Qu'est-ce qu'un professeur principal ?

Si tu veux un peu plus de confidentialité, tu peux mettre ta situation en spoiler. Ainsi, quelqu'un qui n'est pas membre du forum ou pas connecté ne peut pas voir les détails (je crois).

ysabel a écrit:

Dadoo33 a écrit:

eliam a écrit:En même temps, si tu l'as demandé  ... Tu pourrais l'être cette année et le refuser à l'avenir mais le demander et changer d'avis 15 jours après la rentrée au seul motif que maintenant ça te paraît  trop lourd.

Je me suis fait la même réflexion sauf qu’on ne connaît pas la vie de notre collègue. Des contretemps graves cela arrive ( proches qui tombent subitement malades, par exemple etc…).
Donc, évitons de la juger.

Entièrement d'accord.

Je ne juge pas. Je dis juste que refuser en invoquant une charge trop lourde alors qu'on l'a demandée, c'est compliqué à justifier.

Une solution pourrait être de trouver toi-même un collègue prêt à reprendre la charge et d'aller discuter ensemble avec la direction ou bien de trouver un collègue prêt à partager la charge (et l'indemnité) avec toi. Le partage est plus ou moins possible suivant le niveau concerné.

Elberta a écrit:Merci à tous pour vos réponses. Aucune aggravation de ma situation personnelle heureusement, mais je découvre une charge bien plus lourde que celle de mon ancien établissement.
Mais vous avez raison, le plus correct est de terminer l'année.

Si la charge est déraisonnable par rapport à la définition de la mission (du type réunionite hebdomadaire etc.) et à l'indemnité, je n'aurais eu aucun scrupule à démissionner de la fonction.

On peut aussi dire "non, cela n'entre pas dans la mission d'un PP" (je le fais souvent personnellement, par exemple pour les heures de vie de classe systématique où on est censé faire de la méthodo, du boulot sur l'orientation, j'en passe et des meilleures). Concrètement, PP au collège en 6ème / 5ème / 4ème, à part les préparations de conseils, y'a pas grand chose à faire, donc je ne vois pas bien où est la lourdeur de la tâche (à part en 3ème, bien sûr)

lilith888 a écrit:On peut aussi dire "non, cela n'entre pas dans la mission d'un PP" (je le fais souvent personnellement, par exemple pour les heures de vie de classe systématique où on est censé faire de la méthodo, du boulot sur l'orientation, j'en passe et des meilleures). Concrètement, PP au collège en 6ème / 5ème / 4ème, à part les préparations de conseils, y'a pas grand chose à faire, donc je ne vois pas bien où est la lourdeur de la tâche (à part en 3ème, bien sûr)

Ça dépend de la classe. J'ai hérité plusieurs années de suite de classes de 5e compliquées (alors que sur le papier, la classe de 5e n'est pas la plus compliquée en tant que PP), et entre la gestion des PAP, les rdv parents (au téléphone ou au collège), les entretiens/mails/appels avec PA/CPE/parents/éducs..., les infos diverses à transmettre aux collègues et les dossiers variés (demande de SEGPA, GEVASCO...), je trouvais que c'était fort peu payé pour ce que je faisais. Et je ne fais pas d'heures de vie de classe, ou alors très très très à la marge.
Je suis en REP, ça explique peut-être aussi pourquoi le PP chez nous est plus sollicité.

Sans entrer dans les détails, et en revenant au message de lilith88, on peut extrapoler en posant la question suivante : comment dire non quand tout le monde dit oui ? Je ne trouve pas cela facile.

Hermione : vous n’êtes pas deux PP par classe, en étant en REP ?
Elberta : Il m’arrive de le préciser en acceptant la mission de PP. Clairement, cette année, je n’en avais aucune envie en étant sur deux établissements… Il faut sans doute mieux un PP peu dispo que pas de PP…

