- gauvain31Empereur
Balthazaard a écrit:Ronin a écrit:Moi je suis vraiment curieux de savoir ce qui pousse les gens à devenir inspecteur. Vraiment. Pas pour moi, je vise recteur.
Il y a un travail d'accompagnement dans les programmes qui peut être intéressant, pour ma part j'ai assisté à quelques rencontres que j'ai beaucoup aimé, je parle du post-bac....hélas cela s'accompagne toujours en contre partie (et j'ai vraiment l'impression que cela explose aujourd'hui) d'une pilule amère à faire avaler quelque part. Et on sent parfois que nos interlocuteurs ne sont pas toujours à l'aise pour en discuter, c'est vraiment dommage mais il est clair qu'aujourd'hui le climat est détestable.
Oui lorsque une de nos collègue a voulu passer le "concours" d'IPR on l'a prévenu qu'elle aurait beaucoup de couleuvres à avaler, depuis je ne sais pas si elle arrive à digérer tous ces reptiles
- gauvain31Empereur
Mais effectivement cela doit être horrible pour eux: parler en bien d'une réforme dont ils voient bien qu'elle est inepte est quelquechose qui doit être très violent intérieurement. Après on m'a raconté que certains IPR sont assez habile dans les discours pour voir qu'ils n'approuvent pas telle ou telle réforme
- OsmieSage
Celeborn a écrit:Osmie a écrit:Celeborn a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Mais ce que j'ai lu d'elle me donne quand même l'image d'une femme intelligente, elle doit donc savoir que le noyautage, ça n'a jamais marché.
À l'Éducation nationale, ça fonctionne plutôt très, très, très bien.
Ça y est, tu vas devenir IPR !
Ce n'est clairement pas dans mes projets. Ce qui est intéressant, c'est que justement, c'est une fonction qui, au départ, m'intéressait (pas à court terme, mais vaguement comme ça dans un futur très indéterminé), et que c'est justement mon travail syndical qui m'a fait prendre conscience que ce n'était absolument pas un métier pour moi, et que j'y serais très malheureux.
Ce qui ne doit pas empêcher d'autres personnes de le trouver très intéressant.
Le silence assourdissant de cette profession à propos de la réforme du collège m'a fait perdre toute l'estime que je pouvais avoir pour elle.
Mes IPR de lettres sont des gens courtois, aimables, mais ils ont laissé leur discipline être assassinée. Sans doute des gens peuvent-ils trouver un intérêt à ce "métier" ; je vois très bien l'intérêt personnel que l'on peut en tirer, mais plus du tout l'intérêt général.
- RoninMonarque
Je vois bien toutes les saloperies qu'il faut faire et faire faire. Et je me demande vraiment ce qui peut motiver qqn à faire ça. Dans le premier degré, devenir IEN permet de presque doubler la paye mais c'est vraiment un sale job.
Donc à part pour rembourser l'emprunt immobilier ou le plaisir d'être un chef et de se croire supérieur aux autres, je ne vois pas l'intérêt.
Donc à part pour rembourser l'emprunt immobilier ou le plaisir d'être un chef et de se croire supérieur aux autres, je ne vois pas l'intérêt.
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- OsmieSage
gauvain31 a écrit:Balthazaard a écrit:Ronin a écrit:Moi je suis vraiment curieux de savoir ce qui pousse les gens à devenir inspecteur. Vraiment. Pas pour moi, je vise recteur.
Il y a un travail d'accompagnement dans les programmes qui peut être intéressant, pour ma part j'ai assisté à quelques rencontres que j'ai beaucoup aimé, je parle du post-bac....hélas cela s'accompagne toujours en contre partie (et j'ai vraiment l'impression que cela explose aujourd'hui) d'une pilule amère à faire avaler quelque part. Et on sent parfois que nos interlocuteurs ne sont pas toujours à l'aise pour en discuter, c'est vraiment dommage mais il est clair qu'aujourd'hui le climat est détestable.
Oui lorsque une de nos collègue a voulu passer le "concours" d'IPR on l'a prévenu qu'elle aurait beaucoup de couleuvre à avaler, depuis je ne sais pas si elle arrive à digérer tous ces reptiles
Ils toucheraient le SMIC pour être IPR, les candidats ne se bousculeraient pas au portillon ; le salaire aide à la digestion des couleuvres.
- gauvain31Empereur
Osmie a écrit:gauvain31 a écrit:Balthazaard a écrit:Ronin a écrit:Moi je suis vraiment curieux de savoir ce qui pousse les gens à devenir inspecteur. Vraiment. Pas pour moi, je vise recteur.
