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- Gwen59gcNiveau 7
Ruggera7 a écrit:Il y a un tel délai pour y aller? Mince, s'il n'y a plus de places avant ça, je crois que c'est mal parti pour nous... Tu es passée par quel biais pour l'achat? Je suis dans le nord aussi...
Non pas de délai pour y aller mais tu dois obligatoirement réserver un créneau horaire avant d'y aller (je ne suis pas sûre que cela soit possible sur place). Personnellement j'ai pris cette date car je ne suis pas dispo avant.
Je suis passée par mon moyen de réservation habituel : ticketmaster (sur internet - anciennement ticketnet) avec retrait de billets en magasin (c'est gratuit) comme je rentre chez mes parents. Là où je suis actuellement je suis ravitaillée par les corbeaux mais je suppose que c'est également disponible dans n'importe quel magasin : fnac, furet, auchan etc
- NestyaEsprit sacré
Ruggera7 a écrit:Bonjour, qui est allé voir l'expo parisienne "Harry Potter"? On voudrait l'offrir à nos filleules, ados...
J'y vais fin août.
Ruggera7 a écrit:Il y a un tel délai pour y aller? Mince, s'il n'y a plus de places avant ça, je crois que c'est mal parti pour nous... Tu es passée par quel biais pour l'achat? Je suis dans le nord aussi...
Le billet coupe fil est indispensable quand on va à la Cité du cinéma. Quand j'y suis allée pour l'expo Star Wars, seules les personnes munies d'un billet pouvaient entrer. Et même avec le billet, on avait 1h de queue. Ce sera pareil pour Harry Potter, je pense.
Nous, on avait réservé les billets à la FNAC.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- Gwen59gcNiveau 7
Nestya a écrit:
Le billet coupe fil est indispensable quand on va à la Cité du cinéma. Quand j'y suis allée pour l'expo Star Wars, seules les personnes munies d'un billet pouvaient entrer. Et même avec le billet, on avait 1h de queue. Ce sera pareil pour Harry Potter, je pense.
Nous, on avait réservé les billets à la FNAC.
encore 1h de queue avec le billet ? je pensais qu'il était fait pour éviter l'attente ...
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2022-2024 : poste UPE2A 18h
2013-2022 : poste LM
2012-2013 : contractuelle LC en attendant les résultats du concours
- NestyaEsprit sacré
Gwen59gc a écrit:Nestya a écrit:
Le billet coupe fil est indispensable quand on va à la Cité du cinéma. Quand j'y suis allée pour l'expo Star Wars, seules les personnes munies d'un billet pouvaient entrer. Et même avec le billet, on avait 1h de queue. Ce sera pareil pour Harry Potter, je pense.
Nous, on avait réservé les billets à la FNAC.
encore 1h de queue avec le billet ? je pensais qu'il était fait pour éviter l'attente ...
Comme tout le monde avait un billet coupe fil et qu'il y avait foule, ils ne faisaient entrer les gens que par groupe d'une vingtaine de personnes. Et entre 2 groupes, il fallait attendre. A voir si l'expo Harry Potter a autant de succès que Star Wars.
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- thrasybuleDevin
je suis sorti émerveillé aujourd'hui de l'expo Bonnard, j'essaierai d'en dire quelques mots.
- AnaxagoreGuide spirituel
thrasybule a écrit:je suis sorti émerveillé aujourd'hui de l'expo Bonnard, j'essaierai d'en dire quelques mots.
Je vais essayer d'y emmener ma femme. Mais chhhht c'est une surprise.
- thrasybuleDevin
Quelques mots sur l'expo Bonnard que j'ai adorée et qui m'a mitraillé de visions fulgurantes. Voici les quelques points que j'ai retenus des explications données et de mon ressenti.
L'expo rappelle les premiers pas de Bonnard et sa passion pour les estampes japonaises et notamment la création de panneaux décoratifs qui offre une vision synthétique et verticale qui évoque les kakemonos. C'est pour cela qu'on l’appela d'ailleurs le "Nabi très japonard" en relation avec le groupe des nabis (prophète en hébreu) qui remet notamment en cause la hiérarchie des arts à l'époque où domine la peinture sur chevale ainsi que les acquis de le Renaissance.
