- IlseÉrudit
Dalva a écrit:Aujourd'hui en conseil péda, le CdE nous a dit qu'apparemment, finalement, il n'y aurait plus obligation de faire un EPI LCA pour pouvoir proposer l'enseignement de complément. Et que tant qu'on a la marge, on pourra le proposer en latin ET en grec.
Mais je le soupçonne de dire ce qu'il faut pour ne pas se mettre tout le monde à dos en même temps. Comme on est remontés en LM et HG, et que les collègues de LC n'osent trop rien dire de peur de se voir sucrer l'enseignement de complément...
Mais les collègues d'HG ont unanimement refusé de s'impliquer dans quelque EPI que ce soit, et nous ont prévenues.
De mon côté, je refuse de sacrifier du français : c'est déshabiller Pierre pour habiller Paul. Alors si ce que dit le CdE est vrai, c'est déjà une inquiétude de moins. (Enfin, faut le dire vite.)
Une collègue a seulement réalisé (alors qu'on en parle depuis la pré-rentrée) qu'un EPI LCA s'imposerait à tous les élèves d'un même niveau et que tous les élèves devraient faire les mêmes EPI. Je pense qu'elle commence à comprendre la merdouille.
Bref : on n'est pas rendus.
Tout ce que je vois, c'est que latin et grec perdent une heure sur chaque niveau, quelle que soit la façon dont on s'y prenne.
Est-ce vraiment certain ?
- HéliandreExpert
Ton texte m'a beaucoup émue, Audrey. Et je m'y retrouve en grande partie. On est pris au piège, effectivement... je ne suis pas encore tout à fait résignée. Courage et pensées pour toi.
- Salammb0Expert
Dalva a écrit:Aujourd'hui en conseil péda, le CdE nous a dit qu'apparemment, finalement, il n'y aurait plus obligation de faire un EPI LCA pour pouvoir proposer l'enseignement de complément. Et que tant qu'on a la marge, on pourra le proposer en latin ET en grec.
Mais je le soupçonne de dire ce qu'il faut pour ne pas se mettre tout le monde à dos en même temps. Comme on est remontés en LM et HG, et que les collègues de LC n'osent trop rien dire de peur de se voir sucrer l'enseignement de complément...
Mais les collègues d'HG ont unanimement refusé de s'impliquer dans quelque EPI que ce soit, et nous ont prévenues.
De mon côté, je refuse de sacrifier du français : c'est déshabiller Pierre pour habiller Paul. Alors si ce que dit le CdE est vrai, c'est déjà une inquiétude de moins. (Enfin, faut le dire vite.)
Une collègue a seulement réalisé (alors qu'on en parle depuis la pré-rentrée) qu'un EPI LCA s'imposerait à tous les élèves d'un même niveau et que tous les élèves devraient faire les mêmes EPI. Je pense qu'elle commence à comprendre la merdouille.
Bref : on n'est pas rendus.
Tout ce que je vois, c'est que latin et grec perdent une heure sur chaque niveau, quelle que soit la façon dont on s'y prenne.
C'est dommage, car ce qui est bien avec le français, c'est que :
Le français peut se situer aussi en soutien du développement des qualités d’expression dans toutes les disciplines, y compris scientifiques.
_________________
"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- AdsoNiveau 6
Courage Audrey! Au mieux la réforme ne passe pas au pire on la déforme par tous les moyens. On leur fait la vie dure mais on n'obéit à rien de ces trucs de shadok!! Je suis en lettres modernes et surtout en littérature comparée. Je vois avec désespoir que l'allemand va disparaître dans les écoles environnantes. Je comprends ton attachement à tes deux matières: c'est ce qui passionne le plus les élèves. Je dois ma vocation à un excellent professeur de latin et de grec M. Fournol merci à lui. Samedi j'espère qu'on sera très nombreux!!
- WabiSabiHabitué du forum
Audrey, ton (et même tes) message(s) est poignant, et je pense que tu parles brillamment pour tous les professeurs de LC conscients des conséquences potentielles de cette réforme.
