- RendashBon génie
Ronin a écrit: Mort aux cons.
Vaste programme!
... Morano, Vade retro! Ou Vade hors!
Audrey,
- AudreyOracle
Lefteris a écrit:Justement, la nature a horreur du vide, tu verras plus tes amis, tu développeras d'autres activités. Et tu liras les bouquins pour toi . C'ost d'ailleurs déjà ce qu'on fait, et ce que j'ai fait des années sans avoir même l'idée d'enseigner un jour.Audrey a écrit:Disons que séparer sa vie de son métier est plus simple quand on a une vie de famille, d'autres choses essentielles.
Moi, une fois que je quitte mes amis, je me retrouve soit au boulot, soit chez moi avec des tonnes de bouquins parlant de l'Antiquité....alors bon...
D'autre part, Guennec a des conseils judicieux. On va nous abattre, ne creusons pas nous même notre fosse.
Je lis pour moi!
Mais ma personnalité fait que je veux, j'ai besoin même, de partager ce que je sais, ce que je lis, ce que je découvre!
Je serai une prof salement malheureuse si je n'ai plus ne serait-ce qu'un peu de latin, ne seraot-ce qu'un peu de grec, vraiment.
- RendashBon génie
Audrey a écrit:Lefteris a écrit:Justement, la nature a horreur du vide, tu verras plus tes amis, tu développeras d'autres activités. Et tu liras les bouquins pour toi . C'ost d'ailleurs déjà ce qu'on fait, et ce que j'ai fait des années sans avoir même l'idée d'enseigner un jour.Audrey a écrit:Disons que séparer sa vie de son métier est plus simple quand on a une vie de famille, d'autres choses essentielles.
Moi, une fois que je quitte mes amis, je me retrouve soit au boulot, soit chez moi avec des tonnes de bouquins parlant de l'Antiquité....alors bon...
D'autre part, Guennec a des conseils judicieux. On va nous abattre, ne creusons pas nous même notre fosse.
Je lis pour moi!
Mais ma personnalité fait que je veux, j'ai besoin même, de partager ce que je sais, ce que je lis, ce que je découvre!
Je serai une prof salement malheureuse si je n'ai plus ne serait-ce qu'un peu de latin, ne seraot-ce qu'un peu de grec, vraiment.
Ben tu me les apprendras, à moi
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- leskhalNiveau 9
Très beau texte.
Je ne peux que le comprendre.
J'ai étudié le grec pendant 5 ans, jusqu'en TS où nous embêtions le PA devant le casse-tête de venir loger des heures au milieu des cours scientifiques, mais j'ai tenu bon.
Je n'ai jamais regretté les heures passées au milieu du Bailly à décortiquer Platon ou Homère, devant cette langue si vivante malgré son âge, avec des profs passionnés par ces quelques heures arrachées à l'utile immédiat. Je ne me souviens pas de tous mes profs, mais de ceux de grec, si : merci à Mlle Borel, M. Rose et Mme Geffray, où que vous soyez.
Professionnellement, je conçois aussi ce vide, à la proportion des belles notions mathématiques qui ont définitivement rejoint le cimetières des beautés englouties par les compromissions au lycée : où sont les homothéties, les similitudes, les barycentres, le théorème des accroissements finis, les groupes, les corps ? Remplacés par des âneries. C'est une autre culture, c'est moins visible, le symbole est moindre mais je peux dire que le vide laissé par ces abandons reste béant tous les jours que je m'efforce de rester digne devant des TS qui posent des questions de collégien.
Nous souffrons tous, certains depuis plus longtemps que d'autres et de façon plus sournoise. Nous devons serrer les coudes devant tant de bêtise et d'inculture promues au rang de progrès par des incompétents.
Le pire est qu'on te donne le choix entre prendre la ciguë toi-même ou laisser ton CE actionner la guillotine. C'est une cruauté que je n'ai pas rencontrée. Ils sont devenus très forts dans l'ignominie.
Je ne peux que le comprendre.
J'ai étudié le grec pendant 5 ans, jusqu'en TS où nous embêtions le PA devant le casse-tête de venir loger des heures au milieu des cours scientifiques, mais j'ai tenu bon.
