Page 1 sur 18 • 1, 2, 3 ... 9 ... 18
- laMissSage
Bonsoir à tous,
Je débarque peut-être sur cet aspect de la réforme, mais je voudrais vous signaler quand même l'analyse d'une de mes collègues.
Si je résume son propos: accepter de donner ses heures pour un EPI/ de l'AP, ce serait risquer que le prof doc ou le CPE prenne en charge l'EPI/l'AP (en effet, les textes les habilitent à le faire), et cela signifierait donc qu'on se retrouverait à devoir accepter de prendre d'autres heures de cours, donc une classe en plus pour avoir un service complet. Ce qui permettrait de faire des économies considérables en terme de postes.
Je n'avais jamais pensé à cette hypothèse.
Je vous mets les extraits de son message, en attendant vos réactions.
Pour l'instant, je relis les textes officiels, et je me dis qu'en effet
"Un professeur qui donne une heure est-il certain d'avoir quand même cette heure dans son service (sous forme d'AP ou d'EPI) ?
Non, car les EPI peuvent être mis en œuvre par d'autres personnes que les professeurs enseignant une discipline :
Extrait de la circulaire du 2 juillet : (http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913) :
"2. Les enseignements pratiques interdisciplinaires et les enseignements de complément (…) Toutes les disciplines d’enseignement contribuent aux enseignements pratiques interdisciplinaires. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d’éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans leur conception et à participer à leur mise en œuvre."
Lire aussi : http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055
L'AP : est-ce la même chose que cette année ?
Non car cette année l'AP (+ 2 heures) est en plus des heures attribuées aux disciplines. En 2016 ce sera 3 heures … en moins (- 3 heures). Le contenu des AP est flou mais non disciplinaire (voir ci-dessous) : par exemple, un professeur de français en 6ème à qui on aura pris une heure de français et « rendu » une heure d’AP ne pourra pas faire du français pendant cette heure. Comme pour les EPI, l’AP pourra être « mis en œuvre » par les CPE et les professeurs documentalistes (voir ci-dessous).
Extrait de la circulaire du 2 juillet : (http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913) :
L’accompagnement personnalisé
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
Y a-t-il un risque que les heures perdues (3 en 6ème et 4 au cycle 4) soient finalement complètement perdues ?
Oui, car c'est déjà arrivé au collège, avec les itinéraires de découverte, et au lycée, avec les TPE (les TPE ont été construits sur des heures disciplinaires en Première et Terminale puis réduits à 1 semestre en Première. 4 = 4, puis 4 = 1.)
Mais à quoi ça sert de faire ça ?
A récupérer des postes ! Par exemple :
Cette année j'ai 4 classes en français, deux 5ème et deux 4ème, soit 4 x 4h30 = 18 heures, un service complet.
En 2016, si la réforme n'est pas abrogée :
- une heure par classe sera fort probablement "prélevée" sur l'horaire hebdomadaire de français pour cause d'EPI
- donc avec deux 5ème et deux 4ème cela ne fait plus que 4 x 3h30 = 14 heures ...
Manquent 4 heures.
On me donne donc une cinquième classe, et on donne les 4 heures d'EPI au professeur documentaliste, au CPE … (voir extrait de la circulaire du 2 juillet ci-dessus)
Donc si un professeur de français qui avait 4 classes en a maintenant 5, cela veut dire que 4 professeurs qui avaient 16 classes en ont maintenant 20 : 4 professeurs font le travail qui est fait actuellement par cinq.
Cela fait un poste de gagné.
A l'échelle nationale, le SNES a calculé que cela faisait 5500 postes."
Je débarque peut-être sur cet aspect de la réforme, mais je voudrais vous signaler quand même l'analyse d'une de mes collègues.
Si je résume son propos: accepter de donner ses heures pour un EPI/ de l'AP, ce serait risquer que le prof doc ou le CPE prenne en charge l'EPI/l'AP (en effet, les textes les habilitent à le faire), et cela signifierait donc qu'on se retrouverait à devoir accepter de prendre d'autres heures de cours, donc une classe en plus pour avoir un service complet. Ce qui permettrait de faire des économies considérables en terme de postes.
Je n'avais jamais pensé à cette hypothèse.
Je vous mets les extraits de son message, en attendant vos réactions.
Pour l'instant, je relis les textes officiels, et je me dis qu'en effet
"Un professeur qui donne une heure est-il certain d'avoir quand même cette heure dans son service (sous forme d'AP ou d'EPI) ?
