Les écoles se préparent à recevoir entre 8 et 10.000 enfants de réfugiés sur deux ans

Ce qui ne signifie pas qu'on est moins pauvre...
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=2080&id_groupe=9&id_rubrique=28&id_mot=30

coindeparadis a écrit:Ce qui ne signifie pas qu'on est moins pauvre...
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=2080&id_groupe=9&id_rubrique=28&id_mot=30

Non, mais -0,3 ! Quand même !
Une grande victoire du socialisme gouvernemental !

Il faut bien contrebalancer la baisse significative du chômage !

Il y aurait beaucoup à dire sur ces réfugiés.
Sur le fait de les présenter tous (quasiment) comme des "ingénieurs" ou des "docteurs" (ben tiens)
Sur le fait que ces damnés de la Terre fuyant les combats laissent courageusement femmes et enfants sous les bombes, car nous avons 75 % d'hommes jeunes et seuls (d'après l'ONU)
Sur le fait que l'"on" oublie que ces réfugiés ne sont pas que des unités économiques, mais qu'ils transportent avec eux leur culture et leur religion archaïque et obscurantiste, qu'ils se feront un plaisir et un devoir de suivre et d'implanter sur leurs "terres d'accueil".
Sur le fait que, droit d'asile ou pas, pour ce qui concerne notre pays personne, ou presque, ne sera expulsé, une fois installés et que les familles "recomposées" via regroupement familial auront leurs enfants scolarisés.
Sur la fixité des familles que l'on veut "implanter" dans une commune ou une autre, voire dans un pays ou un autre, en pensant qu'ils n'ont aucune mobilité.
Sur ce que vont penser des retraités agricoles ou artisans français touchant une retraite voisine de 200 ou 300 euros en voyant débarquer parfois des "anciens" venus de l'autre rive de la méditerranée auquel seront octroyés automatiquement des sommes doubles ou triples, et une couverture sociale a laquelle les retraités ne peuvent prétendre. Il ne faudra pas alors q'étonner de voir pour qui ils vont voter.
Sur l'employabilité éventuelle de gens ne parlant ni ne lisant notre langue, sachant que, diplômés ou pas, le chômage règne.
Sur le fait que soient passés pudiquement sous silence certaines exactions des saints migrants : meurtres, viols, vols, agressions contre des bus ou des véhicules particuliers a la frontière polonaise, débarquement en force dans les iles grecques en hurlant "dieu est grand", rixes diverse entre les factions migrantes récréant ici les affrontements qu'elle sont censées fuir...

La désagréable impression que l'on nous fait un joli paquet cadeau tout rose. Et que certains y croient, parce qu'ils veulent y croire...

C'est certainement bien plus complexe que ce que les JT et le gouvernement nous disent. Encore que Cazeneuve lui-même parlait d'un fort pourcentage d'émigration économique parmi les réfugiés arrivant sur le sol européen.
J'irais dans votre sens sur le niveau d'études, de formation de ces migrants (souvent faible ou en inadéquation avec des pays plus axés sur le secteur tertiaire) sur l'absence de maîtrise du français (et parfois de l'anglais) conduisant à une faible intégration et à une tentation au communautarisme (on n'est pas la Suède qui offre 2 ans de cours de langue à raison de 8h par jour...), une mobilité sur le territoire mais aussi sur l'espace européen (c'est cela la liberté) qui rendent les comptes d'apothicaires ridicules (toi tu en prends 20 000 moi 30 000...). De la grosse majorité des hommes parmi les migrants (c'est pour cela qu'on nous fait des gros plans sur les enfants) et selon le CASNAV de la proportion des mineurs isolés parmi les enfants qui devra être prise en charge par l'ASE ou sera livrée à elle-même dans la rue (et fera la joie de la PJJ) aussi.
Et puis, mon expérience de travailleur social ayant été au contact de SDF tournant en rond toute la nuit parce que les places d'hébergement sont ridiculement insuffisantes, travailleurs pauvres vivant dans leurs voitures avec leur enfant, chômeurs à qui on refuse une formation, un colis alimentaire... me conduit à ... tiquer. Et ces personnes là, déjà peu prises en compte, on va les oublier complètement ?

coindeparadis a écrit:
Et puis, mon expérience de travailleur social ayant été au contact de SDF tournant en rond toute la nuit parce que les places d'hébergement sont ridiculement insuffisantes, travailleurs pauvres vivant dans leurs voitures avec leur enfant, chômeurs à qui on refuse une formation, un colis alimentaire... me conduit à ... tiquer. Et ces personnes là, déjà peu prises en compte, on va les oublier complètement ?

