- boris vassilievGrand sage
Il semble que la question se pose surtout à l'école et au collège vu qu'on passe de classe en classe même si on ne branle rien et du fait de l'absence de réel examen final. Au lycée, il nous reste au moins le bac, tout affaibli qu'il est, pour définir à peu près les exigences à atteindre et donc pouvoir noter avec un minimum d'autorité.
- bruno78Niveau 2
Bonsoir,
J'entendais cet après midi un débat sur cette question avec l'argument "la note sans commentaire est traumatisante" et je suis d'accord une note, bonne ou mauvaise doit s'accompagner de commentaires pour encourager, féliciter, guider....
Pour ma part je pense que la note est surtout traumatisante pour le professeur qui doit prévoir des barèmes de 0.5 points en 0.5 points (si ce n'est moins) à chaque étape de la réponse pour essayer de donner à l'élève le plus de chance d'accumuler des points et qui se retrouve néanmoins avec de nombreuses copies en dessous de la moyenne (ce que n'apprécient pas les parents ni le rectorat).
La réflexion en fait se portait non plus sur la matière (interro, contrôle...) mais sur les notes évaluant 4 ou 5 compétences globales...... et là je me suis senti perdu......
A quand la remise en cause des scores sportifs, des médailles et des podiums qui sont discriminatoires et traumatisants pour les sportifs amateurs et professionnels (sans parler de la notation des inspecteurs ).
C'est toujours le même débat qui ressort ......mais le pire c'est qu'un jour il en sortira quelque chose!!!
J'entendais cet après midi un débat sur cette question avec l'argument "la note sans commentaire est traumatisante" et je suis d'accord une note, bonne ou mauvaise doit s'accompagner de commentaires pour encourager, féliciter, guider....
Pour ma part je pense que la note est surtout traumatisante pour le professeur qui doit prévoir des barèmes de 0.5 points en 0.5 points (si ce n'est moins) à chaque étape de la réponse pour essayer de donner à l'élève le plus de chance d'accumuler des points et qui se retrouve néanmoins avec de nombreuses copies en dessous de la moyenne (ce que n'apprécient pas les parents ni le rectorat).
La réflexion en fait se portait non plus sur la matière (interro, contrôle...) mais sur les notes évaluant 4 ou 5 compétences globales...... et là je me suis senti perdu......
A quand la remise en cause des scores sportifs, des médailles et des podiums qui sont discriminatoires et traumatisants pour les sportifs amateurs et professionnels (sans parler de la notation des inspecteurs ).
C'est toujours le même débat qui ressort ......mais le pire c'est qu'un jour il en sortira quelque chose!!!
- ElyasEsprit sacré
On respire et on reprend :
- On ne parle pas dans les rumeurs de supprimer les notes mais de noter les compétences sur 5 ce qui est logique si associé aux systèmes des ceintures et des échelles de maîtrise qui existent depuis près de 50 à 60 ans. Il n'est pas parlé de l'imposer partout (article du figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/17/01016-20150917ARTFIG00156-college-test-d-une-nouvelle-notation-de-1-a-5.php ). Au passage, les ceintures sont des outils des pédagogies coopératives et/ou explicites. Beaucoup de gens les utilisent pour les exercices les plus difficiles et les plus rigoureux dans les disciplines humanistes et DoctorWho ne me contredira pas à ce propos (c'est simple, mes élèves comprennent que jamais ils n'atteindront le cinquième pallier si la concordance des temps n'est pas respectée donc 5/5).
- L'échelle de notes est avant tout une tradition culturelle. L'explication comme quoi une autre forme de notation serait moins fine ou trop sélective est idiote. Le choix du nombre de gradation répond à un besoin pédagogique pour donner une signification à la note. Ainsi, sur certains exercices, une note sur 5 sera meilleure alors qu'ailleurs, il vaut mieux sur 10 ou sur 20 et d'autres sur 40, 80 ou 100. Choisir son étalon de notation en fonction du type d'évaluation est un outil puissant qui évite souvent certains travers ou certaines attaques récurrentes face à la notation.
- Notre société est droguée aux notes, c'est effarant. C'est la course aux notes. En conséquence, on note trop... ce qui veut dire qu'on évalue trop. Les élèves sont quasi-toujours en évaluation. Une étude que j'ai lue estime que 20% du temps scolaire au minimum est consacrée aux évaluations. Est-ce que dans ce cas-là l'évaluation a encore un vrai rôle ?
- La moyenne construite comme accumulation de matières, travaux et exercices de nature totalement différents est un vrai problème et favorise la nonchalance d'une partie des élèves.