Non, car les EPI peuvent être mis en œuvre par d'autres personnes que les professeurs enseignant une discipline :
Extrait de la circulaire du 2 juillet : (http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913) :
"2. Les enseignements pratiques interdisciplinaires et les enseignements de complément (…) Toutes les disciplines d’enseignement contribuent aux enseignements pratiques interdisciplinaires. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d’éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans leur conception et à participer à leur mise en œuvre."
Lire aussi : http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055
L'AP : est-ce la même chose que cette année ?
Non car cette année l'AP (+ 2 heures) est en plus des heures attribuées aux disciplines. En 2016 ce sera 3 heures … en moins (- 3 heures). Le contenu des AP est flou mais non disciplinaire (voir ci-dessous) : par exemple, un professeur de français en 6ème à qui on aura pris une heure de français et « rendu » une heure d’AP ne pourra pas faire du français pendant cette heure. Comme pour les EPI, l’AP pourra être « mis en œuvre » par les CPE et les professeurs documentalistes (voir ci-dessous).
Extrait de la circulaire du 2 juillet : (http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913) :
L’accompagnement personnalisé
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
Y a-t-il un risque que les heures perdues (3 en 6ème et 4 au cycle 4) soient finalement complètement perdues ?
Oui, car c'est déjà arrivé au collège, avec les itinéraires de découverte, et au lycée, avec les TPE (les TPE ont été construits sur des heures disciplinaires en Première et Terminale puis réduits à 1 semestre en Première. 4 = 4, puis 4 = 1.)
Mais à quoi ça sert de faire ça ?
A récupérer des postes ! Par exemple :
Cette année j'ai 4 classes en français, deux 5ème et deux 4ème, soit 4 x 4h30 = 18 heures, un service complet.
En 2016, si la réforme n'est pas abrogée :
- une heure par classe sera fort probablement "prélevée" sur l'horaire hebdomadaire de français pour cause d'EPI
- donc avec deux 5ème et deux 4ème cela ne fait plus que 4 x 3h30 = 14 heures ...
Manquent 4 heures.
On me donne donc une cinquième classe, et on donne les 4 heures d'EPI au professeur documentaliste, au CPE … (voir extrait de la circulaire du 2 juillet ci-dessus)
Donc si un professeur de français qui avait 4 classes en a maintenant 5, cela veut dire que 4 professeurs qui avaient 16 classes en ont maintenant 20 : 4 professeurs font le travail qui est fait actuellement par cinq.
Cela fait un poste de gagné.
A l'échelle nationale, le SNES a calculé que cela faisait 5500 postes."
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- CachéeNiveau 9
Tout est bon pour faire des économies... Encore une nouvelle analyse qui montre que l'intérêt des enfants n'est pas du tout ce qui a motivé cette réforme...
- stanleymilgramNiveau 9
Et pendant que le prof doc est occupé en épis :
https://www.neoprofs.org/t95419-heures-gratuites-au-cdi
https://www.neoprofs.org/t95419-heures-gratuites-au-cdi
- KeaFidèle du forum
Je comprends le raisonnement, mais je suis assez dubitative. Je trouve que les textes ont été interprétés avec excès.
Je ne vois pas comment le prof doc ou le CPE pourraient assurer des heures de disciplines. Ils ont déjà leur mission, avec leur temps de travail cadré (et mieux cadré que pour les profs "disciplinaires"). Ce serait donc des heures supp pour eux, et ça aurait donc un coût (au lieu de le faire faire par des profs dans leur temps de service).
De plus, la circulaire dit "Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre." Or, l'AP et les EPI sont censés contribuer à l'avancée du programme disciplinaire. Ce n'est pas dans les compétences des profs docs et CPE.
Je les imagine plutôt en renfort, pour faire du co-enseignement sans utiliser la marge, en particulier lorsqu'il s'agit de faire de l'EMI ou de l'EMC (comme lorsque l'on fait une séance au CDI).
Et concrètement, "donner ses heures en EPI" fera quand même figurer ces heures dans le tableau de répartition des moyens de la DHG : ces heures devront bien être attribuées à des profs de la matière qui contribue à l'EPI.
En plus, vu que les CPE et profs docs sont beaucoup moins nombreux que les profs "disciplinaires" dans un établissement, vous imaginez le nombre d'heures supp qu'ils devraient absorber ? Chez moi, 0,5 prof doc pour 200 élèves (8 classes) ; 32h d'enseignements complémentaires.
L'AP, à mes yeux, est lié aux heures des disciplines. Un élève de 6e devra avoir 4,5h de Français : 4,5h en enseignement commun, ou 3,5h d'ens. commun + 1h d'AP... Si cette heure d'AP consistait à faire des Maths, de l'HG... cet élève n'aurait pas son compte de Français ; élèves, parents et profs devraient pouvoir s'appuyer là-dessus pour exiger que la matière qui contribue à l'AP soit la seule à y être travaillée...
