Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
- V.MarchaisEmpereur
cannelle21 a écrit:La première année j'ai passé la pièce dans son intégralité. (Tu peux visualiser pas mal d'extraits sur le net).
En revanche, cette année, j'ai proposé plusieurs extraits de diverses mises en scène avec cette question : Quelle Médée ? Inspirant la terreur ? La pitié ?
Les élèves avaient à remplir un tableau
-1ère colonne : Auteur (Corneille, Anouilh, Euripide, Rouquette)
- 2ème colonne : Metteur en scène
- 3ème colonne : Description (décor, costumes, éclairage, musique...)
- 4ème colonne : Analyse et intention
Tu peux travailler par exemple sur les extraits suivants :
https://www.dailymotion.com/video/xapkv1_medee-de-max-rouquette-mise-en-scen_creation
https://www.dailymotion.com/video/x148uio_medee-m-s-frechuret-bande-annonce-dvd-copat_creation
https://www.dailymotion.com/video/xfdvas_medee_news
https://www.dailymotion.com/video/xfecqg_page-artistique-jean-louis-barrault-a-propos-de-medee_news
Ça a l'air très intéressant, merci, Cannelle.
- V.MarchaisEmpereur
Amaliah a écrit:Difficile de s'y retrouver... Ce n'est pas évident de trouver à un prix raisonnable différentes traductions.
J'ai acheté Médée de Corneille en Classiques et Cie Lycée, et je lis à nouveau que la Médée d'Euripide est "odieuse et monstrueuse", qu'elle fait preuve d'une "cruauté sans faille" et qu'elle est "sans humanité", alors que ce ne serait pas le cas. L'analyse se poursuite ainsi : Médée inspire donc terreur et crainte au spectateur. Mais une femme si inhumaine ne pourrait pourtant inspirer de la pitié...
La catégorisation semble facile, pratique mais bien erronée.
Je suis d'accord, Amaliah, ce qui fait la richesse du personnage, c'est son ambivalence, à la fois monstrueuse et sublime, victime et criminelle. Vouloir réduire d'emblée cette complexité me paraît un non-sens. Et qu'est-ce qu'on va dire, une fois qu'on aura dit : "C'est pas bien, ce qu'elle a fait, c'est monstrueux" ?
- AmaliahEmpereur
Et toi, Véro, quand tu fais Médée, tu t'en tiens aux textes du TDL? Un d'Euripide, ceux de Corneille et celui de Rouquette? Je crois que je ne vais pas résister à en voir plus d'Euripide!
- lostrisNiveau 5
Même si la Médée d'Anouilh rencontre peu de succès. Je trouve qu'elle illustre bien l'ambivalence de Médée.
Il y a une véritable confrontation entre une Médée innocente (le long monologue de Jason sur leur rencontre et comment il est tombé amoureux d'elle) et une Médée coupable. La Médée jeune et la Médée plus âgée.
Le meurtre des enfants est d'ailleurs le meurtre de l'innocence. Elle les tue comme elle tue les restes d'innocence qui persistaient en elle. Seule issue pour survivre à la trahison de Jason.
De même, Créuse est le personnage innocent qu'il faut tuer. Elle est tout ce que Médée était et ce qu'elle n'est plus.
Il y a une véritable confrontation entre une Médée innocente (le long monologue de Jason sur leur rencontre et comment il est tombé amoureux d'elle) et une Médée coupable. La Médée jeune et la Médée plus âgée.
Le meurtre des enfants est d'ailleurs le meurtre de l'innocence. Elle les tue comme elle tue les restes d'innocence qui persistaient en elle. Seule issue pour survivre à la trahison de Jason.
De même, Créuse est le personnage innocent qu'il faut tuer. Elle est tout ce que Médée était et ce qu'elle n'est plus.
- AmaliahEmpereur
Merci pour la réflexion, lostris! C'est intéressant. Mais si je ne veux plus faire Antigone, je voudrais éviter Anouilh! Surtout que je trouve son Antigone très belle, mais moins sa Médée, au niveau de l'écriture. Mais je verrai si j'en fais un extrait.
Nouvelle question : toujours dans l'appareil critique du Classiques et Cie, je lis des choses qui me semblent vraiment fausses... Corneille suscite de la pitié et non plus de la crainte, ce qui permet la catharsis. Bref...