Je n'ai jamais regretté les heures passées au milieu du Bailly à décortiquer Platon ou Homère, devant cette langue si vivante malgré son âge, avec des profs passionnés par ces quelques heures arrachées à l'utile immédiat. Je ne me souviens pas de tous mes profs, mais de ceux de grec, si : merci à Mlle Borel, M. Rose et Mme Geffray, où que vous soyez.
Professionnellement, je conçois aussi ce vide, à la proportion des belles notions mathématiques qui ont définitivement rejoint le cimetières des beautés englouties par les compromissions au lycée : où sont les homothéties, les similitudes, les barycentres, le théorème des accroissements finis, les groupes, les corps ? Remplacés par des âneries. C'est une autre culture, c'est moins visible, le symbole est moindre mais je peux dire que le vide laissé par ces abandons reste béant tous les jours que je m'efforce de rester digne devant des TS qui posent des questions de collégien.
Nous souffrons tous, certains depuis plus longtemps que d'autres et de façon plus sournoise. Nous devons serrer les coudes devant tant de bêtise et d'inculture promues au rang de progrès par des incompétents.
Le pire est qu'on te donne le choix entre prendre la ciguë toi-même ou laisser ton CE actionner la guillotine. C'est une cruauté que je n'ai pas rencontrée. Ils sont devenus très forts dans l'ignominie.
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- AudreyOracle
leskhal a écrit:Très beau texte.
Je ne peux que le comprendre.
J'ai étudié le grec pendant 5 ans, jusqu'en TS où nous embêtions le PA devant le casse-tête de venir loger des heures au milieu des cours scientifiques, mais j'ai tenu bon.
Je n'ai jamais regretté les heures passées au milieu du Bailly à décortiquer Platon ou Homère, devant cette langue si vivante malgré son âge, avec des profs passionnés par ces quelques heures arrachées à l'utile immédiat. Je ne me souviens pas de tous mes profs, mais de ceux de grec, si : merci à Mlle Borel, M. Rose et Mme Geffray, où que vous soyez.
Professionnellement, je conçois aussi ce vide, à la proportion des belles notions mathématiques qui ont définitivement rejoint le cimetières des beautés englouties par les compromissions au lycée : où sont les homothéties, les similitudes, les barycentres, le théorème des accroissements finis, les groupes, les corps ? Remplacés par des âneries. C'est une autre culture, c'est moins visible, le symbole est moindre mais je peux dire que le vide laissé par ces abandons reste béant tous les jours que je m'efforce de rester digne devant des TS qui posent des questions de collégien.
Nous souffrons tous, certains depuis plus longtemps que d'autres et de façon plus sournoise. Nous devons serrer les coudes devant tant de bêtise et d'inculture promues au rang de progrès par des incompétents.
Le pire est qu'on te donne le choix entre prendre la ciguë toi-même ou laisser ton CE actionner la guillotine. C'est une cruauté que je n'ai pas rencontrée. Ils sont devenus très forts dans l'ignominie.
C'est exactement ça.
Et si je choisis de rester en vie, ce sera sans bras et sans jambes.
- AudreyOracle
Rendash a écrit:Audrey a écrit:Lefteris a écrit:Justement, la nature a horreur du vide, tu verras plus tes amis, tu développeras d'autres activités. Et tu liras les bouquins pour toi . C'ost d'ailleurs déjà ce qu'on fait, et ce que j'ai fait des années sans avoir même l'idée d'enseigner un jour.Audrey a écrit:Disons que séparer sa vie de son métier est plus simple quand on a une vie de famille, d'autres choses essentielles.
Moi, une fois que je quitte mes amis, je me retrouve soit au boulot, soit chez moi avec des tonnes de bouquins parlant de l'Antiquité....alors bon...
D'autre part, Guennec a des conseils judicieux. On va nous abattre, ne creusons pas nous même notre fosse.
Je lis pour moi!
Mais ma personnalité fait que je veux, j'ai besoin même, de partager ce que je sais, ce que je lis, ce que je découvre!
Je serai une prof salement malheureuse si je n'ai plus ne serait-ce qu'un peu de latin, ne seraot-ce qu'un peu de grec, vraiment.
Ben tu me les apprendras, à moi
Eh beh... quelle offre d'embauche! ;-)
- DalvaVénérable
Merci, Audrey.
- Salammb0Expert
C'est très émouvant Audrey.