L'ârrêté parle bien du "respect à la fois du volume horaire global dû à chaque discipline d'enseignement obligatoire pour la durée du cycle, du volume horaire global annuel des enseignements obligatoires dû à chaque élève et des obligations réglementaires de service des enseignants."
Sur les heures perdues, je ne maîtrise pas les exemples des IDD et des TPE.
Mais j'ai tendance à penser que les heures d'enseignement sont un peu protégées quand elles sont appelées "Volumes horaires des enseignements obligatoires" dans le tableau à la fin de l'arrêté. Pour les faire disparaître, il faudrait modifier l'arrêté, non ? C'est certes faisable, mais réforme ou pas réforme...
Sur le fait de récupérer des postes, j'ai du mal à voir l'intérêt de faire ce choix localement.
La DHG devrait être constituée de 26h*4 + la marge. Pourquoi aller confier des heures DHG à des profs docs et des CPE qui ont déjà une mission et un temps de travail (plus précis que le nôtre) à accomplir ? Il faudrait alors transformer ces heures supp en HSA ? Je ne suis même pas sûre qu'un prof doc puisse toucher des HSA.
De plus, puisqu'un prof de Maths n'est pas censé pouvoir prendre des heures de Français, je ne vois pas comment on pourrait attribuer des heures de Français à un prof doc. Ce sont quand même, dans l'arrêté, des volumes horaires définis par discipline ; pour enseigner une discipline, on est censés avoir suivi un cursus lié à cette discipline, ou avoir obtenu la permission de devenir bivalent. Pour ce cas-là aussi, la circulaire dit "Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre."
Le MEN y aurait peut-être intérêt. Mais il ne pourra pas, au moment de déterminer la DHG, enlever des heures postes qui correspondraient aux enseignements complémentaires. Dans l'exemple cité par la collègue, les 4h prélevées sur son service devraient revenir à un enseignant de la discipline concernée. Par forcément elle, certes, notamment si on décide de faire des groupes. Mais le volume horaire de la discipline pour l'ensemble de l'établissement ne devrait pas être amputé des AP et EPI.
Il y avait 7200 postes au CAPES cette année. Or le MEN aime communiquer sur le thème "on recrute", "on va réussir à créer les 60 000 postes"... Supprimer 5500 postes par ce tour de passe-passe reviendrait presque à sacrifier une année de recrutement. Ou alors, il faudrait mettre à bas le statut de fonctionnaire, comme certains en rêvent...
Les économies se feront certainement sur le dos des LCA et des LV2 "rares", et sur le fait que le nombre d'heures hebdo suivies par un élève au cours de ses années de collège va baisser.
Je ne vois pas comment le prof doc ou le CPE pourraient assurer des heures de disciplines. Ils ont déjà leur mission, avec leur temps de travail cadré (et mieux cadré que pour les profs "disciplinaires"). Ce serait donc des heures supp pour eux, et ça aurait donc un coût (au lieu de le faire faire par des profs dans leur temps de service).
De plus, la circulaire dit "Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre." Or, l'AP et les EPI sont censés contribuer à l'avancée du programme disciplinaire. Ce n'est pas dans les compétences des profs docs et CPE.
Je les imagine plutôt en renfort, pour faire du co-enseignement sans utiliser la marge, en particulier lorsqu'il s'agit de faire de l'EMI ou de l'EMC (comme lorsque l'on fait une séance au CDI).
Et concrètement, "donner ses heures en EPI" fera quand même figurer ces heures dans le tableau de répartition des moyens de la DHG : ces heures devront bien être attribuées à des profs de la matière qui contribue à l'EPI.
En plus, vu que les CPE et profs docs sont beaucoup moins nombreux que les profs "disciplinaires" dans un établissement, vous imaginez le nombre d'heures supp qu'ils devraient absorber ? Chez moi, 0,5 prof doc pour 200 élèves (8 classes) ; 32h d'enseignements complémentaires.
L'AP, à mes yeux, est lié aux heures des disciplines. Un élève de 6e devra avoir 4,5h de Français : 4,5h en enseignement commun, ou 3,5h d'ens. commun + 1h d'AP... Si cette heure d'AP consistait à faire des Maths, de l'HG... cet élève n'aurait pas son compte de Français ; élèves, parents et profs devraient pouvoir s'appuyer là-dessus pour exiger que la matière qui contribue à l'AP soit la seule à y être travaillée...
