Envisagez vous de quitter l'enseignement ?
- MarphiseNiveau 6
Lefteris a écrit:Patissot a écrit:
La culture générale d'un scientifique ne saurait égaler celle d'un littéraire, avant de pouvoir mettre en avant la spécificité de son parcours il faut encore passer la barre de l'écrit. A ces difficultés s'ajoute encore l'épreuve de langue vivante comme dans la plupart des concours de la fonction publique : ma LV1 ne figure pas dans la liste des langues que l'on peut présenter. Outre la difficulté intrinsèque du concours il faut prendre en compte les difficultés psychologiques liées d'une part au travail actuel et d'autre part au manque d'intérêt pour le concours visé (aucun motivation autre que celle de quitter l'EN). Il existe bien sûr d'autres concours plus accessibles pour les matheux comme celui d'administrateur de l'INSEE (en interne... parce qu'en externe euh...) ou adjoint de direction à la Banque de France, après faut en avoir envie.
Il est toujours temps de commencer à être littéraire .. A 25 ans , je n'avais jamais fait de grec (ah si, en initiation en 3ème ..) , par exemple. Matheux, tu as quand même plus de chance de te barrer qu'un littéraire, et si tu te débrouilles en plus en culture G, alors là . Administrateur INSEE, c'est pas une mauvaise idée...
Et puis, franchement, quand je vois le niveau de mes étudiants de l'an dernier qui, forts de leurs études de droit faites on ne sait trop comment, ambitionnaient de devenir conservateur ou attaché culturel tout en ignorant à quelle époque a vécu Colbert...
Enfin, je ne nie pas la difficulté des concours, je dis juste que les personnes qui ont une (très) bonne culture générale, et qui en plus on l'expérience des concours académiques, ont de meilleures chances que les autres de réussir. Et qu'une fois la barre de l'écrit passée, les profils atypiques ont de bonnes chances d'être valorisées. D'autant plus si tu as une bonne maîtrise des enjeux du numérique, ce qui me paraît tout à fait logique de la part d'un prof de maths...
Enfin, ce que je dis, c'est qu'avec une bonne préparation et un projet solide, on peut y arriver. Ca ne marche pas forcément du premier coup, mais c'est possible, y compris dans des domaines qu'on n'envisage pas forcément a priori.
- Spoiler:
- Pour Patissot: Tu sais qu'à Paris, à la bibliothèque des langues orientales, il y a quelqu'un qui est (bien) payé pour gérer les collections de livres en japonais et être un expert dans le domaine? http://www.bulac.fr/les-collections/collections-par-aire-geographique/asie/domaine-japonais/
- yogiSage
Je travaille à ma reconversion. Ma vie ne tourne plus autour de l'école,j'ai eu cette passion pendant longtemps.Là je n'ai plus la foi ni l'énergie,je ne me reconnais pas dans ce que je fais.J'ai tellement d'envies et de projets! Hors de question de rester dans un taf qui ne m'épanouit pas.
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"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- PatissotDoyen
Lefteris> Oui je sais bien que je peux toujours prendre une année de disponibilité pour faire un M2 pro qui me rendra employable (ou me permettra de faire une thèse dans le domaine des mathématiques appliquées) si je n'arrive pas à décrocher d'autres concours de la fonction publique (quitte à taper au niveau inférieur : inspecteur des impôts, contrôleur à l'INSEE, etc. Après cela ne m'emballe pas particulièrement, il faudrait déjà que je trouve les ressources pour me mobiliser un peu sur ce type de projet. Je devrais commencer par me remettre à l'anglais, puis m'initier à l'économie et à la note de synthèse. Après pour administrateur de l'INSEE il me faut encore un peu d'ancienneté pour le passer en interne (et le nombre de tentatives est limitée...)