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- dryadeNiveau 8
Audrey a écrit:Aujourd’hui, j’ai mal. Je me sens vide. Vidée. Lessivée. Inutile.
La principale veut que nous lui remettions nos projets pour l’Accompagnement personnalisé pour le 3 novembre, jour de la première vague de formation. Elle veut aussi que nous lui remettions nos projets d’EPI pour le mardi 17 novembre, jour où nous les présenterons en réunion de 12h45 à 14h.
Audrey, je comprends ton angoisse et ta révolte, et je te souhaite de retrouver l'énergie nécessaire à ta survie, dans tout ce marasme.
Je ne comprends pas cependant comment on peut vous demander des projets d'EPI, alors même que les programmes que nous avons reçus ne sont que des projets, que les éléments du socle ne sont pas fixés (il faut partir des compétences visées pour concevoir un EPI, il me semble) et enfin alors même que nous n'avons eu aucune formation !
Mais qu'est-ce que c'est que ce ******* souk délirant ?
Votre principale oblige les équipes à décider elles-mêmes leurs contraintes et leurs sacrifices ? Et vous acceptez dans la crainte que ce soit pire si vous la laissez transiger ?
A votre place, je ne rentrerais pas dans ses injonctions. J'ai eu pour ma part la mission de lire les programmes en moins de 24 heures en septembre... je n'ai toujours pas fini cette merveilleuse lecture ( :mal: ).
Si la situation te rend malade, te désespères, si tu crains pour ton poste et pour ta vocation, peut-être serait-il préférable de refuser totalement de concevoir et de mettre en place ce que tu considères comme la mort de ta matière. La coordination de la matière ne t'oblige pas à l'asservissement.
Bon courage.
- clo74Niveau 9
Bravo et merci Audrey, tu me fais pleurer : c'est dur de lire tout ce que l'on sait de plus en plus chaque jour, cette impression d'être Don Quichotte tentant de lutter contre les moulins à vent de l'EN, puis un condamné qui monte à l'échafaud.
Que dire, qu'écrire? Ton texte est très beau.
Que dire, qu'écrire? Ton texte est très beau.
- Luigi_BGrand Maître
Des "projets d'accompagnement personnalisé"... avec des élèves dont on ne connaît pas encore les noms dans des classes que nous n'avons pas encore ? C'est de la personnalisation, ça !
Pour les projets d'EPI, on pourrait jouer à un petit jeu entre nous : suivant l'exemple des EPI factices des nouveaux programmes, proposer encore plus factice. Celui qui fait adopter ses EPI aurait même un bonus !
Pour les projets d'EPI, on pourrait jouer à un petit jeu entre nous : suivant l'exemple des EPI factices des nouveaux programmes, proposer encore plus factice. Celui qui fait adopter ses EPI aurait même un bonus !
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- AudreyOracle
Merci tout le monde...
Je précise que je ne suis pas asservie, ni à ma chef, ni à mes collègues...
Je l'ouvre, grand, fermement, et souvent.
Pour ce qui est des programmes, les IG rencontrées mercredi dernier nous ont clairement dit qu'à deux ou trois coquilles près, on pouvait les considérer comme définitifs.
Effectivement, ma chef de n'impulse aucune direction, nous demande de réfléchir à des projets qui ne reposent sur aucun cadre ni pédagogiquement clair, ni clairement organisé, et surtout avant même que la formation (aussi merdique soit-elle) ait eu lieu. C'est d'un point de vue logique totalement aberrant! Le plus dingue? Elle nous a "interdit" de penser aux projets en termes de services, de postes! Une façon dictée par le MEN de nous manipuler en laissant croire que le seul intérêt qui prime est celui, pédagogique, des élèves.
On marche sur la tête. Je le lui ai dit, d'autres aussi, mais les dates de réunions ont quand même été fixées.
Je précise que je ne suis pas asservie, ni à ma chef, ni à mes collègues...
Je l'ouvre, grand, fermement, et souvent.
Pour ce qui est des programmes, les IG rencontrées mercredi dernier nous ont clairement dit qu'à deux ou trois coquilles près, on pouvait les considérer comme définitifs.