En LP la charge de PP est devenue démentielle ( je confirme : les réunions,les PAP, les suivis d'élèves ULIS+EREA, les papiers a à distribuer, le PIX, les infos à faire passer en liaison avec les CPE,la direction,les collègues, l'infirmière..., l'orientation, et les rapports de plus en plus houleux avec certains parents). Le tout avec une prime ridicule et un temps toujours pris en plus des heures de cours.
Pour moi c'est niet depuis des années.
Le proviseur y est allé de son petit courrier pour nous demander de prendre en charge des classes sans PP. C'etait extraordinaire : flagornerie, menaces, chantage à l'edt, tout y est passé. Certains collègues ont cédé pour des raisons humaines ( "povzeleves "), pédagogiques ( "povzeleves"), personnelles( "povmoikiveupazetremalvuduproviseur").
Pour dire non,c'est facile: toujours avoir en arrière-plan dans son cerveau tout ce qui a été rémunéré au-dessus, et se convaincre que si la tâche est trop lourde, il ne faut pas s'y atteler,peu importe la pression. On peut encore s'y soustraire,tant mieux. Le nombre de mes collègues qui ont accepté cette fonction "pour dépanner " et qui me répondent "tu as raison" quand je leur dis que je la refuse,me sidére!

"Énuméré ",pas "rémunéré ": correcteur orthographique omniscient???

Idem. Dire non ce n'est pas si difficile. Cette année coup de fil pour me convaincre d'accepter alors que mon refus figure sur ma fiche de vœux depuis des années. J'ai réitéré.
Une année, on me l'a imposé avec chantage à la clé. En campant sur mes positions, je bousculais répartition et emploi du temps à quelques jours de la rentrée. J'ai fait le minimum dés la pré-rentrée, l'horaire de réunion des PP stipulait qu'elle se terminerait à 17h30, je suis partie à l'heure pile mais comme les réunions avaient pris du retard, c'est pile le moment où la réunions des PP commençait : je n'y ai pas assisté. Toute l'année, j'ai fait le minimum exigible : sans pénaliser les élèves, cela a bien embêté la direction. Depuis, quand je dis non, personnes n'essaye de me casser le pieds pour que j'accepte.
Il faut apprendre à dire non.

Jenny a écrit:Elberta : Il m’arrive de le préciser en acceptant la mission de PP. Clairement, cette année, je n’en avais aucune envie en étant sur deux établissements… Il faut sans doute mieux un PP peu dispo que pas de PP…

J'ai été très naïve et ai totalement sous-estimé ce qui pouvait me tomber dessus. 

@eliam : Je vais essayer de faire ce que tu dis, c'est à dire le minimum. Ce qui est sûr c'est qu'on ne m'y prendra plus.

Jenny a écrit:Hermione : vous n’êtes pas deux PP par classe, en étant en REP ?

Il est d'usage d'avoir deux PP par classe en REP ? J'ai été 3 ans en rep+, et il n'y a toujours eu qu'un PP par classe...

J'ai vu par hasard le jour de la rentrée sur mon emploi du temps que j'étais pp malgré mon refus exprimé sur la fiche de vœux
J'ai dit immédiatement que je refusais et même si j'ai accepté de prendre la classe le premier jour j'ai renvoyé un mail pour rappeler mon refus. Ils ont trouvé quelqu'un. Quant à moi en recevant mail sur mail parlant de  pap, pai, élèves à problèmes et autres je me félicite chaque jour de ma décision. Je sais qu'un nombre conséquent d'élèves de cette seconde assez faible sera réorienté et je n'ai absolument pas envie de gérer ça. J'ai bien senti que c'était mal vu par certains collègues mais tant pis. Je suis fatiguée et j'ai assez donné depuis 35 ans. Quand j'entends qu'il faudrait envoyer les vieux profs comme moi en zone sensible je tremble. Mais Elberta quelle tâche précisément te paraît insurmontable à laquelle tu ne t'attendais pas ?

Médée a écrit:

Jenny a écrit:Hermione : vous n’êtes pas deux PP par classe, en étant en REP ?

Il est d'usage d'avoir deux PP par classe en REP ? J'ai été 3 ans en rep+, et il n'y a toujours eu qu'un PP par classe...

Il y a normalement le budget (le collège REP où j'ai travaillé avait 2 PP par classe quand c'était possible). En zone sensible cette année, nous sommes aussi 2 par classe (et c'est pas du luxe ).

