Formation : qui fait quoi dans chaque académie?

Dalva a écrit:

lisontine a écrit:Par contre notre collègue de langue a eu une journée vendredi avec l'IPR, et depuis elle pleure. En gros on leur a dit de faire valoir toutes leurs autres compétences pour se reconvertir, mais bien sûr rien ne leur sera proposé pour l'instant. Ah si ! On leur a dit que le médecin du rectorat était prévenu qu'il pourrait être beaucoup sollicité cette année... Quel mépris !

ça, c'est inadmissible.

Dalva a écrit:

Sphinx a écrit:Est-ce qu'il ne faudrait pas se mettre d'accord sur ce qu'on fait ? Parce que j'étais plutôt partante pour aller à cette formation (à condition qu'elle ne soit pas pendant les vacances) pour emm... tout le monde avec des questions constructives, mais si personne n'y va je ne vais pas non plus jouer les jaunes. Y a-t-il une ligne commune de décidée ? Le mot d'ordre est-il f**toir ou boycott ??

Dans notre collège, c'est refus collectif (enfin, nous espérons tous que ce sera bien refus collectif, il y a toujours deux ou trois personnes qu'on n'entend pas). Une collègue opposée à la réforme mais prête à tout pour des sous veut y aller (même si c'était pour faire la mauvaise tête) et ça nous ennuie un peu. On verra.

Je suis plutôt favorable à un boycott.
De toute façon, j'ai cinq semaines de congés à poser, et pas de chance j'ai justement posé une semaine pile sur ces dates. D'ailleurs, je ne suis pas sûre que ce soient bien des congés : je vais me cultiver, donc faire des recherches et la préparation HiDA.

Dalva a écrit:Winnie, ce qui me paraît problématique dans l'utilisation du DIF, c'est que le Droit Individuel à la Formation (vous me direz si je me trompe) est censé pouvoir être utilisé par quelqu'un qui voudrait se former à autre chose (changer de métier, se mettre à niveau pour changer de poste dans son entreprise, se former à un autre métier parce que l'entreprise va fermer, etc.).
Or là, on nous impose une formation (même si pour ces deux ou trois journées on parle de volontariat) parce qu'on nous impose une réforme, et on nous pique de notre DIF pour le financer !
Alors que mon DIF, je compte dessus à mort !

Dalva a écrit:Winnie, ce qui me paraît problématique dans l'utilisation du DIF, c'est que le Droit Individuel à la Formation (vous me direz si je me trompe) est censé pouvoir être utilisé par quelqu'un qui voudrait se former à autre chose (changer de métier, se mettre à niveau pour changer de poste dans son entreprise, se former à un autre métier parce que l'entreprise va fermer, etc.).
Or là, on nous impose une formation (même si pour ces deux ou trois journées on parle de volontariat) parce qu'on nous impose une réforme, et on nous pique de notre DIF pour le financer !
Alors que mon DIF, je compte dessus à mort !

LM a écrit:On a eu un conseil péda: 2 jours pendant les vacances de la Toussaint puis pour tout le monde, formation hors temps scolaire entre telle et telle période (en plusieurs morceaux).
Donc ça va sûrement être deux mercredi après-midi...
On peut boycotter non? Je ne veux pas y participer, pour une tonne de raisons!

Esméralda a écrit:Aca d'Amiens : on a reçu un mail de notre principale cet après-midi disant que l'on DOIT remonter 6 noms ( 1 par équipe) pour DEMAIN !!!!
Elle oublie de spécifier que c'est sur la base du volontariat, on ne sait pas quand ça sera, bref, ça sent l'entourloupe à plein nez !
Mais bien sûr !    
Je ne crois pas avoir dormi à la pré-rentrée mais je crois bien que jamais elle n'avait donné cette date !
Je suis très très énervée ce soir !
NON !

Amiens (annoncé par le CDE au CP de ce soir) :
- 1 journée début octobre pour les perdirs.
- 1 journée fin novembre pour les perdirs + 1 membre du CP
- 1 (ou plusieurs, j'avais décroché) journée(s) début février pour 6 membres du CP
- formation (quand ?) des équipes par les membres du CP formés auparavant.

Les formations disciplinaires sur les nouveaux programmes auraient lieu à partir de mi-avril.

   COMPTE RENDU par l'INTERSYNDICALE

   Le Recteur de l'Académie de Rennes a réuni le 29 septembre les organisations syndicales SNES et SNEP FSU, SNFOLC, CGT Educ'action, Sud Education, SGEN CFDT et SE UNSA pour échanger "librement" sur la réforme du collège et sa mise en œuvre dans l'académie.

   Le plan de formation : toujours en chantier...

   "Je donne sens aux injonctions de la Ministre" a dit le Recteur. Il a présenté sans le dévoiler totalement le plan de formation de la réforme  :

       Les Principaux de collège sont actuellement formés et sensibilisés à la réforme : "la clé est la bonne compréhension de la réforme par les chefs d'établissement qui devront agir avec anticipation et subtilité".

       La formation de formateurs (123 collègues, déjà engagés soit dans la formation continue soit comme formateur académique à l'Espé) s'organise. Ces collègues assureront ensuite le suivi de la formation dans 5 à 6 collèges chacun, aux côtés des IPR.

       750 collègues des conseils pédagogiques des collèges seront ensuite formés de mi-novembre jusqu'aux congés de Noël. Ils auront en charge par la suite les formations pour leurs propres collègues. Le volontariat reste incontournable pour cette mission spécifique.