Bref, on déraisonne totalement avec les notes alors que ça cache un problème fondamental : l'évaluationnite et l'inquiétude permanente de la réussite. Si on nous ficher la paix, professeurs comme élèves se sentiraient mieux et l'école réussirait mieux.
- On ne parle pas dans les rumeurs de supprimer les notes mais de noter les compétences sur 5 ce qui est logique si associé aux systèmes des ceintures et des échelles de maîtrise qui existent depuis près de 50 à 60 ans. Il n'est pas parlé de l'imposer partout (article du figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/17/01016-20150917ARTFIG00156-college-test-d-une-nouvelle-notation-de-1-a-5.php ). Au passage, les ceintures sont des outils des pédagogies coopératives et/ou explicites. Beaucoup de gens les utilisent pour les exercices les plus difficiles et les plus rigoureux dans les disciplines humanistes et DoctorWho ne me contredira pas à ce propos (c'est simple, mes élèves comprennent que jamais ils n'atteindront le cinquième pallier si la concordance des temps n'est pas respectée donc 5/5).
- L'échelle de notes est avant tout une tradition culturelle. L'explication comme quoi une autre forme de notation serait moins fine ou trop sélective est idiote. Le choix du nombre de gradation répond à un besoin pédagogique pour donner une signification à la note. Ainsi, sur certains exercices, une note sur 5 sera meilleure alors qu'ailleurs, il vaut mieux sur 10 ou sur 20 et d'autres sur 40, 80 ou 100. Choisir son étalon de notation en fonction du type d'évaluation est un outil puissant qui évite souvent certains travers ou certaines attaques récurrentes face à la notation.
- Notre société est droguée aux notes, c'est effarant. C'est la course aux notes. En conséquence, on note trop... ce qui veut dire qu'on évalue trop. Les élèves sont quasi-toujours en évaluation. Une étude que j'ai lue estime que 20% du temps scolaire au minimum est consacrée aux évaluations. Est-ce que dans ce cas-là l'évaluation a encore un vrai rôle ?
- La moyenne construite comme accumulation de matières, travaux et exercices de nature totalement différents est un vrai problème et favorise la nonchalance d'une partie des élèves.
Bref, on déraisonne totalement avec les notes alors que ça cache un problème fondamental : l'évaluationnite et l'inquiétude permanente de la réussite. Si on nous ficher la paix, professeurs comme élèves se sentiraient mieux et l'école réussirait mieux.
- ysabelDevin
boris vassiliev a écrit:Il semble que la question se pose surtout à l'école et au collège vu qu'on passe de classe en classe même si on ne branle rien et du fait de l'absence de réel examen final. Au lycée, il nous reste au moins le bac, tout affaibli qu'il est, pour définir à peu près les exigences à atteindre et donc pouvoir noter avec un minimum d'autorité.
Au lycée aussi...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
Elyas a écrit:On respire et on reprend :
- On ne parle pas dans les rumeurs de supprimer les notes mais de noter les compétences sur 5 ce qui est logique si associé aux systèmes des ceintures et des échelles de maîtrise qui existent depuis près de 50 à 60 ans. Il n'est pas parlé de l'imposer partout (article du figaro : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/17/01016-20150917ARTFIG00156-college-test-d-une-nouvelle-notation-de-1-a-5.php ). Au passage, les ceintures sont des outils des pédagogies coopératives et/ou explicites. Beaucoup de gens les utilisent pour les exercices les plus difficiles et les plus rigoureux dans les disciplines humanistes et DoctorWho ne me contredira pas à ce propos (c'est simple, mes élèves comprennent que jamais ils n'atteindront le cinquième pallier si la concordance des temps n'est pas respectée donc 5/5).
- L'échelle de notes est avant tout une tradition culturelle. L'explication comme quoi une autre forme de notation serait moins fine ou trop sélective est idiote. Le choix du nombre de gradation répond à un besoin pédagogique pour donner une signification à la note. Ainsi, sur certains exercices, une note sur 5 sera meilleure alors qu'ailleurs, il vaut mieux sur 10 ou sur 20 et d'autres sur 40, 80 ou 100. Choisir son étalon de notation en fonction du type d'évaluation est un outil puissant qui évite souvent certains travers ou certaines attaques récurrentes face à la notation.
- Notre société est droguée aux notes, c'est effarant. C'est la course aux notes. En conséquence, on note trop... ce qui veut dire qu'on évalue trop. Les élèves sont quasi-toujours en évaluation. Une étude que j'ai lue estime que 20% du temps scolaire au minimum est consacrée aux évaluations. Est-ce que dans ce cas-là l'évaluation a encore un vrai rôle ?