Mais ce n'est pas du tout dans l'air du temps que de s'émouvoir sur le sort de nos SDF voyons ! Nous ne devons nous soucier que du sort des migrants qui, eux seuls, méritent notre compassion, notre empathie et notre aide. Et gare si tu émets le moindre doute sur leur bonne foi ou si tu oses t'interroger ou si tu n'es pas prêt à les accueillir chez toi à bras ouverts, tu es automatiquement catalogué comme une ordure sans coeur par la bien-pensance. Cette même bien-pensance qui préfère tourner la tête quand un sdf meurt de froid l'hiver à quelques mètres de son appartement douillet...

Notre société fonctionne ainsi, aux coups de coeur ! On "like" comme sur facebook. Dans 2 ans on oubliera ces personnes qu'on a faites venir, voire on les détestera. Et on se sera entiché d'une autre cause...

coindeparadis a écrit:Alors qu'on a supprimé en 2012 les CLIN et autres CLA au nom de l'inclusion,

+1
et
alors qu'on va supprimer en 2016 des heures de français au collège.

Oui mon fil ne consiste pas à dire : laissez les chez eux. Mais réfléchissons aux conditions d'accueil, d'intégration y compris à long terme. Parce que l'indécence cela peut aussi consister à faire venir des gens et les abandonner ensuite...

coindeparadis a écrit:(on n'est pas la Suède qui offre 2 ans de cours de langue à raison de 8h par jour...),

Et même avec ces efforts d'intégration méritoires , la Suède est au prise avec de nombreux problème liés au "communautarisme", pour ne pas en dire plus, en particulier dans la ville de Malmö, ou des émeutes ont eu lieu il y a quelques temps déjà, mais aussi à Stockholm, où un certain type de délinquance jusqu'alors inconnu met en question le modèle social nordique...

Pour qu'il y ait intégration, il faut tout d'abord qu'il existe une volonté de s'intégrer, c'est à dire, dans une certaine mesure, pour l'arrivant, une acceptation du renoncement de ce que l'on a été au bénéfice de ce que l'on doit devenir dans le cadre d'accueil.

Difficile aujourd'hui, où l'on croit qu'attendre l'intégration, c'est exiger l'assimilation.

Carnyx a écrit:

coindeparadis a écrit:Ce qui ne signifie pas qu'on est moins pauvre...
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=2080&id_groupe=9&id_rubrique=28&id_mot=30

Non, mais -0,3 ! Quand même !
Une grande victoire du socialisme gouvernemental !

On est sorti de la croissance négative

coindeparadis a écrit:Difficile aujourd'hui, où l'on croit qu'attendre l'intégration, c'est exiger l'assimilation.

L'assimilation à 500 000, 1 000 000 ou 5 000 000 de personnes, ce n'est plus du tout le même sujet. C'est ce qu'on oublie trop souvent de dire en France.

Tu peux développer ?

Je ne te contredisais pas, je rebondissais.

Pour le fond de mon message ça me paraît clair. Il y a clairement un effet de seuil dans la capacité d'une société à assimiler.

Cripure a écrit:C'est plus fort que moi, je relis et Spartacus et Adrifab, on dirait deux bourgeoises poudrées parlant de leurs pauvres. C'est Pot-Bouille :lol!:

Même réaction. Braves gens, ne tremblez-pas, les réfugiés (quelle idée aussi d'avoir créé le droit d'asile après la guerre) n'ont pas envie de s'installer en France. On attend le point : attention, parmi ces hordes de gueux, se cachent de dangereux terroristes. Faudrait-il aussi rappeler que seule une minorité des réfugiés fuient vers l'Europe car la majorité des flux se fait dans les pays frontaliers, notamment au Liban et que la très grande majorité des réfugiés se concentre aussi en Afrique ?

Albert Jarl a écrit:Je ne te contredisais pas, je rebondissais.

Pour le fond de mon message ça me paraît clair. Il y a clairement un effet de seuil dans la capacité d'une société à assimiler.

Je ne me sentais pas contredite mais demandais des éclaircissements. L'idée d'un seuil m'a été enseignée en cours d' IES en 1984. A la fin des années 80, à la fac, on disait que c'était une abomination inventée par les racistes...

Ingeborg B. a écrit:

Cripure a écrit:C'est plus fort que moi, je relis et Spartacus et Adrifab, on dirait deux bourgeoises poudrées parlant de leurs pauvres. C'est Pot-Bouille :lol!:

Même réaction. Braves gens, ne tremblez-pas, les réfugiés (quelle idée aussi d'avoir créé le droit d'asile après la guerre) n'ont pas envie de s'installer en France. On attend le point : attention, parmi ces hordes de gueux, se cachent de dangereux terroristes. Faudrait-il aussi rappeler que seule une minorité des réfugiés fuient vers l'Europe car la majorité des flux se fait dans les pays frontaliers, notamment au Liban et que la très grande majorité des réfugiés se concentre aussi en Afrique ?