Ton dilemme est cruel, a fortiori en tant que coordinatrice, mais je m'ajoute à ceux qui te conseillent d'envoyer balader les EPI.
1) la réforme n'est pas encore passée. La route est longue, politiquement, avec septembre 2016. Si elle ne saute pas après samedi, cette réforme peut encore sauter en décembre...
2) quand bien même tu perdrais tes heures de latin et de grec (ce qu'à Dieu ne plaise), tu auras toujours latitude de réinvestir au moins la culture antique dans tes cours de français, à défaut de la langue (à moins de mettre une grosse dose d'étymologie dans les études de vocabulaire! :lol: ), et ce ne serait-ce que parce que les programmes y encouragent eux-même! Choisir des œuvres principalement d'inspiration antique, afin de pouvoir, au maximum, pouvoir réinvestir l'histoire des civilisations grecque et latine en présentant le contexte de l’œuvre.
Je sais, ce n'est qu'un pis-aller... Sinon tu peux aussi penser au privé, où le latin et le grec seront toujours demandés. Ou même donner des cours de soutien en plus pour le seul plaisir de transmettre encore ces deux langues.
Il y a des solutions, toujours! Mais il ne faut jamais s'avouer vaincu.
Courage!
P.S. : je ne peux pas m'empêcher de penser à la formidable chanson de Brassens, Tempête dans un bénitier. Avec ton talent, tu pourrais en faire une reprise du feu de Dieu, histoire de l'envoyer à F. Robine et ses sycophantes de la DGESCO :
"ils ne savent ce qu'ils perdent,
tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
la messe nous emmerde! (...)
Dieu, dites à ces p*tains
de [pédagos] qu'ils nous emmerdent
sans le latin!" :chanson: :chanson:
Ton dilemme est cruel, a fortiori en tant que coordinatrice, mais je m'ajoute à ceux qui te conseillent d'envoyer balader les EPI.
1) la réforme n'est pas encore passée. La route est longue, politiquement, avec septembre 2016. Si elle ne saute pas après samedi, cette réforme peut encore sauter en décembre...
2) quand bien même tu perdrais tes heures de latin et de grec (ce qu'à Dieu ne plaise), tu auras toujours latitude de réinvestir au moins la culture antique dans tes cours de français, à défaut de la langue (à moins de mettre une grosse dose d'étymologie dans les études de vocabulaire! :lol: ), et ce ne serait-ce que parce que les programmes y encouragent eux-même! Choisir des œuvres principalement d'inspiration antique, afin de pouvoir, au maximum, pouvoir réinvestir l'histoire des civilisations grecque et latine en présentant le contexte de l’œuvre.
Je sais, ce n'est qu'un pis-aller... Sinon tu peux aussi penser au privé, où le latin et le grec seront toujours demandés. Ou même donner des cours de soutien en plus pour le seul plaisir de transmettre encore ces deux langues.
Il y a des solutions, toujours! Mais il ne faut jamais s'avouer vaincu.
Courage!
P.S. : je ne peux pas m'empêcher de penser à la formidable chanson de Brassens, Tempête dans un bénitier. Avec ton talent, tu pourrais en faire une reprise du feu de Dieu, histoire de l'envoyer à F. Robine et ses sycophantes de la DGESCO :
"ils ne savent ce qu'ils perdent,
tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
la messe nous emmerde! (...)
Dieu, dites à ces p*tains
de [pédagos] qu'ils nous emmerdent
sans le latin!" :chanson: :chanson:
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- AudreyOracle
Mes collègues de lettres et d'HG, vu la merde qui s'annonce, semblaient carrément prêts, pour ceux qui étaient là quand j'ai craqué en tout cas, à laisser tout le niveau 5e faire un EPI LCA en donnant des heures de Lettres et d'HG...
L'enseignement de complément ne me semble pas pouvoir fonctionner en autonomie, d'où son nom, d'ailleurs... je pense que ton CDE vous enfume, Dalva.
L'enseignement de complément ne me semble pas pouvoir fonctionner en autonomie, d'où son nom, d'ailleurs... je pense que ton CDE vous enfume, Dalva.
