Envisagez vous de quitter l'enseignement ?
- KalypsoExpert spécialisé
Le topic de DH m'a poussée (pure curiosité) à lancer ce sondage.
J'ai essayé de nuancer dans les propositions du sondage, mais cela reste sans doute imparfait.
J'ai essayé de nuancer dans les propositions du sondage, mais cela reste sans doute imparfait.
- Madame_ProfEsprit sacré
1ère réponse, mais bon... je ne suis que néo-titulaire !!! Faut me reposer la question dans quelques années.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- Reine MargotDemi-dieu
il n'y a pas "c'est fait"
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LeclochardEmpereur
Perso, j'aurais ajouté les motifs dans ce sondage. Mais est-ce possible ?
Un certifié a tout à gagner à se reconvertir. Un agrégé aura une moindre motivation salariale.
Un certifié a tout à gagner à se reconvertir. Un agrégé aura une moindre motivation salariale.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- nova32Niveau 9
Ça reste vague. Mais c'est quelque chose que j'envisage très sérieusement.
- LeclochardEmpereur
Reine Margot a écrit:il n'y a pas "c'est fait"
Changer de métier, ça ne veut pas toujours dire quitter l'éducation nationale.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- VioletEmpereur
Il y a des jours où je râle, mais je ne changerais pour rien au monde.
- CatLeaBon génie
J'avoue que mes premières amours vont au travail en institut de recherche scientifique. C'est ce que je souhaitait faire pendant mes études et puis la vie en a décidé autrement mais je me dis que peut être.... Et puis, maintenant que j'ai un peu d'ancienneté, il m'est possible de postuler dans ces instituts en interne ou en externe. Et l'agreg serait sans doute un plus pour une reconversion dans cette voie (accès au corps des ingénieurs de recherche au lieu d'ingénieur d'étude qui est le niveau max auquel je pourrais postuler avec mon niveau d'étude actuel. Parfois j'y pense....et puis j'oublie.
- KalypsoExpert spécialisé
Le clochard : je pense qu'il faudrait un 2e sondage
Reine, en effet parce que je m'adresse à ceux qui sont encore enseignants notamment dans la mesure où la grande majorité des néos l'est encore, et je ne suis pas sûre que si j'ajoutais "c'est fait", ce serait représentatif du nombre de reconvertis dans la mesure où la beaucoup quittent ensuite le forum
Reine, en effet parce que je m'adresse à ceux qui sont encore enseignants notamment dans la mesure où la grande majorité des néos l'est encore, et je ne suis pas sûre que si j'ajoutais "c'est fait", ce serait représentatif du nombre de reconvertis dans la mesure où la beaucoup quittent ensuite le forum
- KalypsoExpert spécialisé
Violet a écrit:Il y a des jours où je râle, mais je ne changerais pour rien au monde.
ouf, ça fait plaisir de lire cela !
j'ai mis la réponse 3 tout en hésitant avec la 1 : je n'en suis qu'à ma troisième année mais je me vois mal continuer ce métier dans 30 ans. D'un autre côté, 30 ans (ou 40...) ça me paraît énorme pour chaque métier...
il y a surtout la peur de l'épuisement et de la lassitude dans un bon paquet d'années.
- NestyaEsprit sacré
J'hésite entre 1 et 2. Je ne me vois pas faire autre chose mais parfois il y a des périodes où j'en ai vraiment marre (toujours la même période: janvier-février donc en ce moment) et où je m'imagine aller voir ailleurs. Mais ce n'est pas quelque chose que j'envisage sérieusement.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- mamieprofEsprit éclairé
MOI
C'est pourquoi je passe le capes après 20 ans de privé :lol:
Des collègues me disent que c'est peut-être cela la solution pour éviter la lassitude, commencer pas trop jeune et finir sa vie active dans l'E N car si il y a pas mal de personnes dans mon cas (les CAD2 que je connais viennent d'horizons très divers) dans l'autre sens c'est possible mais moins courant me semble t-il.