- La moyenne construite comme accumulation de matières, travaux et exercices de nature totalement différents est un vrai problème et favorise la nonchalance d'une partie des élèves.
Bref, on déraisonne totalement avec les notes alors que ça cache un problème fondamental : l'évaluationnite et l'inquiétude permanente de la réussite. Si on nous ficher la paix, professeurs comme élèves se sentiraient mieux et l'école réussirait mieux.
Je suis bien d'accord... D'ailleurs j'ai pris la décision de moins évaluer dorénavant, d'autant que j'ai de plus en plus d'élèves et de moins en moins de salaire.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- MazuzuNiveau 7
Le meilleur moyen de ne pas diagnostiquer un malade est de casser le thermomètre ou de ne pas prendre sa température.
Comme dit par de nombreux intervenants : sur 20, sur 10, sur 5, avec des lettres, des couleurs, des smileys ou des crottes à teintes différenciées etc... Les parents et les élèves se compareront toujours les uns par rapport aux autres. On ne peut rien y faire, c'est dans la nature humaine...
La vraie question est plutôt : jusqu'où va-t-on descendre ?
Comme dit par de nombreux intervenants : sur 20, sur 10, sur 5, avec des lettres, des couleurs, des smileys ou des crottes à teintes différenciées etc... Les parents et les élèves se compareront toujours les uns par rapport aux autres. On ne peut rien y faire, c'est dans la nature humaine...
La vraie question est plutôt : jusqu'où va-t-on descendre ?
- LaotziSage
N'est-ce pas justement l'évaluation par compétences qui favorise "l'évaluationnite" ? De même que lorsque l'on met une note d'oral ou de participation (ce que je ne fais pas), les élèves sont finalement un peu toujours en situation d'évaluation...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ElyasEsprit sacré
Laotzi a écrit:N'est-ce pas justement l'évaluation par compétences qui favorise "l'évaluationnite" ? De même que lorsque l'on met une note d'oral ou de participation (ce que je ne fais pas), les élèves sont finalement un peu toujours en situation d'évaluation...
C'est une accusation fréquente qui est partiellement fausse. La pression de la société pour savoir si ses enfants sont en réussite et pour les comparer afin de voir s'ils vont réussir dans un monde en crise y est pour beaucoup. Le retour de l'autoritarisme administratif dans l'EN depuis une dizaine d'années aussi. Les parents et l'administration attendent des résultats. J'entends de nombreux profs qui ne travaillent pas par compétences qui se vantent d'avoir 15-20-25 notes par trimestre.
Dans tous les cas, 20% du temps scolaire est semble-t-il consacré à l'évaluation quand il devrait concerner 10%. Un exemple en HG au collège : il est fréquent de voir des collègues donner un contrôle d'une heure sur un chapitre qui n'a duré que 4h. Il y a près de 20 chapitres en 5e. Donc sur 96h utiles dans l'année, 20 sont pour des évaluations au lieu de la transmission des connaissances et l'apprentissage des capacités.
- leptifloNiveau 5
Elyas a écrit:
Dans tous les cas, 20% du temps scolaire est semble-t-il consacré à l'évaluation quand il devrait concerner 10%. Un exemple en HG au collège : il est fréquent de voir des collègues donner un contrôle d'une heure sur un chapitre qui n'a duré que 4h. Il y a près de 20 chapitres en 5e. Donc sur 96h utiles dans l'année, 20 sont pour des évaluations au lieu de la transmission des connaissances et l'apprentissage des capacités.
Je pense le contraire, je fais beaucoup d'évaluations pour forcer mes élèves à apprendre le cours et faire travailler leur mémoire. (Les efforts doivent être constants).
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"Tu es TZR, bah on t'a donné les pires classes" TZR depuis 10ans...
Muté après 11 ans dans le Nord <3
- Albert JarlHabitué du forum
DesolationRow a écrit:Duduche a écrit:Balthamos a écrit:Duduche a écrit:
Que d'ironie. Ne peut-on pas sérieusement penser que la note peut avoir un aspect traumatisant ou en tout cas qu'elle ne favorise pas forcement les apprentissages ?
Si personne ne répond, ça ne me dérange pas de répondre
Une note traumatisante?
Je n'entend ça que dans les médias et pas dans les classes ou chez mes collègues ou en formation.
Aujourd'hui on n'a plus le droit de mettre une note pour sanctionner un comportement.
Aujourd'hui, ou dans la plupart des cas, la note est expliquée et justifiée. La mauvaise note sanctionne (ou récompense) le cours non appris ou les exercices non faits.
