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- mathy78Niveau 1
MUTIS a écrit:mathy78 a écrit:J'envisage mon enseignement par un travail d'équipe très important. Notamment pour la 6è, il va falloir travailler avec les écoles pour décider d'un programme de lecture puisqu'il est inexistant et éviter les répétitions.
Pour les 5è, 4è, 3è, il va falloir s'accorder sur la langue, même si elle semble disparaître...
J'aurais souhaité travailler les nouveaux programmes de 6è pour la rentée 2015 mais il y a trop d'inconnus. Seule face aux programmes je ne peux rien décider, il va falloir beaucoup de temps de concertation.
Chouette ! Quel enthousiasme pour des programmes... ineptes et quelle abnégation !
Quelle urgence y a-t-il à appliquer une réforme néfaste et des programmes en pleine régression ?
Un petit conseil de lecture pour modérer ton enthousiasme :
https://www.neoprofs.org/t90629-projet-de-programme-en-francais-pistes-d-analyse
Je te remercie mais je me suis informée avant de m'exprimer. J'estime que faire l'autruche n'est pas une solution non plus...Moi je suis optimiste et non pessimiste. Dans ces nouveaux programmes je vois une grande liberté pédagogique et cela me plait. Je n'ai pas envie de polémiquer. Je donne juste mon avis.
- JaneMonarque
Avec un tel enthousiasme, on n'est pas rendus... Par chance dans mon collège, nous sommes tous de vieux cons rétrogrades néanmoins optimistes (car oui, on continue d'y croire, on se dit que oui, l'école a pour objectif d'élever les enfants et non de les amuser) qui freinerons des quatre fers. :lol: :lol:
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"Il n'est pas une vérité qui ne porte avec elle son amertume." (A. Camus)
- DalvaVénérable
Je ne l'envisage pas.
Mathy78, je ne comprends pas ce que tu dis. J'ai l'impression que tu te contredis en deux messages : comment peux-tu voir dans la réforme une grande liberté pédagogique tout en ayant conscience qu'on nous impose une pédagogie (EPI) et que tu évoques toi-même "un travail d'équipe très important", "travailler avec les écoles pour décider d'un programme de lecture", "s'accorder sur la langue", "je ne peux rien décider", "beaucoup de temps de concertation". En résumé, cette réforme t'interdis toute décision personnelle concernant les contenus et les méthodes, tu te dis obligée de tenir compte des collègues (qui n'auront peut-être pas les mêmes attentes et exigences que toi), et tu parles de liberté pédagogique dans le même temps.
Peux-tu m'expliquer où tu la perçois, afin que je comprenne mieux ?
Mathy78, je ne comprends pas ce que tu dis. J'ai l'impression que tu te contredis en deux messages : comment peux-tu voir dans la réforme une grande liberté pédagogique tout en ayant conscience qu'on nous impose une pédagogie (EPI) et que tu évoques toi-même "un travail d'équipe très important", "travailler avec les écoles pour décider d'un programme de lecture", "s'accorder sur la langue", "je ne peux rien décider", "beaucoup de temps de concertation". En résumé, cette réforme t'interdis toute décision personnelle concernant les contenus et les méthodes, tu te dis obligée de tenir compte des collègues (qui n'auront peut-être pas les mêmes attentes et exigences que toi), et tu parles de liberté pédagogique dans le même temps.
Peux-tu m'expliquer où tu la perçois, afin que je comprenne mieux ?
- mathy78Niveau 1
Travailler en équipe n'empêche pas la liberté pédagogique.
Les nouveaux programmes n'imposent pas d'auteurs particuliers, ni de siècles... Le risque est donc de traiter la même oeuvre en 6è puis en 5è.(C'est souvent déjà le cas entre le CM2 et la 6è). Le travail en équipe est donc essentiel pour éviter cela. Il permettrait de mettre en place un cadre mais à l'intérieur de ce cadre je pourrai faire des choix personnels.
J'estime que le travail du professeur n'est pas de rester seul enfermé dans sa salle. Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et c'est en cela que j'apprécie les nouveaux programmes. Cela va mettre une nouvelle dynamique entre les équipes.
Attention je n'encense pas les programmes, beaucoup de choses me heurte aussi.
Les nouveaux programmes n'imposent pas d'auteurs particuliers, ni de siècles... Le risque est donc de traiter la même oeuvre en 6è puis en 5è.(C'est souvent déjà le cas entre le CM2 et la 6è). Le travail en équipe est donc essentiel pour éviter cela. Il permettrait de mettre en place un cadre mais à l'intérieur de ce cadre je pourrai faire des choix personnels.
J'estime que le travail du professeur n'est pas de rester seul enfermé dans sa salle. Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et c'est en cela que j'apprécie les nouveaux programmes. Cela va mettre une nouvelle dynamique entre les équipes.
Attention je n'encense pas les programmes, beaucoup de choses me heurte aussi.
- VanGogh59Expert spécialisé
Mathy, qui tu te dis que dans les cadres dont tu parles, personne ne va pas t'imposer tes choix ? Regarde simplement à quel point les thèmes de chaque EPI est précis et n'autorise que très peu de liberté... J'apprécie beaucoup mes collègues mais je m'aperçois que personne ne travaille de la même façon. Et c'est d'ailleurs tant mieux car cela permet d'enrichir les contenus de ce que nous enseignons. Le formatage de notre enseignement ne me rend pas particulièrement "optimiste"....
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- RoninMonarque
Ne vous inquiétez pas, les coordos seront là pour vous imposer comment bosser, c'est le but qui se cache derrière tout ce que l'on nous pond. Et avec l'autonomie supplémentaire pour les CDE, la liberté pédagogique sera réservée aux cours d'histoire....
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- MUTISExpert
mathy78 a écrit:MUTIS a écrit:mathy78 a écrit:J'envisage mon enseignement par un travail d'équipe très important. Notamment pour la 6è, il va falloir travailler avec les écoles pour décider d'un programme de lecture puisqu'il est inexistant et éviter les répétitions.
Pour les 5è, 4è, 3è, il va falloir s'accorder sur la langue, même si elle semble disparaître...
J'aurais souhaité travailler les nouveaux programmes de 6è pour la rentée 2015 mais il y a trop d'inconnus. Seule face aux programmes je ne peux rien décider, il va falloir beaucoup de temps de concertation.
Chouette ! Quel enthousiasme pour des programmes... ineptes et quelle abnégation !
Quelle urgence y a-t-il à appliquer une réforme néfaste et des programmes en pleine régression ?
Un petit conseil de lecture pour modérer ton enthousiasme :
https://www.neoprofs.org/t90629-projet-de-programme-en-francais-pistes-d-analyse
Je te remercie mais je me suis informée avant de m'exprimer. J'estime que faire l'autruche n'est pas une solution non plus...Moi je suis optimiste et non pessimiste. Dans ces nouveaux programmes je vois une grande liberté pédagogique et cela me plait. Je n'ai pas envie de polémiquer. Je donne juste mon avis.
ça c'est le discours officiel : liberté pédagogique ! Mais quelle liberté alors que l'enseignement en séquences est imposé !!!
Quel est l'intérêt de programmes qui désorganisent l'enseignement par année scolaire et qui ne proposent aucune oeuvre et de vagues notions.
Ce programme (en français) est assez lamentable et je rejoins les critiques énoncées par Véronique Marchais, Pierre Jacolino et d'autres.
Quant au fait d'échanger avec les collègues, je n'ai pas attendu ces programmes indigents (qui placent l'oral comme priorité !) pour le faire.
En français en particulier les programmes sont une régression inacceptable par rapport à ceux de 2008. Ce qui me rend pessimiste, c'est de voir que les gens acceptent sans broncher des programmes aussi médiocres et sont même capables de trouver qu'ils ont des qualités !
Les autruches en l'occurrence sont ceux qui baissent la tête et refusent au passage de voir que les heures de français vont être diminuées et amputées. Ne serait-ce que pour cela, cette réforme est affligeante...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- MUTISExpert
Ronin a écrit:Ne vous inquiétez pas, les coordos seront là pour vous imposer comment bosser, c'est le but qui se cache derrière tout ce que l'on nous pond. Et avec l'autonomie supplémentaire pour les CDE, la liberté pédagogique sera réservée aux cours d'histoire....
il m'étonnerait fort que les coordos imposent quoi que ce soit chez nous... Ils sont contre la réforme !
Et notre CDE aussi !
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- RoninMonarque
Tant mieux, vous êtes l'exception...
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- Thalia de GMédiateur
Les coordos ne sont pas les chefs de l'équipe. Ils se dévouent pour des tâches ingrates, comme participer à la réunion de répartition des crédits de discipline, s'occuper de certaines commandes et depuis peu pointer son nez au conseil pédagogique. Qu'est-ce que j'ai pu m'éclater quand je l'ai été.Ronin a écrit:Ne vous inquiétez pas, les coordos seront là pour vous imposer comment bosser, c'est le but qui se cache derrière tout ce que l'on nous pond. Et avec l'autonomie supplémentaire pour les CDE, la liberté pédagogique sera réservée aux cours d'histoire....
- RoninMonarque
Je sais, mais si vous lisez entre les lignes des réformes successives, le but est bien d'avoir des chefs intermédiaires...
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- MUTISExpert
Ronin a écrit:Je sais, mais si vous lisez entre les lignes des réformes successives, le but est bien d'avoir des chefs intermédiaires...
Mais ça ne marchera que si les gens acceptent cette comédie... A nous de travailler ou de les neutraliser.
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"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
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"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- RoninMonarque
Vu la mentalité de fayots de bons élèves et de larbins de beaucoup..
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- Thalia de GMédiateur
Une solution : garder le cadre actuel avec une progression chronologique de bon aloi, l'étude de textes patrimoniaux en OI ou en extraits longs.mathy78 a écrit:Travailler en équipe n'empêche pas la liberté pédagogique.
Les nouveaux programmes n'imposent pas d'auteurs particuliers, ni de siècles... Le risque est donc de traiter la même oeuvre en 6è puis en 5è.(C'est souvent déjà le cas entre le CM2 et la 6è). Le travail en équipe est donc essentiel pour éviter cela. Il permettrait de mettre en place un cadre mais à l'intérieur de ce cadre je pourrai faire des choix personnels.
J'estime que le travail du professeur n'est pas de rester seul enfermé dans sa salle. Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et c'est en cela que j'apprécie les nouveaux programmes. Cela va mettre une nouvelle dynamique entre les équipes.
Attention je n'encense pas les programmes, beaucoup de choses me heurte aussi.
Pourquoi renoncer à ce qui, enfin, nous satisfait ?
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- bruno09Niveau 10
Ronin a écrit:Tant mieux, vous êtes l'exception...
Chez nous, l'équipe de direction a refusé d'être collège pilote...
- AdriGrand Maître
Si la réforme est mise en place... je perds immédiatement 33% de mes heures.
Comment continuer à enseigner ? En classe, comme avant. Tant qu'il y aura des élèves.
En EPI ??? Il sera toujours temps de voir. Carcan supplémentaire où il faudra faire entrer à tout prix les projets menés volontairement d'habitude, avec le problème d'entraîner tout un niveau derrière soi. Et puis quand on fait un projet avec un partenaire étranger, ça entre comment dans les EPI ?
Pour ma coordo qui est aussi au conseil péda, aucune crainte, elle est franchement contre la réforme, comme moi - ah ben oui, c'est moi (Equipe réduite :lol: )
Comment continuer à enseigner ? En classe, comme avant. Tant qu'il y aura des élèves.
En EPI ??? Il sera toujours temps de voir. Carcan supplémentaire où il faudra faire entrer à tout prix les projets menés volontairement d'habitude, avec le problème d'entraîner tout un niveau derrière soi. Et puis quand on fait un projet avec un partenaire étranger, ça entre comment dans les EPI ?
Pour ma coordo qui est aussi au conseil péda, aucune crainte, elle est franchement contre la réforme, comme moi - ah ben oui, c'est moi (Equipe réduite :lol: )
- BrindIfFidèle du forum
En fait de liberté pédagogique, c'est une plus grande liberté dans les contenus à enseigner que nous aurons (du moins avec les projets de programmes actuels).MUTIS a écrit:ça c'est le discours officiel : liberté pédagogique ! Mais quelle liberté alors que l'enseignement en séquences est imposé !!!
Niveau pédagogique, il y a globalement plus de contraintes (directement, ou via la nécessaire coordination avec les collègues).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
BrindIf a écrit:En fait de liberté pédagogique, c'est une plus grande liberté dans les contenus à enseigner que nous aurons (du moins avec les projets de programmes actuels).MUTIS a écrit:ça c'est le discours officiel : liberté pédagogique ! Mais quelle liberté alors que l'enseignement en séquences est imposé !!!
Niveau pédagogique, il y a globalement plus de contraintes (directement, ou via la nécessaire coordination avec les collègues).
Justement c'est ça le problème. Si on veut un vrai service public, égal partout sur le territoire, il faut des programmes clairs qui imposent les contenus (je veux dire, thématiques etc), mais nous laissent libres de les enseigner conformément à notre personnalité, notre façon de faire... Nous ne sommes pas des robots.
- MUTISExpert
BrindIf a écrit:En fait de liberté pédagogique, c'est une plus grande liberté dans les contenus à enseigner que nous aurons (du moins avec les projets de programmes actuels).MUTIS a écrit:ça c'est le discours officiel : liberté pédagogique ! Mais quelle liberté alors que l'enseignement en séquences est imposé !!!
Niveau pédagogique, il y a globalement plus de contraintes (directement, ou via la nécessaire coordination avec les collègues).
Non, nous avions déjà une grande liberté de choix... et d'organisation des cours. Je ne fais pas forcément les mêmes oeuvres et je n'ai pas forcément la même organisation que mes collègues.
Avec la réforme, on impose... le dogme de la séquence parfaitement démonté dans ces deux interventions:
http://www.reformeducollege.fr/nouveaux-programmes/nouveau-programme-de-francais-l-analyse-d-un-auteur-de-manuel-de-reference
http://www.en-aparte.com/2015/05/18/reforme-du-college-regression-indigence-et-galimatias-au-menu/
Quant au choix des oeuvres, il est fort dommageable qu'aucun cadre ne soit fixé car pour certains cela voudra dire beaucoup moins de références et d'auteurs patrimoniaux au profit de séries télévisées, de BD, de textes divers de qualité hétérogène. Et pour ceux qui changeront de collège, des redites, des doublons éventuels etc..
Bref beaucoup d'inconvénients pour un gain inexistant. Aucun intérêt pour les élèves et pour nous.
Et la baisse des horaires en français, ça n'a pas l'air de vous gêner tout comme la suppression ou diminution des horaires optionnels...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- V.MarchaisEmpereur
Fires of Pompeii a écrit:BrindIf a écrit:En fait de liberté pédagogique, c'est une plus grande liberté dans les contenus à enseigner que nous aurons (du moins avec les projets de programmes actuels).MUTIS a écrit:ça c'est le discours officiel : liberté pédagogique ! Mais quelle liberté alors que l'enseignement en séquences est imposé !!!
Niveau pédagogique, il y a globalement plus de contraintes (directement, ou via la nécessaire coordination avec les collègues).
Justement c'est ça le problème. Si on veut un vrai service public, égal partout sur le territoire, il faut des programmes clairs qui imposent les contenus (je veux dire, thématiques etc), mais nous laissent libres de les enseigner conformément à notre personnalité, notre façon de faire... Nous ne sommes pas des robots.
Exactement. Cette réforme met tout sens dessus dessous. Elle met de la liberté là où il faut un cadrage et ôte cette liberté là où nous en avons absolument besoin (la pédagogie).
- V.MarchaisEmpereur
MUTIS a écrit:
Et la baisse des horaires en français, ça n'a pas l'air de vous gêner tout comme la suppression ou diminution des horaires optionnels...
Oui, rien que ça, c'est une catastrophe qui suffit à disqualifier la réforme.
- lottaFidèle du forum
Totalement d'accord avec vous, Mutis et Véronique.
Vous lire me donne du courage pour me battre.
Vous lire me donne du courage pour me battre.
- DalvaVénérable
Véro, Mutis, Fires of Pompeii, BrindIf !
Si je comprends bien, tu appelles "liberté pédagogique" le fait de pouvoir traiter le contenu que tu souhaites, quand moi j'appelle "liberté pédagogique" le fait de traiter un contenu donné de la manière que je souhaite (c'est-à-dire de la façon que je juge appropriée aux élèves que j'ai en face de moi MAIS AUSSI (et c'est hyper important pour moi, et c'est un fait qui semble complètement négligé par trop de monde) que je juge appropriée à moi-même, enseignante et humaine, qui ne puis pas me fondre efficacement dans n'importe quel moule).
Il ne me semble pas que la pédagogie, d'après la définition que j'en ai, renvoie à ce que tu mets derrière ce terme.
Par ailleurs, la liberté pédagogique réelle que nous avons actuellement n'empêche pas le choix des œuvres (parmi celles qui correspondent aux attentes des programmes en terme de contenus), puisque le choix de telle ou telle œuvre entre justement dans la pédagogie (on s'adapte à la classe, tout en restant dans le cadre du programme).
De plus, la liberté pédagogique actuelle ne mène en rien à traiter la même œuvre deux ans de suite. Cela s'est passé uniquement avec les programmes de primaire de 2002, qui ont tenté de transformer le cycle 3 en petit collège en oubliant au passage l'acquisition des bases fondamentales (on parlait narrateur, on pseudo-étudiait des œuvres longues, et on était incapable d'aligner trois phrases à l'écrit ni de comprendre les liens parfois explicites entre deux idées, en raison de grandes lacunes grammaticales).
mathy78 a écrit:Travailler en équipe n'empêche pas la liberté pédagogique.
Les nouveaux programmes n'imposent pas d'auteurs particuliers, ni de siècles... Le risque est donc de traiter la même oeuvre en 6è puis en 5è.(C'est souvent déjà le cas entre le CM2 et la 6è). Le travail en équipe est donc essentiel pour éviter cela. Il permettrait de mettre en place un cadre mais à l'intérieur de ce cadre je pourrai faire des choix personnels.
J'estime que le travail du professeur n'est pas de rester seul enfermé dans sa salle. Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et c'est en cela que j'apprécie les nouveaux programmes. Cela va mettre une nouvelle dynamique entre les équipes.
Attention je n'encense pas les programmes, beaucoup de choses me heurte aussi.
Si je comprends bien, tu appelles "liberté pédagogique" le fait de pouvoir traiter le contenu que tu souhaites, quand moi j'appelle "liberté pédagogique" le fait de traiter un contenu donné de la manière que je souhaite (c'est-à-dire de la façon que je juge appropriée aux élèves que j'ai en face de moi MAIS AUSSI (et c'est hyper important pour moi, et c'est un fait qui semble complètement négligé par trop de monde) que je juge appropriée à moi-même, enseignante et humaine, qui ne puis pas me fondre efficacement dans n'importe quel moule).
Il ne me semble pas que la pédagogie, d'après la définition que j'en ai, renvoie à ce que tu mets derrière ce terme.
Par ailleurs, la liberté pédagogique réelle que nous avons actuellement n'empêche pas le choix des œuvres (parmi celles qui correspondent aux attentes des programmes en terme de contenus), puisque le choix de telle ou telle œuvre entre justement dans la pédagogie (on s'adapte à la classe, tout en restant dans le cadre du programme).
De plus, la liberté pédagogique actuelle ne mène en rien à traiter la même œuvre deux ans de suite. Cela s'est passé uniquement avec les programmes de primaire de 2002, qui ont tenté de transformer le cycle 3 en petit collège en oubliant au passage l'acquisition des bases fondamentales (on parlait narrateur, on pseudo-étudiait des œuvres longues, et on était incapable d'aligner trois phrases à l'écrit ni de comprendre les liens parfois explicites entre deux idées, en raison de grandes lacunes grammaticales).
- RoninMonarque
C'était pire que ça les programmes de 2002 dans le primaire. Puissiez vous échapper à ces horreurs ! sachant que les nouveaux sont moins que folichons en français-maths pour le primaire..
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- ProvenceEnchanteur
Tout à fait!V.Marchais a écrit:Et comme nous n'aurons guère de temps pour ces consultations, j'ai une solution clé en main : 2009 forever. Après tout, ce sont les meilleurs programmes que nous ayons eu depuis des années : faisons-les durer !
Ben oui, aux profs de se charger de faire le boulot que les concepteurs des programmes n'ont pas achevé. Youpi.mathy78 a écrit:Travailler en équipe n'empêche pas la liberté pédagogique.
Les nouveaux programmes n'imposent pas d'auteurs particuliers, ni de siècles... Le risque est donc de traiter la même oeuvre en 6è puis en 5è.(C'est souvent déjà le cas entre le CM2 et la 6è). Le travail en équipe est donc essentiel pour éviter cela. Il permettrait de mettre en place un cadre mais à l'intérieur de ce cadre je pourrai faire des choix personnels.
J'estime que le travail du professeur n'est pas de rester seul enfermé dans sa salle.
Je me sens rarement seule dans ma salle avec mes 28 élèves.
J'ai beaucoup appris de mon collègue fou, notamment j'ai appris de m'en tenir éloignée.Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et c'est en cela que j'apprécie les nouveaux programmes.
Une dynamique explosive...Cela va mettre une nouvelle dynamique entre les équipes.
- LefterisEsprit sacré
J'envisage de ne rien changer en français : progression chronologique selon les niveaux , textes patrimoniaux uniquement. Le latin , j'en ai fait mon deuil, ça deviendra très vite impossible. Si toutefois un EPI était imposé, j'aviserai quant à ce que je peux faire en une heure.
Pour les modalités de travail : fuite des réunions le plus possible, évitement de la fonction de PP (surtout en 6ème, réunionnite assurée), refus d'être coordo , refus des HS, refus de tout projet (ça , je le fais déjà...) . Tout ce qui pourra gripper la réforme à mon modeste niveau, et "venger" les LA.
Si je peux , détachement dans une autre administration mais il ne faut pas trop rêver.
Pour les modalités de travail : fuite des réunions le plus possible, évitement de la fonction de PP (surtout en 6ème, réunionnite assurée), refus d'être coordo , refus des HS, refus de tout projet (ça , je le fais déjà...) . Tout ce qui pourra gripper la réforme à mon modeste niveau, et "venger" les LA.
Si je peux , détachement dans une autre administration mais il ne faut pas trop rêver.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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