J'hallucine (boulot)

Cépafô

En intriguant un peu, j'vais p'têt finir miniss'. Parce que je le vaux aussi bien que certaines.
J'ai les noms, des meneurs, j'ai les noms ...

Ah ça, être ministre c'est juste une question de minois et d'entrejambes euh, d'entregent, tas ce qui faux ?

Ronin a écrit:Faut pas fréquenter ces gens là, cé comme les bretons, y contaminent les zotres...

:langcroco:

Jépapeur jépapeur jépapeur :lang:

Viens McChicken, jtattends, vienszyvoir

Jtai pô vu le 10 à la capitale, t'avais les ergots mon ptit poussin ? alors, il a pu rin à dire, hein hein ?

Ronin a écrit:Jtai pô vu le 10 à la capitale, t'avais les ergots mon ptit poussin ? alors, il a pu rin à dire, hein hein ?

Deux, deux

Toâ tu vas être mutée fissa fissa...

Dans quel état j'erre?

Qu'ouïe-je, qu'entends-je ? qu'auditionné-je ? qu'oreillette ?

ycombe a écrit:

So Vox a écrit:
Ensuite faut dire aussi que les gamins sont aussi motivés pour courir vu qu'il y a des lots sportifs à gagner pour les meilleurs de chaque course ET pour la meilleure classe du collège.
je sais, je sais, c'est juste vénal tout ça ^^

C'est anti pédagogique. Cet esprit de compétition traumatise durablement les apprenants. Il faut remplacer le classement par des compétences
✓ sait se déplacer en groupe à vitesse accélérée sur un parcourt fermé en terrain non standardisé semi urbain ou non urbain.

:mdr3:

Cripure a écrit:

So Vox a écrit:Ce qui est chouette, c'est que chez nous, même les collègues (toutes disciplines confondues) qui n'ont pas cours acceptent souvent de participer (sans y être obligés par personne...encore heureux), pour donner un coup de main lorsqu'on est un peu juste en surveillance sur les postes... Parce qu'ils ont conscience que c'est aussi un moment convivial sans doute... ^^

Sans aucun doute. Le maître-mot est "demander". Si on me demande, il y a presque 100% de probabilité que j'accepte. Si on cherche à me l'imposer, on peut toujours courir (et de fait, ils courent :diable:)

C'est pas faux...
en même temps, par les temps qui courent, qui peut résister à un café et à un twix ?? :diable:

roxanne a écrit:C'est un truc qui m'a toujours amusée d'ailleurs chez certains de mes collègues d'EPS ( j'ai dit certains): ce sont les premiers à ne parler que par compétences , à dire que les notes c'est le mal absolu, que c'est trop stigmatisant et après ils affichent fièrement les résultats des compétitions : Truc et Machin sont arrivés 2e au championnat départemental ....

voilà, "certains"...
en même temps, ce qui est différent dans un cross départemental (association sportive), c'est que l'objectif est affiché d'entrée : c'est une compétition !
Ce qui n'est pas le cas pour un cours d'EPS en cycle de course longue par exemple (ou alors, j'ai rien compris à quoi qu'on me dit depuis 20 ans et des brouettes...^^)

Lenagcn a écrit:Prise isolément, chaque période de temps "hors EdT" l'est pour un motif très intéressant.

J'ai fait un compte a minima pour mes enfants, dans leur collège:
ils cumulent chaque année 5 semaines totales de cours où la classe est ou totalement partie, ou  pas au complet ou hors d'état de travailler (brevet et après, veille de noël, ap. midi du cross   ) . Pour les matières objets de ces moments particuliers, l'un dans l'autre, on peut espérer qu'il y a équilibre sur l'année (je suis optimiste). Et pour les matières qui "ne sortent pas"? C'est de la perte sèche.

Ca + ça + ça, une pleine séquence d'apprentissage par an.