La suite de l'expo s'attache à montrer comment, à l'instar d'instantanés photographiques, le peintre mêle des éléments incongrus et des images fugitives pour capter le fugitif et l'improbable. On est saisi par l'esthétique anti-naturaliste de Crépuscule où c'est la couleur qui préside à la composition de l'image, où chaque élément est circonscrit par des aplats colorés. Omnibus est vraiment étonnant : la roue semble dessiner une auréole solaire sur la femme avec l'emploi de masses colorées et une dilution des contours qui suggèrent le refus de la fixité et mime le mouvement de la roue.
L'expo rappelle les premiers pas de Bonnard et sa passion pour les estampes japonaises et notamment la création de panneaux décoratifs qui offre une vision synthétique et verticale qui évoque les kakemonos. C'est pour cela qu'on l’appela d'ailleurs le "Nabi très japonard" en relation avec le groupe des nabis (prophète en hébreu) qui remet notamment en cause la hiérarchie des arts à l'époque où domine la peinture sur chevale ainsi que les acquis de le Renaissance.
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La suite de l'expo s'attache à montrer comment, à l'instar d'instantanés photographiques, le peintre mêle des éléments incongrus et des images fugitives pour capter le fugitif et l'improbable. On est saisi par l'esthétique anti-naturaliste de Crépuscule où c'est la couleur qui préside à la composition de l'image, où chaque élément est circonscrit par des aplats colorés. Omnibus est vraiment étonnant : la roue semble dessiner une auréole solaire sur la femme avec l'emploi de masses colorées et une dilution des contours qui suggèrent le refus de la fixité et mime le mouvement de la roue.
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- AnaxagoreGuide spirituel
Il faut que j'imprime ton message pour le jour de ma visite.
Merci Thrasybule.
Merci Thrasybule.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- thrasybuleDevin
Vu aujourd'hui l'expo sur la photographe Florence Henri, que je ne connaissais quasiment pas: j'en parlerai après Antonioni!
- thrasybuleDevin
Quelques mots sur l'expo Antonioni à la Cinémathèque en reprenant les explications données çà et là
L'expo s'ouvre sur une phrase du réalisateur assez éclairante : "je crois qu'il importe que le cinéma s'ouvre vers cette forme intérieure, vers ces expressions absolument libres comme est libre la peinture qui parvient à l'abstraction"
La genèse de son activité artistique nous montre une collection émouvante de "cartolines" qui regroupent des centaines d'images d'acteurs et d'actrices (Bacall, Morgan, Mongano, Crawford, Cavalieri) mesurant l'adoration de ces images qui apparaissent comme autant d'icônes et préfigurent la figure du comédien comme vecteur absolu des fictions qu'il a réalisées. On entre dans la cristallisation d'un imaginaire sentimental. Les courts-métrages documentaires de l'époque sont déjà des expériences singulières de l'espace notamment le labyrinthe monumental de Rome dans Nettoyage urbain.
La première étape du processus créateur se centre sur la figure de Lucia Bosé avec ce qui s'apparente à la recherche d'un style: déjà on voit la singularité plastique et dramatique de son écriture dans Naissance d'un amour et l'on note ce jugement d'Alain Cuny dans les nombreux manuscrits qu'offre l'expo: "je n'ai pas vu un film, j'ai vu des images intérieures"
Les années 50 semble être marquées par la figure tutélaire de Visconti: dans le violent contraste des noirs et blancs sourd la cruauté de l'analyse critique de la mondanité de l'après-guerre. Dans Le Cri, on sent qu'il s'agit dès lors d'un néo-réalisme de la conscience.