- AudreyOracle
WabiSabi a écrit:Audrey, ton (et même tes) message(s) est poignant, et je pense que tu parles brillamment pour tous les professeurs de LC conscients des conséquences potentielles de cette réforme.
Ton dilemme est cruel, a fortiori en tant que coordinatrice, mais je m'ajoute à ceux qui te conseillent d'envoyer balader les EPI.
1) la réforme n'est pas encore passée. La route est longue, politiquement, avec septembre 2016. Si elle ne saute pas après samedi, cette réforme peut encore sauter en décembre...
2) quand bien même tu perdrais tes heures de latin et de grec (ce qu'à Dieu ne plaise), tu auras toujours latitude de réinvestir au moins la culture antique dans tes cours de français, à défaut de la langue (à moins de mettre une grosse dose d'étymologie dans les études de vocabulaire! :lol: ), et ce ne serait-ce que parce que les programmes y encouragent eux-même! Choisir des œuvres principalement d'inspiration antique, afin de pouvoir, au maximum, pouvoir réinvestir l'histoire des civilisations grecque et latine en présentant le contexte de l’œuvre.
Je sais, ce n'est qu'un pis-aller... Sinon tu peux aussi penser au privé, où le latin et le grec seront toujours demandés. Ou même donner des cours de soutien en plus pour le seul plaisir de transmettre encore ces deux langues.
Il y a des solutions, toujours! Mais il ne faut jamais s'avouer vaincu.
Courage!
P.S. : je ne peux pas m'empêcher de penser à la formidable chanson de Brassens, Tempête dans un bénitier. Avec ton talent, tu pourrais en faire une reprise du feu de Dieu, histoire de l'envoyer à F. Robine et ses sycophantes de la DGESCO :
"ils ne savent ce qu'ils perdent,
tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
la messe nous emmerde! (...)
Dieu, dites à ces p*tains
de [pédagos] qu'ils nous emmerdent
sans le latin!" :chanson: :chanson:
Merci pour ton message, Wabisabi...
Mais tu sais, j'aime les langues, j'aime enseigner leur logique, leur mécanique, leur subtilité, leur esprit... me contenter de la littérature, bof bof...d'ailleurs, si je n'avais pas été LC, j'aurais sûrement été prof d'anglais, pour te dire.
Quant à Brassens, j'avoue, je suis ignare... je vais écouter ça ce week-end...
- dryadeNiveau 8
Je voulais simplement dire que ce rouleau compresseur de la réforme, qui nous apporte presque chaque jour une mauvaise nouvelle, devient tellement absurde qu'il peut s'autodétruire en plein vol si nous le laissons pour ce qu'il est : une machine grotesque qui ne souhaite que nous écraser. Je pense qu'il vaut mieux la combattre par l'indifférence plutôt que de front. Nous avons tous, à plus ou moins long terme, beaucoup à y perdre, c'est pourquoi je refuse de prendre cette réforme à bras le corps pour essayer d'en tirer quelque chose de positif : j'attends que ses instigateurs m'expliquent quoi faire (puisque de toute façon ils nient mon autonomie) afin de leur faire assumer leurs idées grandioses autant que faire se peut.
Ceci étant, je comprends que ce soit plus compliqué pour les collègues de LC. J'en connais pourtant quelques-uns qui restent très zen, mais c'est peut-être parce qu'ils sont plus âgés que toi.
Bises, Audrey.
Ceci étant, je comprends que ce soit plus compliqué pour les collègues de LC. J'en connais pourtant quelques-uns qui restent très zen, mais c'est peut-être parce qu'ils sont plus âgés que toi.
Bises, Audrey.
- MUTISExpert
Audrey, très beau texte. Je penserai à toi quand je m'allongerai samedi Boulevard Montparnasse et que je viserai le ciel. Je n'oublierai pas tes larmes et les sourires des massacreuses méprisantes et auto satisfaites...Et je sens ma colère déborder comme beaucoup... Rester indifférent ??? Il faudrait n'avoir point de coeur et de tripes...
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- blancheExpert
Audrey, que dire? Merci pour les mots que tu as brillamment su trouver.
