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- ElyasEsprit sacré
De retour chez moi après un détour par le Ch'nord.
J'étais à Blois vendredi. Déjà, Austerlitz vers 7h30, c'était rempli d'historiens et de professeurs d'histoire-géographie. Un train en retard d'une heure trente a failli flinguer une dizaine d'intervention.
Chose amusante, le nombre d'intervenants finalisant leur présentation dans le train ou les cafés de Blois. J'ai eu une grande discussion avec un professeur de Paris I spécialiste du monde ibérique sur la question à l'agrégation actuelle.
Pour ma part, j'ai découvert le monde du cycle didactique à l'ESPE de Blois. Une petite salle, des publics qui doivent s'inscrire (composés d'étudiants en MEEF 1 et de collègues de tout âge en exercice). On a eu beaucoup plus de gens que prévus par rapport aux inscriptions. Donc, mes comparses et moi étions contents (c'était un petit public mais vraiment bien). Les questions que nous avons reçues à la fin étaient précises, pointilleuses et toutes très pertinentes. Cela montrait l'intérêt que notre petite présentation bien modeste a suscité.
Sinon, quand on est intervenant à Blois, grosse star universitaire ou petit professeur de collège comme moi, on est royalement reçu. Mes deux amies étaient sidérées positivement par l'accueil. Elles m'ont demandé si on y retournait l'an prochain. Et bah, pourquoi pas ! Le nouveau thème ce soir !
J'étais à Blois vendredi. Déjà, Austerlitz vers 7h30, c'était rempli d'historiens et de professeurs d'histoire-géographie. Un train en retard d'une heure trente a failli flinguer une dizaine d'intervention.
Chose amusante, le nombre d'intervenants finalisant leur présentation dans le train ou les cafés de Blois. J'ai eu une grande discussion avec un professeur de Paris I spécialiste du monde ibérique sur la question à l'agrégation actuelle.
Pour ma part, j'ai découvert le monde du cycle didactique à l'ESPE de Blois. Une petite salle, des publics qui doivent s'inscrire (composés d'étudiants en MEEF 1 et de collègues de tout âge en exercice). On a eu beaucoup plus de gens que prévus par rapport aux inscriptions. Donc, mes comparses et moi étions contents (c'était un petit public mais vraiment bien). Les questions que nous avons reçues à la fin étaient précises, pointilleuses et toutes très pertinentes. Cela montrait l'intérêt que notre petite présentation bien modeste a suscité.
Sinon, quand on est intervenant à Blois, grosse star universitaire ou petit professeur de collège comme moi, on est royalement reçu. Mes deux amies étaient sidérées positivement par l'accueil. Elles m'ont demandé si on y retournait l'an prochain. Et bah, pourquoi pas ! Le nouveau thème ce soir !
- CondorcetOracle
La qualité de l'organisation des RDVH est digne d'éloges - la qualité scientifique aussi.
Le thème de l'an prochain est :
Le thème de l'an prochain est :
- cliohistHabitué du forum
La qualité de l'organisation des RDVH est digne d'éloges - la qualité scientifique aussi.
Pour la science aucun problème.
Plaisir aussi des rencontres de gens connus au salon du livre (ou des conversations dans les queues :-))
http://clioweb.canalblog.com/tag/rdv-blois
Pour l'organisation, les tickets à retirer 2 heures avant en font douter.
Même la presse locale cite des festivaliers déçus.
LNR : http://tinyurl.com/nkr2r7v
2016 : Partir
Une injonction pour les réfugiés ? Pour certains hommes politiques ?
une anticipation de Paris 2017, longtemps après Berlin 1933 ?
http://twitter.com/search?q=rvh2016&src=typd
.
- OlympiasProphète
Un de mes collègues qui devait faire une intervention n'a pu avoir son train !Elyas a écrit:De retour chez moi après un détour par le Ch'nord.
J'étais à Blois vendredi. Déjà, Austerlitz vers 7h30, c'était rempli d'historiens et de professeurs d'histoire-géographie. Un train en retard d'une heure trente a failli flinguer une dizaine d'intervention.