Vient ensuite la période Monica Vitti où s'affirme l'indépendance de son écriture: l'Avventura, La Notte et l'Eclisse. C'est toute la modernité qui se trouve questionnée et mise en scène, avec le gris du béton, l'acier et le verre des villes moders, le cynisme dans les relations sociales, les mesquineries du coeur: tout tend vers le vide et l'absence, tant dans la disparition énigmatique de l'Avventura, la désertification des sentiments dans la Nuit. L'expo met en regard des toiles comme celle de Chirico et ses architectures inquiétantes (pplace d'Italie avec une fontaine). Il s'agit souvent d'une ville-oxymore où la transparence, le confort et l'élévation vont de pair avec la dépendance, l'uniformisation et le vertige. Nous est rappelé là quel point l'Avventura fut sifflé, conspué malgré une lettre de soutien de nombreux artistes
Le cinéma architectural se mue en cinéma pictural avec Le Désert Rouge, premier film en couleur où l'on sent l'écartèlement entre la sensibilité et le monde, la sensualité de la couleur et la perception brute de ce qui nous entoure, comme le rappelle une interview du réalisateur avec Godard
Et c'est la période anglaise avec Blow Up où Antonioni s'empare de l'esprit pop, subversif et trépidant de l'époque avec ce film à valeur quasiment autoréférentielle. Blow-Up en anglais, qui nous montre qu'à trop vouloir agrandir un objet, il se dérobe. L'explosion chromatique se révèle dans la crudité des contrastes du film, notamment la verdeur acide des pelouses. On rappelle, dans les nombreux témoignages épistolaires, qui sont exhibés les mots de Mastroianni: "C'est extraordinaire, je n'ai rien vu d'aussi moderne et quintessentiel depuis longtemps"
C'est alors l'expérience du vide et des expérimentions quasi-abstraites avec Zabriskie Point e Profession Reporter: la clarté brûlante du désert fait écho aux Montagnes Enchantées, séries de dessin qu'il a réalisés ( il photographie puis agrandit les clichés ce qui lui fera dire: "je ne suis pas un peintre mais un cinéaste qui fait de la peinture" avec cette même obsession plastique du blow up, de l'agrandissement). Bref le désert apparait comme la dilution de tous les repères, spatiaux, sociaux, moraux avec ce paradoxe qu'il est tout à la fois un détachement extatique et une perte de soi, un exil intérieur. L'expo nous rappelle le lien avec le hiératisme de Rothko: on peut y voit sa toile gray, gray and red.
Dans la dernière période, comme dans le geste orphique du retour au pays natal, il se recentre sur les personnes notamment dans Identification d'une Femme puis Au-delà des Nuages.
La fin de l'expo nous présente l'influence qu'il a pu avoir notamment chez le photographe Jeff Wall (influence du vide urbain, la perspective des périphéries, les reflets des verres et du métal de l'architecture) ou chez Cindy Shermann avec la figure de Vitti.
L'expo s'ouvre sur une phrase du réalisateur assez éclairante : "je crois qu'il importe que le cinéma s'ouvre vers cette forme intérieure, vers ces expressions absolument libres comme est libre la peinture qui parvient à l'abstraction"
La genèse de son activité artistique nous montre une collection émouvante de "cartolines" qui regroupent des centaines d'images d'acteurs et d'actrices (Bacall, Morgan, Mongano, Crawford, Cavalieri) mesurant l'adoration de ces images qui apparaissent comme autant d'icônes et préfigurent la figure du comédien comme vecteur absolu des fictions qu'il a réalisées. On entre dans la cristallisation d'un imaginaire sentimental. Les courts-métrages documentaires de l'époque sont déjà des expériences singulières de l'espace notamment le labyrinthe monumental de Rome dans Nettoyage urbain.
La première étape du processus créateur se centre sur la figure de Lucia Bosé avec ce qui s'apparente à la recherche d'un style: déjà on voit la singularité plastique et dramatique de son écriture dans Naissance d'un amour et l'on note ce jugement d'Alain Cuny dans les nombreux manuscrits qu'offre l'expo: "je n'ai pas vu un film, j'ai vu des images intérieures"
Les années 50 semble être marquées par la figure tutélaire de Visconti: dans le violent contraste des noirs et blancs sourd la cruauté de l'analyse critique de la mondanité de l'après-guerre. Dans Le Cri, on sent qu'il s'agit dès lors d'un néo-réalisme de la conscience.
