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- AudreyOracle
Aemilia a écrit:nitescence a écrit:Je crois que même en étant lettres modernes pures on peut être amené à enseigner le latin au collège. c'est juste au lycée que le latin est forcément enseigné par un lettres classiques
Je sens que ce topic va dégénérer ! Audrey ne passe pas par là !
(pas que je sous-entende qu'Audrey fait dégénérer les topics, hein ! je veux juste lui éviter une syncope )
Too late!
:lol: :lol: :lol:
Mais je suis tellement KO en ce moment que je vous laisse répondre (et fort bien d'ailleurs!) pour moi...
- LefterisEsprit sacré
Tu risques de t'énerver souvent en collège, quelle que soit la matière ...Yohanr a écrit:Il faut peut-être que je précise quelque chose. J'ai déjà été stagiaire, et je crois assez bien savoir ce que je suis capable de supporter. Et malheureusement... pas grand chose. Je m'énerve très vite, et pas vraiment patient quand jai l'impression de faire de la m...
Et en lycée, le latin est souvent passablement massacré (doubles niveaux, grands débutants mélangés aux "confirmés", horaires réduits).
Franchement, devenir prof en ce moment , surtout en LC, c'est s'exposer à des montées brutales de tension, ou devenir chèvre si l'on vient pour autre chose que gagner son bifteck.
Ubicumque vertimur, labyrinthi exitum non videmus.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- yranohHabitué du forum
Tu me conseilles de quitter l'EN Lefteris ? Je dois dire que je me pose sérieusement la question. J'essaie de me mettre sur la partie encore non immergée du paquebot, en espérant que les secours arrivent.
- LefterisEsprit sacré
Je ne conseillerais à personne de quitter l'EN , le boulot ne se trouve pas sous le pas d'un cheval , et à tout prendre il vaut mieux être enseignant que manutentionnaire ou commis de bureau. Mais si l'on a encore le choix, de beaucoup réfléchir, et si l'on y est , pas encore trop vieux, de préparer sa sortie. La situation n'en va pas s'améliorer , et pour les LC en particulier, je ne vois pas l'issue, surtout après cette réforme, qui va être suivie en 2016 -2017 par celle du lycée (enfin une de plus, ça fait au moins 4 ans qu'il n'y en avait plus, ça fait long). Et en français, "réformer" signifie briser, péter, casser, détruire.Yohanr a écrit:Tu me conseilles de quitter l'EN Lefteris ? Je dois dire que je me pose sérieusement la question. J'essaie de me mettre sur la partie encore non immergée du paquebot, en espérant que les secours arrivent.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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- yranohHabitué du forum
Ouais. Je vais réfléchir à ça aussi cette année.
Je vais demander à un syndicat pour l'enseignement de complément. Sans doute n'ont-ils pas non plus la réponse, mais sait-on jamais. Sans réponse, je crois que le plus sage est de m'inscrire en lettres modernes. Ou de rester contractuel encore au moins un an. Dommage, je me croyais enfin prêt à me retaper le stage.
Je vais demander à un syndicat pour l'enseignement de complément. Sans doute n'ont-ils pas non plus la réponse, mais sait-on jamais. Sans réponse, je crois que le plus sage est de m'inscrire en lettres modernes. Ou de rester contractuel encore au moins un an. Dommage, je me croyais enfin prêt à me retaper le stage.
- LefterisEsprit sacré
Bien malin celui qui aura la réponse pour les EC. Le flou est total, et de toute manière le but de cette réforme est de faire fonctionner au maximum le localisme et les chefferies, ce qui interdit toute projection au niveau national. La seule chose que l'on peut entrevoir, c'est un m..dier total. Déjà, il faut bien reconnaître que ce n'est pas terrible. Si ça se trouve, tu prends LM, et là, paf ! on te fait faire les EPI parce que fabriquer avec le prof de techno des boucliers de légionnaires en carton , ça ne demande pas d'être spécialiste, pas plus que d'étudier Les Métamorphoses en 6ème . Et si tu refuses l'EPI , pas de bol, car il te permettait de compléter ton service sur place...Yohanr a écrit:Ouais. Je vais réfléchir à ça aussi cette année.
Je vais demander à un syndicat pour l'enseignement de complément. Sans doute n'ont-ils pas non plus la réponse, mais sait-on jamais. Sans réponse, je crois que le plus sage est de m'inscrire en lettres modernes (ou de rester contractuel encore au moins un an).