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- LefterisEsprit sacré
Nous sommes entièrement d'accord... Ce n'est ni gagné les doigts dans le nez , ni impossible .Marphise a écrit:Lefteris a écrit:Patissot a écrit:
La culture générale d'un scientifique ne saurait égaler celle d'un littéraire, avant de pouvoir mettre en avant la spécificité de son parcours il faut encore passer la barre de l'écrit. A ces difficultés s'ajoute encore l'épreuve de langue vivante comme dans la plupart des concours de la fonction publique : ma LV1 ne figure pas dans la liste des langues que l'on peut présenter. Outre la difficulté intrinsèque du concours il faut prendre en compte les difficultés psychologiques liées d'une part au travail actuel et d'autre part au manque d'intérêt pour le concours visé (aucun motivation autre que celle de quitter l'EN). Il existe bien sûr d'autres concours plus accessibles pour les matheux comme celui d'administrateur de l'INSEE (en interne... parce qu'en externe euh...) ou adjoint de direction à la Banque de France, après faut en avoir envie.
Il est toujours temps de commencer à être littéraire .. A 25 ans , je n'avais jamais fait de grec (ah si, en initiation en 3ème ..) , par exemple. Matheux, tu as quand même plus de chance de te barrer qu'un littéraire, et si tu te débrouilles en plus en culture G, alors là . Administrateur INSEE, c'est pas une mauvaise idée...
Et puis, franchement, quand je vois le niveau de mes étudiants de l'an dernier qui, forts de leurs études de droit faites on ne sait trop comment, ambitionnaient de devenir conservateur ou attaché culturel tout en ignorant à quelle époque a vécu Colbert...
Enfin, je ne nie pas la difficulté des concours, je dis juste que les personnes qui ont une (très) bonne culture générale, et qui en plus on l'expérience des concours académiques, ont de meilleures chances que les autres de réussir. Et qu'une fois la barre de l'écrit passée, les profils atypiques ont de bonnes chances d'être valorisées. D'autant plus si tu as une bonne maîtrise des enjeux du numérique, ce qui me paraît tout à fait logique de la part d'un prof de maths...
Enfin, ce que je dis, c'est qu'avec une bonne préparation et un projet solide, on peut y arriver. Ca ne marche pas forcément du premier coup, mais c'est possible, y compris dans des domaines qu'on n'envisage pas forcément a priori.
- Spoiler:
Tu sais qu'à Paris, à la bibliothèque des langues orientales, il y a quelqu'un qui est (bien) payé pour gérer les collections de livres en japonais et être un expert dans le domaine? http://www.bulac.fr/les-collections/collections-par-aire-geographique/asie/domaine-japonais/
Mais le spoiler, tu devrais éditer et indiquer que c'est pour Patissot , car moi, en japonais, même sous la torture, je ne dirais rien
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PatissotDoyen
Marphise a écrit:
- Spoiler:
Tu sais qu'à Paris, à la bibliothèque des langues orientales, il y a quelqu'un qui est (bien) payé pour gérer les collections de livres en japonais et être un expert dans le domaine? http://www.bulac.fr/les-collections/collections-par-aire-geographique/asie/domaine-japonais/
Je l'ignorais, mais j'imagine que le type à au moins fait sa thèse en japonais... Pour ce genre de poste on doit recruter des personnes très qualifiées.
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« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- gelsomina31Grand Maître
J'adore mon métier (même le travail à la maison...enfin pas tous les jours et pas tout le temps). Je déteste les conditions de travail que nous avons et surtout le manque de respect à notre respect de la part de certains parents d'élèves et du ministère.
Ce que je gagnerais en changeant de métier n'est rien par rapport à ce que je perdrai donc je veux êtreprofesseur des écoles instit' jusqu'à la retraite.
Devenir instit' n'était pas une vocation (je voulais être académicienne, puis écrivain, puis journaliste puis ethnologue) mais finalement cela réunit un peu tout les bons côtés de mes vocations :lol: alors pourquoi aller chercher ailleurs?