L'auteur de ces pages explique que Médée est dans un dilemme cornélien : tuer ses enfants et venger son honneur ou renoncer à son projet et perdre son honneur? Est-ce que vous trouvez que c'est vraiment en ces termes que la question se pose?
Nouvelle question : toujours dans l'appareil critique du Classiques et Cie, je lis des choses qui me semblent vraiment fausses... Corneille suscite de la pitié et non plus de la crainte, ce qui permet la catharsis. Bref...
L'auteur de ces pages explique que Médée est dans un dilemme cornélien : tuer ses enfants et venger son honneur ou renoncer à son projet et perdre son honneur? Est-ce que vous trouvez que c'est vraiment en ces termes que la question se pose?
- V.MarchaisEmpereur
Amaliah a écrit:Et toi, Véro, quand tu fais Médée, tu t'en tiens aux textes du TDL? Un d'Euripide, ceux de Corneille et celui de Rouquette? Je crois que je ne vais pas résister à en voir plus d'Euripide!
Oui, Amaliah.
J'adore le texte de Rouquette, mais je le trouve difficile, plutôt niveau lycée, à mon avis. Enfin, du coup, je ne l'ai jamais essayé en OI, seulement un extrait ou des passages de mise en scène en prolongement du reste.
Mes préférences vont à Corneille et Euripide. Comme je suis toujours un peu mal à l'aise avec les traductions, je travaille surtout sur Corneille, avec une ouverture sur Euripide. Mais je pense qu'on peut faire du très bon travail en faisant le choix inverse.
- HermionyGuide spirituel
Amaliah a écrit:Hermiony, tu as déjà étudié la Médée de max Rouquette en OI? Ça me semble plus compliqué en fait qu'Euripide! Je me demande comment les élèves lisent ce texte.
Pardon pour le retard de réponse, je n'avais pas vu ta question...Je n'ai jamais fait Médée, et effectivement, à la lecture, le texte de Rouquette est ardu. Ayant parcouru les divers manuels de 3e que je possède, je crois que je vais procéder ainsi : Corneille en OI avec textes d'Euripide en comparaison + prolongement avec Rouquette et donner Anouilh en cursive finalement. Comme le TDL. Comme ce chapitre ne sera pas fait tout de suite, j'ai encore un peu le temps de laisser mijoter tout cela. Mes collègues travaillent sur la version d'Anouilh.
Il faut également que je compare les différentes versions que je possède pour Corneille (je ne ferai pas lire les dossiers ou préfaces qui me semblent aller dans le mauvais sens...).
@Cannelle : merci pour les liens !
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- AmaliahEmpereur
Merci Hermiony! En fin de compte, on en revient aux choix du TDL, comme bien souvent!
Je vais finalement commencer par Euripide et travailler sur le prologue de la nourrice en classe, puis donner la tirade ci-dessous en DM ainsi que la tirade de Jason odieuse de mauvaise foi, travailler en classe le dilemme en le raccourcissant sûrement un peu par rapport au TDL et enfin comparer la résolution de Médée chez Euripide et Sénèque.
Je copie-colle le texte et les questions que je pense donner sur la tirade de Médée sur le sort des femmes. Les lignes et les notes ont sauté.
Dans cette longue tirade, Médée s’adresse au chœur composé de femmes de Corinthe.
MÉDÉE - Femmes de Corinthe, […] un malheur s'est abattu sur moi à l'improviste et m'a brisé l'âme. C'en est fait de moi ; j'ai perdu la joie de vivre et je désire mourir, mes amies. Celui en qui j'avais mis tout mon bonheur — je ne le sais que trop — mon époux, est devenu le pire des hommes.