L'ârrêté parle bien du "respect à la fois du volume horaire global dû à chaque discipline d'enseignement obligatoire pour la durée du cycle, du volume horaire global annuel des enseignements obligatoires dû à chaque élève et des obligations réglementaires de service des enseignants."
Sur les heures perdues, je ne maîtrise pas les exemples des IDD et des TPE.
Mais j'ai tendance à penser que les heures d'enseignement sont un peu protégées quand elles sont appelées "Volumes horaires des enseignements obligatoires" dans le tableau à la fin de l'arrêté. Pour les faire disparaître, il faudrait modifier l'arrêté, non ? C'est certes faisable, mais réforme ou pas réforme...
Sur le fait de récupérer des postes, j'ai du mal à voir l'intérêt de faire ce choix localement.
La DHG devrait être constituée de 26h*4 + la marge. Pourquoi aller confier des heures DHG à des profs docs et des CPE qui ont déjà une mission et un temps de travail (plus précis que le nôtre) à accomplir ? Il faudrait alors transformer ces heures supp en HSA ? Je ne suis même pas sûre qu'un prof doc puisse toucher des HSA.
De plus, puisqu'un prof de Maths n'est pas censé pouvoir prendre des heures de Français, je ne vois pas comment on pourrait attribuer des heures de Français à un prof doc. Ce sont quand même, dans l'arrêté, des volumes horaires définis par discipline ; pour enseigner une discipline, on est censés avoir suivi un cursus lié à cette discipline, ou avoir obtenu la permission de devenir bivalent. Pour ce cas-là aussi, la circulaire dit "Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre."
Le MEN y aurait peut-être intérêt. Mais il ne pourra pas, au moment de déterminer la DHG, enlever des heures postes qui correspondraient aux enseignements complémentaires. Dans l'exemple cité par la collègue, les 4h prélevées sur son service devraient revenir à un enseignant de la discipline concernée. Par forcément elle, certes, notamment si on décide de faire des groupes. Mais le volume horaire de la discipline pour l'ensemble de l'établissement ne devrait pas être amputé des AP et EPI.
Il y avait 7200 postes au CAPES cette année. Or le MEN aime communiquer sur le thème "on recrute", "on va réussir à créer les 60 000 postes"... Supprimer 5500 postes par ce tour de passe-passe reviendrait presque à sacrifier une année de recrutement. Ou alors, il faudrait mettre à bas le statut de fonctionnaire, comme certains en rêvent...
Les économies se feront certainement sur le dos des LCA et des LV2 "rares", et sur le fait que le nombre d'heures hebdo suivies par un élève au cours de ses années de collège va baisser.
- CNFANiveau 10
Je ne comprends pas ton raisonnement pour ce qui est des profs doc : dans mon collège, notre collègue fait déjà de l'AP : une sorte de club lecture (Kamishibai) pour les élèves qui lisent difficilement. Elle ne le fait pas du tout en plus de ses heures. Quand elle fait l'AP, le CDI est fermé pour les autres élèves. Elle peut du coup parfaitement participer à des EPI : je crois qu'on sera capable d'oublier la partie programmatique pour le supposé bénéfice apporté par la co-intervention ! Et puis on connaît le principe de base : tout le monde peut enseigner le français puisque tout le monde parle français!
- KeaFidèle du forum
C'est possible parce qu'actuellement, l'AP est en plus des heures disciplinaires.
Mais avec la réforme, comment le prof doc pourrait assurer de l'AP qui sera prélevé sur des heures disciplinaires ?
Tout le monde peut enseigner le français parce qu'il le parle : je l'entends souvent (et de plus en plus, il n'y a qu'à voir l'explication de M. Lussault sur la dictée quotidienne), c'est une justification brandie pour diminuer les horaires de Français. Mais en attendant, jusqu'ici, tous les profs que j'ai croisés et qui assurent des heures DHG de Français sont des profs de Lettres, pas des profs de Maths ni des documentalistes.
Mais avec la réforme, comment le prof doc pourrait assurer de l'AP qui sera prélevé sur des heures disciplinaires ?
Tout le monde peut enseigner le français parce qu'il le parle : je l'entends souvent (et de plus en plus, il n'y a qu'à voir l'explication de M. Lussault sur la dictée quotidienne), c'est une justification brandie pour diminuer les horaires de Français. Mais en attendant, jusqu'ici, tous les profs que j'ai croisés et qui assurent des heures DHG de Français sont des profs de Lettres, pas des profs de Maths ni des documentalistes.
- trompettemarineMonarque
Cette réforme devrait voir deux à quatre postes supprimés par établissement : c'est ce qui va se passer dans le collège de mon mari.
