Affectation contractuels

Je confirme les propos de Zouz ! Pour survivre, il n'est pas rare que certains contractuels soient contraints de prendre un second emploi

Je ne connais aucun contractuel temps plein qui cumule deux emplois...

J'en ai connu plusieurs - à temps partiel pour la plupart- et il y avait une paire de témoignages sur l'ancien site "precaires education nationale"...

A temps partiel, sûrement, comme à chaque fois qu'il est subi de nos jours, c'est-à-dire trop souvent (ce n'est pas propre aux contractuels).

Attention: attroupement de sorcières à vue

Bien évidemment que cela n'est pas propre aux contractuels mais là, en l’occurrence, c'est le sujet !
Pour les cas de cumulards à ma connaissance, cela concernait trois domaines : intermittent du spectacle, traduction, commerce/restauration.

Pourquoi 'cumulards' ? Cela me fait penser à une ex collègue qui demande des mi-temps par choix, elle bosse das une association par ailleurs et a besoin de ces deux activités pour s'épanouir. Elle ne voulait en aucun cas devenir titulaire, pour rester libre (mais elle pouvait se le permettre).

Mazuzu a écrit:
Pour les cas de cumulards à ma connaissance, cela concernait trois domaines : intermittent du spectacle, traduction, commerce/restauration.

Cumulards, cela a une connotation péjorative !
Cela se dit des politiques qui accumulent les mandats par goût du pouvoir et/ou des indemnités qui vont avec.
Donc, pour les contractuels qui peuvent avoir du mal à joindre les 2 bouts, le mot est maladroit.

Je dirais "ceux qui sont obligés de cumuler". Je pense qu'ils ne le font pas par plaisir.

Cumulards = qui cumulent deux activités !
On ne parle pas de ceux qui le font par choix mais par obligation !

Non, c'est un terme péjoratif...et familier.

C'est drôle mais j'ai parfois l'impression qu'il y a une police des mots dans l'esprit de certains contributeurs de ce forum !

Mazuzu a écrit:Cumulards = qui cumulent deux activités !
On ne parle pas de ceux qui le font par choix mais par obligation !

Vous êtes prof d'anglais.
Le mot "cumulard" doit être "un faux ami".
On croit qu'on comprend le sens, que le sens est transparent.
Et finalement, on se trompe car le vrai sens n'est pas celui qu'on croyait...

Vous et le mot "cumulard", ça doit être ça.

Si tu veux mais dans mon esprit il signifie simplement, dans le contexte précédemment cité, une personne contrainte de cumuler deux emplois...

Après, au lieu de s'attarder sur un mot, on pourrait peut-être plutôt réfléchir sur cette situation tragique...

Non, les mots ont en sens.
Je ne pense pas que quelqu'un qu'on qualifie de cumulard le prenne positivement.
Ni que quelqu'un qu'on présente comme cumulard à un autre soit perçu avec bienveillance.

Maintenant, je veux bien admettre qu'on puisse se tromper dans le choix des mots, sur son ordi ou sa tablette, en échangeant sur un forum... Cela peut tous nous arriver.

La "bienveillance"
Les mots ont le sens qu'on accepte de leur donner, (re)lire Roland Barthes.
On peut faire des détours polis pour parler d'une situation ("déficients visuels" pour "aveugles", "personne à mobilité réduite" au lieu d'"handicapés") mais la réalité reste la même...

Et si je dis de quelqu'un qu'il est aigri (en faisant preuve de bienveillance bien-sûr, sans quoi, c'est un autre terme que j'aurais employé), ça peut être interprété comment ?

Si c'est ton ressenti, très bien

Chez Mazuzu, même si désormais il se donne un air cool et sympa, le naturel reprend vite le dessus... Piquer, donner un coup de pied au passage. Ici, aux contractuels. Tout en ayant l'air de compatir...

Bon, restons-en là.

La première fois que j'ai été au chômage, ça a pris un temps infini pour pouvoir toucher des ARE. J'étais mal tombée faut dire, entre PE qui perd les doc de mon dossier d'indemnisation, ou encore le rectorat de Lille qui était en sous-effectif. Les temps d'attente, déjà longs à la base, s'en étaient retrouvés doublés. Résultat : sans le sous pendant 6 mois !! Heureusement que j'avais quelques économies et des parents géniaux pour me soutenir !

Cette année, je suis tombée sur une personne qui a l'air très compétente au BIC du rectorat. Mon dossier a été fait en juillet, pas besoin de repasser par PE puisque j'y suis toujours inscrite comme demandeuse d'emploi, inscription maintenue même quand je travaille et donc, gain de temps. Normalement, si tout se passe bien et vu que je viens de m'actualiser pour septembre, je devrais toucher quelques sous d'ici quelques jours. J'espère... :priere:

Tu nous diras. Ce qu'il faut retenir c'est que la meilleure chose à faire, c'est de ne pas se désinscrire de Pôle emploi en effet.

zouz a écrit:Tu nous diras. Ce qu'il faut retenir c'est que la meilleure chose à faire, c'est de ne pas se désinscrire de Pôle emploi en effet.

Je confirme, ce conseil m'avait été donnée par ma gestionnaire admin au rectorat. Ça évite de devoir refaire tout un dossier et donc de perdre un temps précieux.

Honchamp a écrit:Chez Mazuzu, même si désormais il se donne un air cool et sympa, le naturel reprend vite le dessus... Piquer, donner un coup de pied au passage. Ici, aux contractuels. Tout en ayant l'air de compatir...

Bon, restons-en là.

On en revient toujours à cette éternelle question : faut-il dire ce que les autres ont envie d'entendre ou ce que l'on estime être la vérité ?
Si ne pas être d'accord et exprimer son opinion revient à donner des coups de pied, on est pas sorti de l'auberge !

LilieDoc a raison, le plus simple est de rester inscrit à PE, sans oublier de faire la mise à jour tous les mois afin d'éviter la radiation !

Je vous remercie de vos réponses et vais prendre mon mal en patience. Je ne m'attendais pas à tout ça et bien sûr c'est très déstabilisant. Pour ma part c'est l'éducation nationale qui est venue me chercher il y a deux ans par manque de professeur sur deux établissements. Après vous avoir lu j'en déduis que j'aurai du comprendre qu'on nous prend comme on nous jette. Réalité bien décevante ...

La politique des rectorats en matière d'utilisation des contractuels porte un nom : le bouchage de trou.
Si on a besoin de toi - pour 18, 15, 9, 6 ou 2 heures-, on te contacte. A défaut rien du tout.
Il n'y aucune considération humaine dans cette gestion...
Le piège du précariat est de rester des années et des années à errer d'établissements en établissements. Le tout entrecoupé, un peu comme au Monopoly, de passages par la case chômage mais sans toucher les 20 000 !

Basta !