C'est pourquoi je passe le capes après 20 ans de privé :lol:
Des collègues me disent que c'est peut-être cela la solution pour éviter la lassitude, commencer pas trop jeune et finir sa vie active dans l'E N car si il y a pas mal de personnes dans mon cas (les CAD2 que je connais viennent d'horizons très divers) dans l'autre sens c'est possible mais moins courant me semble t-il.
- VioletEmpereur
Kalypso a écrit:Violet a écrit:Il y a des jours où je râle, mais je ne changerais pour rien au monde.
ouf, ça fait plaisir de lire cela !
j'ai mis la réponse 3 tout en hésitant avec la 1 : je n'en suis qu'à ma troisième année mais je me vois mal continuer ce métier dans 30 ans. D'un autre côté, 30 ans (ou 40...) ça me paraît énorme pour chaque métier...
il y a surtout la peur de l'épuisement et de la lassitude dans un bon paquet d'années.
Le seul point négatif qui me pèse véritablement, c'est le fait de devoir toujours bosser à la maison...
- pitchounetteExpert
moi je travaille à quitter l'enseignement professionnel.....pour aller vers le public maternel/primaire même si ce n'est pas plus rose (mais au moins je me sentirais plus utile et je n'aurais plus l'impression de monter à mes élèves)
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Le bonheur est dans le pré après 7 ans de région parisienne
- zeprofGrand sage
j'adore mon métier mais je pense que dans 10ans ou plus j'aurais envie de changer car je ne me vois pas après 50/55 ans devant les élèves... je me trompe peut-être ? j'espère...
ceci dit comme Violet, me pèse de plus en plus le travail à la maison (depuis que j'ai les enfants en fait) mais encore ça, je pense que je pourrais m'en accomoder car somme toute, j'aime préparer mes cours, chercher des documents qui je l'espère interpelleront les élèves, chercher de nouveaux moyens de partager mes connaissances... donc ce n'est pas ça le plus lourd. ce qui me pèse le plus c'est l'atmosphère dans laquelle on va bosser, le manque de considération et de respect de la part de "plus haut"...la sensation qu'on est corvéables à merci sous prétexte que après tout un prof ça a les vacances et ça glande (je schméatise ce que j'entends mais à peine hein) pour le moment j'arrive à en faire abstraction mais pour combien de temps ?
ceci dit comme Violet, me pèse de plus en plus le travail à la maison (depuis que j'ai les enfants en fait) mais encore ça, je pense que je pourrais m'en accomoder car somme toute, j'aime préparer mes cours, chercher des documents qui je l'espère interpelleront les élèves, chercher de nouveaux moyens de partager mes connaissances... donc ce n'est pas ça le plus lourd. ce qui me pèse le plus c'est l'atmosphère dans laquelle on va bosser, le manque de considération et de respect de la part de "plus haut"...la sensation qu'on est corvéables à merci sous prétexte que après tout un prof ça a les vacances et ça glande (je schméatise ce que j'entends mais à peine hein) pour le moment j'arrive à en faire abstraction mais pour combien de temps ?
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- InvitéYoNiveau 10
Nestya a écrit:J'hésite entre 1 et 2. Je ne me vois pas faire autre chose mais parfois il y a des périodes où j'en ai vraiment marre (toujours la même période: janvier-février donc en ce moment) et où je m'imagine aller voir ailleurs. Mais ce n'est pas quelque chose que j'envisage sérieusement.
Idem. Mais moi, ça commence dès la fin novembre! Avec toutes les réunions et conseils de classe. Et en général le ras-de -bol s'estompe avec l'arrivée des beaux jours.
- IsidoriaDoyen
Je commence à sérieusement y penser... Mais toujours dans l'EN, ou alors toujours dans la fonction publique.
J'aime mon métier, je ne regrette en aucun cas d'enseigner ma matière, mais parfois je ressens une lassitude à la répétition. J'aime les challenges, du coup une reconversion pourrait me convenir.