Je suis très touchée (et ce n'est rien de le dire...) également par ton texte et je m'y retrouve beaucoup. J'espère que sa possible diffusion fera réfléchir les personnes moins concernées que nous...Comme pour toi, le latin est au centre de mon métier puisque, seule prof de LC dans un collège de 500 élèves, cela fait plusieurs années que j'ai la chance de l'enseigner exclusivement (je travaille à 80% et j'ai (environ) deux groupes par niveau). Le mépris et les mensonges de Najat Vallaud-Belkacem m'écoeurent ; le fait qu'un gouvernement se disant de gauche mette en place cette réforme, ce que l'Enseignement risque de devenir pour nos enfants (et je pense bien sûr aussi à mes propres enfants qui sont encore à l'école primaire ou à l'école maternelle), tout cela m'indigne et me rend malade. J'habite dans les Vosges, à une heure d'une grande ville, j'ai trois petites filles et aller à Paris est donc un peu compliqué, mais je crois que je serai quand même là samedi, parce que je ne peux pas ne rien faire face à l'assassinat de tout ce en quoi je crois.
Je suis très touchée (et ce n'est rien de le dire...) également par ton texte et je m'y retrouve beaucoup. J'espère que sa possible diffusion fera réfléchir les personnes moins concernées que nous...Comme pour toi, le latin est au centre de mon métier puisque, seule prof de LC dans un collège de 500 élèves, cela fait plusieurs années que j'ai la chance de l'enseigner exclusivement (je travaille à 80% et j'ai (environ) deux groupes par niveau). Le mépris et les mensonges de Najat Vallaud-Belkacem m'écoeurent ; le fait qu'un gouvernement se disant de gauche mette en place cette réforme, ce que l'Enseignement risque de devenir pour nos enfants (et je pense bien sûr aussi à mes propres enfants qui sont encore à l'école primaire ou à l'école maternelle), tout cela m'indigne et me rend malade. J'habite dans les Vosges, à une heure d'une grande ville, j'ai trois petites filles et aller à Paris est donc un peu compliqué, mais je crois que je serai quand même là samedi, parce que je ne peux pas ne rien faire face à l'assassinat de tout ce en quoi je crois.
- AudreyOracle
Merci Blanche... courage à toi aussi.
- blancheExpert
Tu seras là samedi?
- DalvaVénérable
C'est ce que je crois aussi !Audrey a écrit:Mes collègues de lettres et d'HG, vu la merde qui s'annonce, semblaient carrément prêts, pour ceux qui étaient là quand j'ai craqué en tout cas, à laisser tout le niveau 5e faire un EPI LCA en donnant des heures de Lettres et d'HG...
L'enseignement de complément ne me semble pas pouvoir fonctionner en autonomie, d'où son nom, d'ailleurs... je pense que ton CDE vous enfume, Dalva.
Mais il a dit qu'il avait posé la question, que pour l'instant la réponse n'était pas claire, et qu'il fallait qu'il la repose.
Quant à moi, il est hors de question que je donne des heures de lettres de mon plein gré pour quoi que ce soit. On a déjà donné. Les autres disciplines (au pif, celles auxquelles on ne touche jamais parce que l'horaire est déjà au minimum, et ce depuis toujours) n'ont qu'à s'y coller cette fois. Puisque tout est dans tout, on fera bien un EPI LCA art pla / techno.
- AudreyOracle
Non...Suis trop claquée pour faire tout ce trajet sur 24h..et pour me lever si tôt.
- blancheExpert
Je t'y aurais bien retrouvée / rencontrée! :-)
Pour moi (bien crevée en ce moment aussi), c'est jouable (en partant à 6h30 de chez moi, je peux être rentrée à 21h30...). J'espère qu'il reste des places avec le SNALC de Nancy, apparemment c'est le cas...
Pour moi (bien crevée en ce moment aussi), c'est jouable (en partant à 6h30 de chez moi, je peux être rentrée à 21h30...). J'espère qu'il reste des places avec le SNALC de Nancy, apparemment c'est le cas...