Cela me permet aussi d'avoir une vision plus nuancée, moins idéalisée des enfants et cela m'aide à ne pas reproduire les erreurs de certains de mes proches. Je sais que si, un jour j'ai un enfant, il sera voulu et assumé, chouchouté mais pas pourri gâté. Et si je n'ai jamais d'enfant, eh bien, ce ne sera pas un drame (sauf pour mon père... mais ça c'est son problème et je ne mourrais pas de le décevoir sur ce point, bien au contraire).
Ce que je gagnerais en changeant de métier n'est rien par rapport à ce que je perdrai donc je veux être
Devenir instit' n'était pas une vocation (je voulais être académicienne, puis écrivain, puis journaliste puis ethnologue) mais finalement cela réunit un peu tout les bons côtés de mes vocations :lol: alors pourquoi aller chercher ailleurs?
Cela me permet aussi d'avoir une vision plus nuancée, moins idéalisée des enfants et cela m'aide à ne pas reproduire les erreurs de certains de mes proches. Je sais que si, un jour j'ai un enfant, il sera voulu et assumé, chouchouté mais pas pourri gâté. Et si je n'ai jamais d'enfant, eh bien, ce ne sera pas un drame (sauf pour mon père... mais ça c'est son problème et je ne mourrais pas de le décevoir sur ce point, bien au contraire).
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- MarphiseNiveau 6
Patissot a écrit:Marphise a écrit:
- Spoiler:
Tu sais qu'à Paris, à la bibliothèque des langues orientales, il y a quelqu'un qui est (bien) payé pour gérer les collections de livres en japonais et être un expert dans le domaine? http://www.bulac.fr/les-collections/collections-par-aire-geographique/asie/domaine-japonais/
Je l'ignorais, mais j'imagine que le type à au moins fait sa thèse en japonais... Pour ce genre de poste on doit recruter des personnes très qualifiées.
En l'occurence, le collègue est effectivement docteur. Pour un poste hyper-spécialisé, on préfère nommer des gens hautement qualifiés dans le domaine concerné. Mais toutes les bibliothèques ne sont pas aussi spécialisées, ni ne bénéficient d'un docteur (ou même d'un diplômé de licence) dans une langue rare qu'elles doivent pourtant mettre à disposition de leur public...
C'était surtout un clin d'oeil, pour essayer de te remonter le moral, comme j'ai lu sur un autre fil que tu appréciais cette langue...
Lefteris, j'ai édité pour plus de clarté!
- DwarfVénérable
lalilala a écrit:Oui enfin quand on envisage pas de rester, c'est qu'on est pas pleinement satisfait de son boulot (pour x raisons).
J'insiste : on peut adorer enseigner tout en se réservant en conscience le droit de se retirer "le jour où" sans que ce jour soit encore arrivé, voire arrive jamais (croisons les doigts!) : on peut aussi voir plus loin que le bout de son nez, non? C'est le sens de la réponse trois et elle est majoritaire parmi les réponses formulées.
Il en va au demeurant ainsi de la vie elle-même : carpe diem. Aujourd'hui tout va bien et j'en suis content mais qui sait ce que l'avenir réserve? Profiter du présent et en être satisfait dans la conscience du moment n'empêche pas d'avoir tout autant conscience que l'on pourrait être amené à quitter l'existence volontairement si les conditions de vie ne permettaient pas de vivre une vie digne et décente (et non, ce n'est pas une incitation à débattre de l'euthanasie mais une simple comparaison).
- DwarfVénérable
Nous sommes d'accord!zeprof a écrit:Dwarf a écrit:Ou contents de leur boulot mais conscients de perspectives peu reluisantes pour l'avenir, nuance.lalilala a écrit:Si on se fie aux résultats du sondage, il y a plus de profs qui aimeraient partir (vite ou dans quelques années) ou qui sont là faute de mieux que de profs contents de leur boulot...
complètement, comme dit dans ma réponse j'aime mon boulot, ce sont ses perspectives qui me déplaisent.