Vient ensuite la période Monica Vitti où s'affirme l'indépendance de son écriture: l'Avventura, La Notte et l'Eclisse. C'est toute la modernité qui se trouve questionnée et mise en scène, avec le gris du béton, l'acier et le verre des villes moders, le cynisme dans les relations sociales, les mesquineries du coeur: tout tend vers le vide et l'absence, tant dans la disparition énigmatique de l'Avventura, la désertification des sentiments dans la Nuit. L'expo met en regard des toiles comme celle de Chirico et ses architectures inquiétantes (pplace d'Italie avec une fontaine). Il s'agit souvent d'une ville-oxymore où la transparence, le confort et l'élévation vont de pair avec la dépendance, l'uniformisation et le vertige. Nous est rappelé là quel point l'Avventura fut sifflé, conspué malgré une lettre de soutien de nombreux artistes
Le cinéma architectural se mue en cinéma pictural avec Le Désert Rouge, premier film en couleur où l'on sent l'écartèlement entre la sensibilité et le monde, la sensualité de la couleur et la perception brute de ce qui nous entoure, comme le rappelle une interview du réalisateur avec Godard
Et c'est la période anglaise avec Blow Up où Antonioni s'empare de l'esprit pop, subversif et trépidant de l'époque avec ce film à valeur quasiment autoréférentielle. Blow-Up en anglais, qui nous montre qu'à trop vouloir agrandir un objet, il se dérobe. L'explosion chromatique se révèle dans la crudité des contrastes du film, notamment la verdeur acide des pelouses. On rappelle, dans les nombreux témoignages épistolaires, qui sont exhibés les mots de Mastroianni: "C'est extraordinaire, je n'ai rien vu d'aussi moderne et quintessentiel depuis longtemps"
C'est alors l'expérience du vide et des expérimentions quasi-abstraites avec Zabriskie Point e Profession Reporter: la clarté brûlante du désert fait écho aux Montagnes Enchantées, séries de dessin qu'il a réalisés ( il photographie puis agrandit les clichés ce qui lui fera dire: "je ne suis pas un peintre mais un cinéaste qui fait de la peinture" avec cette même obsession plastique du blow up, de l'agrandissement). Bref le désert apparait comme la dilution de tous les repères, spatiaux, sociaux, moraux avec ce paradoxe qu'il est tout à la fois un détachement extatique et une perte de soi, un exil intérieur. L'expo nous rappelle le lien avec le hiératisme de Rothko: on peut y voit sa toile gray, gray and red.
Dans la dernière période, comme dans le geste orphique du retour au pays natal, il se recentre sur les personnes notamment dans Identification d'une Femme puis Au-delà des Nuages.
La fin de l'expo nous présente l'influence qu'il a pu avoir notamment chez le photographe Jeff Wall (influence du vide urbain, la perspective des périphéries, les reflets des verres et du métal de l'architecture) ou chez Cindy Shermann avec la figure de Vitti.
- thrasybuleDevin
Un petit topo sur l'expo consacrée à la photographe Florence Henri au Musée du Jeu de Paume (elle va bientôt s'achever), à partir des explications qui étaient données.
Je ne connaissais pas cette figure de la photographie européenne liée à l'avant-garde artistique, qui a côtoyé Kee, Kandinsky, Arp, Heartfield et les deux Delaunay. Après une carrière de musicienne qu'elle a vite abandonnée (élève notamment de l'illustre Busoni), des études de peinture, notamment auprès de Léger, elle a découvert sa vocation lors d'un séjour au Bauhaus de Dessau en 1927.
Son art est comme une traduction et une synthèse des discours théoriques de son temps, au carrefour du cubisme, du constructivisme, du purisme et de la Nouvelle-Vision. Ses premières œuvres sont des "compositions au miroir" qui explorent de nouvelles perspectives en montrant des rapports inédits entre les objets et l'espace. " Avec la photographie ce que je veux surtout, c'est composer l'image comme je le fais avec la peinture. Volumes, lignes, ombres et lumières doivent obéir à ma volonté" écrit-elle . On voit à quel point ce projet est réalisé dans une série de portraits et d'autoportraits au miroir et dans la mise en œuvre de nombreux procédés comme les expositions multiples au moment de la prise de vue, la combinaison de plusieurs négatifs avec certains inversés pour dynamiser la caractère statique de l'image.
Je ne connaissais pas cette figure de la photographie européenne liée à l'avant-garde artistique, qui a côtoyé Kee, Kandinsky, Arp, Heartfield et les deux Delaunay. Après une carrière de musicienne qu'elle a vite abandonnée (élève notamment de l'illustre Busoni), des études de peinture, notamment auprès de Léger, elle a découvert sa vocation lors d'un séjour au Bauhaus de Dessau en 1927.