Effectivement, ma chef de n'impulse aucune direction, nous demande de réfléchir à des projets qui ne reposent sur aucun cadre ni pédagogiquement clair, ni clairement organisé, et surtout avant même que la formation (aussi merdique soit-elle) ait eu lieu. C'est d'un point de vue logique totalement aberrant! Le plus dingue? Elle nous a "interdit" de penser aux projets en termes de services, de postes! Une façon dictée par le MEN de nous manipuler en laissant croire que le seul intérêt qui prime est celui, pédagogique, des élèves.
On marche sur la tête. Je le lui ai dit, d'autres aussi, mais les dates de réunions ont quand même été fixées.
- AudreyOracle
Luigi_B a écrit:Des "projets d'accompagnement personnalisé"... avec des élèves dont on ne connaît pas encore les noms dans des classes que nous n'avons pas encore ? C'est de la personnalisation, ça !
Pour les projets d'EPI, on pourrait jouer à un petit jeu entre nous : suivant l'exemple des EPI factices des nouveaux programmes, proposer encore plus factice. Celui qui fait adopter ses EPI aurait même un bonus !
Ma collègue de musique a proposé à celui de ScPhys: "Le vin: de la vigne à la chanson à boire!".
Moi, je lui ai proposé de monter "Didon et Enée,de Virgile à Purcell". Je rêve de chanter à pleins poumons "Remember me!" devant un IPR.
- RoninMonarque
Elle s'en fout, elle fait tourner le bouzin, à vide, et touche ses primes. Et elle se croit forte. Comme les bureaucrates et les politiques.
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- bernardoFidèle du forum
Audrey a écrit:Merci tout le monde...
Je précise que je ne suis pas asservie, ni à ma chef, ni à mes collègues...
Je l'ouvre, grand, fermement, et souvent.
Pour ce qui est des programmes, les IG rencontrées mercredi dernier nous ont clairement dit qu'à deux ou trois coquilles près, on pouvait les considérer comme définitifs.
Effectivement, je reproche à ma chef de n'impulser aucune direction, de nous demander de réfléchir à des projets qui ne reposent sur aucun cadre ni pédagogiquement clair, ni clairement organisé, et surtout avant même que la formation (aussi merdique soit-elle) ait eu lieu. C'est d'un point de vue logique totalement aberrant! Le plus dingue? Elle nous a "interdit" de penser aux projets en termes de services, de postes! Une façon de nous manipuler en laissant crorie que le seul intérêt qui prime est celui, pédagogique, des élèves.
On marche sur la tête. Je le lui ai dit, d'autres aussi, mais les dates de réunions ont quand même été fixées. A croire qu'elle a oublié ce qu'était un cours et comment on le concevait.
Elle nous a "interdit" de penser aux projets en termes de services, de postes! Une façon de vous manipuler ? Ou alors c'est peut-être que les services et les postes vont être touchés ?
- dryadeNiveau 8
Chez nous, c'est simple : personne n'a la moindre idée pour "pondre" un EPI. C'est dingue, on est trop nuls !
- Docteur OXGrand sage
Ah c'est beau de détruire une civilisation.
Bravo, place maintenant aux tablettes et au ludique. Vive le management et la com dans l'EN. Formons de magnifiques petits robots dotés de compétences acquises.
Bon, ben courage Audrey.
Bravo, place maintenant aux tablettes et au ludique. Vive le management et la com dans l'EN. Formons de magnifiques petits robots dotés de compétences acquises.
Bon, ben courage Audrey.
- AudreyOracle
guennec a écrit:Audrey a écrit:Merci tout le monde...
Je précise que je ne suis pas asservie, ni à ma chef, ni à mes collègues...
Je l'ouvre, grand, fermement, et souvent.
Pour ce qui est des programmes, les IG rencontrées mercredi dernier nous ont clairement dit qu'à deux ou trois coquilles près, on pouvait les considérer comme définitifs.
Effectivement, ma chef de n'impulse aucune direction, nous demande de réfléchir à des projets qui ne reposent sur aucun cadre ni pédagogiquement clair, ni clairement organisé, et surtout avant même que la formation (aussi merdique soit-elle) ait eu lieu. C'est d'un point de vue logique totalement aberrant! Le plus dingue? Elle nous a "interdit" de penser aux projets en termes de services, de postes! Une façon dictée par le MEN de nous manipuler en laissant croire que le seul intérêt qui prime est celui, pédagogique, des élèves.
On marche sur la tête. Je le lui ai dit, d'autres aussi, mais les dates de réunions ont quand même été fixées.