De tout ce qui a la vie et la pensée, nous sommes, nous autres femmes, la créature la plus misérable. D'abord il nous faut, en jetant plus d'argent qu'il n'en mérite, acheter un mari et donner un maître à notre corps, ce dernier mal pire encore que l'autre. Puis se pose la grande question : le choix a-t-il été bon ou mauvais ? Car il y a toujours scandale à divorcer, pour les femmes, et elles ne peuvent répudier un mari. Quand on entre dans des habitudes et des lois nouvelles, il faut être un devin pour tirer, sans l'avoir appris dans sa famille, le meilleur parti possible de l'homme dont on partagera le lit. Si après de longues épreuves nous y arrivons et qu'un mari vive avec nous sans porter le joug à contrecoeur, notre sort est digne d'envie. Sinon, il faut mourir. Quand la vie domestique pèse à un mari, il va au-dehors guérir son coeur de son dégoût et se tourne vers un ami ou un camarade de son âge. Mais nous, il faut que nous n'ayons d'yeux que pour un seul être. Ils disent de nous que nous vivons une vie sans danger à la maison tandis qu'ils combattent avec la lance. Piètre raisonnement ! Je préférerais lutter trois fois sous un bouclier que d'accoucher une seule.
Mais je me tais, car le même langage ne vaut pas pour toi et pour moi : toi, tu as ici une patrie, une demeure paternelle, les jouissances de la vie et la société d'amis. Moi, je suis seule, sans patrie, outragée par un homme qui m'a, comme un butin, arrachée à une terre barbare, sans mère, sans frère, sans parent près de qui trouver un mouillage à l'abri de l'infortune.
Questions :
1. (Réponse brève) Expliquez la phrase soulignée.
2. (Réponse longue) Pourquoi, selon Médée, la femme est-elle « la créature la plus misérable » (lignes 5-6) ? Relisez les lignes 5 à 19 pour trouver les idées (aidez-vous des mots de liaison que vous pouvez entourer), puis reformulez (avec vos propres mots) les trois arguments (= idées) de Médée. Utilisez à votre tour des mots de liaison pour structurer votre réponse.
3. (Réponse brève) a. Relevez le mot qui est répété dans la dernière phrase du texte (lignes 21 à 24) et donnez sa nature.
b. Sur quoi ce mot insiste-t-il ?
4. Question de synthèse (= réponse encore plus longue) : quelle image le lecteur-spectateur a-t-il maintenant de Médée ? Cette image correspond-elle à l’image donnée par la nourrice dans le prologue ?
Je vais finalement commencer par Euripide et travailler sur le prologue de la nourrice en classe, puis donner la tirade ci-dessous en DM ainsi que la tirade de Jason odieuse de mauvaise foi, travailler en classe le dilemme en le raccourcissant sûrement un peu par rapport au TDL et enfin comparer la résolution de Médée chez Euripide et Sénèque.
Je copie-colle le texte et les questions que je pense donner sur la tirade de Médée sur le sort des femmes. Les lignes et les notes ont sauté.
Dans cette longue tirade, Médée s’adresse au chœur composé de femmes de Corinthe.
MÉDÉE - Femmes de Corinthe, […] un malheur s'est abattu sur moi à l'improviste et m'a brisé l'âme. C'en est fait de moi ; j'ai perdu la joie de vivre et je désire mourir, mes amies. Celui en qui j'avais mis tout mon bonheur — je ne le sais que trop — mon époux, est devenu le pire des hommes.
De tout ce qui a la vie et la pensée, nous sommes, nous autres femmes, la créature la plus misérable. D'abord il nous faut, en jetant plus d'argent qu'il n'en mérite, acheter un mari et donner un maître à notre corps, ce dernier mal pire encore que l'autre. Puis se pose la grande question : le choix a-t-il été bon ou mauvais ? Car il y a toujours scandale à divorcer, pour les femmes, et elles ne peuvent répudier un mari. Quand on entre dans des habitudes et des lois nouvelles, il faut être un devin pour tirer, sans l'avoir appris dans sa famille, le meilleur parti possible de l'homme dont on partagera le lit. Si après de longues épreuves nous y arrivons et qu'un mari vive avec nous sans porter le joug à contrecoeur, notre sort est digne d'envie. Sinon, il faut mourir. Quand la vie domestique pèse à un mari, il va au-dehors guérir son coeur de son dégoût et se tourne vers un ami ou un camarade de son âge. Mais nous, il faut que nous n'ayons d'yeux que pour un seul être. Ils disent de nous que nous vivons une vie sans danger à la maison tandis qu'ils combattent avec la lance. Piètre raisonnement ! Je préférerais lutter trois fois sous un bouclier que d'accoucher une seule.
Mais je me tais, car le même langage ne vaut pas pour toi et pour moi : toi, tu as ici une patrie, une demeure paternelle, les jouissances de la vie et la société d'amis. Moi, je suis seule, sans patrie, outragée par un homme qui m'a, comme un butin, arrachée à une terre barbare, sans mère, sans frère, sans parent près de qui trouver un mouillage à l'abri de l'infortune.
Questions :
1. (Réponse brève) Expliquez la phrase soulignée.
2. (Réponse longue) Pourquoi, selon Médée, la femme est-elle « la créature la plus misérable » (lignes 5-6) ? Relisez les lignes 5 à 19 pour trouver les idées (aidez-vous des mots de liaison que vous pouvez entourer), puis reformulez (avec vos propres mots) les trois arguments (= idées) de Médée. Utilisez à votre tour des mots de liaison pour structurer votre réponse.
3. (Réponse brève) a. Relevez le mot qui est répété dans la dernière phrase du texte (lignes 21 à 24) et donnez sa nature.
b. Sur quoi ce mot insiste-t-il ?
4. Question de synthèse (= réponse encore plus longue) : quelle image le lecteur-spectateur a-t-il maintenant de Médée ? Cette image correspond-elle à l’image donnée par la nourrice dans le prologue ?
- AmaliahEmpereur
Je viens solliciter votre aide sur ce passage d'Euripide dans lequel Médée se parle à elle-même :
Allons! arme-toi, mon coeur! Que tardons-nous ? Reculer devant ces maux terribles, mais nécessaires! Va, ô malheureuse main, prends un glaive, prends; marche vers la barrière d'une vie de chagrins. Ne sois pas lâche.
Peut-on parler de métonymies dans ce cas?
Allons! arme-toi, mon coeur! Que tardons-nous ? Reculer devant ces maux terribles, mais nécessaires! Va, ô malheureuse main, prends un glaive, prends; marche vers la barrière d'une vie de chagrins. Ne sois pas lâche.
Peut-on parler de métonymies dans ce cas?
- cannelle21Grand Maître
La deuxième expression me paraît beaucoup plus intéressante car il y a métonymie et cette métonymie est (pour moi) une façon d'insister sur la dépossession d'elle-même (furor), sur sa passion... dans ce cas, Médée est-elle encore coupable.
Pour la première expression, il me paraîtrait plus intéressant de travailler sur la polysémie du mot coeur, de rappeler qu'il a donné le mot "courage".
PS: Tu me donnes envie de retravailler dessus.
Pour la première expression, il me paraîtrait plus intéressant de travailler sur la polysémie du mot coeur, de rappeler qu'il a donné le mot "courage".
PS: Tu me donnes envie de retravailler dessus.
_________________
Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- AmaliahEmpereur
Merci Cannelle. En fait, ce serait peut-être plus des synecdoques que des métonymies, mais je ne fais pas de différence pour les 3e.
Je pensais à une sorte de dédoublement de Médée devant l'atrocité de l'acte qu'elle s'apprête à commettre.
J'ai fini Rouquette et si c'est bien trop difficile pour des 3e, c'est d'une beauté et d'une originalité incroyables. Quelqu'un a-t-il déjà lu autre chose de cet auteur?
J'ai aussi trouvé ce dossier en cherchant sur Google : http://catalogue.crdp.ac-versailles.fr/docs/medee.pdf
Cannelle
Je me régale à travailler sur Médée!
Je pensais à une sorte de dédoublement de Médée devant l'atrocité de l'acte qu'elle s'apprête à commettre.
J'ai fini Rouquette et si c'est bien trop difficile pour des 3e, c'est d'une beauté et d'une originalité incroyables. Quelqu'un a-t-il déjà lu autre chose de cet auteur?
J'ai aussi trouvé ce dossier en cherchant sur Google : http://catalogue.crdp.ac-versailles.fr/docs/medee.pdf
Cannelle
Je me régale à travailler sur Médée!
