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- PanturleNiveau 8
Un article de Libé
"Une querelle sur Kant dégénère en coups de feu en Russie" On est en plein fait d'hiver.
J'adore, cela dit.
"Une querelle sur Kant dégénère en coups de feu en Russie" On est en plein fait d'hiver.
Tandis qu’ils essayaient de déterminer lequel d’entre eux était «le plus grand admirateur du philosophe», ils en sont venus aux mains.
J'adore, cela dit.
- AspasieNiveau 10
Un très beau sujet, en effet, pour qui s'est déjà frotté à la philosophie (j'entends par là que je ne le donnerais pas à des élèves, mais à des étudiants, oui !).[/quote]philophilophilo a écrit:
Allez, sujet de 2008 à l'externe : Pourquoi y a-t-il plusieurs philosophies ?
- JPhMMDemi-dieu
Malheureusement, ils n'avaient pas l'apaisant Mersenne pour transmettre Objections et Réponses.Panturle a écrit:Un article de Libé
"Une querelle sur Kant dégénère en coups de feu en Russie" On est en plein fait d'hiver.
Tandis qu’ils essayaient de déterminer lequel d’entre eux était «le plus grand admirateur du philosophe», ils en sont venus aux mains.
J'adore, cela dit.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Voire pour qui s'est déjà frotté à des philosophies.Aspasie a écrit:Un très beau sujet, en effet, pour qui s'est déjà frotté à la philosophie (j'entends par là que je ne le donnerais pas à des élèves, mais à des étudiants, oui !).philophilophilo a écrit:
Allez, sujet de 2008 à l'externe : Pourquoi y a-t-il plusieurs philosophies ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ParménideNeoprof expérimenté
Panturle a écrit:
"Pourquoi y a-t-il plusieurs philosophies ?" C'est une belle et importante question, que les élèves aiment poser à leur prof...
Cela me fait penser à la question de la vérité, qui m'obsède beaucoup, et pas seulement en philosophie.
Je me vois déjà devant des élèves qui me poseront des questions du genre :
"De tous les philosophes lequel est le plus proche de la vérité?"
"Y a t il une vérité en philosophie?"
J'ai déjà été confronté à ces questions en cours particulier, et je n'ai pas vraiment su gérer la chose.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- InvitéPPPNiveau 8
Avant ça, tu peux envisager par exemple de contester l'affirmation implicite du sujet d'après laquelle il y a plusieurs philosophies ...
Sinon, ce n'est pas moi qui ai mis ce sujet sur la table !
Miss Aspasiiiiiiiiie !!! This time, .... I proteeeeeeeest !
Enfin pour les deux profs de philo non c'étaient des Français, vers 2005 je crois, je ne retrouve plus le fait divers sur internet.
Sinon, ce n'est pas moi qui ai mis ce sujet sur la table !
Miss Aspasiiiiiiiiie !!! This time, .... I proteeeeeeeest !
Enfin pour les deux profs de philo non c'étaient des Français, vers 2005 je crois, je ne retrouve plus le fait divers sur internet.
- ÆnésidèmeNiveau 6
Il y a dix ans je me souviens d'un CPE accusé d'avoir étranglé sa Principale jusqu'à ce que mort s'en suive avec le fil du téléphone de son bureau. Non mais vous vous rendez compte, vers 2005, avec le fil du téléphone ! :shock:
Je me souviens aussi des deux russes, qui n'étaient pas enseignants, et puis aussi de Kant, ça oui...
Mais deux profs de philo, ça ne me dit strictement rien...
Pourtant il y aurait matière à publicité ; ça vaudrait bien une ligne dans les annales. :gratte:
Je me souviens aussi des deux russes, qui n'étaient pas enseignants, et puis aussi de Kant, ça oui...
Mais deux profs de philo, ça ne me dit strictement rien...
Pourtant il y aurait matière à publicité ; ça vaudrait bien une ligne dans les annales. :gratte:
- InvitéPPPNiveau 8
Bah si les CDE tolèrent que les CPE aient toujours des téléphones à gros fil torsadé, c'est pour qu'on puisse s'en débarrasser un jour ou l'autre de cette manière !
Et si les Rectorats sont toujours sur Windows 95 c'est pour qu'ils ne reçoivent pas les réclamations des profs ou pièces réglementaires sans doute ...
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Pourquoi y-a-t-il plusieurs philosophies?
C'est très étonnant qu'un tel sujet soit tombé à l'agreg car ça implique de parler de la discipline depuis l'extérieur et d'une bonne connaissance historique -peut être - et généralement les sujets n'y invitent pas mais plutôt à traiter des notions classiques et à conceptualiser.