La note est rarement seul et s'accompagne très souvent d'un commentaire, d'une appréciation qui encourage l'élève en difficulté faisant des efforts par exemple.
Enfin changer de valeur reviendra au même (au lieu d'avoir 18/20, l'élève aura 5. Au lieu d'avoir 5/20, l'élève aura 1 et sera "traumatisé" selon les medias par le 1. Ou le rouge. Ou le smiley qui pleure).
La note n'est pas là pour favoriser l'apprentissage mais pour évaluer à un moment donné l'apprentissage de l'élève. L'élève, les parents et l'enseignants peuvent apprécier son niveau à un moment donné sur un sujet donné pour mieux favoriser ses apprentissages par exemple.
Changer la valeur reviendra au même, je suis tout à fait d'accord ! Je ne fanfaronne pas en disant que ma vision des choses est la bonne. D'ailleurs, je suis T1, encore très peu à l'aise sur la question. Par contre, je souhaite effectivement lancer le débat parce que je pense que la question n'est pas aussi simple. J'ai l'impression en lisant ce fil que tout le monde est d'accord et que la question est réglée : "La note chiffrée reste la meilleure solution, il faut continuer ainsi".
Pourtant, des ouvrages comme "La constance macabre" de André Antibi, montrent bien que la note chiffrée est parfaitement subjective et qu'elle manque ainsi de sens.
Vous voulez dire qu'il y en aurait plusieurs du même acabit ??
Argh.
Antibi. Du même Antibi
_________________
Si vis pacem, para bellum
- User21929Expert
Et les nôtres de notes, pédagogique et administrative, elles ne sont pas traumatisantes !?
Pendant qu'on parle de cela on ne parle pas d'autre choses plus grave.
Com' quand tu nous gouvernes
Pendant qu'on parle de cela on ne parle pas d'autre choses plus grave.
Com' quand tu nous gouvernes
- bruno78Niveau 2
la note est un élément ponctuel qui concerne donc le court terme.
La note, sous forme de moyenne, associée à l'observation du comportement et du travail de l'élève tout au long de la période permet l'évaluation globale du niveau et de la tendance (progression) de l'élève.
A mon sens c'est cette évaluation globale qui importe car elle parle du présent et du futur de l'élève. Un élève avec une moyenne en deçà de 10 peut avoir une bonne évaluation car il est persévérant dans l'effort et comble son retard et à contrario celui qui a une moyenne très supérieure à 10 peut avoir une mauvaise évaluation car il est sur une tendance descendante.
Mais hélas tout le monde se focalise sur la note, de ce fait les parents ne raisonnent que sur le très court terme plutot que de se projeter sur le moyen terme (travail effectif, attention en cours, comportement face à la difficulté...de l'élève) . Il faudrait expliquer son objet et la remettre à sa juste place.
Quant à la question du nombre de notes je suis d'accord : il y en a trop..... mais en tant que professeur de telle ou telle matière la norme veut que j'en ai un certain nombre par trimestre et si je déroge à ce principe ce sont les parents qui viennent s'en plaindre.....
La note, sous forme de moyenne, associée à l'observation du comportement et du travail de l'élève tout au long de la période permet l'évaluation globale du niveau et de la tendance (progression) de l'élève.
A mon sens c'est cette évaluation globale qui importe car elle parle du présent et du futur de l'élève. Un élève avec une moyenne en deçà de 10 peut avoir une bonne évaluation car il est persévérant dans l'effort et comble son retard et à contrario celui qui a une moyenne très supérieure à 10 peut avoir une mauvaise évaluation car il est sur une tendance descendante.
Mais hélas tout le monde se focalise sur la note, de ce fait les parents ne raisonnent que sur le très court terme plutot que de se projeter sur le moyen terme (travail effectif, attention en cours, comportement face à la difficulté...de l'élève) . Il faudrait expliquer son objet et la remettre à sa juste place.
Quant à la question du nombre de notes je suis d'accord : il y en a trop..... mais en tant que professeur de telle ou telle matière la norme veut que j'en ai un certain nombre par trimestre et si je déroge à ce principe ce sont les parents qui viennent s'en plaindre.....
- ysabelDevin
leptiflo a écrit:Elyas a écrit:
Dans tous les cas, 20% du temps scolaire est semble-t-il consacré à l'évaluation quand il devrait concerner 10%. Un exemple en HG au collège : il est fréquent de voir des collègues donner un contrôle d'une heure sur un chapitre qui n'a duré que 4h. Il y a près de 20 chapitres en 5e. Donc sur 96h utiles dans l'année, 20 sont pour des évaluations au lieu de la transmission des connaissances et l'apprentissage des capacités.