Elle nous a "interdit" de penser aux projets en termes de services, de postes! Une façon de vous manipuler ? Ou alors c'est peut-être que les services et les postes vont être touchés ?
Ben c'est sûr, je ne cesse de le dire aux collègues, et nombreux sont ceux qui le comprennent. En Lettres, on a deux postes de stagiaires qui vont sauter en premier... mais on n'a pas cette "soupape" dans toutes les disciplines...
- AudreyOracle
dryade a écrit:Chez nous, c'est simple : personne n'a la moindre idée pour "pondre" un EPI. C'est dingue, on est trop nuls !
On pense réagir comme ça lors des réunions de formation, mais concrètement, si je fais ça, je perds le latin et le grec. Et je ne suis pas certaine d'avoir la force de faire ça, de vivre sans mes deux matières. Vraiment.
Je n'ai aucune idée de reconversion.
- bernardoFidèle du forum
Audrey a écrit:dryade a écrit:Chez nous, c'est simple : personne n'a la moindre idée pour "pondre" un EPI. C'est dingue, on est trop nuls !
On pense réagir comme ça lors des réunions de formation, mais concrètement, si je fais ça, je perds le latin et le grec. Et je ne suis pas certaine d'avoir la force de faire ça, de vivre sans mes deux matières. Vraiment.
Je n'ai aucune idée de reconversion.
Audrey, je te connais pas, mais c'est terrible pour moi de t'entendre dire que tu n'es pas sûre de vivre sans tes deux matières.
Je vais dire un mot fort, mais tant pis : tu n'envisages pas "vraiment" le suicide ? C'est un peu intime comme question et comme message, pardon. Mais tu te livres beaucoup alors je m'y autorise. Ne réponds pas si tu veux mais comprends que tes mots sont alarmants.
Et je te répète ce mot : amitié.
- AudreyOracle
Non non, rassure-toi, je ne pense pas au suicide!! :lol:
Je sais simplement que je serai profondément malheureuse si la partie professionnelle de ma vie ne m'apporte plus aucune satisfaction ni motivation (et ce sera le cas sans latin ni grec).
Je ne veux pas passer ma vie à aller travailler en mode zombie. C'est pas une vie.
Je sais simplement que je serai profondément malheureuse si la partie professionnelle de ma vie ne m'apporte plus aucune satisfaction ni motivation (et ce sera le cas sans latin ni grec).
Je ne veux pas passer ma vie à aller travailler en mode zombie. C'est pas une vie.
- dryadeNiveau 8
J'ai quand même le sentiment que tu vas fournir les armes qui vont se retourner contre toi. Est-ce qu'un EPI va vraiment te permettre de conserver tes deux matières de façon satisfaisante ? Dans les deux cas, tu es coincée. La passivité me semble permettre de ne pas entériner des choix absurdes, tout en préservant sa santé. Jamais tu ne chanteras "Remember me" devant des IPR, qui de toute façon, se moquent de toi comme de leur premier cours...
- bernardoFidèle du forum
Audrey a écrit:Non non, rassure-toi, je ne pense pas au suicide!! :lol:
Je sais simplement que je serai profondément malheureuse si la partie professionnelle de ma vie ne m'apporte plus aucune satisfaction ni motivation (et ce sera le cas sans latin ni grec).
Je ne veux pas passer ma vie à aller travailler en mode zombie. C'est pas une vie.
Ouf !
- AudreyOracle
dryade a écrit:J'ai quand même le sentiment que tu vas fournir les armes qui vont se retourner contre toi. Est-ce qu'un EPI va vraiment te permettre de conserver tes deux matières de façon satisfaisante ? Dans les deux cas, tu es coincée. La passivité me semble permettre de ne pas entériner des choix absurdes, tout en préservant sa santé. Jamais tu ne chanteras "Remember me" devant des IPR, qui de toute façon, se moquent de toi comme de leur premier cours...
Euh...c'était une vanne, le "remember me", hein....
En quoi faire le choix de rendre impossible les EC latin et Grec préserveront ma santé? Franchement, je ne le comprends pas.
Non, ce ne sera pas satisfaisant. Mais les matières seraient toujours là, avec une vraie prof LC pour les assurer.
Il n'y a pas de bon choix, juste de moins mauvais.