(latin classes bilangues, classes euros et la diminution générale des horaire : voir reformeducollège.fr)
Tout le monde pourra enseigner le français : la littérature n'y sera plus enseignée, ni la grammaire (j'exagère un peu, quoique...)
(latin classes bilangues, classes euros et la diminution générale des horaire : voir reformeducollège.fr)
Tout le monde pourra enseigner le français : la littérature n'y sera plus enseignée, ni la grammaire (j'exagère un peu, quoique...)
- Roumégueur IerÉrudit
Dites, et celui qui accepte de donner des heures à son collègue de lettres classiques pour qu'il fasse son EPI LCA, il devra faire une autre heure de cours à la place ou il reçoit juste une médaille pour son dévouement? (c'est une vraie question)
- *Fifi*Modérateur
Je pense que si lors de la dhg vous décidez de mettre 1h de marge pour le prof de LC, il viendra dans ton heure de francais en co-animation. On ne te l'enlève pas puisqu'il s'agit de faire le lien avec le programme de francais...Roumégueur Ier a écrit:Dites, et celui qui accepte de donner des heures à son collègue de lettres classiques pour qu'il fasse son EPI LCA, il devra faire une autre heure de cours à la place ou il reçoit juste une médaille pour son dévouement? (c'est une vraie question)
Enfin c'est ce que je comprends.
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- Aranel53Niveau 10
trompettemarine a écrit:Tout le monde pourra enseigner le français
Il est là le piège à mon avis : les nouveaux décrets ne permettent plus que l'on soit forcés à enseigner une autre matière, certes, mais si les collègues sont d'accord ils le pourront.
Donc en cas de mauvaise entente ou en cas de décision de conseil pédagogique, on peut tout à fait imaginer qu'on décide que telle matière "donne" une heure pour tel EPI sans que le collègue qui a en charge cette matière fasse l'EPI en question ! bein oui, c'est l'autre prof qui "fera" sa partie du programme en EPI... donc hop, une classe en plus ou un complément de service qui se profile...
Exemple : Une collègue de français a en charge des 5e, mais on décide qu'un des EPI de 5e sera sur ... je ne sais pas moi... "la description littéraire des statues" dans le thème "culture et création artistiques" (Une heure français, une demi heure art plastiques), et que justement le collègue d'art plastique est un spécialiste de sculpture, d'après les textes, il pourra tout à fait faire entièrement l'heure et demie d'EPI dans son service (une partie labellisée "arts plastiques" qui comptera pour sa discipline, une partie qui comptera dans les heures de "français", vu qu'il "a les compétences" ).
La collègue de français a donc perdu une heure de service...
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- bernardoFidèle du forum
laMiss a écrit:Bonsoir à tous,
Je débarque peut-être sur cet aspect de la réforme, mais je voudrais vous signaler quand même l'analyse d'une de mes collègues.
Si je résume son propos: accepter de donner ses heures pour un EPI/ de l'AP, ce serait risquer que le prof doc ou le CPE prenne en charge l'EPI/l'AP (en effet, les textes les habilitent à le faire), et cela signifierait donc qu'on se retrouverait à devoir accepter de prendre d'autres heures de cours, donc une classe en plus pour avoir un service complet. Ce qui permettrait de faire des économies considérables en terme de postes.
Je n'avais jamais pensé à cette hypothèse.
Je vous mets les extraits de son message, en attendant vos réactions.
Pour l'instant, je relis les textes officiels, et je me dis qu'en effet
"Un professeur qui donne une heure est-il certain d'avoir quand même cette heure dans son service (sous forme d'AP ou d'EPI) ?
Non, car les EPI peuvent être mis en œuvre par d'autres personnes que les professeurs enseignant une discipline :
Extrait de la circulaire du 2 juillet : (http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913) :
"2. Les enseignements pratiques interdisciplinaires et les enseignements de complément (…) Toutes les disciplines d’enseignement contribuent aux enseignements pratiques interdisciplinaires. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d’éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans leur conception et à participer à leur mise en œuvre."
Lire aussi : http://www.se-unsa.org/spip.php?article8055
L'AP : est-ce la même chose que cette année ?
Non car cette année l'AP (+ 2 heures) est en plus des heures attribuées aux disciplines. En 2016 ce sera 3 heures … en moins (- 3 heures). Le contenu des AP est flou mais non disciplinaire (voir ci-dessous) : par exemple, un professeur de français en 6ème à qui on aura pris une heure de français et « rendu » une heure d’AP ne pourra pas faire du français pendant cette heure. Comme pour les EPI, l’AP pourra être « mis en œuvre » par les CPE et les professeurs documentalistes (voir ci-dessous).