C'est de plus en plus la galère pour trouver des pp. Dans une de mes classes de 1ère, c'est une collègue contractuelle qui l'est.

lilith888 a écrit:On peut aussi dire "non, cela n'entre pas dans la mission d'un PP" (je le fais souvent personnellement, par exemple pour les heures de vie de classe systématique où on est censé faire de la méthodo, du boulot sur l'orientation, j'en passe et des meilleures). Concrètement, PP au collège en 6ème / 5ème / 4ème, à part les préparations de conseils, y'a pas grand chose à faire, donc je ne vois pas bien où est la lourdeur de la tâche (à part en 3ème, bien sûr)

je pratique aussi ce genre de réponse quand les demandes se transforment un peu en foire à la saucisse. Non, ce n'est pas mon boulot d'organiser 12 réunions pour tel élève qui pète les rouleaux de tout le monde, non, ce n'est pas mon boulot d'aller lever le gosse le samedi pour qu'il fasse les salons d'orientation (si les parents ne veulent pas se bouger, c'est leur problème), non, je ne vais pas passer des heures au téléphone pour leur faire comprendre que chouchou a un niveau pitoyable et qu'il va se crasher s'ils persistent avec la première générale (et qu'il se plante, bah, heu, comment dire, c'est leur gamin pas le mien).

Clecle78 a écrit:J'ai vu par hasard le jour de la rentrée sur mon emploi du temps que j'étais pp malgré mon refus exprimé sur la fiche de vœux
J'ai dit immédiatement que je refusais et même si j'ai accepté de prendre la classe le premier jour j'ai renvoyé un mail pour rappeler mon refus. Ils ont trouvé quelqu'un. Quant à moi en recevant mail sur mail parlant de  pap, pai, élèves à problèmes et autres je me félicite chaque jour de ma décision. Je sais qu'un nombre conséquent d'élèves de cette seconde assez faible sera réorienté et je n'ai absolument pas envie de gérer ça.

en même temps y'a pas grand chose à gérer avec ça. Tu fais la réunion avec les parents (qui peut se faire en cinq minutes hein, quitte à les couper s'ils commencent à partir dans une complainte fleuve) et le PA ou toi envoyez le truc aux collègues qui doivent le lire, fin de l'histoire.

ysabel a écrit:C'est de plus en plus la galère pour trouver des pp. Dans une de mes classes de 1ère, c'est une collègue contractuelle qui l'est.

C'est très bien que des contractuels soient PP si c'est sur la base du volontariat et, comme pour les titulaires, avec un peu d'expérience.

Jacq a écrit:

ysabel a écrit:C'est de plus en plus la galère pour trouver des pp. Dans une de mes classes de 1ère, c'est une collègue contractuelle qui l'est.

C'est très bien que des contractuels soient PP si c'est sur la base du volontariat et, comme pour les titulaires, avec un peu d'expérience.

Disons que je ne suis pas certaine que ce soit la raison, malheureusement, et le contractuel n'a pas trop le choix si on lui met la pression.

Médée a écrit:

Jenny a écrit:Hermione : vous n’êtes pas deux PP par classe, en étant en REP ?

Il est d'usage d'avoir deux PP par classe en REP ? J'ai été 3 ans en rep+, et il n'y a toujours eu qu'un PP par classe...

Pareil, je n'ai jamais vu 2 PP dans mon bahut. Les seules fois où on a eu des"aide-PP", c'est pendant les confinements (et je me suis retrouvée une fois avec une collègue"spéciale" dirons-nous, et la 2e fois au printemps dernier avec un collègue qui a pour habitude de ne jamais répondre aux mails, et qui m'a été aussi utile qu'un caillou dans ma chaussure).

Ah, j’ai été et je suis chanceuse alors.

Oui, j'imagine que si le duo fonctionne bien, ça doit aider. Après, je n'aimerais pas avoir certains de mes collègues en co-PP...

La prime de PP est la même pour les titulaires du CAPES / CAFEP et les contractuels. Et quand on commence en tant que contractuel, une prime de PP, surtout en 3e/2nde c'est pas loin d'un 13e mois... raisons financières + pression du chef d'établissement = contractuel qui devient PP

Hermione0908 a écrit:Oui, j'imagine que si le duo fonctionne bien, ça doit aider. Après, je n'aimerais pas avoir certains de mes collègues en co-PP...

Je suis bien tombée à chaque fois. Je demande qui est le co-PP à vrai dire.

Bonjour,

Je remonte cette discussion car je suis PP de 3ème et que j'ai un rendez-vous aujourd'hui avec une mère d'élève (que j'ai vu jeudi dernier en réunion parents/profs) qui veut qu'on discute du fait que sa fille n'a pas d'amies dans sa classe.
A titre personnel, je dois admettre que j'hallucine un peu qu'on me demande un rendez-vous pour cela. Mais maintenant que j'ai accepté, je me demande ce que je dois dire ou mettre en place pour la jeune fille.

Vous feriez quoi, vous ?