- PiliGrand sage
Les jours où je trouve plus difficile ( et ça arrive de plus en plus) j'essaye de relativiser en pensant aux nombreux avantages que j'ai :
-Job compatible avec la vie de famille ( je profite de mes enfants et les vois grandir)
- salaire plutôt correct
- en vacances souvent
..
Et ça permet de me remotiver! Ces avantages je ne les aurai pas ailleurs
Je me dis qu'aucun travail n'est parfait à 100% , chacun connaît des désagréments ...
-Job compatible avec la vie de famille ( je profite de mes enfants et les vois grandir)
- salaire plutôt correct
- en vacances souvent
..
Et ça permet de me remotiver! Ces avantages je ne les aurai pas ailleurs
Je me dis qu'aucun travail n'est parfait à 100% , chacun connaît des désagréments ...
- nuagesGrand sage
Leclochard a écrit:Et tu es agrégé (meilleur revenu+temps libre supplémentaire).
Je suis dans le même cas que Lefteris et je partage son regard détaché sur le métier au quotidien. J'apprécie mon salaire et mon temps libre qui m' m'aident considérablement à supporter un travail dont beaucoup d'aspects me déplaisent. Je me renseigne pour changer mais je n'ai rien de fiable pour le moment. Réponse 4 donc.
- LefterisEsprit sacré
J'adhère assez à ça, car je peux me le permettre , ayant déjà vu ma vie professionnelle basculer, et étant plus plus âgé que toi , mais il faut aussi penser que le carpe diem est plus difficile pour certains, avec les menaces qui planent. Tu connais l'histoire de Dame Auclesse...Dwarf a écrit:
Il en va au demeurant ainsi de la vie elle-même : carpe diem. Aujourd'hui tout va bien et j'en suis content mais qui sait ce que l'avenir réserve? Profiter du présent et en être satisfait dans la conscience du moment n'empêche pas d'avoir tout autant conscience que l'on pourrait être amené à quitter l'existence volontairement si les conditions de vie ne permettaient pas de vivre une vie digne et décente (et non, ce n'est pas une incitation à débattre de l'euthanasie mais une simple comparaison).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OsmieSage
Pili a écrit:Les jours où je trouve plus difficile ( et ça arrive de plus en plus) j'essaye de relativiser en pensant aux nombreux avantages que j'ai :
-Job compatible avec la vie de famille ( je profite de mes enfants et les vois grandir)
- salaire plutôt correct
- en vacances souvent
..
Et ça permet de me remotiver! Ces avantages je ne les aurai pas ailleurs
Je me dis qu'aucun travail n'est parfait à 100% , chacun connaît des désagréments ...
Nos salaires sont indignes.
- KalypsoExpert spécialisé
Dwarf a écrit:lalilala a écrit:Oui enfin quand on envisage pas de rester, c'est qu'on est pas pleinement satisfait de son boulot (pour x raisons).
J'insiste : on peut adorer enseigner tout en se réservant en conscience le droit de se retirer "le jour où" sans que ce jour soit encore arrivé, voire arrive jamais (croisons les doigts!) : on peut aussi voir plus loin que le bout de son nez, non? C'est le sens de la réponse trois et elle est majoritaire parmi les réponses formulées.
Il en va au demeurant ainsi de la vie elle-même : carpe diem. Aujourd'hui tout va bien et j'en suis content mais qui sait ce que l'avenir réserve? Profiter du présent et en être satisfait dans la conscience du moment n'empêche pas d'avoir tout autant conscience que l'on pourrait être amené à quitter l'existence volontairement si les conditions de vie ne permettaient pas de vivre une vie digne et décente (et non, ce n'est pas une incitation à débattre de l'euthanasie mais une simple comparaison).
c'est bien dans cette perspective que j'ai proposé la 3. J'adore ce métier, même si ce n'est pas rose tous les jours, mais j'ai 28 ans : comment savoir dans quel état physique je serai à 48, 58, 67 ? et c'est un boulot qui reste fatigant.
- LefterisEsprit sacré
Pas par rapport à une caissière , et encore moins par rapport à un ouvrier pakistanais . Et même dans uen ZEP difficile, il y a moins de chance de se faire casser la tête que surveillant pénitentiaire. Et même en poste partagé, tu roules moins qu'un routier ...Janne a écrit:Pili a écrit:Les jours où je trouve plus difficile ( et ça arrive de plus en plus) j'essaye de relativiser en pensant aux nombreux avantages que j'ai :
-Job compatible avec la vie de famille ( je profite de mes enfants et les vois grandir)
- salaire plutôt correct
- en vacances souvent
..
Et ça permet de me remotiver! Ces avantages je ne les aurai pas ailleurs
Je me dis qu'aucun travail n'est parfait à 100% , chacun connaît des désagréments ...
Nos salaires sont indignes.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- arcovmNiveau 5
réponse 1: je n'aimerais rien faire d'autre. Pour le salaire, j'ai passé l'agreg!
Je suis ensuite revenue au lycée après 13 ans de collège parce que je commençais à m'ennuyer ferme... pas du tout à cause des élèves; d'ailleurs j'en retrouve désormais certains au lycée. Je reconnais que tout n'est pas idéal loin de là, mais vraiment, au bout de 22 ans et de multiples établissements, je n'aimerais rien faire d'autre!
Je suis ensuite revenue au lycée après 13 ans de collège parce que je commençais à m'ennuyer ferme... pas du tout à cause des élèves; d'ailleurs j'en retrouve désormais certains au lycée. Je reconnais que tout n'est pas idéal loin de là, mais vraiment, au bout de 22 ans et de multiples établissements, je n'aimerais rien faire d'autre!
- VioletEmpereur
Janne a écrit:Pili a écrit:Les jours où je trouve plus difficile ( et ça arrive de plus en plus) j'essaye de relativiser en pensant aux nombreux avantages que j'ai :
-Job compatible avec la vie de famille ( je profite de mes enfants et les vois grandir)
- salaire plutôt correct
- en vacances souvent
..
Et ça permet de me remotiver! Ces avantages je ne les aurai pas ailleurs
Je me dis qu'aucun travail n'est parfait à 100% , chacun connaît des désagréments ...
Nos salaires sont indignes.
Je ne suis pas d'accord.
Ils sont bien trop faibles pour les premiers échelons mais je ne crois pas qu'on puisse dire indignes une fois qu'on dépasse les 2300 ou 2500... ou alors c'est qu'on n'a aucune notion du salaire moyen des gens en France...
- CathEnchanteur
J'adore mon boulot.
Vaut mieux, d'ailleurs, parce qu'à 47 ans, j'aurais du mal à me reconvertir...
Vaut mieux, d'ailleurs, parce qu'à 47 ans, j'aurais du mal à me reconvertir...
- stenchMonarque
Violet a écrit:
Je ne suis pas d'accord.
Ils sont bien trop faibles pour les premiers échelons mais je ne crois pas qu'on puisse dire indignes une fois qu'on dépasse les 2300 ou 2500... ou alors c'est qu'on n'a aucune notion du salaire moyen des gens en France...
Je suis d'accord avec le début de ta phrase, mais si après 10 ans de services je ne touche que 1850 euros, je me demande bien quand j'arriverai à 2300 (et ne parlons pas des 2500 !). Si c'est pour finir les deux dernières années de ma vie pro avec un salaire qui ne sera pas considéré comme indigne, ça fait quand même un peu léger...
- totoroMonarque
J'aime vraiment ce que je fais, même si je râle. Mais l'évolution du métier m'effraie un peu et me fait penser à une reconversion. Rien de concret cependant.
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- ParatgeNeoprof expérimenté
J'aimerais être professeur...
Pas gardien dans un asile de jour où un tiers voire la moitié des élèves en 2de ne foutent rien à part nous pourrir la vie mes collègues et moi !
Pas gardien dans un asile de jour où un tiers voire la moitié des élèves en 2de ne foutent rien à part nous pourrir la vie mes collègues et moi !
- doublecasquetteEnchanteur
Non. En revanche, j'aimerais bien que le métier change ! Unité de soins palliatifs, ça ne me branche pas trop... :lol:
- atriumNeoprof expérimenté
2300 à 2500 euros?
C'est pas mal effectivement. Si on touchait ça, je laisserais tout de suite tomber la reconversion.
C'est pas mal effectivement. Si on touchait ça, je laisserais tout de suite tomber la reconversion.
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It's okay to be a responsible member of society if only you know what you're going to be held responsible for.
John Brunner, The Jagged Orbit
- User17706Bon génie
Et si possible en mieuxdoublecasquette a écrit:Non. En revanche, j'aimerais bien que le métier change !
- OsmieSage
Lefteris a écrit:Pas par rapport à une caissière , et encore moins par rapport à un ouvrier pakistanais . Et même dans uen ZEP difficile, il y a moins de chance de se faire casser la tête que surveillant pénitentiaire. Et même en poste partagé, tu roules moins qu'un routier ...Janne a écrit:Pili a écrit:Les jours où je trouve plus difficile ( et ça arrive de plus en plus) j'essaye de relativiser en pensant aux nombreux avantages que j'ai :
-Job compatible avec la vie de famille ( je profite de mes enfants et les vois grandir)
- salaire plutôt correct
- en vacances souvent
..
Et ça permet de me remotiver! Ces avantages je ne les aurai pas ailleurs
Je me dis qu'aucun travail n'est parfait à 100% , chacun connaît des désagréments ...
Nos salaires sont indignes.
Si on va par là, c'est sûr, mais je n'ai pas envie que l'on s'aligne sur les salaires des mineurs chinois. Le point d'indice est gelé depuis juillet 2010, les salaires sont bas par rapport au niveau universitaire demandé (je ne parle pas des masters MEEF).
D'ailleurs, un ami proche est routier et son salaire net est de 2950 euros (sans les primes, sans heures supplémentaires) ; effectivement, il a plus de 55h de route à faire dans la semaine. Il a son bac et son permis. Effectivement, l'ANI lui pend au nez et les routiers polonais à 1500 euros envahissent le territoire.
Seuls les agrégés ont un salaire digne, d’où les revendications de plusieurs syndicats pour augmenter massivement les salaires.
- VioletEmpereur
stench a écrit:Violet a écrit:
Je ne suis pas d'accord.
Ils sont bien trop faibles pour les premiers échelons mais je ne crois pas qu'on puisse dire indignes une fois qu'on dépasse les 2300 ou 2500... ou alors c'est qu'on n'a aucune notion du salaire moyen des gens en France...
Je suis d'accord avec le début de ta phrase, mais si après 10 ans de services je ne touche que 1850 euros, je me demande bien quand j'arriverai à 2300 (et ne parlons pas des 2500 !). Si c'est pour finir les deux dernières années de ma vie pro avec un salaire qui ne sera pas considéré comme indigne, ça fait quand même un peu léger...
Je crois qu'on peut arriver à ce salaire bien avant les deux dernières années...
Et puis, on peut aussi arrondir son salaire en étant PP, et avec 1 ou 2 HSA.
- Un sondage très instructif sur la perception du métier d'enseignant... par les enseignants (sondage CGT Cadres / Opinionway)
- je veux changer de métier
- Enseigner en upe2a peut-il changer notre rapport au métier ?
- 68% des enseignants du secondaire voudraient changer de métier
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