- AmaliahEmpereur
Voici un petit récapitulatif des ressources trouvées sur Internet, si ça peut aider quelqu'un :
Lassalle :
http://www.ina.fr/video/CAB00037115 (journal TV Claude Sérillon)
http://boutique.arte.tv/f539-medee
https://www.dailymotion.com/video/xfdvas_medee_news (journal télévisé France 3 – pub avant)
Fréchuret :
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Medee-5194/videos/media/Bande-annonce-de-Medee?autostart
https://www.dailymotion.com/video/x148uio_medee-m-s-frechuret-bande-annonce-dvd-copat_creation (pub avant)
Dossier très intéressant : http://crdp.ac-paris.fr/piece-demontee/pdf/medee_total.pdf
Martinelli :
https://www.dailymotion.com/video/xbi2tk_medee-bande-annonce-dvd-copat_creation
https://www.dailymotion.com/video/xapkv1_medee-de-max-rouquette-mise-en-scen_creation (choeur puis Jason Médée)
http://www.sudplateau-tv.fr/theatre/item/58-rencontre-avec-odile-sankara-auteur-de-la-pi%C3%A8ce-m%C3%A9d%C3%A9e (commencer à la 25e seconde)
Paulo Correia :
https://www.youtube.com/watch?v=Qp2VzD1OW1I&feature=player_embedded (teaser)
https://www.youtube.com/watch?v=jPYQBwBD3CM (dénouement)
https://www.youtube.com/watch?v=CiZzfwl9H_Y&feature=player_embedded (interview du metteur en scène)
(D'autres extraits sont disponibles sur Internet)
https://www.dailymotion.com/video/xfecqg_page-artistique-jean-louis-barrault-a-propos-de-medee_news
Cours Sénèque : http://members.tripod.com/~Malachi_HP/Medee_Complet.htm#IIB
Lassalle :
http://www.ina.fr/video/CAB00037115 (journal TV Claude Sérillon)
http://boutique.arte.tv/f539-medee
https://www.dailymotion.com/video/xfdvas_medee_news (journal télévisé France 3 – pub avant)
Fréchuret :
http://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Medee-5194/videos/media/Bande-annonce-de-Medee?autostart
https://www.dailymotion.com/video/x148uio_medee-m-s-frechuret-bande-annonce-dvd-copat_creation (pub avant)
Dossier très intéressant : http://crdp.ac-paris.fr/piece-demontee/pdf/medee_total.pdf
Martinelli :
https://www.dailymotion.com/video/xbi2tk_medee-bande-annonce-dvd-copat_creation
https://www.dailymotion.com/video/xapkv1_medee-de-max-rouquette-mise-en-scen_creation (choeur puis Jason Médée)
http://www.sudplateau-tv.fr/theatre/item/58-rencontre-avec-odile-sankara-auteur-de-la-pi%C3%A8ce-m%C3%A9d%C3%A9e (commencer à la 25e seconde)
Paulo Correia :
https://www.youtube.com/watch?v=Qp2VzD1OW1I&feature=player_embedded (teaser)
https://www.youtube.com/watch?v=jPYQBwBD3CM (dénouement)
https://www.youtube.com/watch?v=CiZzfwl9H_Y&feature=player_embedded (interview du metteur en scène)
(D'autres extraits sont disponibles sur Internet)
https://www.dailymotion.com/video/xfecqg_page-artistique-jean-louis-barrault-a-propos-de-medee_news
Cours Sénèque : http://members.tripod.com/~Malachi_HP/Medee_Complet.htm#IIB
- cannelle21Grand Maître
J'ai craqué. Je viens de rechanger ma progression. Je pars sur Médée, d'Anouilh avec un GT Euripide, Corneille, Rouquette. Je vais le placer plus tôt dans l'année pour avoir le temps de tout traiter correctement.
_________________
Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- AmaliahEmpereur
Tu me fais rire, Cannelle!
Je suis presque venue à bout de ma séquence en mode hystérique après des heures et des heures de lecture et de travail. Il me reste à lire Sénèque et Gaudé pour compléter et à regarder les DVD en entier, une copine va me prêter Lassalle, j'ai acheté Fréchuret ce matin même.
Anouilh, je passe mon tour en revanche. Tu feras quels textes en fin de compte?
Le TDL propose un chouette sujet dans le livre du prof, tu l'as vu?
Ce sera ma séquence 1 dans un des mes 3e (jusqu'à la Toussaint) et séquence 4 dans l'autre 3e.
Et j'enchaînerai avec les Scorta pour continuer sur l'idée de malédiction et de destinée, mais dans le roman cette fois.
Je suis presque venue à bout de ma séquence en mode hystérique après des heures et des heures de lecture et de travail. Il me reste à lire Sénèque et Gaudé pour compléter et à regarder les DVD en entier, une copine va me prêter Lassalle, j'ai acheté Fréchuret ce matin même.
Anouilh, je passe mon tour en revanche. Tu feras quels textes en fin de compte?
Le TDL propose un chouette sujet dans le livre du prof, tu l'as vu?
Ce sera ma séquence 1 dans un des mes 3e (jusqu'à la Toussaint) et séquence 4 dans l'autre 3e.
Et j'enchaînerai avec les Scorta pour continuer sur l'idée de malédiction et de destinée, mais dans le roman cette fois.
- tannatHabitué du forum
Amaliah a écrit: a écrit:
Je viens solliciter votre aide sur ce passage d'Euripide dans lequel Médée se parle à elle-même :
Allons! arme-toi, mon cœur! Que tardons-nous ? Reculer devant ces maux terribles, mais nécessaires! Va, ô malheureuse main, prends un glaive, prends ; marche vers la barrière d'une vie de chagrins. Ne sois pas lâche.
Peut-on parler de métonymies dans ce cas?
Pourquoi ne pas y voir une personnification du cœur et de la main ? N'y aurait-il pas aussi, ici, une plus forte distanciation pour la main qui va frapper que pour le cœur qui doit s'armer de courage... L'emploi du pluriel dans "Que tardons-nous ?" ne tend-il pas à appuyer cette idée ?
Je ne nie pas la métonymie (une synecdoque) mais il me semble que souligner la personnification reviendrait créer un effet plus fort dans l'esprit du spectateur ou du lecteur. Ainsi, ce n'est plus elle qui commet l'acte qui la condamne au malheur mais bien cette main à qui elle commande de prendre le glaive et ce cœur qu'elle encourage à s'armer pour ne pas fléchir ; c'est un peu comme si elle avait besoin du nombre pour aller jusqu'au bout...
_________________
« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- AllianceNiveau 9
Pour répondre à ta question, c'est la pièce de Corneille que j'avais étudiée !! Je ne sais pas si mes citations te seront utiles du coup !
- AmaliahEmpereur
J'ai choisi de faire quelques extraits d'Euripide mais aussi de Corneille.
Mais, dis, tu me les as envoyées, tes citations? Je n'ai rien reçu.
Mais, dis, tu me les as envoyées, tes citations? Je n'ai rien reçu.
- gaga13Niveau 5
Une Medée moderne est clairement évoquée dans "un secret" de Philippe Grimbert. Ça pourrait être interessant de le faire lire en cursive à la fin de ta séquence !
- ysabelDevin
Salammb0 a écrit:Il y a la Médée de Pasolini qui est une très belle adaptation d'Euripide. (HDA)
Peut-être pas pour des 3èmes...
Il y a aussi celle de Sénèque.
sans oublier Voltaire.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
Cela me rappelle des souvenirs... J'ai étudié les Médée à la fac avec Florence Dupont ! Un vrai bonheur.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AllianceNiveau 9
Amaliah a écrit:J'ai choisi de faire quelques extraits d'Euripide mais aussi de Corneille.
Mais, dis, tu me les as envoyées, tes citations? Je n'ai rien reçu.
Oui, je t'ai tout envoyé ainsi que des séances... Mince, il faut que j'essaie à nouveau !
- V.MarchaisEmpereur
gaga13 a écrit:Une Medée moderne est clairement évoquée dans "un secret" de Philippe Grimbert. Ça pourrait être interessant de le faire lire en cursive à la fin de ta séquence !
Mas alors là, je trouve que Grimbert est dans le contresens totale. Une Médée résignée... portnawak. J'adore Médée. Je hais Un Secret.
- F.LemoineÉrudit
Faites gaffe, ça va péter. Il ne faut pas chercher Véro sur Médée... Et surtout si vous écrivez le mot Grimbert juste à côté...
Je vous aurais prévenus...
Je vous aurais prévenus...
_________________
"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
Page 2 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum