Re: Réforme : Comment ça se passe dans vos établissements (réunions, actions, etc) ?

natha a écrit:Nous aussi c'était l'IPR de physique-chimie mais alors que nous ne voulions pas parler , elle nous disait regretter car elle était prête au dialogue .....

Réforme : Comment ça se passe dans vos établissements (réunions, actions, etc) ? - Page 35 1427763993

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Les formations seront en janvier pour nous.
J'ai cours 3 ou 4h tous les jours, donc quel que soit le jour, ça ne changera pas grand chose pour moi.
Bussy, tu ne veux pas venir dans mon collège ? Nous serions deux contre la réforme ! Razz

Je crois que ça m'éloigne encore de chez moi... Sinon ce serait avec plaisir !

natha a écrit:Je suis enseignante dans un des collèges cités du département de l'Eure et je suis fière de mes collègues car il a été difficile de rester plus d'une heure sans rien dire sans répondre et argumenter face à cette IPR qui a été surprise de notre réaction et légèrement déstabilisée .
Par contre le discours est toujours le même( moralisateur ) : vous êtes les seuls à réagir ainsi , d'autres collègues travaillent et ont accepté d'être formateur .Or je suis surprise du nombre d'établissements réfractaires de mon département (merci Derborence) , c'est pourquoi il est important de communiquer pour pouvoir se compter .On n'imagine pas forcément être si nombreux et les CDE ou IPR ne vont pas nous faire part du nombre important de collègues hostiles à la réforme .
Il faut poursuivre le combat !

Je suis dans l'Eure aussi, et très franchement, j'aimerais avoir le nom des établissements aussi conciliants. A part le collège de Derborence, je ne vois pas. C'était du bluff à mon avis.

Mon établissement ne fait pas partie de la liste donnée par FO, normale, je crois que je suis la seule syndiquée chez eux dans mon établissement, mais la rencontre avec l'IPR de maths s'est soldée par un échec. Les collègues, qui ont clairement dit qu'ils étaient contre la réforme mais qui ne voulaient pas refuser le dialogue cafe

, se sont rendus compte que l'IPR ne maitrisait rien dès qu'on devenait un peu technique, et a plutôt effrayé tout le monde quand il a commencé à parler des EPI, qu'on pouvait faire un peu de ci et un peu de ça, à un moment les maths s'associent avec la SVT avant de s'associer avec la physique qui elle-même plus tard s'associera à ...

Donc les collègues qui ne voulaient pas refuser le dialogue ont été déçus voire dégoûtés. Mais méfiance tout de même, on nous a quand même répondu qu'on n'avait pas à être contre la réforme car elle allait s'appliquer, donc j'ai un peu peur de l'effet " on est contre mais il faut bien le faire quand même ".

A suivre.

Ici formation en 6 vagues. La vague 1 est passé, je suis de la vague 2.
On ne nous demande pas notre avis sur les jours/les dispos.

Le comble du mépris est je crois que les élèves sont informés avant nous de notre absence !

BritLéty a écrit:

natha a écrit:Je suis enseignante dans un des collèges cités du département de l'Eure et je suis fière de mes collègues car il a été difficile de rester plus d'une heure sans rien dire sans répondre et argumenter face à cette IPR qui a été surprise de notre réaction et légèrement déstabilisée .
Par contre le discours est toujours le même( moralisateur ) : vous êtes les seuls à réagir ainsi , d'autres collègues travaillent et ont accepté d'être formateur .Or je suis surprise du nombre d'établissements réfractaires de mon département (merci Derborence) , c'est pourquoi il est important de communiquer pour pouvoir se compter .On n'imagine pas forcément être si nombreux et les CDE ou IPR ne vont pas nous faire part du nombre important de collègues hostiles à la réforme .
Il faut poursuivre le combat !

Je suis dans l'Eure aussi, et très franchement, j'aimerais avoir le nom des établissements aussi conciliants. A part le collège de Derborence, je ne vois pas. C'était du bluff à mon avis.

Mon établissement ne fait pas partie de la liste donnée par FO, normale, je crois que je suis la seule syndiquée chez eux dans mon établissement, mais la rencontre avec l'IPR de maths s'est soldée par un échec. Les collègues, qui ont clairement dit qu'ils étaient contre la réforme mais qui ne voulaient pas refuser le dialogue , se sont rendus compte que l'IPR ne maitrisait rien dès qu'on devenait un peu technique, et a plutôt effrayé tout le monde quand il a commencé à parler des EPI, qu'on pouvait faire un peu de ci et un peu de ça, à un moment les maths s'associent avec la SVT avant de s'associer avec la physique qui elle-même plus tard s'associera à ...

Donc les collègues qui ne voulaient pas refuser le dialogue ont été déçus voire dégoûtés. Mais méfiance tout de même, on nous a quand même répondu qu'on n'avait pas à être contre la réforme car elle allait s'appliquer, donc j'ai un peu peur de l'effet " on est contre mais il faut bien le faire quand même ".

A suivre.

Si c'est l'IPR de maths que je connais, il est contre la réforme, en fait. Razz

Si c'est le même, ça ne se voyait pas du tout.

Les dates sont « enfin » arrivées chez nous, pour toutes les matières, sur janvier et février.
On sent la fabrique du formatage à plein nez : aucun programme n’est annoncé, on a juste un planning avec le libellé des matières concernées.
Et les préavis de grève pour chaque jour des mois de janvier et février, ça existe ?

natha a écrit:Je suis enseignante dans un des collèges cités du département de l'Eure et je suis fière de mes collègues car il a été difficile de rester plus d'une heure sans rien dire sans répondre et argumenter face à cette IPR qui a été surprise de notre réaction et légèrement déstabilisée .
Par contre le discours est toujours le même( moralisateur ) : vous êtes les seuls à réagir ainsi , d'autres collègues travaillent et ont accepté d'être formateur .Or je suis surprise du nombre d'établissements réfractaires de mon département (merci Derborence) , c'est pourquoi il est important de communiquer pour pouvoir se compter .On n'imagine pas forcément être si nombreux et les CDE ou IPR ne vont pas nous faire part du nombre important de collègues hostiles à la réforme .
Il faut poursuivre le combat !

Ce que j'ai souligné en gras, c'est exactement ce qui est servi en aparté à certains de mes collègues (pas à moi ) , et nous ne sommes pas dans l'Eure. Or, c'st faux, d'une part, les remontées des AG disent le contraire, et d'autre part , même ceux qui n'ont pas encore déposé de motion cherchent à le faire, ils ne savent pas comment s'organiser, c'est tout.
Ca doit être un élément de management qui leur a été communiqué.

C'est l'Eure de réagir...
Oui, je sais, le jeu de mot est tout pourri Embarassed

Bonjour.
Mon CdE dit que la mise en place de la réforme (et des EPI par la même occasion) dépend absolument du projet d'établissement que nous sommes en train de réécrire.
Si l'on écrit dans le projet d'établissement un article stipulant que l'on souhaite maintenir et rendre pérenne la diversité des langues enseignées dans le collège (anglais, allemand, espagnol et latin et grec en EC), est-ce que ce serait suffisant pour éviter la fermeture de classes d'allemand et de latin si jamais le CdE (ou le rectorat?) estimait qu'il n'y a plus assez d'élèves dans ces cours pour les maintenir?
Dans mon collège, il n'y a plus de LV2 allemand depuis 2 ou 3 ans, parce qu'il y avait moins de 10 élèves qui voulaient en faire, seulement la section bilangue allemand, et lundi, en réunion sur le choix des EPI, les collègues ont voté pour autre chose que l'EPI LCA. Mon cours de latin se porte très bien pour le moment 20 à 24 élèves par niveau), mais je ne sais pas si ça va durer et, tant qu'à faire, j'aimerais demander l'ouverture de l'EC grec.
Qu'en pensez-vous? On a conseil péda vendredi pour finaliser un projet d'établissement qui est d'une tristesse terrible.

Bonjour,

Je donne des nouvelles de ce qui se passe dans mon collège.

L'équipe de Lettres (2 LC et 6 LM) perd un poste : mesure de carte scolaire sur les collègues de Lettres modernes. Pourquoi heu

La dernière arrivée (collègue A) qui est déjà en complément de service, monte un dossier RQTH (suivi psy suite à une TS).
C'est donc l'avant dernière qui est menacée (collègue B), elle monte aussi un dossier RQTH (grave maladie auto-immune).
La mesure de carte scolaire remonte jusqu'à la collègue C en poste depuis 20 ans! affraid

la collègue C est écœurée et déchaînée.
La collègue B propose à toute l'équipe de se mettre à 80% pour conserver tous les postes. Tollé général, ça se traite de tous les noms d'oiseaux en salle des profs ce matin.

Voici donc un avant goût de ce que va provoquer la réforme

nesssnousss a écrit:Bonjour,

Je donne des nouvelles de ce qui se passe dans mon collège.

L'équipe de Lettres (2 LC et 6 LM) perd un poste : mesure de carte scolaire sur les collègues de Lettres modernes. Pourquoi

Et où pourrait-on réaffecter les collègues de LC ??

Daphné a écrit:Et où pourrait-on réaffecter les collègues de LC ??

Je n'en sais rien, en fait je ne sais pas trop comment cela fonctionne la MSC.
Est-ce que cela concerne les lettres ou systématiquement les LM puisqu'on ne sait plus où mettre les LC heu

De toute façon, je ne souhaite à personne de partir ou de se retrouver dans une telle situation. Je suis complètement écœurée moi aussi

En cas de fermetures de postes, le ou la collègue victime de la suppression a 1500 points (ou 1000 selon les académie) de bonification pour avoir le poste fixe vacant le plus proche (lycée ou collège). Il est également possible de demander un poste de TZR. La collègue victime de la fermeture de poste reste prioritaire pour revenir dans son établissement si un poste redevient vacant à condition de respecter certaines règles au niveau des voeux. Ou bien on se donne les moyens d'obtenir l'abrogation de la réforme (Grève reconductible? Quoi d'autre pour avoir un rapport de force?) ou bien les collègues vont se bouffer les uns les autres. Quand je parle de rapport de forces, je ne me place pas au niveau d'un établissement parce que la situation est inégale selon les collèges et c'est tous ensemble qu'il faudra y aller, je pense le 26 janvier. Après ce sera sans doute plus difficile.

Merci Mallet pour ces précisions

Mallet a écrit:Ou bien on se donne les moyens d'obtenir l'abrogation de la réforme...ou bien les collègues vont se bouffer les uns les autres...

c'est exactement ce que j'ai dit à mes collègues, l'ennemi, c'est la réforme! chevalier

Dans mon collège, nous avons refusé de nous rendre à la journée de formation district...
Nous avons fait cours.

Et nous refusons d'anticiper la réforme. Nos chefs s'inquiètent mais respectent nos opposition.
Nous avons été très clairs: nous ne travaillerons sur la rentrée que lorsque nous aurons toutes les données en mains:
- la carte des langues,
- la DHG,
- le nombre de classes...

ET même avec ces informations, très peu de collègues sont prêts à y travailler....

Derborence a écrit:

BritLéty a écrit:

natha a écrit:Je suis enseignante dans un des collèges cités du département de l'Eure et je suis fière de mes collègues car il a été difficile de rester plus d'une heure sans rien dire sans répondre et argumenter face à cette IPR qui a été surprise de notre réaction et légèrement déstabilisée .
Par contre le discours est toujours le même( moralisateur ) : vous êtes les seuls à réagir ainsi , d'autres collègues travaillent et ont accepté d'être formateur .Or je suis surprise du nombre d'établissements réfractaires de mon département (merci Derborence) , c'est pourquoi il est important de communiquer pour pouvoir se compter .On n'imagine pas forcément être si nombreux et les CDE ou IPR ne vont pas nous faire part du nombre important de collègues hostiles à la réforme .
Il faut poursuivre le combat !

Je suis dans l'Eure aussi, et très franchement, j'aimerais avoir le nom des établissements aussi conciliants. A part le collège de Derborence, je ne vois pas. C'était du bluff à mon avis.

Mon établissement ne fait pas partie de la liste donnée par FO, normale, je crois que je suis la seule syndiquée chez eux dans mon établissement, mais la rencontre avec l'IPR de maths s'est soldée par un échec. Les collègues, qui ont clairement dit qu'ils étaient contre la réforme mais qui ne voulaient pas refuser le dialogue , se sont rendus compte que l'IPR ne maitrisait rien dès qu'on devenait un peu technique, et a plutôt effrayé tout le monde quand il a commencé à parler des EPI, qu'on pouvait faire un peu de ci et un peu de ça, à un moment les maths s'associent avec la SVT avant de s'associer avec la physique qui elle-même plus tard s'associera à ...

Donc les collègues qui ne voulaient pas refuser le dialogue ont été déçus voire dégoûtés. Mais méfiance tout de même, on nous a quand même répondu qu'on n'avait pas à être contre la réforme car elle allait s'appliquer, donc j'ai un peu peur de l'effet " on est contre mais il faut bien le faire quand même ".

A suivre.

Si c'est l'IPR de maths que je connais, il est contre la réforme, en fait.

Et nous, cela fait deux semaines que:
- Le CDE nous demande de décider qui fera EPI, qui fera AP pour préparer sa DHG, sans aucun temps de concertation préalable
- Il nous propose de prendre sur une heure de vie syndicale pour nous concerter...

Bref...
Ce matin, première matinée de formation: salle étonnamment calme, me suis fait rabrouer quand j'ai parlé des programmes rejetés par le CSE, les IPR présents ont convenu que des choses étaient illogiques... Mais c'est pas grave, on continue!

Je suis fatiguée... Epuisée...
Découragée.

plumedair a écrit:Et nous, cela fait deux semaines que:
- Le CDE nous demande de décider qui fera EPI, qui fera AP pour préparer sa DHG, sans aucun temps de concertation préalable
- Il nous propose de prendre sur une heure de vie syndicale pour nous concerter...

du nouvel emploi de l'HVS

Lefteris a écrit:

plumedair a écrit:Et nous, cela fait deux semaines que:
- Le CDE nous demande de décider qui fera EPI, qui fera AP pour préparer sa DHG, sans aucun temps de concertation préalable
- Il nous propose de prendre sur une heure de vie syndicale pour nous concerter...

du nouvel emploi de l'HVS

Ah mais quelqu'un sur Twitter m'avait proposé il y a quelques temps de venir animer une heure syndicale dans mon bahut pour expliquer aux collègues le fonctionnement des EPI. J'avais répondu "sans façon". Very Happy

plumedair a écrit: Il nous propose de prendre sur une heure de vie syndicale pour nous concerter...

C'est ce qu'il s'est passé chez nous Sad

lotta a écrit:

plumedair a écrit: Il nous propose de prendre sur une heure de vie syndicale pour nous concerter...

C'est ce qu'il s'est passé chez nous

Les collègues ont accepté ? :shock: furieux

Lefteris a écrit:

lotta a écrit:

plumedair a écrit: Il nous propose de prendre sur une heure de vie syndicale pour nous concerter...

C'est ce qu'il s'est passé chez nous

Les collègues ont accepté ? :shock:

Chez nous aussi...mais nos délégués syndicaux sont déjà pilotes de la réforme dans notre bahut pilote, alors...
Bref, on s'est tous eng....lés, c'était ridicule.

Rabelais a écrit:
Chez nous aussi...mais nos délégués syndicaux sont déjà pilotes de la réforme dans notre bahut pilote, alors...
Bref, on s'est tous eng....lés, c'était ridicule.

Non mais vous vous êtes ligués pour me faire tourner le sang... Les délégués syndicaux !!! Il n'y a que l'UNSGEN chez vous ? personne ne peut réagir ?
"gardez moi des mes amis..."...

Non, ici c'est le SNES Rolling Eyes