   … puis organisé dans chaque collège !

       A partir de janvier, 3 jours de formation à l'interdisciplinarité pour 6 000 collègues.

       A partir de mars, 2 jours de formations disciplinaires pour 7 000 collègues.

   Le Recteur n'a pas voulu détailler le calendrier des formations en établissement, affirmant toutefois « qu'aucune heure de cours ne sera supprimée, le temps scolaire pour les élèves doit être préservé ». Ainsi deux dispositions prévues au BO (rattrapage du lundi de Pentecôte et deux demi-journées dite "deuxième journée de pré-rentrée") seraient mobilisées pour la formation. Mais rien n'a été dit pour les 3 journées restantes : l'Intersyndicale a martelé que toute formation en dehors du temps de travail alourdirait plus encore la charge de travail des personnels et ne pouvait être contrainte statutairement. Le Recteur a reconnu qu'il agirait dans le cadre réglementaire sans dévoiler davantage ses intentions (formation pendant les DNB blancs ? pendant les stages des troisièmes en entreprise ?...). Les formations pendant les congés restent envisageables mais il ne donnera aucune consigne dans ce sens aux Principaux. Par ailleurs, tous les collègues en SEGPA seront associés aux formations, dans l'attente de textes sur la réforme des SEGPA. Le Recteur a catégoriquement répondu « non » au SGEN-CFDT proposant de banaliser des journées de travail pour la formation puis de libérer les premières semaines de septembre 2016 pour organiser la concertation des équipes.

   Avec quel contenu ?

   Le dispositif reste donc flou, comme le contenu de la formation à l'interdisciplinarité. Le Recteur entend qu'il ne se limite pas "à la négociation des moyens" dans la répartition de la DGH pour la mise en place des EPI et de l'AP. C'est au contraire "le cœur du métier" qui doit irriguer cette formation avec les enjeux "de différenciation pédagogique, de l'évaluation des élèves ou encore la pédagogie du projet" a indiqué la doyenne des IPR qui a la responsabilité de la formation.

   L'impact sur les postes et les DGH : On n'en sait encore rien mais ayons confiance !

   Le ministère n'a pas encore confirmé les moyens complémentaires prévus dans la réforme : chaque division de l'académie sera-t-elle bien dotée de 2h45 en "marge professeur" pour assurer les dédoublements ou financer le latin et langues régionales ? Les effets sur les petits collèges (en zone rurale mais pas seulement) où les équipes sont davantage renouvelées chaque rentrée (service partagé, affectations provisoires de TZR ou non-titulaires) n'ont manifestement pas encore été pensés. Par ailleurs, la nouvelle organisation (LV2 sans classe bilangue, latin et breton non financés, fin des dédoublements réglementaires et de la DP3...) pourrait entraîner des mesures de carte scolaire ou des compléments de service qu'il est impossible de chiffrer à cette étape. Le Secrétaire général du rectorat compte sur « l'intelligence collective des équipes et le jeu de l'interdisciplinarité pour éviter toute catastrophe en RH (ressources humaines) ».

Dalva a écrit:Les deux mercredis après-midis ne sont pas la journée de solidarité mais la 2e journée de "pré-rentrée" (qui n'est plus appelée comme ça) et qui apparaît clairement dans les calendriers scolaires (au-dessous, en fait).
Donc, nous avons obligation d'y assister (au prorata de notre quotité horaire ?). Sauf si on fait grève.

Mina a écrit:

Dalva a écrit:
- Formation des professeurs de lettres modernes à l'enseignement du latin (deux jours). Objectif : "Maîtriser les contenus des programmes de langues et cultures de l'Antiquité en collège." Contenu : "Révision des connaissances de la langue acquises durant les études universitaires. Connaissances des programmes. Travail de la didactique : construction de séquences, place de la langue, choix des textes, traduction dynamique, lexique..."

Lire cela me fait bondir: deux jours pour "maîtriser les contenus des programmes de langues et cultures de l'Antiquité". Rien que ça? "révision des connaissances de la langue acquises durant les études universitaires". Sans vouloir vexer mes collègues de LM j'hésite entre :lol: et Depuis quand et dans quelles universités les étudiants de LM ont-ils de réels cours de langues anciennes?
Finalement, c'est vrai, si l'on peut "maîtriser les contenus" et "réviser les connaissances" nécessaires pour enseigner le latin en seulement 2 jours de formation, à quoi bon s'entraîner pendant des années à faire des thèmes et des versions pour passer un CAPES qui n'existe même plus…

laMiss a écrit:

Dalva a écrit:Les deux mercredis après-midis ne sont pas la journée de solidarité mais la 2e journée de "pré-rentrée" (qui n'est plus appelée comme ça) et qui apparaît clairement dans les calendriers scolaires (au-dessous, en fait).
Donc, nous avons obligation d'y assister (au prorata de notre quotité horaire ?). Sauf si on fait grève.

J'ai la flemme de rechercher, mais il me semblait que contrairement aux années précédentes justement cette 2e journée de pré-rentrée n'était plus indiquée comme obligatoire.

Héliandre a écrit:Elle ne l'est plus. C'est écrit "pourront". Mais c'est le chef qui décide (ou le recteur, peut-être), pas nous. Chez nous il a été indiqué récemment qu'elle le sera, dégagée, 2 mercredi am...

Dalva (et donc ce sont les autorités académiques)