Il y a un travail d'accompagnement dans les programmes qui peut être intéressant, pour ma part j'ai assisté à quelques rencontres que j'ai beaucoup aimé, je parle du post-bac....hélas cela s'accompagne toujours en contre partie (et j'ai vraiment l'impression que cela explose aujourd'hui) d'une pilule amère à faire avaler quelque part. Et on sent parfois que nos interlocuteurs ne sont pas toujours à l'aise pour en discuter, c'est vraiment dommage mais il est clair qu'aujourd'hui le climat est détestable.
Oui lorsque une de nos collègue a voulu passer le "concours" d'IPR on l'a prévenu qu'elle aurait beaucoup de couleuvre à avaler, depuis je ne sais pas si elle arrive à digérer tous ces reptiles
Ils toucheraient le SMIC pour être IPR, les candidats ne se bousculeraient pas au portillon ; le salaire aide à la digestion des couleuvres.
Le salaire. Es-ce qu'ils touchent vraiment beaucoup plus? Ils touchent déjà pas mal car ils sont agrégés. Je pense que certains veulent faire sincèrement ce métiers pour conseiller les plus jeunes, ou pour créer des projets. Il y a aussi de la naïveté chez les futurs IPR
- gainzNiveau 8
pas tant que ça
Ils terminent en HC à B3 soit 2 échelons de + qu'un agrégé HC
ensuite prime annuelle de 8000à 11000 euros
donc un agrégé HC PP, tuteur ou + qques HSA n'est pas loin
ensuite, faut accepter, ou pas, d'avaler les couleuvres.....
Ils terminent en HC à B3 soit 2 échelons de + qu'un agrégé HC
ensuite prime annuelle de 8000à 11000 euros
donc un agrégé HC PP, tuteur ou + qques HSA n'est pas loin
ensuite, faut accepter, ou pas, d'avaler les couleuvres.....
- BalthazaardVénérable
Tu as la prime genre plus de 8 000 euros/ ans je crois et l'ouverture de la hors échelle B pour la hors classe....cela dit quelque soit le mal que l'on dit, cela ne doit pas être de tout repos.
- souslapluieNiveau 6
gainz a écrit:pas tant que ça
Ils terminent en HC à B3 soit 2 échelons de + qu'un agrégé HC
ensuite prime annuelle de 8000à 11000 euros
donc un agrégé HC PP, tuteur ou + qques HSA n'est pas loin
ensuite, faut accepter, ou pas, d'avaler les couleuvres.....
Cela fait quand même une différence importante, cela fait pas loin de 1000 euros de plus par mois.
- OsmieSage
Balthazaard a écrit:Tu as la prime genre plus de 8 000 euros/ ans je crois et l'ouverture de la hors échelle B pour la hors classe....cela dit quelque soit le mal que l'on dit, cela ne doit pas être de tout repos.
Cela doit être plus reposant que de pousser des wagonnets au fond d'une mine. Plus reposant aussi que ce que nous vivons : charge de travail ne cessant de croître, mépris absolu de l'institution vis-à-vis de nous, paupérisation, perte totale du sens du métier, etc.
Et pour les formations sur la réforme du collège, ce sont des collègues formés pendant les vacances qui se chargent du sale boulot (pas la même chose dans toutes les académies a priori). Les IPR vont demander à la profession d'appliquer cette réforme ? Qu'ils viennent eux-mêmes la défendre.
- RuthvenGuide spirituel
Je ne dirais pas de la naïveté mais de l'optimisme.
J'ai la chance d'avoir une excellente IPR, qui a fait du lycée, de la prépa, et qui devient IPR pour la dernière partie de sa carrière ; son implication permet de maintenir une formation intéressante, elle connaît la plupart des profs qu'elle suit (au bout de deux ans) et soutient particulièrement les contractuels pour qu'ils passent les concours internes. Vécu comme cela, le travail doit pouvoir être intéressant.
J'ai la chance d'avoir une excellente IPR, qui a fait du lycée, de la prépa, et qui devient IPR pour la dernière partie de sa carrière ; son implication permet de maintenir une formation intéressante, elle connaît la plupart des profs qu'elle suit (au bout de deux ans) et soutient particulièrement les contractuels pour qu'ils passent les concours internes. Vécu comme cela, le travail doit pouvoir être intéressant.
- OlympiasProphète
Gauvain, pour ce qui est de tes deux dernières phrases...je ne crois pas.gauvain31 a écrit:Osmie a écrit:gauvain31 a écrit:Balthazaard a écrit:
Il y a un travail d'accompagnement dans les programmes qui peut être intéressant, pour ma part j'ai assisté à quelques rencontres que j'ai beaucoup aimé, je parle du post-bac....hélas cela s'accompagne toujours en contre partie (et j'ai vraiment l'impression que cela explose aujourd'hui) d'une pilule amère à faire avaler quelque part. Et on sent parfois que nos interlocuteurs ne sont pas toujours à l'aise pour en discuter, c'est vraiment dommage mais il est clair qu'aujourd'hui le climat est détestable.
Oui lorsque une de nos collègue a voulu passer le "concours" d'IPR on l'a prévenu qu'elle aurait beaucoup de couleuvre à avaler, depuis je ne sais pas si elle arrive à digérer tous ces reptiles
Ils toucheraient le SMIC pour être IPR, les candidats ne se bousculeraient pas au portillon ; le salaire aide à la digestion des couleuvres.
Le salaire. Es-ce qu'ils touchent vraiment beaucoup plus? Ils touchent déjà pas mal car ils sont agrégés. Je pense que certains veulent faire sincèrement ce métiers pour conseiller les plus jeunes, ou pour créer des projets. Il y a aussi de la naïveté chez les futurs IPR
- gauvain31Empereur
Ruthven a écrit:Je ne dirais pas de la naïveté mais de l'optimisme.
J'ai la chance d'avoir une excellente IPR, qui a fait du lycée, de la prépa, et qui devient IPR pour la dernière partie de sa carrière ; son implication permet de maintenir une formation intéressante, elle connaît la plupart des profs qu'elle suit (au bout de deux ans) et soutient particulièrement les contractuels pour qu'ils passent les concours internes. Vécu comme cela, le travail doit pouvoir être intéressant.
vu comme ça effectivement c'est intéressant si elle fait plus des 3/4 de sa carrière en tant que prof alors oui ça lui donne du crédit et une autorité réellement naturelle.... Tu as vraiment de la chance d'avoir une IPR comme ça, qui encourage réellement les gens
- PeinardNiveau 10
Ils demandent une prime pour mettre en place la réforme du collège :shock:Mais que font nos IPR ???
Extraits CR audience SIA au MEN a écrit:Très attachés aux valeurs de réussite de tous les élèves portées par la réforme [du collège, ndlr], les IA-IPR sont fortement impliqués sur le champ de la formation et de l’impulsion du changement pédagogique dans les collèges ; ils ont un rôle essentiel à jouer dans sa mise en œuvre. Leur présence dans les établissements, dès la rentrée 2015, les amène à se confronter à des résistances qui les ont déjà placés dans des situations délicates. Ce très fort engagement dans un contexte sensible exige un soutien et une reconnaissance indéfectible de l’institution.
M. Lejeune admet pleinement cet engagement et la nécessité de reconnaissance qui lui est corrélée au-delà du contexte particulier de la réforme du collège.
M. Lejeune reconnaît effectivement que le corps des IA-IPR ne bénéficie pas d’une reconnaissance financière à la hauteur de ses missions et de ses responsabilités. Il annonce, pour 2016, une négociation sur le montant d’unerevalorisation indemnitaire pour l’ensemble des IA-IPR que, admet-il, le mouvement actuel de vif mécontentement, qu’accompagne le SIA dans toutes les académies, impose plus que jamais.
La délégation a insisté sur le fait qu’une simple obole serait considérée comme une nouvelle provocation par la profession. En effet, depuis 2008, le SIA exige une revalorisation de l’ICA à la hauteur de 15000€ annuel.
La mise en œuvre de la réforme du collège
A propos de la réforme du collège, la délégation attire l’attention de M. Lejeune sur les difficultés de mise en œuvre rencontrées au regard des résistances qui montent en puissance depuis la rentrée. La non-reconnaissance de la professionnalité des enseignants véritablement investis quotidiennement au service de la réussite des élèves est, à nos yeux, un frein majeur à l’appropriation des enjeux éducatifs de cette réforme et à une évolution continuedes pratiques pédagogiques. Cette non-reconnaissance, tout comme celle des IA-IPR que traduisaient les précisions indigentes sur la réforme apportées lors de la visioconférence, ne peut conduire qu’à son échec.
Source : http://www.syndicat-ia.fr/actualites/2015/2015_10_15_releve_conclusions_audience_lejeune.pdf
- AsarteLilithBon génie
Mais nous on a notre point d'indice bloqué depuis 5 ans...
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- carpemuetteNiveau 5
Iphigénie a écrit:Pardon de m'auto-citer, mais mon propos est tombé inutilement au milieu d'une discussion sur Claire Mazeron :lol:
Mais je crois qu'il répond à la question "que font les IPR -et les IGEN - de Lettres... en dehors du carriérisme s'entend (à la Darcos, par exemple: en plus ancien ministre d'opposition, il aurait pu s'exprimer, hein! vous l'avez entendu, vous?)Iphigénie a écrit:C'est différent du carriérisme souvent: c'est un état d'esprit de soumission à l'autorité qui fait trouver bon ce qui vient d'en haut: c'est un état d'esprit qui sévit particulièrement, par(dé) formation de la culture classique, chez les Lettres classiques où la révolte est ressentie comme "de mauvais goût". Le réflexe est de temporiser. Le vieux débat Démosthène - Eschine ne tourne jamais au profit de Démosthène, en somme, si vous voyez ce que je veux dire.
Parce qu'enfin, logiquement, les IPR de lettres classiques devraient être vent debout: que risquent-ils de plus que la suppression de leur matière?
Et puis il y a la fonction qui "moule" les esprits: les IPR pensent, professionnellement, plus ou moins tous pareils (même s'ils sont très différents individuellement)...
Je suis assez d'accord avec ça. Je pense aussi que cela explique les affinités des IPR avec un certain type de profs du genre "tout bon flatteur ..." qui leur rappelle sans doute ce qu'ils étaient lorsqu'ils étaient eux-même profs. Et ce mélange d'ambition / soumission se retrouvent, me semble-t-il, dans toutes les hiérarchies, y compris et surtout la pyramide politique.
- Pat BÉrudit
Peinard a écrit:Ils demandent une prime pour mettre en place la réforme du collège :shock:Mais que font nos IPR ???Extraits CR audience SIA au MEN a écrit:Très attachés aux valeurs de réussite de tous les élèves portées par la réforme [du collège, ndlr], les IA-IPR sont fortement impliqués sur le champ de la formation et de l’impulsion du changement pédagogique dans les collèges ; ils ont un rôle essentiel à jouer dans sa mise en œuvre. Leur présence dans les établissements, dès la rentrée 2015, les amène à se confronter à des résistances qui les ont déjà placés dans des situations délicates. Ce très fort engagement dans un contexte sensible exige un soutien et une reconnaissance indéfectible de l’institution.
M. Lejeune admet pleinement cet engagement et la nécessité de reconnaissance qui lui est corrélée au-delà du contexte particulier de la réforme du collège.
M. Lejeune reconnaît effectivement que le corps des IA-IPR ne bénéficie pas d’une reconnaissance financière à la hauteur de ses missions et de ses responsabilités. Il annonce, pour 2016, une négociation sur le montant d’unerevalorisation indemnitaire pour l’ensemble des IA-IPR que, admet-il, le mouvement actuel de vif mécontentement, qu’accompagne le SIA dans toutes les académies, impose plus que jamais.
La délégation a insisté sur le fait qu’une simple obole serait considérée comme une nouvelle provocation par la profession. En effet, depuis 2008, le SIA exige une revalorisation de l’ICA à la hauteur de 15000€ annuel.
La mise en œuvre de la réforme du collège
A propos de la réforme du collège, la délégation attire l’attention de M. Lejeune sur les difficultés de mise en œuvre rencontrées au regard des résistances qui montent en puissance depuis la rentrée. La non-reconnaissance de la professionnalité des enseignants véritablement investis quotidiennement au service de la réussite des élèves est, à nos yeux, un frein majeur à l’appropriation des enjeux éducatifs de cette réforme et à une évolution continuedes pratiques pédagogiques. Cette non-reconnaissance, tout comme celle des IA-IPR que traduisaient les précisions indigentes sur la réforme apportées lors de la visioconférence, ne peut conduire qu’à son échec.
Source : http://www.syndicat-ia.fr/actualites/2015/2015_10_15_releve_conclusions_audience_lejeune.pdf
S'ils obtiennent une hausse de leur salaire alors que nous, on est dans la misère, ce serait révoltant (mais ô combien conforme à la logique libérale où faut payer grassement les cadres pour qu'ils obligent les subordonnés à bosser...)
Par contre... j'aime bien la fin de l'extrait ! Et oui, la réforme, ça passe pas...
- GrypheMédiateur
AsarteLilith a écrit:Mais nous on a notre point d'indice bloqué depuis 5 ans...
Eux aussi.
- souslapluieNiveau 6
Gryphe a écrit:AsarteLilith a écrit:Mais nous on a notre point d'indice bloqué depuis 5 ans...
Eux aussi.
Pauvres gens !
Ils pourraient revendiquer le déblocage du point d'indice mais 15000 euros de prime annuelle, pour eux seuls, devraient leur permettre de boucler les fins de mois.
- PeinardNiveau 10
Effectivement mais les primes des IA-IPR peuvent atteindre 11000€...Gryphe a écrit:AsarteLilith a écrit:Mais nous on a notre point d'indice bloqué depuis 5 ans...
Eux aussi.
- RuthvenGuide spirituel
Les syndicats des IPR sont très actifs sur les revendications de carrière (on peut lire aussi la prose du SNIA-IPR (qui soutient la réforme (UNSA)): http://www.snia-ipr.fr/
- souslapluieNiveau 6
Peinard a écrit:Effectivement mais les primes des IA-IPR peuvent atteindre 11000€...Gryphe a écrit:AsarteLilith a écrit:Mais nous on a notre point d'indice bloqué depuis 5 ans...
Eux aussi.
C'est tout le problème actuel. Le déblocage du point d'indice est le préalable à toute négociation salariale sérieuse dans la FP. Sinon, cela fait la part belle à toutes les revendications corporatistes en terme de primes qui divisent les catégories de personnels.
C'est l'un des raisons essentielles du refus d'une majorité d'organisations de signer l'accord PPCR.
- GrypheMédiateur
Mais alors pourquoi la FSU a voté pour ? :shock:souslapluie a écrit: Le déblocage du point d'indice est le préalable à toute négociation salariale sérieuse dans la FP. Sinon, cela fait la part belle à toutes les revendications corporatistes en terme de primes qui divisent les catégories de personnels.
C'est l'un des raisons essentielles du refus d'une majorité d'organisations de signer l'accord PPCR.
CFDT, UNSA, CFTC et CGC, je comprends, logique, mais pour la FSU, du coup, je ne comprends pas.
- OlympiasProphète
gauvain31 a écrit:Ruthven a écrit:Je ne dirais pas de la naïveté mais de l'optimisme.
J'ai la chance d'avoir une excellente IPR, qui a fait du lycée, de la prépa, et qui devient IPR pour la dernière partie de sa carrière ; son implication permet de maintenir une formation intéressante, elle connaît la plupart des profs qu'elle suit (au bout de deux ans) et soutient particulièrement les contractuels pour qu'ils passent les concours internes. Vécu comme cela, le travail doit pouvoir être intéressant.
vu comme ça effectivement c'est intéressant si elle fait plus des 3/4 de sa carrière en tant que prof alors oui ça lui donne du crédit et une autorité réellement naturelle.... Tu as vraiment de la chance d'avoir une IPR comme ça, qui encourage réellement les gens
- pamplemousses4Expert
HS:
Je dois avoir la même IPR que Ruthven. Elle m'avait même proposé de me corriger des copies d'entraînement d'agreg interne pour m'aider à m'évaluer, en l'absence de formation au PAF (dont elle s'excusait platement).
Je la revois parler avec empathie, voire avec admiration, de collègues qu'elle venait d'inspecter, qui souffraient avec des classes difficiles en techno tout en demeurant exigeants, et qui se réjouissaient d'avoir, après 11 ans de carrière, pour la première fois enfin une classe de bac général... alors que je râlais gentiment au sujet de mes TES faiblards.
Bref, y'en a des bien.
Mais ce n'est pas tout à fait le sujet ici.
Je dois avoir la même IPR que Ruthven. Elle m'avait même proposé de me corriger des copies d'entraînement d'agreg interne pour m'aider à m'évaluer, en l'absence de formation au PAF (dont elle s'excusait platement).
Je la revois parler avec empathie, voire avec admiration, de collègues qu'elle venait d'inspecter, qui souffraient avec des classes difficiles en techno tout en demeurant exigeants, et qui se réjouissaient d'avoir, après 11 ans de carrière, pour la première fois enfin une classe de bac général... alors que je râlais gentiment au sujet de mes TES faiblards.
Bref, y'en a des bien.
Mais ce n'est pas tout à fait le sujet ici.
- Mais pourquoi font-ils ça ?
- Mais comment font les autres?!
- Les nouveaux taux de TVA font baisser le prix du cinéma mais augmenter celui des oeufs et céréales.
- Votre attitude face aux élèves qui refusent de venir en latin, ou qui viennent mais font la tête.
- Les livres qui vous font envie... mais décidément votre Pile-À-Lire est bien trop grande.
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