Je pense le contraire, je fais beaucoup d'évaluations pour forcer mes élèves à apprendre le cours et faire travailler leur mémoire. (Les efforts doivent être constants).
Pour ma part, je considère que des questions de cours ne sont pas des évaluations.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- V.MarchaisEmpereur
Fantômette a écrit:
NB: j'ai appris récemment qu'en primaire des instits utilisaient des tampons avec des animaux: colombe, chien, éléphant..assortis ou non de commentaires. Là on tombe vraiment dans le monde d'Ubu.
Kévin, aujourd'hui, tu as girafe ascendant moustique.
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Duduche a écrit:Cactus29 a écrit:Moi je propose la suppression complète des notes, pour les substituer à des pastilles de couleurs :
vert foncé = excellent
vert clair = bien
orange = assez bien
rouge = des choses qui ne sont pas encore acquises
Et des pastilles simples hein, surtout pas de petits smileys qui sourient ou qui font la g***** ! Ca traumatise les petits élèves !!!
Que d'ironie. Ne peut-on pas sérieusement penser que la note peut avoir un aspect traumatisant ou en tout cas qu'elle ne favorise pas forcement les apprentissages ?
Bien sûr que la note peut être traumatisante. Tout système d'évaluation, dès lors qu'il permet de pointer les échecs comme les réussites, peut être traumatisant.
Mais une fois qu'on a dit ça, qu'a-t-on dit ? Ben pas grand chose, me semble-t-il.
Derrière les polémiques sur l'évaluation se cachent les sempiternelles oppositions idéologiques en matière d'éducation. Le fait est que tout le monde n'est pas convaincu que l'on puisse éduquer un gosse en supprimant tout ce qui pourrait être de nature à le traumatiser : même rhétorique prohibant note, punition, fessée, exclusion de cours au collège, renvoi dans une chambre à la maison. On devrait pouvoir procéder sans jamais hausser le ton, simplement avec dialogue et psychologie. L'enfant n'est plus qu'une victime potentielle, une proie innocente sur laquelle tous les coups peuvent laisser une marque indélébile. Lorsqu'il s'énerve, c'est qu'il exprime une souffrance qu'il convient de déceler. Lorsqu'il ne travaille pas, c'est qu'on n'a pas su l'intéresser, tenir compte de son univers, partir de ses représentations et de ses goûts...
Certains formateurs m'expliquaient encore l'année dernière que lorsqu'on est obligé de mettre des notes dans un établissement réactionnaire, il suffit de contourner le problème en mettant de bonnes notes à tout le monde.
C'étaient les mêmes qui quelques années auparavant nous interrogeaient sur la pertinence d'enseigner l'orthographe, qui ne serait qu'un moyen de reproduction des classes.
Pour ma part, je suis convaincu qu'un éducateur doit affronter tous les risques inhérents à l'acte d'éduquer. Corriger des copies et mettre des notes, c'est vraiment faire le sale boulot, mais on le fait. Et quand je suis mortifié de rendre trop de mauvaises notes à des gamins, je le suis plus encore de constater que bon nombre d'entre eux sont ainsi programmés que jamais ils n'ouvriront un cartable.
Mais je ne pense pas que l'on puisse supprimer l'échec, si dérangeant soit-il, pour les gamins, les profs, la société, en supprimant les notes qui ne font rien d'autre que pointer cet échec.
- User5899Demi-dieu
Ben pas partout, en tout cas. Chez nous, tout est noté et mon mari pratique la notation sur 20 depuis son entrée dans le métier en 1995.may68 a écrit:Dans le primaire on a supprimé les notes depuis un bon moment
_______
Ca, je n'y crois pas un seul instant. C'est un mantra qu'on récite ponctuellement, mais qui résiste au principe de réalité. Combien de lycée ont dû se résoudre à noter les enseignements d'exploration, simplement pour que les élèves y fassent quelque chose ? Et que dire des collègues qui, maintenant, donnent des bonbons ou des biscuits aux élèves qui font leurs exos ?Duduche a écrit:Très clairement oui. Ils ne travaillent plus pour une note.Singing in The Rain a écrit:Et avec la suppression des notes au primaire, l'attitude des écoliers face au travail a-t-elle changé ?may68 a écrit:Dans le primaire on a supprimé les notes depuis un bon moment (sauf dans le privé , le fils de ma copine a 8,75 de moyenne ...) : est-ce que nous sommes devenus un modèle de réussite ? Ben non !
En outre, vous êtes PE ?