Extrait de la circulaire du 2 juillet : (http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=90913) :
L’accompagnement personnalisé
Toutes les disciplines d'enseignement peuvent contribuer à l'accompagnement personnalisé. Il est destiné à soutenir la capacité des élèves à apprendre et à progresser, notamment dans leur travail personnel, à améliorer leurs compétences et à contribuer à la construction de leur autonomie intellectuelle. Les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d'éducation, dans leurs champs de compétences respectifs, ont vocation à apporter leur expertise dans sa conception et à participer à sa mise en œuvre.
L'accompagnement personnalisé prend des formes variées : approfondissement ou renforcement, développement des méthodes et outils pour apprendre, soutien, entraînement, remise à niveau. Quelles que soient les formes retenues, il repose sur les programmes d'enseignement, dans l'objectif de la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, notamment le domaine 2 « les méthodes et outils pour apprendre ».
Y a-t-il un risque que les heures perdues (3 en 6ème et 4 au cycle 4) soient finalement complètement perdues ?
Oui, car c'est déjà arrivé au collège, avec les itinéraires de découverte, et au lycée, avec les TPE (les TPE ont été construits sur des heures disciplinaires en Première et Terminale puis réduits à 1 semestre en Première. 4 = 4, puis 4 = 1.)
Mais à quoi ça sert de faire ça ?
A récupérer des postes ! Par exemple :
Cette année j'ai 4 classes en français, deux 5ème et deux 4ème, soit 4 x 4h30 = 18 heures, un service complet.
En 2016, si la réforme n'est pas abrogée :
- une heure par classe sera fort probablement "prélevée" sur l'horaire hebdomadaire de français pour cause d'EPI
- donc avec deux 5ème et deux 4ème cela ne fait plus que 4 x 3h30 = 14 heures ...
Manquent 4 heures.
On me donne donc une cinquième classe, et on donne les 4 heures d'EPI au professeur documentaliste, au CPE … (voir extrait de la circulaire du 2 juillet ci-dessus)
Donc si un professeur de français qui avait 4 classes en a maintenant 5, cela veut dire que 4 professeurs qui avaient 16 classes en ont maintenant 20 : 4 professeurs font le travail qui est fait actuellement par cinq.
Cela fait un poste de gagné.
A l'échelle nationale, le SNES a calculé que cela faisait 5500 postes."
Salut !
C'est moi l'auteur du texte cité ci-dessus ! J'ajoute que, dans mon établissement, la chef a évoqué explicitement la contribution de la professeur documentaliste ; je cite : "Nous pouvons associer le professeur documentaliste à un certain nombre d'EPI." Je suis étonné que vous mettiez en doute ce qui est écrit noir sur blanc dans la circulaire du 2 juillet ... Ce n'est tout de même pas un tract syndical :lol:
_________________
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- CNFANiveau 10
Kea a écrit:C'est possible parce qu'actuellement, l'AP est en plus des heures disciplinaires.
Mais avec la réforme, comment le prof doc pourrait assurer de l'AP qui sera prélevé sur des heures disciplinaires ?
Tout le monde peut enseigner le français parce qu'il le parle : je l'entends souvent (et de plus en plus, il n'y a qu'à voir l'explication de M. Lussault sur la dictée quotidienne), c'est une justification brandie pour diminuer les horaires de Français. Mais en attendant, jusqu'ici, tous les profs que j'ai croisés et qui assurent des heures DHG de Français sont des profs de Lettres, pas des profs de Maths ni des documentalistes.
Pourquoi ne le pourrait-il pas? Il suffit que le prof de français accepte de céder une heure au prof doc! J'ai des collègues qui seront ravies de le faire ! Moi, il va falloir qu'ils s'approchent!
- Isis39Enchanteur
Aranel53 a écrit:trompettemarine a écrit:Tout le monde pourra enseigner le français
Il est là le piège à mon avis : les nouveaux décrets ne permettent plus que l'on soit forcés à enseigner une autre matière, certes, mais si les collègues sont d'accord ils le pourront.
Donc en cas de mauvaise entente ou en cas de décision de conseil pédagogique, on peut tout à fait imaginer qu'on décide que telle matière "donne" une heure pour tel EPI sans que le collègue qui a en charge cette matière fasse l'EPI en question ! bein oui, c'est l'autre prof qui "fera" sa partie du programme en EPI... donc hop, une classe en plus ou un complément de service qui se profile...
Exemple : Une collègue de français a en charge des 5e, mais on décide qu'un des EPI de 5e sera sur ... je ne sais pas moi... "la description littéraire des statues" dans le thème "culture et création artistiques" (Une heure français, une demi heure art plastiques), et que justement le collègue d'art plastique est un spécialiste de sculpture, d'après les textes, il pourra tout à fait faire entièrement l'heure et demie d'EPI dans son service (une partie labellisée "arts plastiques" qui comptera pour sa discipline, une partie qui comptera dans les heures de "français", vu qu'il "a les compétences" ).
La collègue de français a donc perdu une heure de service...
Non, l'EPI doit être fait par les deux enseignants. Personne ne donne et ne perd d'heure.
- Aranel53Niveau 10
Isis39 a écrit:Aranel53 a écrit:trompettemarine a écrit:Tout le monde pourra enseigner le français
Il est là le piège à mon avis : [...]
La collègue de français a donc perdu une heure de service...
Non, l'EPI doit être fait par les deux enseignants. Personne ne donne et ne perd d'heure.
J'aimerais que tu me montres le bout de décret qui appuie ce que tu avances...
Rien n'est précisé dans le décret si ce n'est le fait que les élèves doivent avoir le bon nombre d'heures sur le cycle, et d'autre part que les heures d'EPI sont prises sur les horaires disciplinaires. Il n'a jamais été question à ma connaissance du fait que c'était le même prof que celui de la matière en "enseignement obligatoire" qui faisait aussi les heures de la même matière en "enseignement complémentaires" . C'est tellement évident pour tout le monde qu'on n'a pas vérifié (moi le premier). C'est un collègue qui a pointé ça en début d'année...
Mais non, on pourra "perdre vraiment" des heures suivant les cas (et non pas juste devoir labelliser certaines heures de son cours normal...)
Si tu as des infos que je n'ai pas, je suis preneur !
décret a écrit:I. - L'organisation des enseignements complémentaires au cycle 4 répond aux exigences ci-après :
1° Chaque élève bénéficie de l'accompagnement personnalisé, à raison d'une à deux heures hebdomadaires ;
2° A l'issue du cycle, chaque élève doit avoir bénéficié d'enseignements pratiques interdisciplinaires portant sur au moins six des huit thématiques interdisciplinaires prévues à l'article 5 ;
3° Les enseignements pratiques interdisciplinaires proposés aux élèves doivent, chaque année, être au moins au nombre de deux, portant chacun sur une thématique interdisciplinaire différente.
II. - Les enseignements pratiques interdisciplinaires incluent l'usage des outils numériques et la pratique des langues vivantes étrangères.
Ils contribuent, avec les autres enseignements, à la mise en œuvre du parcours citoyen, du parcours d'éducation artistique et culturelle ainsi que du parcours individuel d'information, d'orientation et de découverte du monde économique et professionnel.
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- HypermnestreÉrudit
L'EPI doit être fait par deux enseignants, mais rien n'impose que ce soit ceux qui ont les élèves en classe entière.
Deux exemples pris du lycée :
- en 1ère L, les élèves ont 4h de français et 2h de littérature. C'est la même chose (le découpage a été créé pour faire avaler la pilule des 2h de littérature perdue en TL). Or, il arrive que les deux heures soient attribuées à un autre professeur que celui qui a en charge la classe pour le reste de l'horaire.
- quand l'AP en 2nde a été créé, l'horaire de français et de maths a diminué. Il a donc été dit que ces heures revenaient aux enseignants de maths et de français, pour annuler la perte. Sauf que tout le monde est concerné par l'AP... dans mon établissement, à partir de cette année, certaines classes ont AP maths/français avec leurs professeurs, mais d'autres espagnol/eco gestion/EPS... avec des collègues qu'ils n'ont pas par ailleurs.
Bref, il me semble tout à fait envisageable que les heures d'EPI deviennent "détachables".
Deux exemples pris du lycée :
- en 1ère L, les élèves ont 4h de français et 2h de littérature. C'est la même chose (le découpage a été créé pour faire avaler la pilule des 2h de littérature perdue en TL). Or, il arrive que les deux heures soient attribuées à un autre professeur que celui qui a en charge la classe pour le reste de l'horaire.
- quand l'AP en 2nde a été créé, l'horaire de français et de maths a diminué. Il a donc été dit que ces heures revenaient aux enseignants de maths et de français, pour annuler la perte. Sauf que tout le monde est concerné par l'AP... dans mon établissement, à partir de cette année, certaines classes ont AP maths/français avec leurs professeurs, mais d'autres espagnol/eco gestion/EPS... avec des collègues qu'ils n'ont pas par ailleurs.
