- FantineNiveau 5
Ton état de découragement semble suffisamment grave pour justifier une intervention de l'équipe pédagogique. N'as-tu pas un tuteur qui puisse t'éclairer ?
- AwottNiveau 10
Mieux que les surveillants pour l'exclusion ( si l'établissement s'y prête ) c'est le CPE ( faut voir directement avec lui avant pour savoir s'il est d'accord ).
L'exclusion par les surveillants c'est pour certains presque banal, la remontrance immédiate dans le bureau du CPE ( avec appel au parent s'il fait les choses jusqu'au bout ).
Par contre dans ces cas il est aussi important d'aller voir le CPE directement après coup pour voir ce qui a été mis en place ( avec certains EdT c'est parfois compliqué ).
Pour ce qui est du découragement, je sais que c'est d'autant plus compliqué qu'on se lance "toujours" dans le métier avec une certaine passion. L'idée que cela ira mieux avec d'autres classes, dans d'autres établissement, que la problématique rencontrée est une problématique exceptionnelle : c'est de la pommade. Il y aura d'autre situations difficiles et d'autres cas exceptionnels. Une chose qui m'a motivé à partir c'est les mines tristes et fatigués de mes collègues, des gens motivés, entreprenants, porteur de "beaux projets" mais qui ont toujours l'air d'être sur le fil du rasoir.
L'exclusion par les surveillants c'est pour certains presque banal, la remontrance immédiate dans le bureau du CPE ( avec appel au parent s'il fait les choses jusqu'au bout ).
Par contre dans ces cas il est aussi important d'aller voir le CPE directement après coup pour voir ce qui a été mis en place ( avec certains EdT c'est parfois compliqué ).
Pour ce qui est du découragement, je sais que c'est d'autant plus compliqué qu'on se lance "toujours" dans le métier avec une certaine passion. L'idée que cela ira mieux avec d'autres classes, dans d'autres établissement, que la problématique rencontrée est une problématique exceptionnelle : c'est de la pommade. Il y aura d'autre situations difficiles et d'autres cas exceptionnels. Une chose qui m'a motivé à partir c'est les mines tristes et fatigués de mes collègues, des gens motivés, entreprenants, porteur de "beaux projets" mais qui ont toujours l'air d'être sur le fil du rasoir.
- adumbrateNiveau 10
Awott a écrit: L'idée que cela ira mieux avec d'autres classes, dans d'autres établissement, que la problématique rencontrée est une problématique exceptionnelle : c'est de la pommade. Il y aura d'autre situations difficiles et d'autres cas exceptionnels.
Je ne suis que partiellement d'accord avec ça. Quand on a connu de très gros problèmes de gestion de classe, ça veut souvent dire que ça ne sera sans pas notre point fort par la suite, mais ça ne veut pas dire qu'on ne sera pas en mesure d'enseigner dans le calme.
- JennyMédiateur
On peut prendre un mauvais départ, tirer profit de ses erreurs et ne plus avoir de difficultés particulières de gestion de classe. Je ne pense pas être en difficulté aujourd'hui, alors que j'ai été bordelisée tous les jours lors de ma première année.
Bref, ça dépend, il ne faut pas être catégorique, l'année de stage est éprouvante. Je pense qu'il y'a une question de réputation dans l'établissement qui est difficile à inverser à ce stade de l'année.
Mlle Andromède, bon courage à toi. (Je comptais les semaines lors de ma première année de stage... ).
Bref, ça dépend, il ne faut pas être catégorique, l'année de stage est éprouvante. Je pense qu'il y'a une question de réputation dans l'établissement qui est difficile à inverser à ce stade de l'année.
Mlle Andromède, bon courage à toi. (Je comptais les semaines lors de ma première année de stage... ).
- RabelaisVénérable
Mais oui, tu débutes, laisse toi une chance.
Si tu es renouvelée,tu reprendras tout à zéro ailleurs, en utilisant dès le début d'année ton style et les conseils donnés.