_______
Sérieusement ? Non. S'évaluer est normal, les enfants, les ados, les adultes le font sans cesse, le réclament même. Maintenant, il est utile de rappeler que nous devons évaluer leur travaux, et pas eux, que la note ne chiffre pas leur valeur humaine. Et j'ai été très surpris de constater que l'évaluation par compétences, elle, n'hésite pas à évaluer l'enfant dans son comportement (ça avait débuté avec le non-sens de la "note de vie scolaire", de sinistre mémoire). Bref, les prétendus novateurs me paraissent bien plus dangereux que les noteurs sur 20.Duduche a écrit:Ne peut-on pas sérieusement penser que la note peut avoir un aspect traumatisant ou en tout cas qu'elle ne favorise pas forcement les apprentissages ?
_______
Mais pas du tout. D'abord, ce qu'Antibi met en lumière, à ce qu'il fanfaronne, est loin d'être avéré. Ensuite, partout, les notes sont données par des sujets, vous, moi : aucune évaluation n'est objective, à moins de ramener chaque évaluation à l'établissement d'un fait (OUI / NON). Partout, dans la vie, nous sommes soumis à des évaluations, des jugements, des points de vue subjectifs. Comment voudriez-vous éviter cela ? Les compétences ne résolvent rien. Vous garantissez un "acquis" ? Le seul jugement objectif, dans une école, c'est "en cours d'acquisition" ; de 4 à 97 ansDuduche a écrit:Des ouvrages comme "La constance macabre" de André Antibi, montrent bien que la note chiffrée est parfaitement subjective et qu'elle manque ainsi de sens.
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Oui, c'est fou. Et je me rappelle les cris d'indignation ici, l'an dernier, lorsque j'ai dit qu'au lycée, le nombre de devoirs que je donne en un an est égal au nombre d'heures qu'ont les élèves dans la discipline multiplié par 2 (comme ça, je ne subis pas les conséquences des restrictions d'horaires et j'ai toujours un pourcentage équivalent de cours vs évaluations), ce qui donne 2 ou 3 par trimestre et par classe. Bah oui : je ne peux pas toujours évaluer et noter. Et je ne note pas les exercices que je donne à faire.Elyas a écrit:20% du temps scolaire est semble-t-il consacré à l'évaluation quand il devrait concerner 10%. Un exemple en HG au collège : il est fréquent de voir des collègues donner un contrôle d'une heure sur un chapitre qui n'a duré que 4h. Il y a près de 20 chapitres en 5e. Donc sur 96h utiles dans l'année, 20 sont pour des évaluations au lieu de la transmission des connaissances et l'apprentissage des capacités.
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Quand je suis arrivé dans mon établissement, il y avait encore une curiosité : un agrégé de maths nommé par l'IG sur la Chaire de Terminale C, s'il vous plait (dans les années 60-70, être prof de maths en T C s'obtenait comme une classe prépa). C'était THE prof de maths, respecté et intouché (et intouchable) depuis 1969. Il est parti en 2004. Tout ce temps, il a proposé à ses T C, puis TS spé maths 6 devoirs par an, 2 par trimestre, pas un de plus. Pas un seul devoir à la maison noté. Avec des résultats astronomiques, surtout pour notre bahut campagnard à fort taux de CSP -- ... Et tous ses collègues faisaient bien sûr de même.bruno78 a écrit:Quant à la question du nombre de notes je suis d'accord : il y en a trop..... mais en tant que professeur de telle ou telle matière la norme veut que j'en aie un certain nombre par trimestre.
La norme, ce sont les petits jeunes issus des culpabilisateurs patentés que furent les IUFM et que sont déjà les ESPE qui l'ont fait évoluer en tremblant devant tout ce qui bouge. Depuis quand savoir réciter trois théorèmes trois fois dans le trimestre dit-il quelque chose des capacités en mathématiques ?
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Bah, ça les occupe. Mais ce n'est pas mon problème.bruno78 a écrit:Si je déroge à ce principe ce sont les parents qui viennent s'en plaindre.....
- ysabelDevin
[quote="Cripure]
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La norme, ce sont les petits jeunes issus des culpabilisateurs patentés que furent les IUFM et que sont déjà les ESPE qui l'ont fait évoluer en tremblant devant tout ce qui bouge. Depuis quand savoir réciter trois théorèmes trois fois dans le trimestre dit-il quelque chose des capacités en mathématiques ?
[/quote]
Ah oui, je me souviens, quand j'étais lycéenne.
En français 1 devoir par mois
et dans les matières scientifiques (j'ai un bac d) 2 ou 3 notes par trimestre, pas plus...
