d'AP pour traiter le même point du programme.
Moi aussi j'aimerais bien savoir si les enseignements de compléments sont pris sur la marge.
Oui : arrêté du 19 mai, article 7 : "Cette dotation horaire attribuée à l'établissement lui permet également, dans le cadre de son projet pédagogique, de proposer, pour les élèves volontaires, un enseignement de complément aux enseignements pratiques interdisciplinaires prévus à l'article 3, qui porte sur un enseignement de langues et cultures de l'Antiquité ou sur un enseignement de langue et culture régionales."
- RouletabilleNiveau 9
Merci Dami 1kd (donc les sections sportives ne sont pas concernées).
Pour souslapluie : moi aussi, je suis pour l'abrogation de la réforme, je participe aux luttes, aux grèves. Mais je dois constater ce qui se passe dans mon collège : sur l'équipe de la petite vingtaine de profs, la quasi-totalité coopère (même si ils sont contre), ils sont majoritairement en train de se concerter et de coucher sur papier des propositions d'EPI. On est deux ou trois a faire grève. Le CDE de son côté avance dans la mise en place de la réforme. Le boycott des propositions d'EPI, du conseil pédagogique est illusoire dans mon collège... On tente donc avec un collègue de limiter la casse, d'informer les collègues sur ce qu'est réellement la réforme, de proposer des alternatives a ce que va proposer le CDE dans une semaine et demie lors du conseil pédagogique (notamment sur l'AP qui me semble plus qu'un problème). Pour avoir parcouru les sujets de cette rubrique, je crois qu'on est une majorité a se trouver dans ce type de collèges où la majorité des enseignants sont passifs, fatalistes et coopèrent...
Pour souslapluie : moi aussi, je suis pour l'abrogation de la réforme, je participe aux luttes, aux grèves. Mais je dois constater ce qui se passe dans mon collège : sur l'équipe de la petite vingtaine de profs, la quasi-totalité coopère (même si ils sont contre), ils sont majoritairement en train de se concerter et de coucher sur papier des propositions d'EPI. On est deux ou trois a faire grève. Le CDE de son côté avance dans la mise en place de la réforme. Le boycott des propositions d'EPI, du conseil pédagogique est illusoire dans mon collège... On tente donc avec un collègue de limiter la casse, d'informer les collègues sur ce qu'est réellement la réforme, de proposer des alternatives a ce que va proposer le CDE dans une semaine et demie lors du conseil pédagogique (notamment sur l'AP qui me semble plus qu'un problème). Pour avoir parcouru les sujets de cette rubrique, je crois qu'on est une majorité a se trouver dans ce type de collèges où la majorité des enseignants sont passifs, fatalistes et coopèrent...
- SheldonNiveau 9
Rouletabille a écrit:
Bigbang : pour l'AP, les premiers documents du ministère montre concrètement qu'on ne veut pas que ce soit des heures disciplinaires, de soutien sur des notions, mais des heures de méthodologie (genre : comprendre une consigne) ou pour travailler une compétence pluridisciplinaire (sic).
Donc celui qui fait de l'AP perd clairement des heures disciplinaires ?
Il vaut mieux faire des EPI dans ce cas.
_________________
" En tant que Physicien, j'ai une connaissance étendue de l'Univers et de tout ce qu'il contient." - Moi
- dryadeNiveau 8
souslapluie a écrit:Je croyais, naïvement, que nous demandions l'abrogation de cette réforme.
Moi aussi ! mais apparemment, dans beaucoup de collèges, il s'agit d'organiser le bouzin...
- lisette83Érudit
Pour la dernière phrase, c'est l'inverse de ce qui nous est dit ...Rouletabille a écrit:Sowana, je crois effectivement que tu as bien compris ce que tente de faire mon CDE.
Si sa proposition est hors des clous , il me faudrait quelque chose de précis pour argumenter (je doute malheureusement que dans le cafouillis total de la mise en œuvre de la réforme il y ait quelque chose qui sorte du ministère en ce sens).