Son art est comme une traduction et une synthèse des discours théoriques de son temps, au carrefour du cubisme, du constructivisme, du purisme et de la Nouvelle-Vision. Ses premières œuvres sont des "compositions au miroir" qui explorent de nouvelles perspectives en montrant des rapports inédits entre les objets et l'espace. " Avec la photographie ce que je veux surtout, c'est composer l'image comme je le fais avec la peinture. Volumes, lignes, ombres et lumières doivent obéir à ma volonté" écrit-elle . On voit à quel point ce projet est réalisé dans une série de portraits et d'autoportraits au miroir et dans la mise en œuvre de nombreux procédés comme les expositions multiples au moment de la prise de vue, la combinaison de plusieurs négatifs avec certains inversés pour dynamiser la caractère statique de l'image.
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je reviens de "David Bowie is"... et c'est fabuleux. Je n'ai pas vécu ces années-là, je n'étais pas née, mais vraiment l'expo est tellement bien faite qu'on replonge dans le contexte de sa carrière. Voir les personnages qu'il a pu se créer, sa créativité, ça m'a franchement émue. On sort de là en se disant "The world is my oyster", on a envie de réaliser ses rêves les plus fous, là de suite. Beaucoup d'émotion vraiment devant cette expo, on en prend plein les yeux, plein les oreilles...
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- thrasybuleDevin
Merci Iphigénie.
Je sors de l'expo à Cluny sur les sculptures souabes et c'était magnifique. J'essaierai d'en parler.
Ah oui, j'avais bien envie de voir l'expo Bowie aussi.
Je sors de l'expo à Cluny sur les sculptures souabes et c'était magnifique. J'essaierai d'en parler.
Ah oui, j'avais bien envie de voir l'expo Bowie aussi.
- thrasybuleDevin
Un petit commentaire sur l'expo de Cluny à partir de ce que j'ai compris des explications données.
L'expo consacrée aux sculptures souabes nous plonge dans une région du Sud de l'Allemagne entre le Bade-Wurtemberg et la Bavière avec ses deux métropoles Ulm et Augsburg qui jouissent du statut de villes libres dans le Saint-Empire. Dans ce cadre urbain propice à épanouissement de l'activité artistique , se développent les ateliers avec ses artisans regroupés en corporations et ses maîtres-sculpteurs. A partir de 1525, avec la Réforme, les iconoclastes font disparaitre nombre d’œuvres d'art religieuses mettant un point d'arrêt à cette activité.
Cluny nous offre un panorama saisissant de différentes œuvres dans une certaine diversité de styles avec notamment la figure de Hans Multscher et des œuvres qui rompent avec le style fluide du début du XVe : des figures humaines drapées dans des masses aux lignes brisées par lesquelles l'oeuvre gagne en densité et en présence émotionnelle. On est chaviré devant la Nativité de Niklaus Weckmann avec le visage caractéristique de la Vierge, un ovale aux contours pleins à traits enfantins et à la chevelure ondulée, la dimension narrative de la composition, le décor architectural antiquisant avec les arcs cintrés, les pilastres à candélabres et les médaillons.
Une Sainte Barbe, d'auteur anonyme, mais dans la tradition de Multscher frappe par l'élégance du geste qui retient le manteau avec l'ostentation du calice des agonisants dont elle est la sainte protectrice: les drapés aux lignes brisés sont caractéristiques des modèles multschériens.
La Vierge du Rosaire et sa scénographie édifiante place l'enfant Jésus au centre en référence à la nature humaine du Dieu incarné, véritable axe de symétrie et de composition.
L'expo consacrée aux sculptures souabes nous plonge dans une région du Sud de l'Allemagne entre le Bade-Wurtemberg et la Bavière avec ses deux métropoles Ulm et Augsburg qui jouissent du statut de villes libres dans le Saint-Empire. Dans ce cadre urbain propice à épanouissement de l'activité artistique , se développent les ateliers avec ses artisans regroupés en corporations et ses maîtres-sculpteurs. A partir de 1525, avec la Réforme, les iconoclastes font disparaitre nombre d’œuvres d'art religieuses mettant un point d'arrêt à cette activité.