Non mais attendez là, vous mélangez tout ou alors vous ne comprenez rien. Spartacus et moi réagissions aux propos de Cripure pour qui les gueux comme vous dîtes étaient les Français des campagnes ! Rien à voir ici avec les réfugiés. Votre commentaire, Ingeborg, n'a aucun rapport avec nos propos. Totalement hors sujet !

Ingeborg B. a écrit:

Cripure a écrit:C'est plus fort que moi, je relis et Spartacus et Adrifab, on dirait deux bourgeoises poudrées parlant de leurs pauvres. C'est Pot-Bouille :lol!:

attention, parmi ces hordes de gueux, se cachent de dangereux terroristes.

D'autre part, comment pouvez-vous être absolument sûr que ce n'est pas le cas ?? Vous connaissez personnellement chacun des réfugiés ?

Raison de plus pour envoyer ces dangereux terroristes parmi les incestueux alcooliques, on fera d'une pierre deux coups, comme ça

adrifab a écrit:Spartacus et moi réagissions aux propos de Cripure pour qui les gueux comme vous dîtes étaient les Français des campagnes !

Vous êtes tellement malhonnête dans vos propos qu'en vous lisant, j'entends Belkacem

coindeparadis a écrit:

Albert Jarl a écrit:Je ne te contredisais pas, je rebondissais.

Pour le fond de mon message ça me paraît clair. Il y a clairement un effet de seuil dans la capacité d'une société à assimiler.

Je ne me sentais pas contredite mais demandais des éclaircissements. L'idée d'un seuil m'a été enseignée en cours d' IES en 1984. A la fin des années 80, à la fac, on disait que c'était une abomination inventée par les racistes...

Ce n'est guère étonnant. Les années 1980, toute une époque...

Cripure a écrit:

adrifab a écrit:Spartacus et moi réagissions aux propos de Cripure pour qui les gueux comme vous dîtes étaient les Français des campagnes !

Vous êtes tellement malhonnête dans vos propos qu'en vous lisant, j'entends Belkacem

Pfff ! notre ours favori n'a jamais dit "les français"...
Et je suis du même avis.
Quand on vit dans un coin de  campagne depuis plusieurs générations, on connaît les familles "tuyau de poêle"... Celles où les filles de génération en génération sont enceintes à 14 ans et pas d'un petit copain. Où les parents vivent d'alcool et d'aides depuis plusieurs générations. Et vive la rentrée des classes avec le jackpot de fin août.

Il suffit de dire c'est un X ou une Y et tout est dit. Ces familles me sont connues, elles le sont par ma mère, ma grand-mère, mon arrière-grand-mère (ah, les histoires de famille).
A tel point que hier, une collègue me parlait d'une gamine que j'avais en seconde l'an passé, qui a redoublé et qu'elle a récupérée : "sa mère est une fille Z..." j'ai compris, pas la peine d'en dire plus.)

Ce qui force à s'interroger sur la notion d'assimilation, ce que les partisans de l'assimilation et des effets de seuil n'ont sans doute pas envie de faire.
Les Vietnamiens se sont bien intégrés, mais ils mangent toujours des nems

Blague à part, c'est intéressant ce que tu soulèves Dandelion. Pourquoi certains "peuples" s'intègrent-ils mieux ? Par exemple les personnes originaires d'Asie du sud-est. Est-ce justement parce que leur culture d'origine est tout sauf individualiste ? La question du seuil je l'ai vécue en migrant dans des pays où il n'y avait quasiment pas de Français. J'ai connu une immersion bien plus importante que certains collègues dont les destinations les ont incités à vivre entre expats.

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:

adrifab a écrit:Spartacus et moi réagissions aux propos de Cripure pour qui les gueux comme vous dîtes étaient les Français des campagnes !

Vous êtes tellement malhonnête dans vos propos qu'en vous lisant, j'entends Belkacem

Pfff ! notre ours favori n'a jamais dit "les français"...
Et je suis du même avis.
Quand on vit dans un coin de  campagne depuis plusieurs générations, on connaît les familles "tuyau de poêle"... Celles où les filles de génération en génération sont enceintes à 14 ans et pas d'un petit copain. Où les parents vivent d'alcool et d'aides depuis plusieurs générations. Et vive la rentrée des classes avec le jackpot de fin août.

Il suffit de dire c'est un X ou une Y et tout est dit. Ces familles me sont connues, elles le sont par ma mère, ma grand-mère, mon arrière-grand-mère (ah, les histoires de famille).
A tel point que hier, une collègue me parlait d'une gamine que j'avais en seconde l'an passé, qui a redoublé et qu'elle a récupérée : "sa mère est une fille Z..." j'ai compris, pas la peine d'en dire plus.)

On est bien d'accord ces familles existent, ce sont les white trash pour moi et j'en viens un peu. OK.
Mais pourquoi les autres sont-ils "forcément" qualifiés de "braves gens instruits" face à des "alcooliques incestueux" ?
Deux poids, deux mesures, non ?