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Quand je suis arrivé dans mon établissement, il y avait encore une curiosité : un agrégé de maths nommé par l'IG sur la Chaire de Terminale C, s'il vous plait (dans les années 60-70, être prof de maths en T C s'obtenait comme une classe prépa). C'était THE prof de maths, respecté et intouché (et intouchable) depuis 1969. Il est parti en 2004. Tout ce temps, il a proposé à ses T C, puis TS spé maths 6 devoirs par an, 2 par trimestre, pas un de plus. Pas un seul devoir à la maison noté. Avec des résultats astronomiques, surtout pour notre bahut campagnard à fort taux de CSP -- ... Et tous ses collègues faisaient bien sûr de même.bruno78 a écrit:Quant à la question du nombre de notes je suis d'accord : il y en a trop..... mais en tant que professeur de telle ou telle matière la norme veut que j'en aie un certain nombre par trimestre.
La norme, ce sont les petits jeunes issus des culpabilisateurs patentés que furent les IUFM et que sont déjà les ESPE qui l'ont fait évoluer en tremblant devant tout ce qui bouge. Depuis quand savoir réciter trois théorèmes trois fois dans le trimestre dit-il quelque chose des capacités en mathématiques ?
[/quote]
Ah oui, je me souviens, quand j'étais lycéenne.
En français 1 devoir par mois
et dans les matières scientifiques (j'ai un bac d) 2 ou 3 notes par trimestre, pas plus...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ycombeMonarque
Exact. Ils travaillent pour avoir des A partout. Et quand on leur rend les évaluations, ils comptent leur nombre de A respectifs pour savoir qui en a le plus.Duduche a écrit:Singing in The Rain a écrit:may68 a écrit:Dans le primaire on a supprimé les notes depuis un bon moment (sauf dans le privé , le fils de ma copine a 8,75 de moyenne ...) : est-ce que nous sommes devenus un modèle de réussite ? Ben non !
Et avec la suppression des notes au primaire, l'attitude des écoliers face au travail a-t-elle changé ?
Très clairement oui. Ils ne travaillent plus pour une note.
Ça ne change rigoureusement rien.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- gauvain31Empereur
ycombe a écrit:Exact. Ils travaillent pour avoir des A partout. Et quand on leur rend les évaluations, ils comptent leur nombre de A respectifs pour savoir qui en a le plus.Duduche a écrit:Singing in The Rain a écrit:may68 a écrit:Dans le primaire on a supprimé les notes depuis un bon moment (sauf dans le privé , le fils de ma copine a 8,75 de moyenne ...) : est-ce que nous sommes devenus un modèle de réussite ? Ben non !
Et avec la suppression des notes au primaire, l'attitude des écoliers face au travail a-t-elle changé ?
Très clairement oui. Ils ne travaillent plus pour une note.
Ça ne change rigoureusement rien.
Et à mon époque au primaire , c'était : TB, B, AB, Passable, médiocre , mal , très mal, nul.
Et pareil on comptait le nombre TB que nous avions pendant l'année. Et avoir un "nul" ou un "médiocre" ça secouait autant qu'une mauvaise note sur 20 (avec parfois la gifle accompagnée)
- ben2510Expert spécialisé
En 2nde je donne 2 DS par trimestre. En fait je ne note pas trop vite, je ne donne le premier DS qu'après avoir vérifié qu'il sera réussi. Je suis à mon quatrième paquet, ceci dit. Il me semble qu'évaluer est surtout utile pour saviir où en sont les élèves, il n'est pas utile de noter tout le temps.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- ysabelDevin
gauvain31 a écrit:ycombe a écrit:Exact. Ils travaillent pour avoir des A partout. Et quand on leur rend les évaluations, ils comptent leur nombre de A respectifs pour savoir qui en a le plus.Duduche a écrit:Singing in The Rain a écrit:
Et avec la suppression des notes au primaire, l'attitude des écoliers face au travail a-t-elle changé ?
Très clairement oui. Ils ne travaillent plus pour une note.
Ça ne change rigoureusement rien.
Et à mon époque au primaire , c'était : TB, B, AB, Passable, médiocre , mal , très mal, nul.
Et pareil on comptait le nombre TB que nous avions pendant l'année. Et avoir un "nul" ou un "médiocre" ça secouait autant qu'une mauvaise note sur 20 (avec parfois la gifle accompagnée)
Moi aussi, mais cela, c'était dans le "cahier du jour", les contrôles étaient notés sur 10.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Les enfants de primaire ne travaillent QUE pour la note. Si on la supprime, ils en inventeront une autre. Dès qu'un petit sait courir, il veut faire la course, il n'y a rien de plus naturel. La note, ça peut juste être invité à venir au tableau.