Effectivement, l'option de dédoubler l'AP en groupe assuré par le même enseignant peut-être une solution.
Pour les enseignements de compléments, je crois en effet que cela doit être prélevés sur les 2,45 heures qui sont une marge professeur (par classe mais qui peuvent être globalisé).
Bigbang : pour l'AP, les premiers documents du ministère montre concrètement qu'on ne veut pas que ce soit des heures disciplinaires, de soutien sur des notions, mais des heures de méthodologie (genre : comprendre une consigne) ou pour travailler une compétence pluridisciplinaire (sic).
- DalvaVénérable
Bonsoir Rouletabille,
Ton message était très clair.
Pour ma part, je trouve que ta proposition (face à celle de ton CDE) est très pertinente... mais seulement si les heures de marge sont effectivement disponibles pour la mettre en œuvre.
En effet, pour répondre d'abord à ta question et à celle de bigbang, les enseignements de complément (latin, grec, langue régionale) sont effectivement pris sur la marge. Cela ne "coûte" a priori que 5 heures... sauf si on propose le latin + le grec (2h en 3e). Dans ce cas, ça "coûte" 7h. Sauf si, aussi, les effectifs sont nombreux et qu'on doit créer plusieurs groupes. Cela multiplie d'autant le nombre d'heures nécessaires.
J'avoue ne plus savoir ce qu'il en est des sections sportives, je vais rechercher, mais il me semble bien qu'elles seraient prises sur la marge.
Par ailleurs (et surtout), la marge doit aussi permettre de constituer les groupes à effectif réduit dont on a l'habitude en sciences (s'il n'y a que 12 paillasses dans une salle de sciences, un groupe ne peut normalement pas excéder 24 élèves, or les classes sont plus nombreuses que cela) et en langues vivantes. La marge peut aussi permettre de financer un groupe "non nageurs" en EPS lors des heures de natation (trois profs pour deux classes, afin que le 3e prof s'occupe exclusivement des non nageurs), etc.
Pour que l'AP soit moins coûteux en heures, on peut aussi vous proposer des alignements : aligner trois classes sur une heure et affecter 5 profs de la matière. Coût = 2 heures prises sur la marge, au lieu de 3 si chaque classe est divisée en demi-groupes.
Dans tout cela, ta solution a évidemment ma préférence. C'est la meilleure manière de s'assurer de la possibilité que chaque enseignant accorde plus d'attention à chaque élève. Toutefois, la marge ne permet pas de financer à la fois 3h d'AP en demi-groupe en 6e, 2h dans les autres niveaux, et les groupes à effectifs réduits en sciences et en LV, et le latin / le grec / une langue régionale.
Pour rappel, en 1975, alors que nos classes étaient beaucoup plus homogènes en terme de capacités et de "profils" (pas d'inclusions des handicaps cognitifs, etc.), un élève de 6e bénéficiait de 6h de français (contre 5h actuellement et 4h à partir de l'an prochain), dont TROIS heures en demi-groupe. C'est-à-dire qu'une 6e occupait un prof de français 9h. Pour le dire autrement, un prof de français pouvait faire son temps complet avec deux classes. Pour le dire encore autrement, la moitié du temps d'enseignement en français en 6e était réalisé en demi-groupe alors que les élèves étaient beaucoup moins hétérogènes. Pour le dire encore autrement, en 1975, un professeur avait moitié moins d'élèves et pouvait accorder à chacun deux fois plus d'attention et de temps (au moment de corriger les copies, au moment de préparer les cours et les activités éventuelles de remédiation, mais aussi au sein de la classe, pendant les heures de demi-groupe).
Il n'y a pas de miracle...
Ton message était très clair.
Pour ma part, je trouve que ta proposition (face à celle de ton CDE) est très pertinente... mais seulement si les heures de marge sont effectivement disponibles pour la mettre en œuvre.