- DalvaVénérable
Aujourd'hui en conseil péda, le CdE nous a dit qu'apparemment, finalement, il n'y aurait plus obligation de faire un EPI LCA pour pouvoir proposer l'enseignement de complément. Et que tant qu'on a la marge, on pourra le proposer en latin ET en grec.
Mais je le soupçonne de dire ce qu'il faut pour ne pas se mettre tout le monde à dos en même temps. Comme on est remontés en LM et HG, et que les collègues de LC n'osent trop rien dire de peur de se voir sucrer l'enseignement de complément...
Mais les collègues d'HG ont unanimement refusé de s'impliquer dans quelque EPI que ce soit, et nous ont prévenues.
De mon côté, je refuse de sacrifier du français : c'est déshabiller Pierre pour habiller Paul. Alors si ce que dit le CdE est vrai, c'est déjà une inquiétude de moins. (Enfin, faut le dire vite.)
Une collègue a seulement réalisé (alors qu'on en parle depuis la pré-rentrée) qu'un EPI LCA s'imposerait à tous les élèves d'un même niveau et que tous les élèves devraient faire les mêmes EPI. Je pense qu'elle commence à comprendre la merdouille.
Bref : on n'est pas rendus.
Tout ce que je vois, c'est que latin et grec perdent une heure sur chaque niveau, quelle que soit la façon dont on s'y prenne.
Mais je le soupçonne de dire ce qu'il faut pour ne pas se mettre tout le monde à dos en même temps. Comme on est remontés en LM et HG, et que les collègues de LC n'osent trop rien dire de peur de se voir sucrer l'enseignement de complément...
Mais les collègues d'HG ont unanimement refusé de s'impliquer dans quelque EPI que ce soit, et nous ont prévenues.
De mon côté, je refuse de sacrifier du français : c'est déshabiller Pierre pour habiller Paul. Alors si ce que dit le CdE est vrai, c'est déjà une inquiétude de moins. (Enfin, faut le dire vite.)
Une collègue a seulement réalisé (alors qu'on en parle depuis la pré-rentrée) qu'un EPI LCA s'imposerait à tous les élèves d'un même niveau et que tous les élèves devraient faire les mêmes EPI. Je pense qu'elle commence à comprendre la merdouille.
Bref : on n'est pas rendus.
Tout ce que je vois, c'est que latin et grec perdent une heure sur chaque niveau, quelle que soit la façon dont on s'y prenne.
- IlseÉrudit
Dalva a écrit:Aujourd'hui en conseil péda, le CdE nous a dit qu'apparemment, finalement, il n'y aurait plus obligation de faire un EPI LCA pour pouvoir proposer l'enseignement de complément. Et que tant qu'on a la marge, on pourra le proposer en latin ET en grec.
Mais je le soupçonne de dire ce qu'il faut pour ne pas se mettre tout le monde à dos en même temps. Comme on est remontés en LM et HG, et que les collègues de LC n'osent trop rien dire de peur de se voir sucrer l'enseignement de complément...
Mais les collègues d'HG ont unanimement refusé de s'impliquer dans quelque EPI que ce soit, et nous ont prévenues.
De mon côté, je refuse de sacrifier du français : c'est déshabiller Pierre pour habiller Paul. Alors si ce que dit le CdE est vrai, c'est déjà une inquiétude de moins. (Enfin, faut le dire vite.)
Une collègue a seulement réalisé (alors qu'on en parle depuis la pré-rentrée) qu'un EPI LCA s'imposerait à tous les élèves d'un même niveau et que tous les élèves devraient faire les mêmes EPI. Je pense qu'elle commence à comprendre la merdouille.
Bref : on n'est pas rendus.
Tout ce que je vois, c'est que latin et grec perdent une heure sur chaque niveau, quelle que soit la façon dont on s'y prenne.
Est-ce vraiment certain ?
- Anne-Sophie Nogaret: « La mentalité de cité se répand à l'école »(article Le Figaro)
- Perdue dans la conception d'une séquence Agir dans la cité individu et pouvoir
- Pièce de théâtre 3e "Agir dans la cité"
- Tolérez-vous les "je cite" dans un devoir ?
- "J'écris pour les profs qui pètent les plombs", "Tu enseigneras dans la douleur", "A Lise", "Je le fais pour vous", "in memoriam" et Hommage par le CSE.
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