- AudreyOracle
blanche a écrit:Je t'y aurais bien retrouvée / rencontrée! :-)
Pour moi (bien crevée en ce moment aussi), c'est jouable (en partant à 6h30 de chez moi, je peux être rentrée à 21h30...). J'espère qu'il reste des places avec le SNALC de Nancy, apparemment c'est le cas...
Moi aussi...
Mais franchement, j'ai fait un malaise chez moi le soir du conseil pédagogique (ce qui m'a convaincue que je ne devais pas y aller... lol) alors je vais un peu freiner sur les trajets... je suis même pas sûre d'aller demain au cours d'agreg, malgré la possibilité de voir mon meilleur ami après à Lyon.
Et puis l'agreg, de toute façon... à quoi ça sert, hein? Allez...
Je vais dormir, mine de rien, j'ai encore quelques latinistes et hellénistes qui m'espèrent en classe demain...
- blancheExpert
Bonne nuit (je file au lit aussi!)!
- Luigi_BGrand Maître
Le MEN a posé cette obligation en juillet : http://avenirlatingrec.fr/actualite/syndicats-et-associations/416-associations-compte-rendu-de-l-audience-du-3-juillet-2015Dalva a écrit:Aujourd'hui en conseil péda, le CdE nous a dit qu'apparemment, finalement, il n'y aurait plus obligation de faire un EPI LCA pour pouvoir proposer l'enseignement de complément.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- CeladonDemi-dieu
Audrey je rentre et je trouve ce texte magnifique qui m'arrache les larmes du dépit et de la rage.
De tout coeur avec toi et les enseignants de LC pour trouver la force et le moyen de résister au mieux à ce ravage qui emporte tout, y compris les bases de notre culture. Je souhaite vivement que les Français se réveillent au souffle de ce vilain orage qu'on nous impose. Aux lettres classiques, à l'allemand, puis à tout ce qui de près ou de loin ressemblera à des liens avec nos racines, à ce qui nous a fait grandir, nous a construits. Je diffuse.
De tout coeur avec toi et les enseignants de LC pour trouver la force et le moyen de résister au mieux à ce ravage qui emporte tout, y compris les bases de notre culture. Je souhaite vivement que les Français se réveillent au souffle de ce vilain orage qu'on nous impose. Aux lettres classiques, à l'allemand, puis à tout ce qui de près ou de loin ressemblera à des liens avec nos racines, à ce qui nous a fait grandir, nous a construits. Je diffuse.
- Bobby-CowenFidèle du forum
Merci Audrey.
- Tomoe GozenNiveau 6
Bon courage pour cette journée ! Je penserai à toi et à tous les collègues de LC quand mes latinistes entreront dans ma classe avec le sourire et en me disant "Ave !" :flower:
- Une passanteEsprit éclairé
un "ami" Facebook qui n'a rien à voir avec l'enseignement a liké quelqu'un qui a posté le message d'Audrey "In memoriam" (en précisant qu'elle ne connaissait pas Audrey), ça m'a fait plaisir de voir que les profs ne sont pas les seuls à déplorer la situation...
Et Audrey, tes mots sont très forts et touchants... rien n'est perdu, il faut continuer à se battre !
Et Audrey, tes mots sont très forts et touchants... rien n'est perdu, il faut continuer à se battre !
- OxfordNeoprof expérimenté
Audrey, je découvre ton texte (et j'ai écouté ta voix, ce qui m'a encore plus émue) : c'est normal d'avoir pleuré, c'est un coup très dur porté aux professeurs de LC. Lorsque la réforme du lycée a été annoncée (2h seulement de littérature en TL entre autres hérésies...) mes larmes ont coulé devant les collègues.
Mais il faut GARDER ESPOIR : toute réforme absurde peut être annulée; peu importe le temps que cela prendra, l'EN n'en est pas à un revirement près (cf lecture globale/syllabique...etc).
Courage ! :flower:
- Anne-Sophie Nogaret: « La mentalité de cité se répand à l'école »(article Le Figaro)
- Perdue dans la conception d'une séquence Agir dans la cité individu et pouvoir
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- Pièce de théâtre 3e "Agir dans la cité"
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