J'aime mon métier, je ne regrette en aucun cas d'enseigner ma matière, mais parfois je ressens une lassitude à la répétition. J'aime les challenges, du coup une reconversion pourrait me convenir.
- florestanGrand sage
J'ai choisi la premières proposition mais le fait que je sois agrégée joue beaucoup car je trouve déjà parfois mes conditions de travail pas évidentes. Il serait vraiment intéressant de différencier selon le statut.
- LefterisEsprit sacré
Je pense comme comme toi , avoir fait autre chose et entrer tard permet de prendre du recul. On entre sans illusions, donc sans risque de grosses déceptions (sinon ce serait une gifle colossale :shock: ) , on pèse les inconvénients et les avantages (le plus gros selon moi -peut-être le seul par rapport à ma situation précédente- c'est la liberté de s'organiser, et la quasi absence de hiérarchie par rapport à d'autres boulots). Et l'on sait qu'on n'y fera pas 40 ou 45 ans ...mamieprof a écrit:MOI
C'est pourquoi je passe le capes après 20 ans de privé :lol:
Des collègues me disent que c'est peut-être cela la solution pour éviter la lassitude, commencer pas trop jeune et finir sa vie active dans l'E N car si il y a pas mal de personnes dans mon cas (les CAD2 que je connais viennent d'horizons très divers) dans l'autre sens c'est possible mais moins courant me semble t-il.
Sinon, j'ai essayé de me mettre dans la peau d'un collègue saturé comme j'en vois tant et entre deux âges, et j'ai voté 2.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DinaaaExpert spécialisé
capucine1981 a écrit:Nestya a écrit:J'hésite entre 1 et 2. Je ne me vois pas faire autre chose mais parfois il y a des périodes où j'en ai vraiment marre (toujours la même période: janvier-février donc en ce moment) et où je m'imagine aller voir ailleurs. Mais ce n'est pas quelque chose que j'envisage sérieusement.
Idem. Mais moi, ça commence dès la fin novembre! Avec toutes les réunions et conseils de classe. Et en général le ras-de -bol s'estompe avec l'arrivée des beaux jours.
:lol:
En général, le ras-le-bol arrive pour ma part vers le 20 septembre, quand la surprise du nouvel emploi du temps, des nouvelles classes et éventuellement des nouvelles conn*ries pondues par notre ministère pendant l'été s'estompe.
Et je retrouve tout mon enthousiasme pour le plus beau métier du monde vers le 5 juillet.
J'ai choisi la réponse 3 : j'aime globalement mon métier pour l'instant, mais m'imaginer courir derrière les élèves dans les couloirs et me faire traiter de sale conne parce que j'ai mis une heure de colle à un morveux à 67 ans, ça me laisse songeuse.
- albertine02Expert spécialisé
j'en suis à ma dix-septième rentrée je crois….j'aime transmettre et j'aime bien les ados, notamment à l'âge ingrat, entre 14 et 16 ans.
Mais je constate la dégradation de tout : le niveau des élèves (mais ce n'est pas le pire, très franchement), la dégradation de nos conditions d'exercice, couplée à la bêtise des injonctions pédagogiques : classe à 30 élèves, mais demande de faire de la pédagogie différenciée; réunions à gogo sur à peu près tout et n'importe quoi, accumulation de la paperasse inutile tel l'arbre qui cache la forêt, et j'inclus les PPRE, les PPRE passerelle, les évaluations sans note, les projets et le tout culturel, les liaisons école-collège-lycée et j'en passe et surtout le renoncement généralisé et la baisse des exigences.
Quand je constate à quel point je peux devenir cynique ou plus simplement désabusée, quand je constate aussi l'inertie autour de moi, quand je vois que je suis la seule à râler devant des évidences,
quand je vois ce qui s'annonce …peut-être suis-je pessimiste, mais je me dis que je ne tiendrai pas encore 25 ans minimum.