Chose amusante, le nombre d'intervenants finalisant leur présentation dans le train ou les cafés de Blois. J'ai eu une grande discussion avec un professeur de Paris I spécialiste du monde ibérique sur la question à l'agrégation actuelle.
Pour ma part, j'ai découvert le monde du cycle didactique à l'ESPE de Blois. Une petite salle, des publics qui doivent s'inscrire (composés d'étudiants en MEEF 1 et de collègues de tout âge en exercice). On a eu beaucoup plus de gens que prévus par rapport aux inscriptions. Donc, mes comparses et moi étions contents (c'était un petit public mais vraiment bien). Les questions que nous avons reçues à la fin étaient précises, pointilleuses et toutes très pertinentes. Cela montrait l'intérêt que notre petite présentation bien modeste a suscité.
Sinon, quand on est intervenant à Blois, grosse star universitaire ou petit professeur de collège comme moi, on est royalement reçu. Mes deux amies étaient sidérées positivement par l'accueil. Elles m'ont demandé si on y retournait l'an prochain. Et bah, pourquoi pas ! Le nouveau thème ce soir !
- BalthamosDoyen
beaucoup d'intervenants et de collègues ont eu un problème de train.
Vendredi, conférence avec 2 historiens sur 4, les deux autres sont arrivés à la moitié.
Vendredi, conférence avec 2 historiens sur 4, les deux autres sont arrivés à la moitié.
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- Spoiler:
- ShajarVénérable
Le prochain thème ("Partir") est inspirant (bien plus que celui du prochain festival d'histoire de l'art, "le rire" ).
- BalthamosDoyen
j'ai hate d'y être.
Ce thème me parait particulièrement stimulant.
Ce thème me parait particulièrement stimulant.
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- Spoiler:
- FoulquartNiveau 6
La logistique des RDV est devenue très mauvaise et gâche un peu le plaisir d'y être.
C'était ma 5e participation. Je pense que je n'y retournerai plus. Depuis 2009, il y a une nette évolution.
Les RDVH sont victimes de leur succès :
-il y a de plus en plus de monde, donc de moins en moins de places dispos. C'est le jeu, ma pauv' Lucette.
-la billetterie est une absurdité monumentale :
** on attend pour avoir un ticket, puis on revient faire la queue pour entrer : segmentation du temps
** tous les billets sont éclusés en 15mn parfois
** il faut donc être présents très tôt (genre 8h15 pour 9h30) pour avoir un ticket
** quand tu as un ticket pour la conf de 14h et que tu en demandes un pour celle de 16h (ta demande est alors faite à 13h), on te refuse cela et on te dit de revenir dès 15h... quand t'es toi-même en conf et que les autres festivaliers viennent se servir : plus aucune chance d'enchaîner des confs, contrairement à l'époque pré-2013 où il fallait galoper mais avec le principe du 1er arrivé-1er servir, il y avait des chances...
** les hôtes et hôtesses se sont faits humilier par des festivaliers odieux et consuméristes parce qu'il n'y avait plus de tickets (souvent aux cheveux gris... oups...)
** aucune politique de distribution uniforme : d'un site à l'autre, on donnait 4 tickets par tête, on donnait tous les tickets pour l'après-midi à partir de 14h, on donnait les tickets 2h avant la conf ou bien 1h...
** les guérites en plein air, c'est bien sous le soleil... parce que sinon... (mieux valaient les serpents d'attente dans le campus)
=> bref, le système spontané était bien meilleur avant, maintenant ça frustre, réduit les chances, hystérise les festivaliers. Censée faciliter les choses, cette billetterie les complique. Je n'imagine même pas le phénomène d'anticipation et de sclérose lorsqu'ils auront mis en place les réservations par internet. Une solution pourrait être de proposer la même conf à deux horaires/deux jours différents, comme c'est parfois le cas à St Dié. Ya désormais plus de monde et moins d'opportunités pour espérer multiplier les confs : cherchez l'erreur.
Sur le contenu, ça devient un peu people et mondain. On côtoie Bern, Guetta, Ferrand (en détachement à Amboise), Chapoutot (ouf), Gauvard (ouf), Debray... Je trouve, contrairement à ce qui a pu être dit plus haut, que la diversité des confs s'est réduite, il y a plus de café littéraires et d'événements autour des parutions (c'est le jeu, mais bon, ça se modère). Peu de valeurs sûres parmi les intervenants, selon moi. Et les RDV de l'économie - bienvenus - rognent un peu le reste. Il faut trouver un format plus stable, à mon sens.
C'était ma 5e participation. Je pense que je n'y retournerai plus. Depuis 2009, il y a une nette évolution.
Les RDVH sont victimes de leur succès :
-il y a de plus en plus de monde, donc de moins en moins de places dispos. C'est le jeu, ma pauv' Lucette.
-la billetterie est une absurdité monumentale :
** on attend pour avoir un ticket, puis on revient faire la queue pour entrer : segmentation du temps
** tous les billets sont éclusés en 15mn parfois
** il faut donc être présents très tôt (genre 8h15 pour 9h30) pour avoir un ticket
** quand tu as un ticket pour la conf de 14h et que tu en demandes un pour celle de 16h (ta demande est alors faite à 13h), on te refuse cela et on te dit de revenir dès 15h... quand t'es toi-même en conf et que les autres festivaliers viennent se servir : plus aucune chance d'enchaîner des confs, contrairement à l'époque pré-2013 où il fallait galoper mais avec le principe du 1er arrivé-1er servir, il y avait des chances...
** les hôtes et hôtesses se sont faits humilier par des festivaliers odieux et consuméristes parce qu'il n'y avait plus de tickets (souvent aux cheveux gris... oups...)
** aucune politique de distribution uniforme : d'un site à l'autre, on donnait 4 tickets par tête, on donnait tous les tickets pour l'après-midi à partir de 14h, on donnait les tickets 2h avant la conf ou bien 1h...
** les guérites en plein air, c'est bien sous le soleil... parce que sinon... (mieux valaient les serpents d'attente dans le campus)
=> bref, le système spontané était bien meilleur avant, maintenant ça frustre, réduit les chances, hystérise les festivaliers. Censée faciliter les choses, cette billetterie les complique. Je n'imagine même pas le phénomène d'anticipation et de sclérose lorsqu'ils auront mis en place les réservations par internet. Une solution pourrait être de proposer la même conf à deux horaires/deux jours différents, comme c'est parfois le cas à St Dié. Ya désormais plus de monde et moins d'opportunités pour espérer multiplier les confs : cherchez l'erreur.
Sur le contenu, ça devient un peu people et mondain. On côtoie Bern, Guetta, Ferrand (en détachement à Amboise), Chapoutot (ouf), Gauvard (ouf), Debray... Je trouve, contrairement à ce qui a pu être dit plus haut, que la diversité des confs s'est réduite, il y a plus de café littéraires et d'événements autour des parutions (c'est le jeu, mais bon, ça se modère). Peu de valeurs sûres parmi les intervenants, selon moi. Et les RDV de l'économie - bienvenus - rognent un peu le reste. Il faut trouver un format plus stable, à mon sens.
- cnaudinNiveau 6
Intervenant pour une conférence, puis en dédicace, le tout prévu pour les samedi et dimanche, j'ai voulu venir dès le vendredi pour profiter de quelques conférences. J'ai fait des allers retours car cette année, je n'ai pas trouvé d'hébergement.
L'annulation, dans des conditions scandaleuses, du train de 6h26 à Austerlitz m'a fait annuler ma première journée...
Le second jour, je suis arrivé presque à l'heure (une demie heure de retard), mais assez pour faire ma conférence à 11h. Je n'ai pu assister qu'à une seule conférence l'après midi, et encore parce que je connaissais deux des intervenants. C'était complet, et pas avec des billets mais des gommettes...
Le dimanche, je suis arrivé à 9h15 devant la cabane pour prendre un billet pour "L'Islam, un empire ?", mais c'était déjà complet alors que la conf était à 11h. Ils avaient ouvert à 8h30 alors que normalement ils sont censés vendre les billets pas autant à l'avance...Je n'ai finalement pu aller qu'au dernier Café littéraire...
Heureusement que j'étais là en dédicace et pour réseauter, car j'aurais été forcément déçu et sans doute énervé si je n'étais venu que pour les conférences. Les RV sont sans doute victimes de leur succès, mais aussi de l'organisation. Plein de thèmes étaient vraiment tentants, même si je crois que les résultats étaient contrastés...
Il y a aussi un véritable aspect de consommation qui devient gênant. Je pense venir l'année prochaine, mais si j'ai un hôtel. Mais si ce cirque recommence, si c'est l'enfer pour aller aux confs qui nous intéressent, avec parfois une heure de queue, je crois que je passerai mon tour l'année suivante...
EDIT : j'ajoute que la présence de Bern, De Jaeghere, Brunet ou Attali (entre autres) me pose question. A quand Deutsch ? Et puis un débat sur les programmes d'histoire de collège avec seulement des universitaires qui se demandaient un peu ce qu'ils faisaient là...
L'annulation, dans des conditions scandaleuses, du train de 6h26 à Austerlitz m'a fait annuler ma première journée...
Le second jour, je suis arrivé presque à l'heure (une demie heure de retard), mais assez pour faire ma conférence à 11h. Je n'ai pu assister qu'à une seule conférence l'après midi, et encore parce que je connaissais deux des intervenants. C'était complet, et pas avec des billets mais des gommettes...
Le dimanche, je suis arrivé à 9h15 devant la cabane pour prendre un billet pour "L'Islam, un empire ?", mais c'était déjà complet alors que la conf était à 11h. Ils avaient ouvert à 8h30 alors que normalement ils sont censés vendre les billets pas autant à l'avance...Je n'ai finalement pu aller qu'au dernier Café littéraire...
Heureusement que j'étais là en dédicace et pour réseauter, car j'aurais été forcément déçu et sans doute énervé si je n'étais venu que pour les conférences. Les RV sont sans doute victimes de leur succès, mais aussi de l'organisation. Plein de thèmes étaient vraiment tentants, même si je crois que les résultats étaient contrastés...
Il y a aussi un véritable aspect de consommation qui devient gênant. Je pense venir l'année prochaine, mais si j'ai un hôtel. Mais si ce cirque recommence, si c'est l'enfer pour aller aux confs qui nous intéressent, avec parfois une heure de queue, je crois que je passerai mon tour l'année suivante...
EDIT : j'ajoute que la présence de Bern, De Jaeghere, Brunet ou Attali (entre autres) me pose question. A quand Deutsch ? Et puis un débat sur les programmes d'histoire de collège avec seulement des universitaires qui se demandaient un peu ce qu'ils faisaient là...
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"Je veux croire à l’histoire, si l’histoire est ce récit entraînant qui nous soulève et nous désoriente, nous oblige et nous délie" (Patrick Boucheron)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
cnaudin a écrit:Heureusement que j'étais là en dédicace et pour réseauter, car j'aurais été forcément déçu et sans doute énervé si je n'étais venu que pour les conférences.
Ça me donne vachement envie de venir!
- cnaudinNiveau 6
Marcel Khrouchtchev a écrit:cnaudin a écrit:Heureusement que j'étais là en dédicace et pour réseauter, car j'aurais été forcément déçu et sans doute énervé si je n'étais venu que pour les conférences.
Ça me donne vachement envie de venir!
Je n'ai pas pu venir l'année dernière à cause d'une réunion parents/profs, mais j'ai fait les trois années précédentes de suite, et malgré quelques files d'attente, ça valait le coup. Tout n'est pas perdu. J'espère.
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- Karine B.Guide spirituel
J'ai trouvé que c'était plus mieux organisé que l'an dernier, j'ai pu faire 9 conf en 3 j
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Christophe c'est l'idée de venir "réseauter" qui ne me donne vraiment pas envie.
- cnaudinNiveau 6
Marcel Khrouchtchev a écrit:Christophe c'est l'idée de venir "réseauter" qui ne me donne vraiment pas envie.
Oui, j'imagine.
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- CondorcetOracle
Etant donné l'ampleur de la programmation, il paraît assez aisé d'échapper aux mondanités. Et puis écouter la conférence réunissant entre autres Claude Gauvard et Johann Chapoutot n'était pas du tout un calvaire, bien au contraire. Qui plus est, des jeunes chercheurs étaient conviés...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je sais bien. Mais je suis un nostalgique du temps où le métier d'historien était solitaire et permettait de prendre le temps de la réflexion.
- CondorcetOracle
Itou mais j'ai eu le bonheur de rencontrer de belles personnes et ce (mais pas seulement), dans d'autres domaines de recherche que ceux qui me sont familiers. Et de découvrir le livre de Paulin Ismard dont j'aurais sans doute - à tort - retardé la lecture.
- cnaudinNiveau 6
Marcel Khrouchtchev a écrit:Je sais bien. Mais je suis un nostalgique du temps où le métier d'historien était solitaire et permettait de prendre le temps de la réflexion.
Le travail collectif et les rencontres sont très stimulants, et n'empêchent pas la réflexion, au contraire.
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Le travail collectif est devenu la norme (il faut avoir su en amont "réseauter", obtenir des financements en constituant des dossiers abscons qui ruinent le temps de recherche) et il est imposé. Je ne rejette pas le travail collectif en tant que tel, il a produit des résultats exceptionnels, de vastes aventures éditoriales (qui seraient d'ailleurs bien difficile à mettre en œuvre aujourd'hui, quand la recherche est évaluée à court ou moyen terme). Mais les grands chantiers individuels, c'est terminé.
Tout cela est remplacé par le temps de l'agitation, de l'obligation de se constituer des bibliographies longues comme le bras en quelques mois. La recherche d'aujourd'hui est constituée de telle sorte que, hormis des cas exceptionnels (Ismard ou Chapoutot pour prendre des exemples déjà cités ci-dessus), on n'a plus le temps d'écrire des livres qui marquent une époque.
Tout cela est remplacé par le temps de l'agitation, de l'obligation de se constituer des bibliographies longues comme le bras en quelques mois. La recherche d'aujourd'hui est constituée de telle sorte que, hormis des cas exceptionnels (Ismard ou Chapoutot pour prendre des exemples déjà cités ci-dessus), on n'a plus le temps d'écrire des livres qui marquent une époque.
- CondorcetOracle
Les remerciements de Paulin Ismard dans son dernier livre commencent ainsi : "J'ai bénéficié pour écrire ce livre de conditions privilégiées, qu'il est bien rare de rencontrer dans une vie universitaire. Je les dois en particulier à un séjour d'étude de six mois effectué dans un lieu féerique - une "Thébaïde", disait Pierre Vidal-Naquet-, le Center for Hellenic Studies (Washington D.C) de l'université de Harvard."
- cliohistHabitué du forum
La logistique des RDV est devenue très mauvaise et gâche un peu le plaisir d'y être.
C'était ma 5e participation. Je pense que je n'y retournerai plus. Depuis 2009, il y a une nette évolution.
Le tableau dressé par Foulquart est sévère, mais il correspond à ce que beaucoup ont vécu.
Pour avoir participé à tous les RDV, je confirme : l'intervenant est mieux traité que le simple participant.
La solution des tickets est artisanale et ne coûte rien.
2 choses la rendent ingérable : la dispersion des lieux ; la distribution 2 heures avant (avec variante selon le tempérament des hôtesses).
Pour la dispersion, il faudrait prévoir une double distribution : sur le lieu de conf, et au salon du livre.
Cela éviterait de traverser la ville pour découvrir qu'il n'y a plus de place disponible.
Une gestion par demi-journée (distribution le matin vers 8h30, l'apm vers 13h30),
cela éviterait une partie des problèmes.
PS 1 : certaines tables rondes (et les stands des éditeurs !) échappent au système des tickets.
PS 2 : un rattrapage est en cours, par ex si vous avez manqué NVB à la Halle aux Grains :-):-)
PS 3 : L'électronique serait une piste. Mais elle serait coûteuse. L'anonymat disparaîtrait.
Et elle ne garantirait nullement la fréquentation (le Mémorial de Caen vient d'en faire l'expérience).
Marcel,Mais je suis un nostalgique du temps où le métier d'historien était solitaire et permettait de prendre le temps de la réflexion.
dans cet article, le regretté Roy Rosenzweig constatait et regrettait le travail en solitaire des historiens.
La situation semble avoir bougé depuis 2006.
Travailler à 2 ou 3, cela empêcherait-il de réfléchir ?
http://chnm.gmu.edu/essays-on-history-new-media/essays/?essayid=42
http://clioweb.free.fr/wiki/rosenzweig.pdf
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Condorcet a écrit:Les remerciements de Paulin Ismard dans son dernier livre commencent ainsi : "J'ai bénéficié pour écrire ce livre de conditions privilégiées, qu'il est bien rare de rencontrer dans une vie universitaire. Je les dois en particulier à un séjour d'étude de six mois effectué dans un lieu féerique - une "Thébaïde", disait Pierre Vidal-Naquet-, le Center for Hellenic Studies (Washington D.C) de l'université de Harvard."
Tout est dit.
cliohist a écrit:
Travailler à 2 ou 3, cela empêcherait-il de réfléchir ?
Quand cela s'accompagne de la constitution de dossiers de financement, oui.
Je me souviens avoir entendu l'interview d'André Brahic, un célèbre astrophysicien cet été sur France Culture. On lui demandait ce qu'il changerait s'il avait du pouvoir sur le monde de la recherche: il a dit que sa première mesure serait d'interdire aux chercheurs de remplir des dossiers financiers et administratifs. Je suis bien d'accord avec ce sage homme.
- Karine B.Guide spirituel
cliohist a écrit:
Pour la dispersion, il faudrait prévoir une double distribution : sur le lieu de conf, et au salon du livre.
Cela éviterait de traverser la ville pour découvrir qu'il n'y a plus de place disponible.
Ben non, s'il y a 100 places et qu'on en met 50 au salon et 50 sur le lieu même, on peut épuiser les tickets au salon et pas ceux sur place, ou inversement.
Pour avoir connu les files sans ticket où on vous arrête à 5 m de l'entrée faute de place, et donc queue pour rien, je trouve que la solution choisie est la moins mauvaise (et mieux organisée que l'an dernier). Le mieux étant d'y aller en groupe et de réserver pour les autres et inversement
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- FoulquartNiveau 6
Karine B. a écrit:Le mieux étant d'y aller en groupe et de réserver pour les autres et inversement
Ben voyons. Comme ça, ceux qui font la queue depuis 1h12 se feront griller leurs places par ceux qui sont là depuis 1h15 mais qui approvisionneront leurs potes partis tranquillous ailleurs... parce que vous comprenez, vous vous faites la queue, mais nous on prend pour nos potes. Cette année, certains n'ont pas eu de place parce que les deux types devant eux ont pris les quatre dernières places, deux pour eux et deux pour des potes étant ailleurs. Belle pratique. Chaque festivalier doit être responsable des places qu'il acquiert. Sinon, c'est source d'injustice. Il faut faire des choix, ça fait partie du principe du festival.
- Karine B.Guide spirituel
Je n'ai jamais attendu plus de 10 mn en m'y prenant 2 h à l'avance et en prenant 3 places au Max. Ce qui laisse largement le temps de se retourner pour trouver une solution de rechange.
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- FoulquartNiveau 6
On n'était pas dans les mêmes files d'attentes.
Mais l'engrenage est le même mais en anticipé, car on peut attendre à un point A (disons la Halle) pour avoir "3 place max", se faire coiffer sur le poteau (par manque de place - car quand tu attends quelque part, d'autres attendent ailleurs - ou parce que plusieurs personnes ont pris "X places max") et ne pas pouvoir se retourner car il s'est passé la même chose au point B (disons le château ou la CCI), où il ne restera plus de places au bout de 10mn après l'ouverture...
De toute façon, je pense que moralement il ne faut donner de places qu'à ceux qui attendent sur le site.
Mais l'engrenage est le même mais en anticipé, car on peut attendre à un point A (disons la Halle) pour avoir "3 place max", se faire coiffer sur le poteau (par manque de place - car quand tu attends quelque part, d'autres attendent ailleurs - ou parce que plusieurs personnes ont pris "X places max") et ne pas pouvoir se retourner car il s'est passé la même chose au point B (disons le château ou la CCI), où il ne restera plus de places au bout de 10mn après l'ouverture...
De toute façon, je pense que moralement il ne faut donner de places qu'à ceux qui attendent sur le site.
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