Il est assez compliqué, il faut trouver un angle d'approche efficace et subtil. Les possibilités sont nombreuses je pense.
Le "pourquoi" indique déjà que la raison de cette pluralité peut être lié à la manière de philosopher elle-même - qui se nourrirait de cette pluralité comme motif d'unification.
Il est évident que quel que soit le choix de traitement, il faut faire jouer le couple Universel/Singulier.
En tout cas, si j'ai eu 7 sur les normes, je ne vois pas comment j'aurais pu avoir plus de 2 ou 3 avec un pareil sujet. Quoiqu'il pourrait me plaire pour son originalité et il a dû en surprendre plus d'un.
C'est très étonnant qu'un tel sujet soit tombé à l'agreg car ça implique de parler de la discipline depuis l'extérieur et d'une bonne connaissance historique -peut être - et généralement les sujets n'y invitent pas mais plutôt à traiter des notions classiques et à conceptualiser.
Il est assez compliqué, il faut trouver un angle d'approche efficace et subtil. Les possibilités sont nombreuses je pense.
Le "pourquoi" indique déjà que la raison de cette pluralité peut être lié à la manière de philosopher elle-même - qui se nourrirait de cette pluralité comme motif d'unification.
Il est évident que quel que soit le choix de traitement, il faut faire jouer le couple Universel/Singulier.
En tout cas, si j'ai eu 7 sur les normes, je ne vois pas comment j'aurais pu avoir plus de 2 ou 3 avec un pareil sujet. Quoiqu'il pourrait me plaire pour son originalité et il a dû en surprendre plus d'un.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- InvitéPPPNiveau 8
Universel / particulier / singulier plutôt je dirais.
Ce sujet me paraît classique, le thème de la pluralité des philosophies étant bien connu. Il est large et permet au candidat moyen de dire quelque chose et peut-être de réussir l'épreuve.
Par contre, puisque le sujet ordre, nombre, mesure a été évoqué cela me surprend, moi, qu'il soit tombé à la première épreuve de l'agreg. Car traiter vraiment le sujet supposait la connaissance d'une polémique très pointue entre Descartes et Pascal - d'après ce que l'on m'a dit, je n'en sais guère plus je n'ai pas travaillé ce sujet. C'est sans doute un énoncé qui permet aussi un certain traitement sans cette référence, mais ça ne paraît pas spécialement facile !
Ce sujet me paraît classique, le thème de la pluralité des philosophies étant bien connu. Il est large et permet au candidat moyen de dire quelque chose et peut-être de réussir l'épreuve.
Par contre, puisque le sujet ordre, nombre, mesure a été évoqué cela me surprend, moi, qu'il soit tombé à la première épreuve de l'agreg. Car traiter vraiment le sujet supposait la connaissance d'une polémique très pointue entre Descartes et Pascal - d'après ce que l'on m'a dit, je n'en sais guère plus je n'ai pas travaillé ce sujet. C'est sans doute un énoncé qui permet aussi un certain traitement sans cette référence, mais ça ne paraît pas spécialement facile !
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
philophilophilo a écrit:Universel / particulier / singulier plutôt je dirais.
Ce sujet me paraît classique, le thème de la pluralité des philosophies étant bien connu. Il est large et permet au candidat moyen de dire quelque chose et peut-être de réussir l'épreuve.
Oui, plutôt.
"Bien connu", ben pas par moi...
Tu aurais quelques références sur le sujet?
- ShajarVénérable
On s'éloigne un peu du sujet de la perception, là. Vous ne pensez pas qu'il serait préférable d'ouvrir un nouveau sujet ?
- User17706Bon génie
Effectivement on a parlé d'à peu près tout sauf du sujet.
Bon, ce sujet est emprunté, comme il a été remarqué plus haut, à la table des matières de la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty; dans ce texte, il renvoie au début du premier chapitre («le sentir») de la deuxième partie («le monde perçu»).
Comme il a été remarqué plus haut, rien ne fait difficulté dans le libellé même du sujet (ni «quel», ni «sujet», notamment). (Le sujet est quasi-équivalent à: «qu'est-ce qui perçoit?».)
Il n'y a de «problématisation», ici, qu'à partir du moment où une difficulté surgit de la pluralité des réponses possibles, qui doit donc d'abord être mise en évidence. Chez Merleau, très classique en cela, voire un peu khâgneux, il y a exploration d'une position «empiriste» et d'une position «intellectualiste» en regard de la construction de son propre propos.
Au fond, le sujet peut être traité en se demandant si la perception est déjà suffisamment semblable à la pensée pour être attribuée sans réserve au sujet de la pensée. L'intérêt de chercher pour la perception des lois qui ne soient pas assimilables aux lois de la pensée, mais qui soient attribuables d'une manière ou d'une autre au corps, c'est de permettre de remettre en cause cette approche-là. (À l'horizon il y a la pertinence de cette distinction même: le dualisme est-il ou non un obstacle à la compréhension de la perception?)
Bon, ce sujet est emprunté, comme il a été remarqué plus haut, à la table des matières de la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty; dans ce texte, il renvoie au début du premier chapitre («le sentir») de la deuxième partie («le monde perçu»).
Comme il a été remarqué plus haut, rien ne fait difficulté dans le libellé même du sujet (ni «quel», ni «sujet», notamment). (Le sujet est quasi-équivalent à: «qu'est-ce qui perçoit?».)
Il n'y a de «problématisation», ici, qu'à partir du moment où une difficulté surgit de la pluralité des réponses possibles, qui doit donc d'abord être mise en évidence. Chez Merleau, très classique en cela, voire un peu khâgneux, il y a exploration d'une position «empiriste» et d'une position «intellectualiste» en regard de la construction de son propre propos.
Au fond, le sujet peut être traité en se demandant si la perception est déjà suffisamment semblable à la pensée pour être attribuée sans réserve au sujet de la pensée. L'intérêt de chercher pour la perception des lois qui ne soient pas assimilables aux lois de la pensée, mais qui soient attribuables d'une manière ou d'une autre au corps, c'est de permettre de remettre en cause cette approche-là. (À l'horizon il y a la pertinence de cette distinction même: le dualisme est-il ou non un obstacle à la compréhension de la perception?)
- AspasieNiveau 10
Exact ! Au temps pour moi :lol:philophilophilo a écrit:
Sinon, ce n'est pas moi qui ai mis ce sujet sur la table !
Miss Aspasiiiiiiiiie !!! This time, .... I proteeeeeeeest !
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Effectivement on a parlé d'à peu près tout sauf du sujet.
Bon, ce sujet est emprunté, comme il a été remarqué plus haut, à la table des matières de la Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty; dans ce texte, il renvoie au début du premier chapitre («le sentir») de la deuxième partie («le monde perçu»).
Comme il a été remarqué plus haut, rien ne fait difficulté dans le libellé même du sujet (ni «quel», ni «sujet», notamment). (Le sujet est quasi-équivalent à: «qu'est-ce qui perçoit?».)
Il n'y a de «problématisation», ici, qu'à partir du moment où une difficulté surgit de la pluralité des réponses possibles, qui doit donc d'abord être mise en évidence. Chez Merleau, très classique en cela, voire un peu khâgneux, il y a exploration d'une position «empiriste» et d'une position «intellectualiste» en regard de la construction de son propre propos.
Au fond, le sujet peut être traité en se demandant si la perception est déjà suffisamment semblable à la pensée pour être attribuée sans réserve au sujet de la pensée. L'intérêt de chercher pour la perception des lois qui ne soient pas assimilables aux lois de la pensée, mais qui soient attribuables d'une manière ou d'une autre au corps, c'est de permettre de remettre en cause cette approche-là. (À l'horizon il y a la pertinence de cette distinction même: le dualisme est-il ou non un obstacle à la compréhension de la perception?)
Il m'a dit qu'il avait pris ce sujet dans des annales d'agrégation, désireux justement que j'étais de ne pas avoir à affronter uniquement des sujets trop "simples". Mais hormis ce qui m'a dérouté au début du point de vue formel, ce n'est pas un sujet sur lequel j'ai spécialement peiné. En tous cas cela fait ressortir avec d'autant plus de contraste ce fameux sujet sur la moralité et la vie sociale que j'ai bien raté. Et c'est un peu l'exception sur tout ce que j'ai fait jusque là : il n'y a pas à dire, la philosophie morale et politique n'est pas ma passion...
Sinon, il m'a dit effectivement, qu'il y avait beaucoup de choses exploitables dans la phénoménologie de la perception, chapitre 2.
D'ailleurs on s'est mis d'accord : lors de chaque correction, il me donne 4-5 références de première main avec les 4-5 problématiques philosophiques reliées . Et ce sera comme ça pour chaque notion. De cette manière j'aurai affaire à un programme parfaitement délimité. ça me rassure de voir que depuis le début, ce professeur est partisan d'un certain minimalisme.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- InvitéPPPNiveau 8
Partisan d'un certain minimalisme ... On l'est tous. On ne peut pas ne pas l'être à un moment ou à un autre.
- ParménideNeoprof expérimenté
Pour être précis cette copie vaut "plus de 10 et moins de 12". C'est ce qu'il a noté comme évaluation. Ce n'est pas suffisamment haut pour être très rassurant mais c'est déjà pas mal.
Tout ce que j'ai fait avec lui s'inscrit dans cette zone autour de la moyenne, mis à part l'accident de la précédente dissertation.
Tout ce que j'ai fait avec lui s'inscrit dans cette zone autour de la moyenne, mis à part l'accident de la précédente dissertation.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- InvitéPPPNiveau 8
C'est donc quand même plutôt bon signe ... Entre 10 et 12, c'est largement suffisant pour avoir les concours. La difficulté, c'est de s'assurer ces notes-là quel que soit le sujet ...
- ParménideNeoprof expérimenté
philophilophilo a écrit:C'est donc quand même plutôt bon signe ... Entre 10 et 12, c'est largement suffisant pour avoir les concours. La difficulté, c'est de s'assurer ces notes-là quel que soit le sujet ...
Ce serait mieux d'être constamment à 12, au moins, mais bon. Lorsqu'on est dernier admissible à 10 je ne suis pas sûr que les chances d'être reçu soient très grandes.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- ÆnésidèmeNiveau 6
Parménide a écrit:philophilophilo a écrit:C'est donc quand même plutôt bon signe ... Entre 10 et 12, c'est largement suffisant pour avoir les concours. La difficulté, c'est de s'assurer ces notes-là quel que soit le sujet ...
Ce serait mieux d'être constamment à 12, au moins, mais bon. Lorsqu'on est dernier admissible à 10 je ne suis pas sûr que les chances d'être reçu soient très grandes.
Je ne suis pas certain que ces considérations à la limite de la gématrie soient vraiment décisives. Inutile de contempler cette note-là comme on scruterait un marc de café. C'est fait, il faut passer à un autre sujet ! (cf. l'autre fil sur la pluralité des philosophies, p. ex.)
- InvitéPPPNiveau 8
Oui ... Après, la difficulté ce sont les stades : on passe de 04 à 08, de 08 à 12, mais que faut-il faire pour avoir des 18 ou 19 comme certains ? Si on stagne à 12, est-ce notre formation concours qui est en cause ou notre niveau en philosophie ?
- ParménideNeoprof expérimenté
philophilophilo a écrit: est-ce notre formation concours qui est en cause ou notre niveau en philosophie ?
Ah ça c'est une très grande question...
Et il est souvent difficile de trancher.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- ParménideNeoprof expérimenté
Le correcteur m'a donné une série de références à connaitre concernant la perception.
Parmi elles figure un fameux passage du Théétète où l'on oppose le fait de voir au moyen des yeux et le fait de voir par les yeux.
La première expression relègue les yeux au rang de simple organe, l'essentiel de la perception étant dévolu à l'esprit, tandis que la deuxième expression considère l'organe comme jouant le rôle central dans l'activité perceptive.
Le problème est que je me demande quelle différence réelle il peut exister entre par et au moyen de, vu que ces expressions sont au fond... parfaitement équivalentes...
Parmi elles figure un fameux passage du Théétète où l'on oppose le fait de voir au moyen des yeux et le fait de voir par les yeux.
La première expression relègue les yeux au rang de simple organe, l'essentiel de la perception étant dévolu à l'esprit, tandis que la deuxième expression considère l'organe comme jouant le rôle central dans l'activité perceptive.
Le problème est que je me demande quelle différence réelle il peut exister entre par et au moyen de, vu que ces expressions sont au fond... parfaitement équivalentes...
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- AspasieNiveau 10
Le mieux est donc de lire ledit passage du Théêtète.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
InvitéPPP a écrit:Oui ... Après, la difficulté ce sont les stades : on passe de 04 à 08, de 08 à 12, mais que faut-il faire pour avoir des 18 ou 19 comme certains ? Si on stagne à 12, est-ce notre formation concours qui est en cause ou notre niveau en philosophie ?
"Travaille et tu deviendras bon." Ludwig Wittgenstein dans ses Carnets (1914-1916).
Il n'y a pas 100 000 options. Et il faut travailler y compris dans les moments de désespoirs et de doutes avec une persévérance toujours accrue car elle est toujours récompensée. Se heurter chaque jour aux difficultés et avoir le dépassement en ligne de mire jusqu'à prendre plaisir à cette lutte. Car elle est finalement plus importante que la victoire, elle est elle-même la victoire en tant qu'elle forge le caractère.
- ParménideNeoprof expérimenté
Aspasie a écrit:Le mieux est donc de lire ledit passage du Théêtète.
J'ai lu le passage. Mais au niveau du sens commun, il ne peut exister de différence entre "par les yeux" et au "moyen des yeux".
Du coup je vois mal comment dans la première expression, les yeux ne seraient pas aussi un moyen.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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