En effet, pour répondre d'abord à ta question et à celle de bigbang, les enseignements de complément (latin, grec, langue régionale) sont effectivement pris sur la marge. Cela ne "coûte" a priori que 5 heures... sauf si on propose le latin + le grec (2h en 3e). Dans ce cas, ça "coûte" 7h. Sauf si, aussi, les effectifs sont nombreux et qu'on doit créer plusieurs groupes. Cela multiplie d'autant le nombre d'heures nécessaires.
J'avoue ne plus savoir ce qu'il en est des sections sportives, je vais rechercher, mais il me semble bien qu'elles seraient prises sur la marge.
Par ailleurs (et surtout), la marge doit aussi permettre de constituer les groupes à effectif réduit dont on a l'habitude en sciences (s'il n'y a que 12 paillasses dans une salle de sciences, un groupe ne peut normalement pas excéder 24 élèves, or les classes sont plus nombreuses que cela) et en langues vivantes. La marge peut aussi permettre de financer un groupe "non nageurs" en EPS lors des heures de natation (trois profs pour deux classes, afin que le 3e prof s'occupe exclusivement des non nageurs), etc.
Pour que l'AP soit moins coûteux en heures, on peut aussi vous proposer des alignements : aligner trois classes sur une heure et affecter 5 profs de la matière. Coût = 2 heures prises sur la marge, au lieu de 3 si chaque classe est divisée en demi-groupes.
Dans tout cela, ta solution a évidemment ma préférence. C'est la meilleure manière de s'assurer de la possibilité que chaque enseignant accorde plus d'attention à chaque élève. Toutefois, la marge ne permet pas de financer à la fois 3h d'AP en demi-groupe en 6e, 2h dans les autres niveaux, et les groupes à effectifs réduits en sciences et en LV, et le latin / le grec / une langue régionale.
Pour rappel, en 1975, alors que nos classes étaient beaucoup plus homogènes en terme de capacités et de "profils" (pas d'inclusions des handicaps cognitifs, etc.), un élève de 6e bénéficiait de 6h de français (contre 5h actuellement et 4h à partir de l'an prochain), dont TROIS heures en demi-groupe. C'est-à-dire qu'une 6e occupait un prof de français 9h. Pour le dire autrement, un prof de français pouvait faire son temps complet avec deux classes. Pour le dire encore autrement, la moitié du temps d'enseignement en français en 6e était réalisé en demi-groupe alors que les élèves étaient beaucoup moins hétérogènes. Pour le dire encore autrement, en 1975, un professeur avait moitié moins d'élèves et pouvait accorder à chacun deux fois plus d'attention et de temps (au moment de corriger les copies, au moment de préparer les cours et les activités éventuelles de remédiation, mais aussi au sein de la classe, pendant les heures de demi-groupe).
Il n'y a pas de miracle...
- DalvaVénérable
Oups, d'autres ont été plus rapides que moi pour les questions pratiques.
En ce qui concerne l'AP, les "missions" sont différentes aussi selon le niveau auquel on s'adresse : en début de 6e, il s'agit apparemment surtout de méthodologie, sur le thème "qu'est-ce qu'être un collégien ?" alors qu'en 3e il s'agit aussi de préparer au lycée.
Toutefois, les missions listées de l'AP sont aussi l'acquisition, le renforcement et l'approfondissement de connaissances / compétences (acquisition pour ceux qui ne les ont pas encore, renforcement pour ceux qui sont en difficulté, approfondissement pour ceux qui sont à l'aise).
En ce qui concerne l'AP, les "missions" sont différentes aussi selon le niveau auquel on s'adresse : en début de 6e, il s'agit apparemment surtout de méthodologie, sur le thème "qu'est-ce qu'être un collégien ?" alors qu'en 3e il s'agit aussi de préparer au lycée.