Je vais bénéficier sous peu d'une bouffée d'oxygène, mais elle ne sera que provisoire et le retour sera pire…pour le moment, je tiens car l'équation m'est favorable et me permet de m'occuper de mes enfants, de les récupérer tous les jours à l'école à 16h30, de les faire travailler; je tiens aussi parce que mon actuel CDE est une crème d'homme hyper compréhensif et intelligent. Mais c'est une exception.
Donc je me dis que d'ici quelques années, je quitterai l'EN pour autre chose, sans doute toujours la fonction publique et je serai soulagée.
D'où le vote 3.
Mais je constate la dégradation de tout : le niveau des élèves (mais ce n'est pas le pire, très franchement), la dégradation de nos conditions d'exercice, couplée à la bêtise des injonctions pédagogiques : classe à 30 élèves, mais demande de faire de la pédagogie différenciée; réunions à gogo sur à peu près tout et n'importe quoi, accumulation de la paperasse inutile tel l'arbre qui cache la forêt, et j'inclus les PPRE, les PPRE passerelle, les évaluations sans note, les projets et le tout culturel, les liaisons école-collège-lycée et j'en passe et surtout le renoncement généralisé et la baisse des exigences.
Quand je constate à quel point je peux devenir cynique ou plus simplement désabusée, quand je constate aussi l'inertie autour de moi, quand je vois que je suis la seule à râler devant des évidences,
quand je vois ce qui s'annonce …peut-être suis-je pessimiste, mais je me dis que je ne tiendrai pas encore 25 ans minimum.
Je vais bénéficier sous peu d'une bouffée d'oxygène, mais elle ne sera que provisoire et le retour sera pire…pour le moment, je tiens car l'équation m'est favorable et me permet de m'occuper de mes enfants, de les récupérer tous les jours à l'école à 16h30, de les faire travailler; je tiens aussi parce que mon actuel CDE est une crème d'homme hyper compréhensif et intelligent. Mais c'est une exception.
Donc je me dis que d'ici quelques années, je quitterai l'EN pour autre chose, sans doute toujours la fonction publique et je serai soulagée.
D'où le vote 3.
- PatissotDoyen
Oui voilà c'est ça, j'aime mon métier de mi-juin à début septembre.
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- InviteeFVénérable
J'adhère pleinement à ces deux remarques de Violet, courtes et claires, aux mots parfaitement choisis.Violet a écrit:Kalypso a écrit:Violet a écrit:Il y a des jours où je râle, mais je ne changerais pour rien au monde.
ouf, ça fait plaisir de lire cela !
j'ai mis la réponse 3 tout en hésitant avec la 1 : je n'en suis qu'à ma troisième année mais je me vois mal continuer ce métier dans 30 ans. D'un autre côté, 30 ans (ou 40...) ça me paraît énorme pour chaque métier...
il y a surtout la peur de l'épuisement et de la lassitude dans un bon paquet d'années.
Le seul point négatif qui me pèse véritablement, c'est le fait de devoir toujours bosser à la maison...
J'ai donc voté 1.
- lalilalaEmpereur
Moi je ne pense qu'à ça : partir, fuir. Ce métier et ma discipline me dégoûtent, m’écœurent et me pourrissent de plus en plus la vie. J'ai voté pour la 4 parce que je n'ai aucune vraie bonne idée de reconversion malheureusement et je n'arrive pas à y réfléchir sérieusement.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- elena3Fidèle du forum
Il manque une autre proposition:
"Envisagez-vous de tenir dans l'EN si votre salaire est augmenté d'au moins 20% ?"
:lol:
"Envisagez-vous de tenir dans l'EN si votre salaire est augmenté d'au moins 20% ?"
:lol:
- Un sondage très instructif sur la perception du métier d'enseignant... par les enseignants (sondage CGT Cadres / Opinionway)
- changer de métier: devenir pe
- Enseigner en upe2a peut-il changer notre rapport au métier ?
- 68% des enseignants du secondaire voudraient changer de métier
- Quitter l'éducation nationale : changer de métier.
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