Et si tu es titularisée, tu te feras la main en TZR, tu apprendras, tu deviendras la prof expérimentée qu'on voudrait que tu sois immédiatement.
Si tu es renouvelée,tu reprendras tout à zéro ailleurs, en utilisant dès le début d'année ton style et les conseils donnés.
Et si tu es titularisée, tu te feras la main en TZR, tu apprendras, tu deviendras la prof expérimentée qu'on voudrait que tu sois immédiatement.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- moonieNiveau 9
Je pense qu'une gestion de classe est toujours à définir avec chaque classe et que l'on repère avec de l'habitude ceux qui vont déranger le cours et donc les empêcher de gâcher l'année. Il y aura toujours des classes chahuteuses, des élèves peu motivés, des établissements pourris mais l'idée, c'est de s'y faire. Moi qui suis stagiaire aussi mais avec un peu d'expérience, je sais que le métier n'est pas celui qu'on idéalise au sortir de l'université mais qu'on doit composer avec des difficultés si l'on veut tenir. Donc Andromède courage! j'ai une tutrice antipathique et cassante, des choses qui ne vont pas mais je m'accroche!
- RabelaisVénérable
Et puis vous verrez, le fait d'être titularaire change la donne.
Vous vous sentirez psychologiquement de " vrais" profs, tout de suite, sans avoir derrière la tete l'idée saugrenue de " Faire ses preuves".
Les eleves le sentiront, ils seront moins difficiles.
Vous vous sentirez psychologiquement de " vrais" profs, tout de suite, sans avoir derrière la tete l'idée saugrenue de " Faire ses preuves".
Les eleves le sentiront, ils seront moins difficiles.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- moonieNiveau 9
Ca aussi Rabelais. Il y aura certainement moins de pression à devoir faire ses preuves en permanence!
- A TuinVénérable
Jenny a écrit:A Tuin : Je fais les deux... et je photocopie le carnet (parce qu'il y' a toujours des parents pour dire qu'ils n'ont pas été prévenus). Ca informe aussi les PP qui ramassent les carnets.
Ah oui, bonne idée en effet pour informer les PP.
- FantineNiveau 5
[quote="adumbrate"]
En fait, j'ai l'impression que le vieux serpent de mer qui se terre derrière ce fil concerne la définition de l'autorité. Tout le monde admire des profs "qui ont de l'autorité", tout le monde craint ou déteste des "profs autoritaires". Quand j'étais stagiaire, un excellent tuteur m'avait fait remarquer qu'il existait 3 types d'autorité : celle du savoir, celle de la discipline, et enfin celle qui parvenait à rendre les élèves "auteurs" d'eux-mêmes. N'oublions pas qu'il n'y a rien de naturel dans l'exercice du début de notre profession ; nous recevons souvent beaucoup moins de conseils pour communiquer que le premier vendeur de téléphones vendu. Apprendre des techniques de communication, d'animation et de gestion de groupe m'a beaucoup aidée pour ce métier. Mais une fois que la classe écoute, il faut avoir quelque chose à dire, et c'est là que je me suis rendue compte aussi qu'il fallait que j'apprenne à comprendre ce que je savais, pour pouvoir le transmettre. Plus on sait, on connaît, on comprend de choses par rapport à notre discipline, et plus facile il est d'adapter son savoir aux élèves que l'on a en face de nous.
Awott a écrit:
Je ne suis que partiellement d'accord avec ça. Quand on a connu de très gros problèmes de gestion de classe, ça veut souvent dire que ça ne sera sans pas notre point fort par la suite, mais ça ne veut pas dire qu'on ne sera pas en mesure d'enseigner dans le calme.
En fait, j'ai l'impression que le vieux serpent de mer qui se terre derrière ce fil concerne la définition de l'autorité. Tout le monde admire des profs "qui ont de l'autorité", tout le monde craint ou déteste des "profs autoritaires". Quand j'étais stagiaire, un excellent tuteur m'avait fait remarquer qu'il existait 3 types d'autorité : celle du savoir, celle de la discipline, et enfin celle qui parvenait à rendre les élèves "auteurs" d'eux-mêmes. N'oublions pas qu'il n'y a rien de naturel dans l'exercice du début de notre profession ; nous recevons souvent beaucoup moins de conseils pour communiquer que le premier vendeur de téléphones vendu. Apprendre des techniques de communication, d'animation et de gestion de groupe m'a beaucoup aidée pour ce métier. Mais une fois que la classe écoute, il faut avoir quelque chose à dire, et c'est là que je me suis rendue compte aussi qu'il fallait que j'apprenne à comprendre ce que je savais, pour pouvoir le transmettre. Plus on sait, on connaît, on comprend de choses par rapport à notre discipline, et plus facile il est d'adapter son savoir aux élèves que l'on a en face de nous.
- LaverdureEmpereur
Fantine a écrit:adumbrate a écrit:Awott a écrit:
Je ne suis que partiellement d'accord avec ça. Quand on a connu de très gros problèmes de gestion de classe, ça veut souvent dire que ça ne sera sans pas notre point fort par la suite, mais ça ne veut pas dire qu'on ne sera pas en mesure d'enseigner dans le calme.
En fait, j'ai l'impression que le vieux serpent de mer qui se terre derrière ce fil concerne la définition de l'autorité. Tout le monde admire des profs "qui ont de l'autorité", tout le monde craint ou déteste des "profs autoritaires". Quand j'étais stagiaire, un excellent tuteur m'avait fait remarquer qu'il existait 3 types d'autorité : celle du savoir, celle de la discipline, et enfin celle qui parvenait à rendre les élèves "auteurs" d'eux-mêmes. N'oublions pas qu'il n'y a rien de naturel dans l'exercice du début de notre profession ; nous recevons souvent beaucoup moins de conseils pour communiquer que le premier vendeur de téléphones vendu. Apprendre des techniques de communication, d'animation et de gestion de groupe m'a beaucoup aidée pour ce métier. Mais une fois que la classe écoute, il faut avoir quelque chose à dire, et c'est là que je me suis rendue compte aussi qu'il fallait que j'apprenne à comprendre ce que je savais, pour pouvoir le transmettre. Plus on sait, on connaît, on comprend de choses par rapport à notre discipline, et plus facile il est d'adapter son savoir aux élèves que l'on a en face de nous.
Absolument et il me semble que ces trois formes d'autorité vont de pair : les élèves se taisent et travaillent d'autant plus volontiers qu'ils sentent la solidité disciplinaire de l'enseignant. Mais être très au point scientifiquement n'est pas une condition suffisante non plus.
_________________
- profnoursNiveau 8
Salut Fantine, c'est bien dit. Je rajoute quelque chose de pas très politiquement correct mais il faut accepter aussi le fait que certains élèves ne peuvent pas comprendre ce que l'on raconte même en essayant de rendre le plus clair possible ce que l'on veut dire. Faire l'effort d'être écouté est déja pour ce genre d'élèves un premier pas mais pas toujours suffisant pour accéder au savoir.
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Si tu n'as point fini tes leçons, ça f'ra du bruit à la maison...
- fabienne7564Niveau 9
profnours a écrit:Salut Fantine, c'est bien dit. Je rajoute quelque chose de pas très politiquement correct mais il faut accepter aussi le fait que certains élèves ne peuvent pas comprendre ce que l'on raconte même en essayant de rendre le plus clair possible ce que l'on veut dire. Faire l'effort d'être écouté est déja pour ce genre d'élèves un premier pas mais pas toujours suffisant pour accéder au savoir.
Tout à fait. Certains élèves sont très mal orientés, d'autres n'ont pas inventé la poudre. C'est en m'intéressant à ces élèves-là que j'ai appris petit à petit à avoir plus d'autorité : j'ai observé mes collègues expérimentés et j'ai adopté leur posture : ne pas se raidir face aux élèves au risque que les rapports deviennent conflictuels mais les traiter avec bienveillance et exigence à la fois, valoriser leur travail sans leur mentir (la démagogie est vite arrivée...), leur renvoyer d'eux-même une image différente de celle qu'ils voudraient qu'on ait (et qui les rassure en leur apportant le charisme du petit caïd de service) : c'est nous qui menons le jeu, pas eux. Il s'agit de les déstabiliser en fait. Il m'a bien fallu cinq ans pour ne plus avoir de problèmes de discipline. Du TZariat à tout va qui finalement m'a aidée en me faisant rencontrer des publics très différents et cette chance, inestimable, de pouvoir repartir de zéro à chaque rentrée, sans réputation à combattre. Tu peux naïvement y croire à chaque fois, et un nouvel environnement aide à progresser. Je suis toujours parfois sur la brèche avec une classe certaines années : qulqu'un a parlé d'alchimie. C'est tout à fait juste. Le courant passe avec certaines classes, pas avec d'autres et à cela tu ne peux rien faire. Il faut abandonner le mythe du professeur tout puissant : beaucoup de paramètres nous échappent (ne serait-ce que l'heure à laquelle on fait cours) et nous ne sommes pas responsables de tout.
Bon courage Mlle Andromède...
- Dadoo33Grand sage
Je vais surement me faire taper sur les doigts mais si tu as l'impression de ne pas y arriver malgré les conseils donnés/appliqués, arrête. Ça ne sert à rien de te torturer ainsi. De toutes les façons, je pense que si ton ipr est assez futé, il se rendra bien compte de ta détresse.
Non parce-que tu ne vas pas bien du tout. Tu ne vas pas te rendre malade pour un job et des gosses qui s'en foutent de toutes les manières.
Courage
Non parce-que tu ne vas pas bien du tout. Tu ne vas pas te rendre malade pour un job et des gosses qui s'en foutent de toutes les manières.
Courage
- MarounetteHabitué du forum
Melle_Andromede, ne te dévalorise pas à ce point.
Un professeur avec plus d'autorité aurait peu être été dans la même situation que toi (on peut l'imaginer).
On peut aussi dire que les élèves ne savent pas apprécier tes qualités de professeurs.
Courage!
Un professeur avec plus d'autorité aurait peu être été dans la même situation que toi (on peut l'imaginer).
On peut aussi dire que les élèves ne savent pas apprécier tes qualités de professeurs.
Courage!
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"Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien." Socrate
La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
[url=laclassedemarou.canalblog.com/]laclassedemarou.canalblog.com/[/url]
- JennyMédiateur
C'est à toi de voir, Mlle Andromède. Prends le temps nécessaire pour réfléchir.
L'autorité, ça s'apprend aussi
L'autorité, ça s'apprend aussi
- IlonaHabitué du forum
Melle_Andromede ,les élèves méritent surtout des parents au lieu de géniteurs !
A mon sens,le problème,c'est eux et non vous.
Il faut,je crois,que vous arrêtiez de vous torturer.
Que vous arrêtiez de mal vous considérer en vous voyant comme une incapable.
Ne laissez pas votre travail miner votre estime de vous-même,il n'est pas l'étalon de votre valeur,ce n'est qu'un gagne-pain !.
Cela fait onze ans que j'enseigne,et j'ai encore des difficultés (bon,peut-être que je ne suis pas un exemple ).
Tout cela,pour vous dire de vous accrocher.
Les choses ne sont pas irrémédiablement perdues.
Courage
A mon sens,le problème,c'est eux et non vous.
Il faut,je crois,que vous arrêtiez de vous torturer.
Que vous arrêtiez de mal vous considérer en vous voyant comme une incapable.
Ne laissez pas votre travail miner votre estime de vous-même,il n'est pas l'étalon de votre valeur,ce n'est qu'un gagne-pain !.
Cela fait onze ans que j'enseigne,et j'ai encore des difficultés (bon,peut-être que je ne suis pas un exemple ).
Tout cela,pour vous dire de vous accrocher.
Les choses ne sont pas irrémédiablement perdues.
Courage
- Dadoo33Grand sage
Andromède: tu as la possibilité aussi de faire une pause.
Et pitié, arrête de te dévaloriser, ok. Toute cette histoire ne remet pas en cause ce que tu es. Tu es fatiguée nerveusement et physiquement. Arrête-toi, le temps de souffler et de réfléchir. Surtout ne me parle pas de ton stage bla bla. Qu'est-ce-que tu risques, franchement?
Et pitié, arrête de te dévaloriser, ok. Toute cette histoire ne remet pas en cause ce que tu es. Tu es fatiguée nerveusement et physiquement. Arrête-toi, le temps de souffler et de réfléchir. Surtout ne me parle pas de ton stage bla bla. Qu'est-ce-que tu risques, franchement?
- Mary ParapluiesNiveau 6
Andromède, je me suis gâché la vie à me persuader que les élèves "méritaient" une meilleur prof que moi, et ça m'arrive encore d'ailleurs. Ne pense surtout pas ça ! Les élèves méritent ce que leur comportement leur permet d'avoir !
Mais de la part de quelqu'un qui s'est fait arrêter trois ans pour les mêmes raisons que toi, et qui a ensuite repris cahin-caha mais avec beaucoup plus de sérénité (en tout cas à partir du moment où j'ai décidé que oui, je voulais faire ce métier après tout - je ne sais pas ce qu'il en est pour toi), n'hésite surtout pas à te faire arrêter si tu souffres autant. Rien ne vaut ta santé, physique et mentale ! Prends le temps de te reposer, et tu reprendras de zéro à la rentrée prochaine.
Courage, je suis passée par là, j'en suis pas encore tout à fait sortie, je sais ce que tu ressens
(MP si tu veux me parler)
Mais de la part de quelqu'un qui s'est fait arrêter trois ans pour les mêmes raisons que toi, et qui a ensuite repris cahin-caha mais avec beaucoup plus de sérénité (en tout cas à partir du moment où j'ai décidé que oui, je voulais faire ce métier après tout - je ne sais pas ce qu'il en est pour toi), n'hésite surtout pas à te faire arrêter si tu souffres autant. Rien ne vaut ta santé, physique et mentale ! Prends le temps de te reposer, et tu reprendras de zéro à la rentrée prochaine.
Courage, je suis passée par là, j'en suis pas encore tout à fait sortie, je sais ce que tu ressens
(MP si tu veux me parler)
- User5899Demi-dieu
Si vous croyez qu'être écouté me donne envie de les préparer...Mlle_Andromede a écrit:Oui, je pèse le pour et le contre. Mais je n'ai plus du tout envie de préparer mes cours étant donné que je sais qu'ils ne seront pas écoutés.
Et si vous étiez un peu trop immergée dans des cours trop préparés, qui vous empêchassent de réagir, de répondre, de rebondir sur une remarque ? Vous ne seriez pas la première.
- SilverLiningNiveau 9
Il est temps d'arrêter de penser au bien-être des élèves (t'en fais pas pour eux, ils vont bien), et de penser à toi. Tu as besoin d'une pause afin de pouvoir mettre tes idées au clair. Aucun boulot ne vaut que l'on se ruine la santé, aucun.
Peut-être que cet inspecteur saura te donner des conseils, t'aiguiller.
Peut-être est-il déjà trop tard pour cette année.
Peut-être qu'un renouvellement de stage pourra te redonner goût à l'enseignement.
Peut-être, et si, j'aurais du, ...
La seule certitude aujourd'hui c'est que tu ne vas pas bien. Quand on ne va pas bien, on va voir son médecin pour lui exposer le problème. Les élèves survivront sans toi, l'établissement ne va pas s'arrêter de tourner, un AM n'est pas synonyme de licenciement, cela ne signifie en aucun cas que tu es une mauvaise prof.
Il est grand temps de penser à toi
Peut-être que cet inspecteur saura te donner des conseils, t'aiguiller.
Peut-être est-il déjà trop tard pour cette année.
Peut-être qu'un renouvellement de stage pourra te redonner goût à l'enseignement.
Peut-être, et si, j'aurais du, ...
La seule certitude aujourd'hui c'est que tu ne vas pas bien. Quand on ne va pas bien, on va voir son médecin pour lui exposer le problème. Les élèves survivront sans toi, l'établissement ne va pas s'arrêter de tourner, un AM n'est pas synonyme de licenciement, cela ne signifie en aucun cas que tu es une mauvaise prof.
Il est grand temps de penser à toi
- FantineNiveau 5
Je plussoie tous ce que disent les collègues. Vos sentiments, Mle Andromède, sont bien naturels, et qui n'est jamais passé par là ? Dans cette période de remise en question, profitez-en pour vous demander pourquoi vous avez choisi ce métier, en-dehors de vos aléas insupportables avec cette classe. Une année dans une vie n'est pas représentative de toutes ! J'enseigne les arts plastiques et lors de ma première année de stagiaire, mes gamins (de collège) ont couru, le jour d'une des seules visites de mon tuteur, dans toute la salle, en criant, de lapeinture plein les mains, en jouant à "chat-j'te touche". Un cauchemar. Je me sentais tellement honteuse, tellement nulle...d'autant plus que le pro -adjoint m'avait définitivement crucifiée en m'assenant que "ça se voit que vous ne venez pas d'une famille de profs avec vos difficultés ! Etes-vous faite pour ce métier ?"
Ca a été dur. J'en ai bavé parfois. Mais j'ai tenu, tenté des "innovations pédagogiques" suicidaires mais audacieuses (prêter des appareils photo à des élèves limite segpa et les lâcher dans la cour), et même si cette année-là, je ne me suis jamais imposée comme un monstre d'autorité, les gamins ont fini par reconnaître que leur jeune prof leur avait proposé des trucs sympa, qui sortent de l'ordinaire, et ils m'ont offert plein de petites bricoles à la fin.
L'année suivante, mutée en lycée, avec des élèves moins difficiles et beaucoup plus sympa, j'ai pu enfin ré-apprendre mon métier de prof et apprivoiser cette fameuse "autorité".
Donc : tenez bon, les gamins peuvent être facilement volatiles à cet âge ; ils peuvent encore changer d'attitude avec vous
Ca a été dur. J'en ai bavé parfois. Mais j'ai tenu, tenté des "innovations pédagogiques" suicidaires mais audacieuses (prêter des appareils photo à des élèves limite segpa et les lâcher dans la cour), et même si cette année-là, je ne me suis jamais imposée comme un monstre d'autorité, les gamins ont fini par reconnaître que leur jeune prof leur avait proposé des trucs sympa, qui sortent de l'ordinaire, et ils m'ont offert plein de petites bricoles à la fin.
L'année suivante, mutée en lycée, avec des élèves moins difficiles et beaucoup plus sympa, j'ai pu enfin ré-apprendre mon métier de prof et apprivoiser cette fameuse "autorité".
Donc : tenez bon, les gamins peuvent être facilement volatiles à cet âge ; ils peuvent encore changer d'attitude avec vous
- gestion de classe: et ça repart.... à bout je suis
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- Mise au travail difficile, gestion de classe, incidents à répétition : je suis à bout
- [Libération] "Moi David S. prof stagiaire" ou "Tableau de bord d'un prof déjà à bout"
- poste lycée dans la ville où je suis déjà en collège
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