Cluny nous offre un panorama saisissant de différentes œuvres dans une certaine diversité de styles avec notamment la figure de Hans Multscher et des œuvres qui rompent avec le style fluide du début du XVe : des figures humaines drapées dans des masses aux lignes brisées par lesquelles l'oeuvre gagne en densité et en présence émotionnelle. On est chaviré devant la Nativité de Niklaus Weckmann avec le visage caractéristique de la Vierge, un ovale aux contours pleins à traits enfantins et à la chevelure ondulée, la dimension narrative de la composition, le décor architectural antiquisant avec les arcs cintrés, les pilastres à candélabres et les médaillons.
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Une Sainte Barbe, d'auteur anonyme, mais dans la tradition de Multscher frappe par l'élégance du geste qui retient le manteau avec l'ostentation du calice des agonisants dont elle est la sainte protectrice: les drapés aux lignes brisés sont caractéristiques des modèles multschériens.
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La Vierge du Rosaire et sa scénographie édifiante place l'enfant Jésus au centre en référence à la nature humaine du Dieu incarné, véritable axe de symétrie et de composition.
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- thrasybuleDevin
Vu aujourd'hui l'expo(gratuite) à Beaubourg: "Qu'est-ce-que la photographie?", qui vaut vraiment le coup.
- NestyaEsprit sacré
Vu 2 expos:
-Bonnard à Orsay: beaucoup de monde, 1h de queue mais ça valait le coup car il y a beaucoup de choses à voir
- Les Tudors, mon coup de coeur!
-Bonnard à Orsay: beaucoup de monde, 1h de queue mais ça valait le coup car il y a beaucoup de choses à voir
- Les Tudors, mon coup de coeur!
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- CeladonDemi-dieu
Autour de moi, ceux qui ont vu Bonnard ne tarissent pas d'éloges. Je me sens obligée d'y aller, moi qui le trouvais fade et sans profondeur. Shame on me !
- SeiGrand Maître
J'ai découvert un photographe que je ne connaissais pas et dont j'ai adoré le travail. Une vraie rencontre.
Vous connaissez Larry Sultan ?
Vous connaissez Larry Sultan ?
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- IlianaGrand sage
thrasybule a écrit:Vu aujourd'hui l'expo(gratuite) à Beaubourg: "Qu'est-ce-que la photographie?", qui vaut vraiment le coup.
Ah, autant j'ai aimé certaines oeuvres, autant j'ai trouvé le panneau introducteur horriblement et inutilement pompeux...
Mais effectivement, il y a des oeuvres intéressantes, elle aurait mérité d'être plus conséquente, cette expo, ça laisse un peu sur sa faim j'ai trouvé.
Merci pour ton très beau retour sur l'expo Bonnard, j'ai très envie d'y aller !
Sei, non, je ne connais pas. C'était à la MEP ?
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- SeiGrand Maître
Bonnard me fait irrémédiablement penser à Sandrine Bonnaire dans A nos amours…
- Spoiler:
- SeiGrand Maître
Iliana a écrit:
Sei, non, je ne connais pas. C'était à la MEP ?
Non, à Gent, en Belgique.
J'ai notamment été renversée par une série qu'il a réalisée avec ses parents pour modèles : Pictures from home.
Troublant jeu de regards entre le fils et sa mère, et le père qui résiste… Le tout est accompagné de textes, car il a réalisé un livre de ces photographies. L'oeuvre qui ouvre la série est toute petite : un dytique avec à gauche la photo de sa mère, toute de vert vêtue dans sa maison aux murs verts, et à droite, la photo d'un rideau vert, sur lequel se superpose un texte dans lequel Larry Sultan raconte le jour où il a surpris sa mère pendant sa sieste, l'observant longtemps, silencieusement, la photographiant en cherchant à ne pas la réveiller… quand il s'aperçoit que sa mère fait semblant de dormir…
Il a aussi fait une série intitulée The valley, excellente elle aussi, jouant encore sur l'intimité, le dévoilement, ce qu'on voit et ne voit pas. Cette série prend place dans les luxueuses maisons de Los Angeles, pendant le tournage de films pornographiques.
- IlianaGrand sage
Je suis allée voir sur le net, effectivement, c'est particulier, je ne connais pas mais ça mérite sûrement d'être vu !
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- EveDouNiveau 1
Gros gros thumb up à l'expo sur les Tudors au Musée du Luxembourg : concise, claire, pertinente, agréable... Un beau modèle de ce que devrait être une expo pédagogique. Foncez-y !
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"L'éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion." Montesquieu
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