Bref, il me semble tout à fait envisageable que les heures d'EPI deviennent "détachables".
- bernardoFidèle du forum
Où est-ce écrit que l'EPI doit être fait par 2 enseignants ?
_________________
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- HypermnestreÉrudit
Le changement, c'est maintenant !...Kea a écrit: Mais en attendant, jusqu'ici, tous les profs que j'ai croisés et qui assurent des heures DHG de Français sont des profs de Lettres, pas des profs de Maths ni des documentalistes.
- Aranel53Niveau 10
Mais même ça c'était évident pour tout le monde avec le mot "interdisciplinarité", mais ce n'est écrit nulle part ! !hypermnestre a écrit:L'EPI doit être fait par deux enseignants, mais rien n'impose que ce soit ceux qui ont les élèves en classe entière.
EDIT : d'accord avec Guennec, j'aimerais la source, je n'ai pas tout épluché peut-être...
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- Isis39Enchanteur
Je vous renverse la question : où voyez vous que les disciplines "donnent" des heures (et donc les perdent) ?
- HypermnestreÉrudit
A mon avis, il devra faire des heures en plus. Les heures qui lui "appartiennent" sont celles qu'il fait devant élèves ; avec la réforme, l'ensemble des heures d'une matière destinée à une classe "n'appartiennent" plus au professeur de cette matière.Roumégueur Ier a écrit:Dites, et celui qui accepte de donner des heures à son collègue de lettres classiques pour qu'il fasse son EPI LCA, il devra faire une autre heure de cours à la place ou il reçoit juste une médaille pour son dévouement? (c'est une vraie question)
Pour donner à nouveau un exemple pris du lycée, l'AP "français", ce n'est pas de la littérature française, spécialité des seuls professeurs de lettres : c'est de la maîtrise de l'écrit, de la maîtrise de l'oral, de l'argumentation... compétences que l'on peut travailler avec un professeur d'histoire, d'anglais, d'espagnol, de documentation... Et si c'est un de ces collègues qui récupèrent l'horaire, le professeur de français aura des heures en plus à faire ailleurs, point.
- HypermnestreÉrudit
Les heures ne sont pas en plus du tronc commun, mais retranchées. Il faut donc qu'elles soient prises quelque part...Isis39 a écrit:Je vous renverse la question : où voyez vous que les disciplines "donnent" des heures (et donc les perdent) ?
- bernardoFidèle du forum
Isis39 a écrit:Je vous renverse la question : où voyez vous que les disciplines "donnent" des heures (et donc les perdent) ?
En 6e sur 26 h, 3 heures sont enlevées pour faire de l'AP
En 5e sur 26 h, 4 heures sont enlevées pour faire AP et EPI (2+2 ou 1+3) … idem en 4e et en 3e.
Je pense que ta question était une blague mais j'y réponds quand même.
_________________
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Aranel53Niveau 10
ça c'est écrit par contre :Isis39 a écrit:Je vous renverse la question : où voyez vous que les disciplines "donnent" des heures (et donc les perdent) ?
Décret a écrit:Article 3
I. - Les contenus des enseignements complémentaires sont établis en fonction des objectifs de connaissances et de compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture et des programmes des cycles concernés.
Toutes les disciplines d'enseignement contribuent aux enseignements complémentaires.
Les défenseurs de la réforme (dont je pourrais presque être si des moyens réels étaient alloués...) disent qu'on ne perd pas d'heures puisque c'est juste qu'on "fera le programme
différemment c'est tout" pendant les EPI, c'est tout, donc tout va bien pour les horaires disciplinaires... sauf que ça c'est un argument qui se tient presque uniquement dans le cas où c'est le même collègue qui fait l'enseignement obligatoire et l'EPI car il pourra faire ses liens avec l'EPI, voir ce qu'il fera dans chacune des parties et zou ! pourquoi pas (même si imposer l'interdisciplinarité comme ça c'est stupide et contre-productif, pourquoi pas à la base).
Si ce n'est pas le même collègue, comment vérifier sans concertation rémunérée que chaque partie du programme a bien été traitée ? ? Ce sera l'enfer...
_________________
« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
Page 1 sur 18 • 1, 2, 3 ... 9 ... 18
- Classe en sortie : le CDE peut-il imposer aux enseignants de prendre pendant les heures libérées une autre classe ?
- Prendre une classe en cours d'année...
- On me demande de prendre pendant 1 heure une classe que je n'ai pas : est-ce légal ?
- Peut-on m'obliger à prendre en charge une classe ULIS ?
- M'y prendre avec une classe d'enfer... aux deux sens du terme !!
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum