Les mises à jour du site "Vive la vie moderne !" de Luigi B.

Rendash a écrit:Sans oublier qu'à Roncevaux, c'était pas les Sarrasins :lol:

Conh-Bandit a écrit:ajoutons-y pour maintenir l'unité nationale quelques évènements fondamentaux de notre histoire, Roland traîtreusement assassiné à Roncevaux par les Sarrasins, Charles Martel qui arrête l'envahisseur arabe à Poitiers, évènements qui à eux seuls, justifient le combat laïque contre le port du voile.

Vouiii mais ça sonne plus héroïque que contre des p'tits basques pillards :lol:

Les Basques ne sont pas petits.

JPhMM a écrit:Les Basques ne sont pas petits.

D'ailleurs, à l'époque, on disait : un Vascon, deux gamma !

JPhMM a écrit:Vous lisez encore ce qu'écrit GCB ?
Une passion particulière pour les brasseurs de vent ?

Le plus amusant dans la tribune de Gabriel Cohn Bendit, en dehors de Socrate et des Sarrasins, c'est quand même qu'il a choisi de drôles d'exemples pour convaincre de l'importance du consensus dans l'école : https://www.huffingtonpost.fr/gabriel-cohn-bendit/ce-que-lecole-daujourdhui-ferait-bien-de-retenir-de-mai-68_a_23417773/

Il est une chose qui devrait faire consensus c'est que toute autorité, y compris la plus tyrannique, comme nous l'a appris le beau texte de La Boëtie "De la servitude volontaire", repose sur l'adhésion et non sur la contrainte. L'autorité de Dieu n'est rien sans la foi et Hitler comme Staline n'ont exercé leur pouvoir qu'avec le soutien massif de foules enthousiastes embrigadées dans le "Parti".

C'est le consensus sur l'école, qui donnait de l'autorité aux enseignants et non l'inverse.

VinZT a écrit:

JPhMM a écrit:Les Basques ne sont pas petits.

D'ailleurs, à l'époque, on disait : un Vascon, deux gamma !

:lol:

Luigi_B a écrit:

JPhMM a écrit:Vous lisez encore ce qu'écrit GCB ?
Une passion particulière pour les brasseurs de vent ?

Le plus amusant dans la tribune de Gabriel Cohn Bendit, en dehors de Socrate et des Sarrasins, c'est quand même qu'il a choisi de drôles d'exemples pour convaincre de l'importance du consensus dans l'école : https://www.huffingtonpost.fr/gabriel-cohn-bendit/ce-que-lecole-daujourdhui-ferait-bien-de-retenir-de-mai-68_a_23417773/

Il est une chose qui devrait faire consensus c'est que toute autorité, y compris la plus tyrannique, comme nous l'a appris le beau texte de La Boëtie "De la servitude volontaire", repose sur l'adhésion et non sur la contrainte. L'autorité de Dieu n'est rien sans la foi et Hitler comme Staline n'ont exercé leur pouvoir qu'avec le soutien massif de foules enthousiastes embrigadées dans le "Parti".

C'est le consensus sur l'école, qui donnait de l'autorité aux enseignants et non l'inverse.

Il était aussi con avant, ou c'est l'âge qui détruit ses neurones ?

Disons qu'il ne partait pas de très haut.

Quand la téléralité révolutionne l'enseignement de l'histoire... avec une belle reconnaissance médiatique : "L'innovation est dans la tranchée"

Consternant.

LadyC a écrit:Consternant.

Grillée. Je suis effarée.

C'est indécent de sottise et de mépris pour les Poilus.

Je propose, pour les collègues en mal d'inspiration :
- soirée pyjama à Auschwitz
- la croisière négrière s'amuse
- bas de bras, pas de chocolat au Rwanda

:dehors2:

VinZT a écrit:Je propose, pour les collègues en mal d'inspiration :
- soirée pyjama à Auschwitz
- la croisière négrière s'amuse
- bas de bras, pas de chocolat au Rwanda

:dehors2:

Tu as de quoi postuler chez Charle Hebdo !

Merci pource billet à l'encontre de cette fichue idée, tellement implantée aujourd'hui....

Le jeu devenu le maître mot de l'école.

On trouve même des collègues pour proposer à leurs élèves un jeu de sept familles sur le nazisme.

Et pourquoi cela ? Est-ce d'inscrire ma séance sur le Nazisme sur des Cartes à jouer qui vous choque (je peux le comprendre...) ? Mon objectif est de mettre mes élèves en position d'acteurs de leurs apprentissages... Et je pense pourvoir y arriver ainsi...

— Grat-Grat-69 (@GratierRgdsl) 19 février 2018

Oui, mais "les cartes ne sont pas toujours un artifice puérile... ".

Et puis, il s'agit moins de faire de l'histoire que d'émouvoir : "N'avez-vous pas été émue quand vous avez visionné #LaVieEstBelle, qui, dans un autre registre, évoque les camps de façon décalée ?".

"Choqué malgré tout qu'un jeu de cartes suscite cette désapprobation." "cela heurte notre mentalité bien pensante européen? "

Et pour finir : " Le #totalitarisme n'est pas un #tabou Après, mes collègues HG m jugeront peut-être... Et après ? J'ai un historique que tous les profs n'ont pas tjs en la matière."

Luigi_B a écrit:Le jeu devenu le maître mot de l'école.

On trouve même des collègues pour proposer à leurs élèves un jeu de sept familles sur le nazisme.

Et pourquoi cela ? Est-ce d'inscrire ma séance sur le Nazisme sur des Cartes à jouer qui vous choque (je peux le comprendre...) ? Mon objectif est de mettre mes élèves en position d'acteurs de leurs apprentissages... Et je pense pourvoir y arriver ainsi...

— Grat-Grat-69 (@GratierRgdsl) 19 février 2018

Et ensuite quoi? On se refait l'expérience Third Wave?

Rendash a écrit:

Et puis, il s'agit moins de faire de l'histoire que d'émouvoir : "N'avez-vous pas été émue quand vous avez visionné #LaVieEstBelle, qui, dans un autre registre, évoque les camps de façon décalée ?".

Oui, les professeurs naïfs qui croient imiter en classe l'un des projets les plus risqués du cinéma. Enfin, on ne sait jamais, peut-être qu'on a des génies.

Plus sérieusement, cette bien-pensance appliquée à l'histoire du IIIe Reich m'écœure et m'effraie. Croit-on vraiment qu'avec 3 commémorations et 2 affiches antiracistes, on se met à l'abri de la folie totalitaire? Après coup, c'est facile. On est tous des résistants! La sagesse serait au contraire de reconnaître que placés dans des circonstances analogues, on aurait une probabilité extrêmement forte d'être complices de crimes contre l'humanité. Et je ne fais pas exception. Je sais, avec certitude, qu'à 14 ans j'aurais obéi aux ordres les plus terribles.

Fut un temps, nous avions des crédits pour faire divers clubs et ateliers pédagogiques, qui se déroulaient hors du temps de cours. Lors de ces clubs et ateliers, les jeux pédagogiques étaient pertinents. Les jeux pédagogiques, c'est joli mais c'est chronophages, et le rapport temps passé / fun / connaissances transmises ne plaide pas en leur faveur(ou bien rarement) lors d'un cours classique.

Finalement, mon post précédent (soirée pyjama à Auschwitz) n'était pas si éloigné de la réalité …
Ça craint.

Vous êtes durs. Je prévois bien d'emmener mes latinistes en Italie et de les enterrer sous des couches de cendres pour qu'ils revivent l'agonie des Pompéiens. Du moins, ceux qui auront survécu à la reconstitution de combats de gladiateurs, parce que c'est important qu'ils comprennent quand même.

Tu as pensé à pratiquer une bonne petite décimation au retour, j'espère ?

Ah non, ça c'est uniquement dans le cadre de cours institutionnels, quand l'un parle sans penser à lever la main par exemple. C'est très pédagogique dans ce contexte là. Et la pédagogie, c'est important.

Tu fais une crucifixion collective le long de la via Appia en remontant vers Rome, au moins ?

henriette a écrit:Tu fais une crucifixion collective le long de la via Appia en remontant vers Rome, au moins ?

Baway, dans le cadre d'un EPI avec la géographie. Le développement durable, la décomposition des corps, le recyclage, toussah.