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- ParménideNeoprof expérimenté
L'aventure continue.
Voici le nouveau sujet sur lequel j'ai commencé à travailler. J'en parle dès maintenant, même si je n'en suis qu'au début de la réflexion, parce que du point de vue formel l'énoncé m'a mis en difficulté. Toujours et encore mes problèmes de "lecture"
Autant on m'aurait donné "Quel est l'objet de la perception?" ça m'aurait paru naturel, mais là, "sujet" me parait un peu ambigu.
Parce que dans ce contexte "sujet" peut vouloir dire "objet", à la limite.
Et puis le "quel" n'est pas un "qui"... c'est troublant...
Voici le nouveau sujet sur lequel j'ai commencé à travailler. J'en parle dès maintenant, même si je n'en suis qu'au début de la réflexion, parce que du point de vue formel l'énoncé m'a mis en difficulté. Toujours et encore mes problèmes de "lecture"
Autant on m'aurait donné "Quel est l'objet de la perception?" ça m'aurait paru naturel, mais là, "sujet" me parait un peu ambigu.
Parce que dans ce contexte "sujet" peut vouloir dire "objet", à la limite.
Et puis le "quel" n'est pas un "qui"... c'est troublant...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- henrietteMédiateur
Peut-être que c'est parce que, d'une certaine manière, quoi qu'on perçoive, on se perçoit soi-même aussi ce faisant, voire même on modifie ce qu'on perçoit en le percevant ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ParménideNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Peut-être que c'est parce que, d'une certaine manière, quoi qu'on perçoive, on se perçoit soi-même aussi ce faisant, voire même on modifie ce qu'on perçoit en le percevant ?
Oui je pense à ça naturellement, et il y a par conséquent une sorte de renvoi réciproque dans le libellé entre la notion de sujet et celle d'objet.
Mais la formulation est bizarre...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- JPhMMDemi-dieu
Très naïvement, et en toute première approche, je pourrais l'interpréter simplement comme : « Quand je perçois, quel est ce "je" ? »Parménide a écrit:Mais la formulation est bizarre...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ParménideNeoprof expérimenté
JPhMM a écrit:Très naïvement, et en toute première approche, je pourrais l'interpréter simplement comme : « Quand je perçois, quel est ce "je" ? »Parménide a écrit:Mais la formulation est bizarre...
C'est comme ça que je l'ai interprété aussi.
Mais je me demande ce que ça aurait impliqué si "qui" avait remplacé "quel"...
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- ParménideNeoprof expérimenté
PY: que penses-tu de ce libellé ?
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- User17706Bon génie
Moi, je n'en pense rien de spécial, il est tout ce qu'il y a de plus ordinaire.
C'est aussi un sujet d'entraînement valable pour l'agreg interne.
Avec qui, le sujet serait mal formulé : en réponse à la question « qui », on attend la désignation d'une personne ou de quelque chose d'assimilable à une personne (par exemple, pour les besoins du sujet, un animal : « Médor », en désignation individuelle, ou « le chien », généralement). « Le cerveau de Médor » ne serait pas une réponse possible à la question « qui » (sauf bizarrerie de langage), alors qu'avec « quel » ce type de possibilité de réponse (organe, faculté, etc.) n'est pas linguistiquement exclu. Bref, si on veut donner ce sujet, on met « quel » et pas « qui ».Parménide a écrit: Mais je me demande ce que ça aurait impliqué si "qui" avait remplacé "quel"...
C'est aussi un sujet d'entraînement valable pour l'agreg interne.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Moi, je n'en pense rien de spécial, il est tout ce qu'il y a de plus ordinaire.Avec qui, le sujet serait mal formulé : en réponse à la question « qui », on attend la désignation d'une personne ou de quelque chose d'assimilable à une personne (par exemple, pour les besoins du sujet, un animal : « Médor », en désignation individuelle, ou « le chien », généralement). « Le cerveau de Médor » ne serait pas une réponse possible à la question « qui » (sauf bizarrerie de langage), alors qu'avec « quel » ce type de possibilité de réponse (organe, faculté, etc.) n'est pas linguistiquement exclu. Bref, si on veut donner ce sujet, on met « quel » et pas « qui ».Parménide a écrit: Mais je me demande ce que ça aurait impliqué si "qui" avait remplacé "quel"...
C'est aussi un sujet d'entraînement valable pour l'agreg interne.
Je viens de finir là.
Mais ce "quel" m'a grandement perturbé. En fait il faut le comprendre je crois comme "qu'est-ce que?" Non?
Pourquoi précises-tu "interne", pour l'agrégation?
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- User17706Bon génie
Oh, c'est un sujet de dissertation générale valable comme entraînement pour tout concours, mais à l'écrit de l'interne, en 2016, il y a la notion « le sujet » au programme de l'épreuve de dissertation. Un tel sujet n'est pas forcément très susceptible de tomber, mais en revanche il donne l'occasion de travailler utilement la notion en question.
- LeclochardEmpereur
Je vais poser une question naïve mais qui aidera peut-être Parmenide. A quoi reconnaît-on un sujet de philosophie ? Qu'a-t-il de particulier ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- InvitéPPPNiveau 8
On a pas la même idée de ce qui pourrait aider Parménide visiblement ... Rendez-vous dans 2500 pages ...
- JPhMMDemi-dieu
Le sujet est intéressant.
De plus, mon esprit rebondit de question en question. :lol:
Ainsi : une perception n'est-elle pas toujours une perception de soi ?
De plus, mon esprit rebondit de question en question. :lol:
Ainsi : une perception n'est-elle pas toujours une perception de soi ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ParménideNeoprof expérimenté
PY : j'espère que le sujet est bien à comprendre au sens de : "qu'est ce que..."
Parce que je ne vois pas d'autre sens possible.
C'est une très bonne question, car ça fait partie de celles que je me pose souvent et qui se poseront à moi dans le cadre de l'enseignement. Et qui donc suscitent mon inquiétude.
Comment choisir des sujets de philosophie pour les élèves?
Comment faire la distinction entre un sujet ayant un potentiel philosophique et un sujet n'en ayant pas?
D'ailleurs ça me fait penser à ces canulars que se font parfois entre eux les étudiants à l'ENS : les faux sujets. Un prof de ma fac a raconté un jour : le sujet "Vie et mort : avantages et inconvénients" a circulé. Et tout le monde ne s'est pas rendu compte d'emblée qu'il était faux !
Raconté ainsi c'est évidement drôle, mais ça pose à mon sens malgré tout le problème délicat de la limite entre ce qu'est la philosophie et ce qu'elle n'est pas.
En somme il s'agit de la définition de cette discipline.
Parce que je ne vois pas d'autre sens possible.
Leclochard a écrit:Je vais poser une question naïve mais qui aidera peut-être Parmenide. A quoi reconnaît-on un sujet de philosophie ? Qu'a-t-il de particulier ?
C'est une très bonne question, car ça fait partie de celles que je me pose souvent et qui se poseront à moi dans le cadre de l'enseignement. Et qui donc suscitent mon inquiétude.
Comment choisir des sujets de philosophie pour les élèves?
Comment faire la distinction entre un sujet ayant un potentiel philosophique et un sujet n'en ayant pas?
D'ailleurs ça me fait penser à ces canulars que se font parfois entre eux les étudiants à l'ENS : les faux sujets. Un prof de ma fac a raconté un jour : le sujet "Vie et mort : avantages et inconvénients" a circulé. Et tout le monde ne s'est pas rendu compte d'emblée qu'il était faux !
Raconté ainsi c'est évidement drôle, mais ça pose à mon sens malgré tout le problème délicat de la limite entre ce qu'est la philosophie et ce qu'elle n'est pas.
En somme il s'agit de la définition de cette discipline.
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- User17706Bon génie
+1.philophilophilo a écrit:On a pas la même idée de ce qui pourrait aider Parménide visiblement ... Rendez-vous dans 2500 pages ...
L'art du travail efficace passe d'abord et avant tout par l'art d'éviter de se noyer dans une Grande Question. Quand il y a un pont qui permet de traverser à sec, on ne choisit pas de traverser à la nage un torrent plein de tourbillons. Conseil valable en toutes circonstances: cherchez le pont
- InvitéPPPNiveau 8
Parménide, tu es sûr que tu évolueras un jour dans le cadre de l'enseignement ? J'ai des doutes ...
Pauvre Yorick, c'est un bon conseil, mais déjà métaphorique, alors pour ceux qui ne suivent pas les conseils qui sont les plus terre-à-terre ...
Pauvre Yorick, c'est un bon conseil, mais déjà métaphorique, alors pour ceux qui ne suivent pas les conseils qui sont les plus terre-à-terre ...
- ParménideNeoprof expérimenté
philophilophilo a écrit:Parménide, tu es sûr que tu évolueras un jour dans le cadre de l'enseignement ? J'ai des doutes ...
Pourrais-je savoir pour quelles raisons?
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- ShajarVénérable
Non, tu ne peux pas.
Petit rappel pour tout le monde : on évite que Parménide ne tourne en rond autour de questions sur sa personnalité. Merci !
Petit rappel pour tout le monde : on évite que Parménide ne tourne en rond autour de questions sur sa personnalité. Merci !
- ParménideNeoprof expérimenté
JPhMM a écrit:Ainsi : une perception n'est-elle pas toujours une perception de soi ?
Il me semble difficile de répondre négativement à cette question. D'ailleurs j'ai abordé ce point dans la dissertation.
Mais je continue de ne pas comprendre vraiment le sens de "quel", dans ce libellé.
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- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Cherche "perspectivisme chez Nietzsche" ça peut te fournir un angle d'approche intéressant car ça permet de jouer avec les termes sujet et objet et de s'apercevoir qu'ils sont finalement solidaires. (Va lire l'aphorisme 374 du Gai Savoir)
Le sujet de la perception produit le sujet de la/sa perception en somme et vice versa.
Il ya corrélation sujet/objet : je vois cet arbre d'une certaine manière et il se présente à moi d'une certaine manière.
A cette question, tu peux répondre qu'il n'y a pas de sujet de la perception mais qu'il n'y a que des perspectives multiples par exemple - et que dans ce jeu de perspectives multiples, le sujet et l'objet se confondent au point que la notion de sujet est anéantie par la perception elle-même.
Le sujet de la perception produit le sujet de la/sa perception en somme et vice versa.
Il ya corrélation sujet/objet : je vois cet arbre d'une certaine manière et il se présente à moi d'une certaine manière.
A cette question, tu peux répondre qu'il n'y a pas de sujet de la perception mais qu'il n'y a que des perspectives multiples par exemple - et que dans ce jeu de perspectives multiples, le sujet et l'objet se confondent au point que la notion de sujet est anéantie par la perception elle-même.
- JPhMMDemi-dieu
Je suis sceptique.
Je suis certain que le sujet de la perception (par moi) existe, mais pas son objet. Qu'il me prouve, on verra plus tard.
Hop, et voilà, y'a plus de chat de Schrödy. *smiley qui se frotte les mains*
Je suis certain que le sujet de la perception (par moi) existe, mais pas son objet. Qu'il me prouve, on verra plus tard.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Est-ce que l'expression "sujet de la perception" fait sens d'ailleurs?
Quel statut accorder à la préposition "de" ici - est-ce une appartenance?
Le sujet serait subordonné à la perception et dépendrait d'elle?
Il faut aussi penser l'autonomie du sujet par rapport à la perception, est-ce qu'il lui préexiste?
On pourrait répondre qu'il n'y a pas de sujet de la perception mais qu'il y a des perceptions du sujet. Toujours dans une optique perspectiviste.
Quel statut accorder à la préposition "de" ici - est-ce une appartenance?
Le sujet serait subordonné à la perception et dépendrait d'elle?
Il faut aussi penser l'autonomie du sujet par rapport à la perception, est-ce qu'il lui préexiste?
On pourrait répondre qu'il n'y a pas de sujet de la perception mais qu'il y a des perceptions du sujet. Toujours dans une optique perspectiviste.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- JPhMMDemi-dieu
Sans ces perceptions le sujet existe-t-il ? :lol:Zarathoustra-Educateur a écrit:Est-ce que l'expression "sujet de la perception" fait sens d'ailleurs?
Quel statut accorder à la préposition "de" ici - est-ce une appartenance?
Le sujet serait subordonné à la perception et dépendrait d'elle?
Il faut aussi penser l'autonomie du sujet par rapport à la perception, est-ce qu'il lui préexiste?
On pourrait répondre qu'il n'y a pas de sujet de la perception mais qu'il y a des perceptions du sujet. Toujours dans une optique perspectiviste.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Si la réponse est non, c'est bien un sujet de la perception dont il s'agit. C'est-à-dire qui y est subordonné.
Mais prenons la perception comme acte singulier : postulons un sujet percevant et un objet perçu. N'est-il pas assez évident que l'objet perçu peut être considéré comme "le sujet de la perception" au même sens où l'on parle du "sujet d'un article" (ce qui en fait le contenu). Dans ce cas le sujet de la perception serait à la fois dans le perçu et dans le percevant, ce qui tend à faire imploser la séparation objet et sujet.
Bref, Parménide, commence par faire ton analyse de notions comme ça :
Sujet = Ce dont on parle : un sujet de conversation ou de dissertation. Exemple grammatical : le sujet dans une phrase est la chose ou la personne à laquelle s'applique un prédicat (ou plusieurs).
En philo : généralement opposé à objet, le sujet est ce qui est pourvu d'une conscience réflexive et il apparaît chez Descartes (fondateur de la subjectivité : cogito ergo sum MM).
Perception : renvoie à une action, celle de percevoir, c'est à dire de s'approprier par une faculté "un perçu" (par la vue au fait ? Ou l'acte de percevoir peut-il englober les autres sens?...)
La corrélation entre les deux termes : les deux présupposent une action qui peut être désignée verbalement puisqu'il n'y a pas de sujet sans penser et pas de perception sans percevoir.
A partir de là, tu vois que tu peux déjà introduire deux termes : conscience et action.
De quoi te débloquer. A toi d'avancer maintenant. Fais-le en posant des questions et en y répondant avec le maximum de probité.
Mais prenons la perception comme acte singulier : postulons un sujet percevant et un objet perçu. N'est-il pas assez évident que l'objet perçu peut être considéré comme "le sujet de la perception" au même sens où l'on parle du "sujet d'un article" (ce qui en fait le contenu). Dans ce cas le sujet de la perception serait à la fois dans le perçu et dans le percevant, ce qui tend à faire imploser la séparation objet et sujet.
Bref, Parménide, commence par faire ton analyse de notions comme ça :
Sujet = Ce dont on parle : un sujet de conversation ou de dissertation. Exemple grammatical : le sujet dans une phrase est la chose ou la personne à laquelle s'applique un prédicat (ou plusieurs).
En philo : généralement opposé à objet, le sujet est ce qui est pourvu d'une conscience réflexive et il apparaît chez Descartes (fondateur de la subjectivité : cogito ergo sum MM).
Perception : renvoie à une action, celle de percevoir, c'est à dire de s'approprier par une faculté "un perçu" (par la vue au fait ? Ou l'acte de percevoir peut-il englober les autres sens?...)
La corrélation entre les deux termes : les deux présupposent une action qui peut être désignée verbalement puisqu'il n'y a pas de sujet sans penser et pas de perception sans percevoir.
A partir de là, tu vois que tu peux déjà introduire deux termes : conscience et action.
De quoi te débloquer. A toi d'avancer maintenant. Fais-le en posant des questions et en y répondant avec le maximum de probité.
- lumeekaExpert spécialisé
Philip K Dick ouJPhMM a écrit:Je suis sceptique.
Je suis certain que le sujet de la perception (par moi) existe, mais pas son objet. Qu'il me prouve, on verra plus tard.
Hop, et voilà, y'a plus de chat de Schrödy. *smiley qui se frotte les mains*
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- JPhMMDemi-dieu
J'ai failli mettre une vidéo de chanson des Doors, mais finalement je m’abstiendrai, même si cela n'aurait pas été HS.
PS : c'est malin, tu m'as donné envie de lire son Tour du Monde. Hop, commandé.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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