Toutefois, les missions listées de l'AP sont aussi l'acquisition, le renforcement et l'approfondissement de connaissances / compétences (acquisition pour ceux qui ne les ont pas encore, renforcement pour ceux qui sont en difficulté, approfondissement pour ceux qui sont à l'aise).
- RouletabilleNiveau 9
Merci beaucoup Dalva pour ces précisions.
Effectivement, je vais tenter de construire la DHG pour savoir le nombre d'heure de marges dans la réalité de mon collège (qui est petit : 11 divisions cette année, sans doute 10 l'an prochain) et surtout le nombre de sous-service.
Chez nous, le problème sera assez net si les sections sportives sont intégrées dans la marge : on en a deux actuellement (athlé et escalade). Chez nous, il n'y a que du latin (qui est un vrai succès puisqu'il touche plus de 30% des 5e, 4e et 3e).
PS : Est-ce que certain ont des liens sur l'AP, les circulaires du ministère notamment dans le cadre de la réforme ?
Effectivement, je vais tenter de construire la DHG pour savoir le nombre d'heure de marges dans la réalité de mon collège (qui est petit : 11 divisions cette année, sans doute 10 l'an prochain) et surtout le nombre de sous-service.
Chez nous, le problème sera assez net si les sections sportives sont intégrées dans la marge : on en a deux actuellement (athlé et escalade). Chez nous, il n'y a que du latin (qui est un vrai succès puisqu'il touche plus de 30% des 5e, 4e et 3e).
PS : Est-ce que certain ont des liens sur l'AP, les circulaires du ministère notamment dans le cadre de la réforme ?
- SowanaNiveau 8
Rouletabille a écrit:Sowana, je crois effectivement que tu as bien compris ce que tente de faire mon CDE.
Si sa proposition est hors des clous , il me faudrait quelque chose de précis pour argumenter (je doute malheureusement que dans le cafouillis total de la mise en œuvre de la réforme il y ait quelque chose qui sorte du ministère en ce sens).
Effectivement, l'option de dédoubler l'AP en groupe assuré par le même enseignant peut-être une solution.
Pour les enseignements de compléments, je crois en effet que cela doit être prélevés sur les 2,45 heures qui sont une marge professeur (par classe mais qui peuvent être globalisé).
Bigbang : pour l'AP, les premiers documents du ministère montre concrètement qu'on ne veut pas que ce soit des heures disciplinaires, de soutien sur des notions, mais des heures de méthodologie (genre : comprendre une consigne) ou pour travailler une compétence pluridisciplinaire (sic).
Vous aurez des formations au sein de ton établissement, les formations et/ou inspecteurs présents le lui expliqueront (tu n'auras qu'à aller les voir en leur demandant d'éclairer ton CDE).
- DalvaVénérable
Pour les sections sportives, il semblerait que ce soit actuellement financé sur fonds propre de l'établissement, ce qui tendrait à signifier qu'il faudrait les financer sur la marge.
Pour l'AP : l'arrêté du 20 mai 2015 stipule que "L’accompagnement personnalisé s’adresse à tous les élèves selon leurs besoins ; il est destiné à soutenir leur capacité d’apprendre et de progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle".
Cela fait référence davantage à des méthodes qu'à l'acquisition de connaissances.
Toutefois, le document "Mieux apprendre pour mieux réussir", qui fait la pub de la réforme pour le grand public, présente ainsi l'AP : "ces temps permettront de s'assurer de la maîtrise des savoirs fondamentaux".
De plus, la circulaire circulaire n° 2015-106 du 30-6-2015 dit d'abord, à propos du conseil pédagogique (c'est moi qui souligne) :
et le paragraphe consacré spécifiquement à l'accompagnement personnalisé (c'est moi qui souligne) :
Pour l'AP : l'arrêté du 20 mai 2015 stipule que "L’accompagnement personnalisé s’adresse à tous les élèves selon leurs besoins ; il est destiné à soutenir leur capacité d’apprendre et de progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle".
Cela fait référence davantage à des méthodes qu'à l'acquisition de connaissances.
Toutefois, le document "Mieux apprendre pour mieux réussir", qui fait la pub de la réforme pour le grand public, présente ainsi l'AP : "ces temps permettront de s'assurer de la maîtrise des savoirs fondamentaux".
De plus, la circulaire circulaire n° 2015-106 du 30-6-2015 dit d'abord, à propos du conseil pédagogique (c'est moi qui souligne) :
Le conseil pédagogique
Le conseil pédagogique, présidé par le chef d'établissement, réunit notamment au moins un professeur principal de chaque niveau d'enseignement et un professeur par champ disciplinaire. Il favorise la concertation entre les enseignants des différentes disciplines et des différentes équipes de classe, et prépare la partie pédagogique du projet d'établissement. Il est consulté sur la préparation de l'organisation des enseignements. Il formule des propositions quant aux modalités de l'accompagnement personnalisé - soutien, approfondissement, méthodes de travail - et de regroupement des élèves, que le chef d'établissement soumet ensuite au conseil d'administration. Il est saisi pour avis sur l'organisation des enseignements pratiques interdisciplinaires.
et le paragraphe consacré spécifiquement à l'accompagnement personnalisé (c'est moi qui souligne) :
3. L'accompagnement personnalisé
L'accompagnement personnalisé concerne les élèves de tous les niveaux. Tenant compte des spécificités et des besoins de chaque élève, il est construit à partir du bilan préalable de ses besoins. Tous les élèves d'un même niveau de classe bénéficient du même nombre d'heures d'accompagnement personnalisé.
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
En classe de sixième, les 3 heures d'accompagnement personnalisé ont pour objectif de faciliter la transition entre l'école et le collège, en rendant explicites les attendus du travail scolaire dans les différentes disciplines enseignées au collège et en conduisant tous les élèves à les maîtriser. On cherchera notamment à faire acquérir plus explicitement les méthodes nécessaires aux apprentissages : en lien avec les attendus des différentes disciplines, apprendre une leçon, faire des révisions, comprendre et rédiger un texte écrit, effectuer une recherche documentaire, organiser son travail personnel, etc.
Au cycle 4, les élèves bénéficient d'une heure à deux heures hebdomadaires d'accompagnement personnalisé. Il favorise, en classe de troisième, la construction de l'autonomie, dans la perspective de la poursuite d'études au lycée.
Les élèves peuvent être regroupés en fonction de leurs besoins, au sein de groupes dont la composition peut varier durant l'année. Des heures professeurs sont mobilisées pour la prise en charge des groupes.
- DalvaVénérable
En résumé, l'accent est drôlement mis sur les méthodes, mais l'AP n'exclut pas l'acquisition, le renforcement ou l'approfondissement de connaissances, et doit de toute façon être lié au programme disciplinaire.
Et la toute dernière partie que j'ai mise en gras semble soutenir ta proposition (autant que celle de ton CDE, malheureusement).
Et la toute dernière partie que j'ai mise en gras semble soutenir ta proposition (autant que celle de ton CDE, malheureusement).
- RouletabilleNiveau 9
A nouveau, merci beaucoup Dalva. J'avais bien sous le coude l'arrêté d 20 mai 2015 sur l'AP qui permet en effet de concevoir l'AP comme de la méthode, du boulgi boulga a propos du socle et absolument pas une AP disciplinaire.
- jilucorgNeoprof expérimenté
... et aussi 6 heures en 5e dont 2 heures de 1/2 groupe ; en 4e 5 heures dont une heure de 1/2 groupe, et 5 heures en 3e. Néotit moi-même en 75-76, j'avais en tout une 6e (= 9 h) et une 4e (= 6 h) en français et cette même 4e en latin (3 h)... C'est peu de dire qu'on avait le temps de s'en occuper.Dalva a écrit:Pour rappel, en 1975, alors que nos classes étaient beaucoup plus homogènes en terme de capacités et de "profils" (pas d'inclusions des handicaps cognitifs, etc.), un élève de 6e bénéficiait de 6h de français (contre 5h actuellement et 4h à partir de l'an prochain), dont TROIS heures en demi-groupe. C'est-à-dire qu'une 6e occupait un prof de français 9h..
En effet.Il n'y a pas de miracle...
- Avatar des AbyssesNiveau 8
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau
Traduction : On peut donner plein d'exercices de bases , non ? J 'ai comme l'impression qu il y aura des déviances quand aux interprétations que l'on peut faire dans la pratique.
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Il y a 10 catégories de personnes ceux qui connaissent le binaire, ceux qui connaissent le ternaire... et les autres.
N'écoutez pas les bruits du monde, mais le silence de l'âme. ( JCVD )
"if you think education is expensive, try ignorance", Abraham Lincoln
Au 01/08/2022 : 2,2 SMIC = 2923,91 euros NET...
Au 01/01/2023 : 2,2 SMIC = 2976,75 euros NET...
Au 01/05/2023 : 2,2 SMIC = 3036,24 euros NET...
Au 01/09/2024 : 2,2 SMIC = 3077,14 euros NET...
Pour info 2,2 SMIC était le salaire des professeurs débutants en 1980.
- ycombeMonarque
Aujourd'hui, j'ai donné une fiche de cinq exercices d'application de trigonométrie à mes 3e. Comme on est en fin de chapitre, c'était à faire seul en entier, j'ai juste écrit les réponses au tableau sans explications.
Pendant qu'ils bossaient, j'ai tourné dans les rangs pour aider ceux qui en avaient besoin et rassurer les autres. J'ai toujours fait comme ça. L'an prochain, ça s'appellera peut-être AP et pédagogie différenciée. Il y a trente ans, ça s'appelait simplement faire faire des problèmes d'application aux élèves.
Pendant qu'ils bossaient, j'ai tourné dans les rangs pour aider ceux qui en avaient besoin et rassurer les autres. J'ai toujours fait comme ça. L'an prochain, ça s'appellera peut-être AP et pédagogie différenciée. Il y a trente ans, ça s'appelait simplement faire faire des problèmes d'application aux élèves.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- mistinguetteFidèle du forum
Nous on nous a dit AP= innovation pédagogique (savourez). pour moi, chaque discipline consacre 6min à faire de l’innovation ( auto évaluation, exercices, des critères .....) et le contrat d'1hd'AP disciplinaire est pleinement rempli ! op, plier...
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- Aranel53Niveau 10
J'allais exactement proposer cette idée ! !
J'ai fait ça avec mes élèves avant le devoir bilan du trimestre : chacun se met par groupes en autonomie pour vérifier que tout le monde a compris les bases du chapitre et sait faire les exos.
Je leur ai juste dit comme "motivation" que leur note de "je travaille en équipe" pour ce trimestre serait coeff 2 et serait pour tout le monde la note minimale de la classe au devoir. Ils se sont vraiment pris au jeu et ont bien bossé.
Du coup c'est parfait : un pourcentage du temps de cours labellisé AP et c'est réglé.
Est-ce que l'AP est obligatoire fléché dans l'emploi du temps ? les textes ne mentionnent pas ça je crois ? Ce serait une manière "honnête" de respecter leur AP sans sacrifier des heures au n'importe quoi que ça peut devenir...
J'ai fait ça avec mes élèves avant le devoir bilan du trimestre : chacun se met par groupes en autonomie pour vérifier que tout le monde a compris les bases du chapitre et sait faire les exos.
Je leur ai juste dit comme "motivation" que leur note de "je travaille en équipe" pour ce trimestre serait coeff 2 et serait pour tout le monde la note minimale de la classe au devoir. Ils se sont vraiment pris au jeu et ont bien bossé.
Du coup c'est parfait : un pourcentage du temps de cours labellisé AP et c'est réglé.
Est-ce que l'AP est obligatoire fléché dans l'emploi du temps ? les textes ne mentionnent pas ça je crois ? Ce serait une manière "honnête" de respecter leur AP sans sacrifier des heures au n'importe quoi que ça peut devenir...
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« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- kamasolouHabitué du forum
Aranel53 a écrit:
Est-ce que l'AP est obligatoire fléché dans l'emploi du temps ? les textes ne mentionnent pas ça je crois ? Ce serait une manière "honnête" de respecter leur AP sans sacrifier des heures au n'importe quoi que ça peut devenir...
Les textes n'imposent pas le fléchage explicite des AP et EPI dans les emplois du temps. Dans mon académie (Rouen), lors de la formation pour les chefs et les formateurs, il a même été dit qu'il valait mieux ne pas les flécher, pour des facilités d'organisation (EDT, gestion des salles infos...).
Rien n'empêche d'en flécher quelques uns si besoin (par ex l'EPI LCA pour faire un groupe d'élèves qui suivront ensuite l'enseignement de complément latin).
Cette solution est à mon avis la moins contraignante du point de vue pédagogique puisque nous pourrons faire AP et EPI quand on veut nos heures disciplinaires, en fonction de notre progression, avec le(s) collègue(s) qu'on souhaite...
Cela signifie aussi que nous ne sommes absolument pas obligés de préparer les AP et EPI dès maintenant ! On pourra voir ça en septembre, quand les répart' de services et les équipes péda seront définies...
- RouletabilleNiveau 9
Je rejoins ce que dit kamasolou : il me semble que le combat est d'éviter que les heures EPI et d'AP soient fléchés dans les emplois du temps élèves et donc profs... Ce qui permettra effectivement de conserver la maîtrise de ce que l'on fait sur ses heures.
Après, la pression des CDE est tellement forte pour lancer le "bouzin" que dans beaucoup de collèges, dont le mien, la majorité des collègues coopèrent à la proposition des EPI par matière et par niveau afin que le CDE puisse répartir les fameux 6 des 8 thèmes EPI sur les trois années et décider de l'impact sur les matières.
Face a cela, je suis assez impuissant dans mon établissement puisque si la majorité a compris la baisse d'heure, le fait que les EPI sont pris sur les disciplines, ils coopèrent.
Je peux juste ne rien proposer : ce que ne fait pas ma collègue de la matière que j'enseigne donc les EPI qu'elle aura proposé s'appliqueront à moi si j'ai les classes du niveau.
Le combat reste sur l'AP, sur ce que propose le CDE de mon établissement. L'objectif étant de parvenir a ce qu'elles ne soient pas fléchées, et d'obtenir que la marge prof par classe (les 2,45 heures) permettent davantage de dédoubler certaines heures pour enseigner en groupe (sciences, langues vivantes, EMC, etc.).
Après, la pression des CDE est tellement forte pour lancer le "bouzin" que dans beaucoup de collèges, dont le mien, la majorité des collègues coopèrent à la proposition des EPI par matière et par niveau afin que le CDE puisse répartir les fameux 6 des 8 thèmes EPI sur les trois années et décider de l'impact sur les matières.
Face a cela, je suis assez impuissant dans mon établissement puisque si la majorité a compris la baisse d'heure, le fait que les EPI sont pris sur les disciplines, ils coopèrent.
Je peux juste ne rien proposer : ce que ne fait pas ma collègue de la matière que j'enseigne donc les EPI qu'elle aura proposé s'appliqueront à moi si j'ai les classes du niveau.
Le combat reste sur l'AP, sur ce que propose le CDE de mon établissement. L'objectif étant de parvenir a ce qu'elles ne soient pas fléchées, et d'obtenir que la marge prof par classe (les 2,45 heures) permettent davantage de dédoubler certaines heures pour enseigner en groupe (sciences, langues vivantes, EMC, etc.).
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