Si on considère qu'une séquence d'apprentissage doit obligatoirement se dérouler entre 4 murs au sein d'un établissement scolaire... voui.
m'enfin durant les moments où ils sortent de ces 4 murs, j'ose espérer qu'ils abordent quand même tout ou partie de ce programme, et qu'ils sont donc quand même en séquence d'apprentissage, en relation directe avec leurs cours nan ?

Dites-moi pas qu'on programme des sorties pour aller au balto ?

[quote="Curieusement, cette année, je resterai à la maison, et mes élèves au chaud en classe.[/quote]

une participation à un cross, c'est juste une question de température extérieure :elephant2:

Rabelais a écrit:

Pierre-Henri a écrit:Apparemment, "Superlatifman" est un vrai professeur, innovant, sans doute admiré de sa hiérarchie et porté en exemple par les formateurs de l'ESPE :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/07/06072015Article635717672043467930.aspx

Il faudrait le médiatiser davantage, afin que les journalistes, les décideurs politiques et les Français constatent les prodiges intellectuels que le pédagogisme nous apporte. Ce professeur représente l'avenir du collège tel que Madame Vallaud-Belkacem le conçoit.

J'ai lu....je n'ai absolument aucune envie d'enseigner de cette façon.

c'est marrant, superlatifman, pourtant !

So Vox a écrit:

Lenagcn a écrit:Prise isolément, chaque période de temps "hors EdT" l'est pour un motif très intéressant.

J'ai fait un compte a minima pour mes enfants, dans leur collège:
ils cumulent chaque année 5 semaines totales de cours où la classe est ou totalement partie, ou  pas au complet ou hors d'état de travailler (brevet et après, veille de noël, ap. midi du cross   ) . Pour les matières objets de ces moments particuliers, l'un dans l'autre, on peut espérer qu'il y a équilibre sur l'année (je suis optimiste). Et pour les matières qui "ne sortent pas"? C'est de la perte sèche.

Ca + ça + ça, une pleine séquence d'apprentissage par an.

Si on considère qu'une séquence d'apprentissage doit obligatoirement se dérouler entre 4 murs au sein d'un établissement scolaire... voui.
m'enfin durant les moments où ils sortent de ces 4 murs, j'ose espérer qu'ils abordent quand même tout ou partie de ce programme, et qu'ils sont donc quand même en séquence d'apprentissage, en relation directe avec leurs cours nan ?

Dites-moi pas qu'on programme des sorties pour aller au balto ?

Il a été précisé que les matières "qui ne sortent pas" sont en perte sèche.

L'an dernier (ou il y a deux ans, peu importe), j'avais fait le calcul sur une de mes classes : sur 72h annuelles, 20h avait sauté (sécurité routière, planning familial, ASSR, APS et sorties diverses), soit presque 1/3 de mes heures.

dita a écrit:

Rabelais a écrit:

Pierre-Henri a écrit:Apparemment, "Superlatifman" est un vrai professeur, innovant, sans doute admiré de sa hiérarchie et porté en exemple par les formateurs de l'ESPE :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/07/06072015Article635717672043467930.aspx

Il faudrait le médiatiser davantage, afin que les journalistes, les décideurs politiques et les Français constatent les prodiges intellectuels que le pédagogisme nous apporte. Ce professeur représente l'avenir du collège tel que Madame Vallaud-Belkacem le conçoit.

J'ai lu....je n'ai absolument aucune envie d'enseigner de cette façon.

c'est marrant, superlatifman, pourtant !

