Pourquoi certains syndicats se sont-ils prononcés en faveur de la loi de refondation Peillon?

Je dois avouer qu'avant de venir ici, je pensais que c'était le mal absolu... :darkvador:
et plus ça va .....

Comme quoi le bourrage de crâne .......

Celeborn a écrit:Pour que chacun se fasse sa propre opinion quant à notre position réelle, voici les 2 communiqués que nous avons publiés dans leur intégralité, et qui ne se résument pas à ce qu'en disent l'article de ToutEduc ou la page Wikipédia :

COMMUNIQUÉ 1
COMMUNIQUÉ 2

Dans le premier communiqué, on note :

fin de la majoration des obligations de services pour effectifs réduits (tandis que l'on continue à prendre en compte les effectifs pléthoriques)

Or, si j'ai bien compris, la décharge pour effectifs pléthoriques a bel et bien disparue. A moyen terme, on peut estimer que ce sera la principale source d'économie pour le MEN. A quelle occasion la disparition de cette décharge a-t-elle eu lieu ?

mistinguette a écrit:Je dois avouer qu'avant de venir ici, je pensais que c'était le mal absolu... :darkvador:
et plus ça va .....

Internet donne accès à plein de documents. Prenez le temps de lire, de comparer, de vous faire votre propre idée. On peut être surpris
Les textes de Jean-Rémi Girard, par exemple, ça m'étonnerait qu'ils ne remportent pas une large adhésion dans la profession.

[quote="archeboc"]

le premier communiqué, on note :

fin de la majoration des obligations de services pour effectifs réduits (tandis que l'on continue à prendre en compte les effectifs pléthoriques)

Or, si j'ai bien compris, la décharge pour effectifs pléthoriques a bel et bien disparue. A moyen terme, on peut estimer que ce sera la principale source d'économie pour le MEN. A quelle occasion la disparition de cette décharge a-t-elle eu lieu ?

La décharge a disparu, mais une indemnité est apparue (de 1250€) : LIEN

kamasolou a écrit:Excusez-moi je débarque, mais j'ai une question simple : un collègue m'a affirmé que le snalc est un syndicat de droite, ce qui expliquerait pourquoi il tape à fond sur la réforme, contrairement au snes qui a mis plus de temps à réagir de part ses affinités avec le PS. Vrai ou pas vrai ?

Pas vrai.

D'ailleurs la réforme (de droite) du lycée par Châtel avait été vigoureusement combattue par le SNALC.

Celeborn a écrit:

kamasolou a écrit:Excusez-moi je débarque, mais j'ai une question simple : un collègue m'a affirmé que le snalc est un syndicat de droite, ce qui expliquerait pourquoi il tape à fond sur la réforme, contrairement au snes qui a mis plus de temps à réagir de part ses affinités avec le PS. Vrai ou pas vrai ?

Pas vrai.

D'ailleurs la réforme (de droite) du lycée par Châtel avait été vigoureusement combattue par le SNALC.

+1 Celeborn concernant le SNALC.

Concernant le SNES j'ai aussi entendu dire qu'il était moins réactif sous les gouvernements de gauche, c'est une critique habituelle, néanmoins je pense que la couleur politique n'est pas la principale cause de ce fait : Il faut simplement remarquer pour le comprendre que les gouvernements de gauche sont censé être plus enclins à écouter le SNES lors de négociations simplement car la Gauche est traditionnellement sensible à la notion de Dialogue social et au syndicalisme quand la droite n'hésite pas à affirmer que pour réformer il faut vaincre les blocages syndicaux. Ainsi la stratégie initiale du SNES, après une élection donnant la gauche gagnante, devient plus rationnelle, pourquoi s'opposer si on peut obtenir plus par la négociation ?

malheureusement les faits viennent contredire cette réalité supposée (cela fait longtemps que même le SNES est méfiant) : La droite n'a jamais osé effectuer les réformes qu'elle appelle de ses voeux et la gauche a régulièrement profité de la confiance d'une large part des enseignants pour faire passer ces mêmes réformes de manière plus pernicieuse, en faisant preuve d'un jusqu'au boutisme qui ferait baver d'envie n'importe quel nain d'origine hongroise (mais plutôt ceux mariés à de grande Italiennes, autant ne pas insulter les autres par une comparaison trop large, je n'ai rien contre eux).

Le Bilan de tout cela est que la situation a changé dans l'esprit de beaucoup de monde (SNES compris). Par contre, concernant, les enseignants "de base" (sympathisants SNES ou autre ou pas sympathisants) on est confronté à une inertie de masse, le changement de mentalité est long et se fera malheureusement, dans encore trop de cas, par la pratique des conséquences douloureuses de ces réformes.

Finrod a écrit: La droite n'a jamais osé effectuer les réformes qu'elle appelle de ses voeux et la gauche a régulièrement profité de la confiance d'une large part des enseignants pour faire passer ces mêmes réformes de manière plus pernicieuse,  en faisant preuve d'un jusqu'au boutisme qui ferait baver d'envie n'importe quel nain d'origine hongroise.

Bien dit!
C'est d'ailleurs ce qui devient vraiment insupportable...