Je crois ne pas trop mal réussir à faire en sorte que mes élèves ne soient pas blessés par les notes qu'ils reçoivent et ne cherchent à les comparer qu'à celles qu'ils ont déjà reçues plutôt qu'à celles du voisin. Pour ça, je les noie sous les notes tous les jours, qui toutes comptent pour une appréciation globale. Comme ça, pas de stress : si c'est raté aujourd'hui, ce sera réussi demain si je m'en donne les moyens.
En revanche, je dois faire attention tous les jours.
Je crois ne pas trop mal réussir à faire en sorte que mes élèves ne soient pas blessés par les notes qu'ils reçoivent et ne cherchent à les comparer qu'à celles qu'ils ont déjà reçues plutôt qu'à celles du voisin. Pour ça, je les noie sous les notes tous les jours, qui toutes comptent pour une appréciation globale. Comme ça, pas de stress : si c'est raté aujourd'hui, ce sera réussi demain si je m'en donne les moyens.
En revanche, je dois faire attention tous les jours.
- gauvain31Empereur
ysabel a écrit:gauvain31 a écrit:ycombe a écrit:Exact. Ils travaillent pour avoir des A partout. Et quand on leur rend les évaluations, ils comptent leur nombre de A respectifs pour savoir qui en a le plus.Duduche a écrit:
Très clairement oui. Ils ne travaillent plus pour une note.
Ça ne change rigoureusement rien.
Et à mon époque au primaire , c'était : TB, B, AB, Passable, médiocre , mal , très mal, nul.
Et pareil on comptait le nombre TB que nous avions pendant l'année. Et avoir un "nul" ou un "médiocre" ça secouait autant qu'une mauvaise note sur 20 (avec parfois la gifle accompagnée)
Moi aussi, mais cela, c'était dans le "cahier du jour", les contrôles étaient notés sur 10.
Non, nous n'avions aucune note chiffrée. Ma première note sur 20 était en 6ème : un 16/20 en Histoire..... sur les hommes préhistoriques
- ysabelDevin
gauvain31 a écrit:ysabel a écrit:gauvain31 a écrit:ycombe a écrit:
Exact. Ils travaillent pour avoir des A partout. Et quand on leur rend les évaluations, ils comptent leur nombre de A respectifs pour savoir qui en a le plus.
Ça ne change rigoureusement rien.
Et à mon époque au primaire , c'était : TB, B, AB, Passable, médiocre , mal , très mal, nul.
Et pareil on comptait le nombre TB que nous avions pendant l'année. Et avoir un "nul" ou un "médiocre" ça secouait autant qu'une mauvaise note sur 20 (avec parfois la gifle accompagnée)
Moi aussi, mais cela, c'était dans le "cahier du jour", les contrôles étaient notés sur 10.
Non, nous n'avions aucune note chiffrée. Ma première note sur 20 était en 6ème : un 16/20 en Histoire..... sur les hommes préhistoriques
Je mettais un point d'honneur à avoir plus de 9/10 de moyenne pour les contrôles !
après, ça m'a passé...
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- gauvain31Empereur
ET ma 1ère note en SVT en 6ème: 09/20 ... comme quoi....
- Ventre-Saint-GrisNiveau 10
Cripure a écrit: Maintenant, il est utile de rappeler que nous devons évaluer leur travaux, et pas eux, que la note ne chiffre pas leur valeur humaine. Et j'ai été très surpris de constater que l'évaluation par compétences, elle, n'hésite pas à évaluer l'enfant dans son comportement (ça avait débuté avec le non-sens de la "note de vie scolaire", de sinistre mémoire). Bref, les prétendus novateurs me paraissent bien plus dangereux que les noteurs sur 20.
Il y a d'ailleurs une profonde contradiction dans ce principe de la notation par compétences qui se prétend plus humaine. La seule chose que je sache à peu près faire, c'est évaluer la réussite d'un travail, d'une production, en fonction de ce que j'ai voulu enseigner et des attentes que j'ai formulées. Voilà, je sais juste chiffrer la réussite d'une copie. Or, avec la compétence, on me demande de porter un jugement sur les aptitudes intrinsèques d'un individu, ce que je trouve incomparablement plus violent.
Quand Kévin me rend une copie moisie parce qu'il n'a rien branlé, je ne veux ni ne peux en conclure qu'il n'est pas capable de, qu'il n'a pas les compétences intrinsèques pour. Après tout, si Kévin s'était sorti les doigts, il aurait peut-être bien été le plus apte de la bande.
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