"Imperturbable, il a continué à réfléchir et s'est interrogé sur une diapositive sur la motivation ou apparaissait Johnny Halliday. Pourquoi lui sur cette diapo? « Donnez-moi l´envie d´avoir envie », a répondu Héloïse Dufour, la formatrice.
[...]
Faire une vidéo sur la police de la langue française, en restant prof, filmé à la québécoise, devant le tableau ? Et le flic dans tout ça ? Après, la peur de la technologie, apparaît la peur du ridicule et la question de la posture. Comment se positionner ? Facile finalement car les élèves ont tout de suite commencé à jouer le rôle de metteur en scène et donc à le coacher. Des regards très critiques sont nés.
[...]
Les élèves et leur professeur ont donc abordé les notions traditionnellement enseignées de façon magistrale par le biais de capsules créées ensemble : la police de la langue française (pour aborder le conditionnel), Serial Killer (pour les valeurs du conditionnel), le peintre (pour les valeurs de l´imparfait et du passé simple), les zombies (pour les valeurs du présent), Le plombier (avec sa boîte à outils qui démonte une très longue phrase de Rousseau faite de conjonctions de coordination, de subordination…), ou encore un James Bond qui doit neutraliser le COD pour le participe passé.
Puis, les élèves ont demandé à créer leur capsule. Elles ont donc écrit un scénario : le professeur était pris en otage par des virgules ; scénario permettant d´aborder les fonctions de l´adjectif qualificatif.
[...]
[La classe inversée] a aussi, pour lui, résolu le problème des injonctions paradoxales car, une fois que le cours magistral mis dehors, il n´y a plus de tensions. Il ne s´agit plus d´énergies mises en face à face lors du cours magistral, mais des énergies qui s´additionnent.
Cette expérience, c´était aussi « la pédagogie du maître ignorant » de Jacques Lancière [...]"

On allait le dire.

PS : dans l'article, la maîtrise de la langue est en cours d'acquisition, mais plutôt côté amont.

Hélips a écrit:

So Vox a écrit:

Lenagcn a écrit:Prise isolément, chaque période de temps "hors EdT" l'est pour un motif très intéressant.

J'ai fait un compte a minima pour mes enfants, dans leur collège:
ils cumulent chaque année 5 semaines totales de cours où la classe est ou totalement partie, ou  pas au complet ou hors d'état de travailler (brevet et après, veille de noël, ap. midi du cross   ) . Pour les matières objets de ces moments particuliers, l'un dans l'autre, on peut espérer qu'il y a équilibre sur l'année (je suis optimiste). Et pour les matières qui "ne sortent pas"? C'est de la perte sèche.

Ca + ça + ça, une pleine séquence d'apprentissage par an.

Si on considère qu'une séquence d'apprentissage doit obligatoirement se dérouler entre 4 murs au sein d'un établissement scolaire... voui.
m'enfin durant les moments où ils sortent de ces 4 murs, j'ose espérer qu'ils abordent quand même tout ou partie de ce programme, et qu'ils sont donc quand même en séquence d'apprentissage, en relation directe avec leurs cours nan ?

Dites-moi pas qu'on programme des sorties pour aller au balto ?

Il a été précisé que les matières "qui ne sortent pas" sont en perte sèche.

Vous avez raison, je me suis arrêtée à votre première information : les "pertes" d'heures observées chez vos enfants.

Il faudrait arriver à connaitre, sur une année scolaire, le nombre d'heures par discipline et par classe touchées par ces sorties "pertes sèches"
Si une classe perd 2 heures de cours (de ce que vous voulez) par année scolaire parce qu'elle sort avec une autre discipline... ben voilà, on va pas en faire un fromage si ?

C'est vrai que si on reporte le nombre d'heures totales, ça peut faire peut (et ça veut faire peur... :diable: ),
M'est avis que ça ne doit quand même pas mettre le feu aux poudres... :diable: et que l'on ne pourra raisonnablement pas attribuer la raison du non-bouclage d'un programme à ces "pertes sèches"...
mais je peux me tromper...

Donc, Chers collègues, commencez à compter les heures que vous faites perdre à vos collègues pour chaque classe que vous sortez...
(si vous sortez vos classe en dehors de vos propres heures de cours s'entend...)