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- yranohHabitué du forum
Tu me fais rire, c'est déjà ça.
- DalvaVénérable
Pour ceux qui n'auraient pas compris le questionnement de Yohanr, je pense que, justement, il voudrait enseigner le latin. Or avec la réforme, enseigner le latin en collège, ce ne sera plus possible. Ce sera "faire comme si".
Yohanr, d'après les textes et ce qu'on peut en lire, si tu te retrouves en collège, être lettres classiques ou lettres modernes ne changera rien à l'affaire : pour mettre en place un EPI LCA, il faudra que tous les profs d'un même niveau d'une même discipline "lâchent" une heure pendant quelques semaines, et consacrent cette heure à faire semblant de faire les langues et cultures de l'Antiquité.
La décision prise en CA s'imposera à tous les collègues.
Cette décision peut être très variable :
- soit il n'y aura pas d'EPI LCA dans le collège, donc pas d'enseignement de complément non plus et du coup, LC ou LM, tu n'enseigneras pas du tout le latin ni le grec
- soit il y aura EPI LCA une fois (au moins) dans le cycle 4, et il sera décidé que cet EPI LCA sera pris en charge par le prof d'HG/maths/techno ou que sais-je encore + intervention d'une autre matière. Dans ce cas, que tu sois LM ou LC, tu pourrais être obligé d'y participer si le CA a décidé (sur proposition du conseil pédagogique) que le français interviendrait sur cet EPI
Si EPI LCA il y a :
- soit des heures de la marge prof seront affectées à l'enseignement de complément "latin", et dans ce cas les heures (5) iront au prof de LC
- soit aucune heure de la marge prof ne sera affectée à cet enseignement de complément, et personne n'enseignera le latin, pas même le prof de LC.
Je ne sais pas si j'ai répondu à ton questionnement.
Mais pour faire court et simple : personne ne peut te donner de réponse sûre, parce que si la réforme n'est pas abrogée, le fonctionnement de chaque collège quant au latin (et aux LCA) sera fonction des décisions prises au CA sur proposition du conseil pédagogique. Tu pourrais être confronté à n'importe quelle situation.
Donc, si tu te refuses à faire semblant de faire du latin, ne passe aucun des deux CAPES, concentre-toi uniquement sur l'agreg. Tu ne seras pas certain à 100% d'être au lycée, mais tu auras beaucoup plus de chances d'y être, ou d'y obtenir une mutation après un éventuel premier poste en collège.
Pour finir, je viens contredire en partie Lefteris : si on est peut-être mieux dans le boulot de prof que dans celui de manutentionnaire, il n'est pas dit que le boulot de commis de bureau ne soit pas plus enviable.
Et quand on sait écrire, on peut aussi aller vers le secrétariat de direction (bien plus qu'un boulot de secrétaire, puisque, en gros, c'est le secrétaire de direction compétent qui fait tourner une boîte), voire vers le métier d'assistant personnel si on aime aussi gérer, organiser, planifier et se mettre au service de quelqu'un.
On peut aussi devenir écrivain public, ça ne paie pas forcément bien mais il y a du boulot plus qu'il n'en faut, et si on sait s'y prendre, on peut en vivre (correction/réécriture de mémoire de fin d'étude - et là, il y a du besoin... - récits de vie, courriers administratifs et personnels, tracts , discours, saisie, transcription, compte rendus, synthèses...).
Si tu aimes transmettre et communiquer, tu complètes en te faisant conteur, tu transmets au moins un peu de culture et de vocabulaire riche à des tas d'enfants.
Yohanr, d'après les textes et ce qu'on peut en lire, si tu te retrouves en collège, être lettres classiques ou lettres modernes ne changera rien à l'affaire : pour mettre en place un EPI LCA, il faudra que tous les profs d'un même niveau d'une même discipline "lâchent" une heure pendant quelques semaines, et consacrent cette heure à faire semblant de faire les langues et cultures de l'Antiquité.
La décision prise en CA s'imposera à tous les collègues.
Cette décision peut être très variable :
- soit il n'y aura pas d'EPI LCA dans le collège, donc pas d'enseignement de complément non plus et du coup, LC ou LM, tu n'enseigneras pas du tout le latin ni le grec
- soit il y aura EPI LCA une fois (au moins) dans le cycle 4, et il sera décidé que cet EPI LCA sera pris en charge par le prof d'HG/maths/techno ou que sais-je encore + intervention d'une autre matière. Dans ce cas, que tu sois LM ou LC, tu pourrais être obligé d'y participer si le CA a décidé (sur proposition du conseil pédagogique) que le français interviendrait sur cet EPI
Si EPI LCA il y a :
- soit des heures de la marge prof seront affectées à l'enseignement de complément "latin", et dans ce cas les heures (5) iront au prof de LC
- soit aucune heure de la marge prof ne sera affectée à cet enseignement de complément, et personne n'enseignera le latin, pas même le prof de LC.
Je ne sais pas si j'ai répondu à ton questionnement.
Mais pour faire court et simple : personne ne peut te donner de réponse sûre, parce que si la réforme n'est pas abrogée, le fonctionnement de chaque collège quant au latin (et aux LCA) sera fonction des décisions prises au CA sur proposition du conseil pédagogique. Tu pourrais être confronté à n'importe quelle situation.
Donc, si tu te refuses à faire semblant de faire du latin, ne passe aucun des deux CAPES, concentre-toi uniquement sur l'agreg. Tu ne seras pas certain à 100% d'être au lycée, mais tu auras beaucoup plus de chances d'y être, ou d'y obtenir une mutation après un éventuel premier poste en collège.
Pour finir, je viens contredire en partie Lefteris : si on est peut-être mieux dans le boulot de prof que dans celui de manutentionnaire, il n'est pas dit que le boulot de commis de bureau ne soit pas plus enviable.
Et quand on sait écrire, on peut aussi aller vers le secrétariat de direction (bien plus qu'un boulot de secrétaire, puisque, en gros, c'est le secrétaire de direction compétent qui fait tourner une boîte), voire vers le métier d'assistant personnel si on aime aussi gérer, organiser, planifier et se mettre au service de quelqu'un.
On peut aussi devenir écrivain public, ça ne paie pas forcément bien mais il y a du boulot plus qu'il n'en faut, et si on sait s'y prendre, on peut en vivre (correction/réécriture de mémoire de fin d'étude - et là, il y a du besoin... - récits de vie, courriers administratifs et personnels, tracts , discours, saisie, transcription, compte rendus, synthèses...).
Si tu aimes transmettre et communiquer, tu complètes en te faisant conteur, tu transmets au moins un peu de culture et de vocabulaire riche à des tas d'enfants.
- yranohHabitué du forum
Oui, tu as répondu à ma question. Lefteris aussi.
Je n'avais pas songé à ne passer que l'agrégation, mais il me semble que je devrais y songer. Il me reste 15 jours.
Par ailleurs, tu m'ouvres des perspectives. A la fin du lycée, j'ai hésité entre des études de lettres et le théâtre, comme mes camarades. L'idée d'être conteur me séduit pas mal, même en complément d'autre chose.
Merci.
Je n'avais pas songé à ne passer que l'agrégation, mais il me semble que je devrais y songer. Il me reste 15 jours.
Par ailleurs, tu m'ouvres des perspectives. A la fin du lycée, j'ai hésité entre des études de lettres et le théâtre, comme mes camarades. L'idée d'être conteur me séduit pas mal, même en complément d'autre chose.
Merci.
- NLM76Grand Maître
Passer l'agrégation présente un autre avantage, face à l'inconnu qui se présente devant nous. Si le Titanic coule complètement, il y aura plein d'occasions où il sera bon de se prévaloir d'une agrégation que plus personne ne pourra obtenir...
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- nitescenceÉrudit
Dalva a écrit:Pour finir, je viens contredire en partie Lefteris : si on est peut-être mieux dans le boulot de prof que dans celui de manutentionnaire, il n'est pas dit que le boulot de commis de bureau ne soit pas plus enviable.
Et quand on sait écrire, on peut aussi aller vers le secrétariat de direction (bien plus qu'un boulot de secrétaire, puisque, en gros, c'est le secrétaire de direction compétent qui fait tourner une boîte), voire vers le métier d'assistant personnel si on aime aussi gérer, organiser, planifier et se mettre au service de quelqu'un.
On peut aussi devenir écrivain public, ça ne paie pas forcément bien mais il y a du boulot plus qu'il n'en faut, et si on sait s'y prendre, on peut en vivre (correction/réécriture de mémoire de fin d'étude - et là, il y a du besoin... - récits de vie, courriers administratifs et personnels, tracts , discours, saisie, transcription, compte rendus, synthèses...).
Si tu aimes transmettre et communiquer, tu complètes en te faisant conteur, tu transmets au moins un peu de culture et de vocabulaire riche à des tas d'enfants.
Je ne suis pas d'accord : si tu es agrégé et que tu fais quelques heures sup', tu peux quand même gagner ta vie très confortablement. C'est le sort des certifiés qui est scandaleux : ils sont sous-payés. Tous les métiers que tu cites sont moins bien payés qu'agrégé. Après, il n'y a pas que l'argent dans la vie...
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- PonocratesExpert spécialisé
Pour secrétaire de direction cela dépendnitescence a écrit:. Tous les métiers que tu cites sont moins bien payés qu'agrégé. Après, il n'y a pas que l'argent dans la vie...
www.guide-des-salaires.com/fonction/secretaire-de-direction/Le salaire du secrétaire de direction
La fourchette de rémunération annuelle brute regroupant 80 % de l’échantillon se situe entre 28 200 et 52 300 euros
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- LefterisEsprit sacré
En fait, tout le monde est sous-payé : un certifié catégorie A perçoit environ 30 à 35% de moins qu'un cadre A d'une autre administration, et l'écart est sensiblement le même pour un cadre A+ , qui n'atteint que difficilement un traitement de catégorie A. Même ce concours n’attire d'ailleurs plus autant, même si la fuite n'est pas aussi grande que pur le CAPES, du moins pour les lettres (En maths, c'est déjà le désastre).nitescence a écrit:Dalva a écrit:Pour finir, je viens contredire en partie Lefteris : si on est peut-être mieux dans le boulot de prof que dans celui de manutentionnaire, il n'est pas dit que le boulot de commis de bureau ne soit pas plus enviable.
Et quand on sait écrire, on peut aussi aller vers le secrétariat de direction (bien plus qu'un boulot de secrétaire, puisque, en gros, c'est le secrétaire de direction compétent qui fait tourner une boîte), voire vers le métier d'assistant personnel si on aime aussi gérer, organiser, planifier et se mettre au service de quelqu'un.
On peut aussi devenir écrivain public, ça ne paie pas forcément bien mais il y a du boulot plus qu'il n'en faut, et si on sait s'y prendre, on peut en vivre (correction/réécriture de mémoire de fin d'étude - et là, il y a du besoin... - récits de vie, courriers administratifs et personnels, tracts , discours, saisie, transcription, compte rendus, synthèses...).
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Je ne suis pas d'accord : si tu es agrégé et que tu fais quelques heures sup', tu peux quand même gagner ta vie très confortablement. C'est le sort des certifiés qui est scandaleux : ils sont sous-payés. Tous les métiers que tu cites sont moins bien payés qu'agrégé. Après, il n'y a pas que l'argent dans la vie...
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- nitescenceÉrudit
Ponocrates a écrit:Pour secrétaire de direction cela dépendnitescence a écrit:. Tous les métiers que tu cites sont moins bien payés qu'agrégé. Après, il n'y a pas que l'argent dans la vie...
www.guide-des-salaires.com/fonction/secretaire-de-direction/Le salaire du secrétaire de direction
La fourchette de rémunération annuelle brute regroupant 80 % de l’échantillon se situe entre 28 200 et 52 300 euros
Oui, c'est bien ce que je dis ! Je gagne pareil que la fourchette haute... mais en net ! (et au bout de 15 ans d'ancienneté seulement)
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- PonocratesExpert spécialisé
En admettant que vous soyez toujours passé au grand choix, j'imagine que vous êtes à l'échelon 9 et donc à environ 3000 euros par mois. Les heures sup' sont des heures sup', pas le traitement de base. Et d'expérience on n'en a pas toujours, même quand on est d'accord.
Votre cumul d'emploi vous permet sans doute aussi d'atteindre ce montant, mais là encore ce n'est pas la règle. Si vous êtes hors-classe également.
Votre cumul d'emploi vous permet sans doute aussi d'atteindre ce montant, mais là encore ce n'est pas la règle. Si vous êtes hors-classe également.
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- nitescenceÉrudit
Je fais effectivement des heures sup', je suis aussi PP et tuteur et je fais également passer des colles en prépa. Mais c'est l'agrégation qui le permet dans la mesure où ce sont rarement des certifiés qui interviennent en prépa et où il est plus facile de faire des heures sup' quand on a un service de 15h00.
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- DalvaVénérable
Outre que je ne vois pas l'intérêt d'être agrégé si c'est pour prendre ensuite des heures sup (et que je trouve même ça limite pas correct quand on les accumule, vu le boulot que ça pique aux autres), tu n'es en rien représentatif du monde professoral, Nitescence. Je pense qu'il y a un chouilla plus de collègues certifiés que d'agrégés, et encore plus de certifiés et d'agrégés enseignant en lycée/collège que d'agrégés enseignant en prépa + fac + accumulant les colles.
Je ne vois donc pas l'intérêt de la comparaison.
Parce que face à toi, je peux aligner l'un de mes voisins, chauffeur routier longue distance, qui dépasse ton salaire grâce aux primes.
Le problème, comme cela a déjà été dit, c'est qu'une fois la retraite arrivée (ou les heures sup disparues), on doit revoir à la baisse (drastique) son niveau de vie.
"Il n'y a pas que l'argent dans la vie" : non, mais c'est bien utile pour manger et se loger. Et quand on n'en pas du tout, ça pose problème, tout comme quand on dépense plus en garde d'enfant que ce qu'on gagne. Comme tu le dis, il n'y a pas que l'argent dans la vie : il y a aussi le ratio temps passé à bosser/argent gagné. Et là, il n'y a pas photo, il vaut mieux être secrétaire, commis de bureau ou bosser aux 3/8 (comme la plupart des mes voisins qui gagnent tous plus que moi, donc, mais ont aussi du temps en abondance pour retaper leur maison eux-mêmes, quand mon mari et moi devons faire appel à des artisans) (ce qui ne me dérange aucunement, j'explique juste).
Je ne vois donc pas l'intérêt de la comparaison.
Parce que face à toi, je peux aligner l'un de mes voisins, chauffeur routier longue distance, qui dépasse ton salaire grâce aux primes.
Le problème, comme cela a déjà été dit, c'est qu'une fois la retraite arrivée (ou les heures sup disparues), on doit revoir à la baisse (drastique) son niveau de vie.
"Il n'y a pas que l'argent dans la vie" : non, mais c'est bien utile pour manger et se loger. Et quand on n'en pas du tout, ça pose problème, tout comme quand on dépense plus en garde d'enfant que ce qu'on gagne. Comme tu le dis, il n'y a pas que l'argent dans la vie : il y a aussi le ratio temps passé à bosser/argent gagné. Et là, il n'y a pas photo, il vaut mieux être secrétaire, commis de bureau ou bosser aux 3/8 (comme la plupart des mes voisins qui gagnent tous plus que moi, donc, mais ont aussi du temps en abondance pour retaper leur maison eux-mêmes, quand mon mari et moi devons faire appel à des artisans) (ce qui ne me dérange aucunement, j'explique juste).
- nitescenceÉrudit
Je dis juste que quand on est agrégé, ça permet plus facilement de faire des heures sup', ça ouvre des portes pour faire d'autres choses et que ces tâches annexes font partie du package pour moi. Il y a le salaire de base et tout ce qui se rajoute parce que tu es agrégé et qu'on vient te chercher. C'est comme si tu ne prenais en compte que le salaire des PDG en oubliant les stock options, les parachutes dorés et tout le reste...
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- LefterisEsprit sacré
Exactement : on travaille avant tout pour gagner sa vie, et on met dans la balance le rapport entre la qualité de vie / l'intérêt du travail/l'argent reçu en échange. Gagner un peu moins pour vivre mieux , d'accord, ou pour faire un métier passionnant. Ce que j'ai cru faire, pour ce qui est de vivre mieux, fuit une hiérarchie pesante, quand j'ai dégringolé de cadre A à certifié , passant brutalement de 3500 € à 2300€. Et pour travaillerDalva a écrit:Comme tu le dis, il n'y a pas que l'argent dans la vie : il y a aussi le ratio temps passé à bosser/argent gagné. Et là, il n'y a pas photo, il vaut mieux être secrétaire, commis de bureau ou bosser aux 3/8 (comme la plupart des mes voisins qui gagnent tous plus que moi, donc, mais ont aussi du temps en abondance pour retaper leur maison eux-mêmes, quand mon mari et moi devons faire appel à des artisans) (ce qui ne me dérange aucunement, j'explique juste).
Le métier d'enseignant pouvait attirer pour la qualité de vie, le temps libre... mais maintenant, ça se dégrade, et le métier est souvent une vraie purge vu le comportement des élèves, le mépris des matières qui font que les enseignants sont ce qu'ils sont, sans que les compensations financières suivent. Les jeunes l'ont bien compris, il fuient ce boulot, et d'une matière croissante et dramatique depuis 4 ou 5 ans . Il n'y a plus que le pouvoir qyui soit dans le déni de cette réalité, pour ne pas avoir à agir.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- florestanGrand sage
Dalva a écrit:Outre que je ne vois pas l'intérêt d'être agrégé si c'est pour prendre ensuite des heures sup (et que je trouve même ça limite pas correct quand on les accumule, vu le boulot que ça pique aux autres), tu n'es en rien représentatif du monde professoral, Nitescence. Je pense qu'il y a un chouilla plus de collègues certifiés que d'agrégés, et encore plus de certifiés et d'agrégés enseignant en lycée/collège que d'agrégés enseignant en prépa + fac + accumulant les colles.
Je ne vois donc pas l'intérêt de la comparaison.
Parce que face à toi, je peux aligner l'un de mes voisins, chauffeur routier longue distance, qui dépasse ton salaire grâce aux primes.
Le problème, comme cela a déjà été dit, c'est qu'une fois la retraite arrivée (ou les heures sup disparues), on doit revoir à la baisse (drastique) son niveau de vie.
"Il n'y a pas que l'argent dans la vie" : non, mais c'est bien utile pour manger et se loger. Et quand on n'en pas du tout, ça pose problème, tout comme quand on dépense plus en garde d'enfant que ce qu'on gagne. Comme tu le dis, il n'y a pas que l'argent dans la vie : il y a aussi le ratio temps passé à bosser/argent gagné. Et là, il n'y a pas photo, il vaut mieux être secrétaire, commis de bureau ou bosser aux 3/8 (comme la plupart des mes voisins qui gagnent tous plus que moi, donc, mais ont aussi du temps en abondance pour retaper leur maison eux-mêmes, quand mon mari et moi devons faire appel à des artisans) (ce qui ne me dérange aucunement, j'explique juste).
Bien sûr que si Dalva, tu gagnes beaucoup plus en étant beaucoup moins fatigué!
Moi je ne veux plus d'heures sup. Je veux du temps.
Mais il y a un abîme entre les conditions de travail d'un agrégé et d'un certifié et heures sup + colles = "gros" salaire. C'est vrai qu'agrégé en faisant des choses en plus c'est franchement pas mal.
- DalvaVénérable
Ben je sais bien, que l'intérêt c'est de gagner plus. Mais on peut déjà gagner plus en faisant moins d'heures élèves : ça ne suffit pas ?
Je suis certifiée et pour tenir le coup, je suis à temps partiel.
C'est-à-dire que je gagne moins qu'un certifié pour n'avoir pas à bosser plus qu'un agrégé.
Si j'étais agrégée (j'ai été vraiment stupide de ne pas passer ce concours dès que j'ai pu), pour rien au monde je ne ferais d'heures sup. Je prendrais celle que je ne peux pas refuser, et c'est tout.
Mais bon, j'ai trois enfants et l'envie de faire autre chose de ma vie que la consacrer entièrement à bosser pour le monstre educ nat, ça joue sans doute.
Je suis certifiée et pour tenir le coup, je suis à temps partiel.
C'est-à-dire que je gagne moins qu'un certifié pour n'avoir pas à bosser plus qu'un agrégé.
Si j'étais agrégée (j'ai été vraiment stupide de ne pas passer ce concours dès que j'ai pu), pour rien au monde je ne ferais d'heures sup. Je prendrais celle que je ne peux pas refuser, et c'est tout.
Mais bon, j'ai trois enfants et l'envie de faire autre chose de ma vie que la consacrer entièrement à bosser pour le monstre educ nat, ça joue sans doute.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Exactement : on travaille avant tout pour gagner sa vie, et on met dans la balance le rapport entre la qualité de vie / l'intérêt du travail/l'argent reçu en échange. Gagner un peu moins pour vivre mieux , d'accord, ou pour faire un métier passionnant. Ce que j'ai cru faire, pour ce qui est de vivre mieux, fuit une hiérarchie pesante, quand j'ai dégringolé de cadre A à certifié , passant brutalement de 3500 € à 2300€. Et pour travaillerDalva a écrit:Comme tu le dis, il n'y a pas que l'argent dans la vie : il y a aussi le ratio temps passé à bosser/argent gagné. Et là, il n'y a pas photo, il vaut mieux être secrétaire, commis de bureau ou bosser aux 3/8 (comme la plupart des mes voisins qui gagnent tous plus que moi, donc, mais ont aussi du temps en abondance pour retaper leur maison eux-mêmes, quand mon mari et moi devons faire appel à des artisans) (ce qui ne me dérange aucunement, j'explique juste).
Le métier d'enseignant pouvait attirer pour la qualité de vie, le temps libre... mais maintenant, ça se dégrade, et le métier est souvent une vraie purge vu le comportement des élèves, le mépris des matières qui font que les enseignants sont ce qu'ils sont, sans que les compensations financières suivent. Les jeunes l'ont bien compris, il fuient ce boulot, et d'une matière croissante et dramatique depuis 4 ou 5 ans . Il n'y a plus que le pouvoir qyui soit dans le déni de cette réalité, pour ne pas avoir à agir.
Où gagne-t-on 3500 euros en étant cadre A dans la fonction publique ???
Je ne suis pas si sûre qu'être "commis de bureau", secrétaire ou bosser aux 3/8 soit si épanouissant et si rentable que ça (le temps passé à déprimer en rentrant du boulot mine aussi, et au niveau salaire, bof...), mais bon...
Même les filières culturelles sont assez administratives (gérer des marchés publics, etc.), parfois assez éloignées de la culture (c'est pas petit fours et relations publiques, mais tableaux excel et respect de procédures, et hiérarchies diverses), et on y gère aussi les problèmes de photocopieurs en panne à longueur de journée, pour un salaire pas meilleur... Regardez aussi ce qui se passe du côté de l'inspection du travail, de la répression des fraudes, des douanes, qui sont laminées depuis quelques années... Quant au privé, quand je vois comment on jette mes copines plus toutes jeunes en les pourrissant bien avant, ... Que leur a proposé Pole Emploi : devenez prof de maths ou infirmière (reconversion payée si on s'engage tellement on en manque...)
Tout ça pour dire que l'herbe est jaune dans pas mal d'endroits, en ce moment, dans l'EN y compris, j'entends...
- DalvaVénérable
A peu près partout ailleurs que dans l'Education Nationale, quand on a un peu d'ancienneté. Ma soeur (fonction publique territoriale) est en train de me rattraper vitesse grand V alors qu'elle a commencé à bosser 10 ans après moi (et je parle de salaires à temps plein).CarmenLR a écrit:
Mais où gagne-t_on 3500 euros en étant cadre A dans la fonction publique ???
Entre deux boulots pas épanouissants, autant choisir celui dans lequel tu ne ramènes pas de boulot à la maison, non ?CarmenLR a écrit:Je ne suis pas si sûre qu'être "commis de bureau", secrétaire ou bosser aux 3/8 soit si épanouissant et si rentable que ça (le temps passé à déprimer en rentrant du boulot mine aussi, et au niveau salaire, bof...), mais bon...
Parce qu'en ce qui me concerne, chaque année, le boulot de prof est moins épanouissant que l'année précédente.
On n'a jamais dit que c'était mieux ailleurs : on a dit que ce n'était pas forcément pire - et que c'est parfois mieux payé pour moins de temps passé.CarmenLR a écrit:Même les filières culturelles sont assez administrative (gérer des marchés publics, etc.), parfois assez éloignées de la culture (c'est pas petit fours et relations publiques, mais tableaux excel et respect de procédures, et hiérarchies diverses), et on y gère aussi les problèmes de photocopieurs en panne à longueur de journée, pour un salaire pas meilleur... Regardez aussi ce qui se passe du côté de l'inspection du travail, de la répression des fraudes, des douanes, qui sont laminés depuis quelques années... Quant au privé, quand je vois comment on jette mes copines plus toutes jeunes en les pourrissant bien avant, ... Que leur a proposé Pole Emploi : devenez prof de maths ou infirmière (reconversion payée si on s'engage tellement on en manque...)
Tout ça pour dire que l'herbe est jaune dans pas mal d'endroits, en ce moment, dans l'EN y compris, j'entends...
La preuve, comme tu le dis toi-même : on manque de profs.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Je suis étonnée du salaire de ta soeur. Les grilles indiciaires A sont sensiblement analogues, alors, d'où vient la différence ? Les primes, un 13 è mois ? D'autant que les collectivités réduisent sérieusement la voilure.
En ce qui me concerne, autre chose, oui, mais pas n'importe quoi et sans doute sans illusion, et pas simplement pour un taux horaire plus favorable ; les 3/8, très clairement non.
Le sens de mon post est simplement de dire que la souffrance au travail est clairement en hausse dans de nombreux domaines ces quatre ou cinq dernières années, et qu'il ne faut pas se cacher les yeux sinon on ne comprend pas ce qui est en train de se passer sur le bateau.
Ca ne diminue en rien la souffrance liée à la casse de nos métiers, enfin, me semble-t-il.
En ce qui me concerne, autre chose, oui, mais pas n'importe quoi et sans doute sans illusion, et pas simplement pour un taux horaire plus favorable ; les 3/8, très clairement non.
Le sens de mon post est simplement de dire que la souffrance au travail est clairement en hausse dans de nombreux domaines ces quatre ou cinq dernières années, et qu'il ne faut pas se cacher les yeux sinon on ne comprend pas ce qui est en train de se passer sur le bateau.
Ca ne diminue en rien la souffrance liée à la casse de nos métiers, enfin, me semble-t-il.
- LefterisEsprit sacré
Dans tous les ministères, vers 35-40 ans , avec les indemnités (et des carrières plus rapides en échelons).CarmenLR a écrit:
Où gagne-t-on 3500 euros en étant cadre A dans la fonction publique ???
Je ne suis pas si sûre qu'être "commis de bureau", secrétaire ou bosser aux 3/8 soit si épanouissant et si rentable que ça (le temps passé à déprimer en rentrant du boulot mine aussi, et au niveau salaire, bof...), mais bon...
Ca c'est vrai ...
Même les filières culturelles sont assez administratives (gérer des marchés publics, etc.), parfois assez éloignées de la culture (c'est pas petit fours et relations publiques, mais tableaux excel et respect de procédures, et hiérarchies diverses), et on y gère aussi les problèmes de photocopieurs en panne à longueur de journée,
Vrai aussi
pour un salaire pas meilleur...
Faux par contre , à grade égal on gagne plus
Vrai et faux : ils sont laminés, on leur pompe des effectifs ou l' on veut en finir ( parce que l'Europe ne veut plus : du droit du travail, du contrôle aux frontières , de la répression des fraudes parce que ça entrave le bizness) mais ceux qui sont en place ont encore leur statut.Regardez aussi ce qui se passe du côté de l'inspection du travail, de la répression des fraudes, des douanes, qui sont laminées depuis quelques années...
Et un inspecteur des douanes ou des fraudes n'échangerait pas avec un enseignant. je connais pas mal ce monde par mon ancien métier, et je fais du sport tous les WE avec des inspecteurs.
Ben oui, le privé, évidemment. Sauf si l'on a la bonne formation . C'est sûr que les études de lettres, d'histoire, rien à espérer de mieux que prof.Quant au privé, quand je vois comment on jette mes copines plus toutes jeunes en les pourrissant bien avant, ... Que leur a proposé Pole Emploi : devenez prof de maths ou infirmière (reconversion payée si on s'engage tellement on en manque...)
A moins d'avoir comme une jeune fille que je connais la présence d'esprit de tout larguer après la licence et de passer par les IPAG .
On est finalement dans la loi de l'offre et la demande.
C'est vrai , notamment une fois qu'on est englué. Il est certain qu'on ne peut plus se permettre de partir sur un coup de tête. C'st en amont qu'il faut bien réfléchir.Tout ça pour dire que l'herbe est jaune dans pas mal d'endroits, en ce moment, dans l'EN y compris, j'entends...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
nitescence a écrit:Je dis juste que quand on est agrégé, ça permet plus facilement de faire des heures sup', ça ouvre des portes pour faire d'autres choses et que ces tâches annexes font partie du package pour moi. Il y a le salaire de base et tout ce qui se rajoute parce que tu es agrégé et qu'on vient te chercher. C'est comme si tu ne prenais en compte que le salaire des PDG en oubliant les stock options, les parachutes dorés et tout le reste...
Qu'entends tu par "on vient te chercher si t'es un agrégé? ?"
Par ailleurs en tant qu'agrégée j'ai justement pour principe de ne pas prendre d'heures supp: je veux profiter d'un peu de temps pour vivre et refuse de piquer le boulot des autres. J'ai assez de travail comme ça et je refuse de laisser penser, en prenant des heures supp, que je ne suis pas assez occupée et qu'on peut me donner plus de boulot. Je passe un temps fou à bosser et ca me suffit.
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