En ce qui me concerne, l'année dernière, sur les sorties d'autres disciplines ou stages élèves, j'ai "perdu" 2 heures avec UNE classe de 4° (aucune heure perdue avec l'autre)
2 heures "perdues" avec UNE classe de 6°.
et 5 heures "perdues" avec 1 classe de 3° (dont 3 h sur la semaine du stage d'observation en entreprise) et 3 heures avec l'autre.
Aucune heure "perdue" en 5° avec mes 2 classes.

Les heures de cours "perdues" par classe sont donc insignifiantes. Et facilement rattrapables (et c'est pas parce-que c'est de l'EPS que c'est facile à rattraper ...vilains... :diable: )
Par contre, c'est sûr que si je dis que j'ai perdu 12 h de cours (soit presque un demi-cycle) ça peut fiche les jetons, mais c'est juste employer une tournure de phrase... malhonnête... à mon sens...

Ceci dit, peut être que cette année je vais perdre plus...
bon, là j'ai pas de bol... depuis la rentrée, les pertes sèches c'est uniquement sur les réunions (à la con) pour la mise en place de la réforme.
Là, je serais parent d'élève, j'aurais des bonnes raisons de gueuler...
...ah...
...mais...
je suis parent d'élève ... !  

@So Vox :

Trinity a écrit:L'an dernier (ou il y a deux ans, peu importe), j'avais fait le calcul sur une de mes classes : sur 72h annuelles, 20h avait sauté (sécurité routière, planning familial, ASSR, APS et sorties diverses), soit presque 1/3 de mes heures.

Trinity a écrit:@So Vox :

Trinity a écrit:L'an dernier (ou il y a deux ans, peu importe), j'avais fait le calcul sur une de mes classes : sur 72h annuelles, 20h avait sauté (sécurité routière, planning familial, ASSR, APS et sorties diverses), soit presque 1/3 de mes heures.

et ben dites moi, elle n'a pas eu de bol cette classe de 3°... tous ces événements ont été programmés sur votre horaire de discipline...
vous seriez pas chat noir ?

je plaisante évidemment...

bon, ben on ne dit pas merci aux formations sécurité routière, planning familial, ASSR, APS(cross?), et sorties diverses alors...
z'avez échappé au stage d'observation en entreprise ? la formation aux dangers d'internet ? la formation sur les risques liés aux addictions ? Passage de l'HIDA ? AFPS ? les heures syndicales ? les stages syndicaux ? les stages de formation professionnelle ? les épidémies de grippe ? de gastro? les départs avancés en vacances parce que les billets/réservations sont moins chers ?
ouf...

C'est vrai que vu comme ça, ça fout les jetons quand même.

So Vox a écrit:

Trinity a écrit:@So Vox :

Trinity a écrit:L'an dernier (ou il y a deux ans, peu importe), j'avais fait le calcul sur une de mes classes : sur 72h annuelles, 20h avait sauté (sécurité routière, planning familial, ASSR, APS et sorties diverses), soit presque 1/3 de mes heures.

et ben dites moi, elle n'a pas eu de bol cette classe de 3°... tous ces événements ont été programmés sur votre horaire de discipline...
vous seriez pas chat noir ?

je plaisante évidemment...

bon, ben ont ne dit pas merci aux formations sécurité routière, planning familial, ASSR, APS(cross?), et sorties diverses alors...
z'avez échappé au stage d'observation en entreprise ? la formation aux dangers d'internet ? la formation sur les risques liés aux addictions ? Passage de l'HIDA ? AFPS ? les heures syndicales ? les stages syndicaux ? les stages de formation professionnelle ? les épidémies de grippe ? de gastro? les départs avancés en vacances parce que les billets/réservations sont moins chères ?
ouf...

C'est vrai que vu comme ça, ça fout les jetons quand même.

APS : attestation premiers secours. Je n'ai pas cité tout ce qui ce qui a fait sauter des heures mais ça doit rejoindre plus ou moins ta liste.

Pour ce que j'ai mis en gras : non, je n'y ai pas échappé, simplement, ce n'était pas la classe entière qui était absente.