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- LefterisEsprit sacré
Là, c'est la "gôche" qui cogne , donc même anesthésie des syndicats.Diclonia a écrit:Mais c'était déjà un projet il y a quelques années, on a fait grève, c'est passé à la trappe... et là, ça recommence ??
De plus, la tenaille se referme progressivement , une mesure "lourde" par an , comme si tout n'était pas lié, réformes, évaluation, "retouche du statut".
Ceux qui ne suivent pas ne voient pas le lien entre ces "réformes", ils ne comprennent pas que les coups pourtant grossiers convergent au même but , et quand ils se réveilleront , trop tard. Certains sont KO . Ou alors ils le voient, mais vaguement, ne réalisent pas le cauchemar, car si les coups préparatoires sont espacés, le résultat se fera sentir dans sa globalité :
- travail de m..de, réunions
- présence accrue pour faire cette m...de
- menace larvée (ou même pas larvée ) permanente
- diminution des revenus (eh oui ! les projets se feront sans HSE, au mieux avec les IMP , et ils seront de fait obligatoires).
- services partagés avec la diminution de la DHG
j'allais oublier pour assaisonner tout ça la saine ambiance de camaraderie qui va régner dans cette mise en compétition.
- LefterisEsprit sacré
J'ai été dans une administration où ça fonctionnait un peu comme ça. Pas de barème national , l'équation étant non proposé à l'avancement = non promu. Donc jamais pour certains... . Accès à certains services uniquement par cooptation , et affectation soit par secteur de spécialité, soit sur un ressort géographique. Donc possibilité de mettre les gens dans des placards sans rien justifier, de les déplacer ad nutum . Raison principale de mon départ, d'ailleurs ... La différence, c'est que les traitements n'avaient rien à voir.Carnyx a écrit:Lefteris a écrit:
Aucun CDE ne peut juger de la qualité d'un cours, de sa préparation, des connaissances de l'enseignant, dans un domaine où il ne connaît rien; c'st à dire dans toutes les matières qui ne sont pas les siennes à l'origine. Mais s'il faut juger un enseignant au volume de mousse qu'il brasse, à ses projets, à la couleur de ses chaussures, à la servilité dont il fait preuve pur dire amen à tout, n'importe qui peut le faire. Et de l'autre côté, j'ai de forts soupçons quant aux compétences disciplinaires des enseignants qui applaudissent à la notation au "mérite" dont il ne fait aucun doute pour eux qu'ils seront les heureux lauréats.
Et c'est exactement l'arme dont a besoin la réforme du collège, et toutes les réformes d'ailleurs, aussi ineptes les unes que les autres, du primaire à université, qui se préoccupent de tout, sauf du savoir transmis in fine et de la qualité des études et des étudiants.
J'ai eu l'insigne privilège de servir de cobaye à l'entretien avec le cde il y a qq années !
Bilan : je ne rayonne pas assez, je ne mets pas assez de bonnes moyennes, j'ai une sale tronche (je résume la pensée du chef), je fais pas de projets éoliens, etc.
Je ne fais que mes cours ! C'est rédhibitoire !
Je n'ai pas été très aimable non plus…
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CarnyxNeoprof expérimenté
Un de mes cousins, cadre à France Telecom et forte tête partisan du service public, a fini littéralement dans un placard avec pour consigne implicite de ne rien faire !Lefteris a écrit:
J'ai été dans une administration où ça fonctionnait un peu comme ça. Pas de barème national , l'équation étant non proposé à l'avancement = non promu. Donc jamais pour certains... . Accès à certains services uniquement par cooptation , et affectation soit par secteur de spécialité, soit sur un ressort géographique. Donc possibilité de mettre les gens dans des placards sans rien justifier, de les déplacer ad nutum . Raison principale de mon départ, d'ailleurs ... La différence, c'est que les traitements n'avaient rien à voir.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- trompettemarineMonarque
Whypee a écrit:Carnyx a écrit:
J'ai eu l'insigne privilège de servir de cobaye à l'entretien avec le cde il y a qq années !
Bilan : je ne rayonne pas assez, je ne mets pas assez de bonnes moyennes, j'ai une sale tronche (je résume la pensée du chef), je fais pas de projets éoliens, etc.
Je ne fais que mes cours ! C'est rédhibitoire !
Je n'ai pas été très aimable non plus…
Je m'étais porté volontaire, si, si !
Mais malheureusement mon CdE à pété un plomb et a été interné avant. Pffff ! Lâche !
Du coup je ne sais pas ce que jenevauxpas.
Oh ! J'en ai eu un aussi ! (deux, en vérité)
- trompettemarineMonarque
Carnyx a écrit:Un de mes cousins, cadre à France Telecom et forte tête partisan du service public, a fini littéralement dans un placard avec pour consigne implicite de ne rien faire !Lefteris a écrit:
J'ai été dans une administration où ça fonctionnait un peu comme ça. Pas de barème national , l'équation étant non proposé à l'avancement = non promu. Donc jamais pour certains... . Accès à certains services uniquement par cooptation , et affectation soit par secteur de spécialité, soit sur un ressort géographique. Donc possibilité de mettre les gens dans des placards sans rien justifier, de les déplacer ad nutum . Raison principale de mon départ, d'ailleurs ... La différence, c'est que les traitements n'avaient rien à voir.
Voilà, je le redis.
Il faut lire le le livre "Orange stressé". (et non pressé comme je l'ai écrit dans un précédent post.
C'est ce qui nous attend.
- User21929Expert
L'autre travers serait d'indexer le pourcentage de réussite à une note de prof... Je crains les 110% de réussite au bac !
- PépèreNiveau 4
Je partage l'essentiel des craintes énoncées ici sur l'évaluation au faciès (ou au brassage de vent) par un chef d'établissement qui confond l'être et le paraître. Par contre, je ne vois toujours pas comment on peut juger satisfaisante une évaluation par un IPR qui assiste, une à deux fois dans la décennie, à une seule heure de nos cours.
- CarnyxNeoprof expérimenté
Les chefs n'ont visiblement pas du tout les mêmes objectifs et priorités que nous !Pépère a écrit:Je partage l'essentiel des craintes énoncées ici sur l'évaluation au faciès (ou au brassage de vent) par un chef d'établissement qui confond l'être et le paraître. Par contre, je ne vois toujours pas comment on peut juger satisfaisante une évaluation par un IPR qui assiste, une à deux fois dans la décennie, à une seule heure de nos cours.
« Pas de vagues et que de bonnes notes ! » Pour les élèves, ne rêvez pas !
Quant aux ipr, ça dépend : vous tombez sur un ancien copain de fac et votre carrière est plus rapide.
Vous assurez des stages plus ou moins bidon et vous êtes au grand choix. Vous respectez à la lettre les consignes constructivistes et hop ! Vers la stratosphère !
Vous changez d'académie, vous grimpiez vite les échelons ? En étant certifié ou PLP, vous risquez désormais l'ancienneté, etc.
Le n'importe quoi et les passe-droit érigés en système.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- DaphnéDemi-dieu
Whypee a écrit:L'autre travers serait d'indexer le pourcentage de réussite à une note de prof... Je crains les 110% de réussite au bac !
Ça sera certainement un des critères
Le niveau va encore monter.......
- DaphnéDemi-dieu
Pépère a écrit:Je partage l'essentiel des craintes énoncées ici sur l'évaluation au faciès (ou au brassage de vent) par un chef d'établissement qui confond l'être et le paraître. Par contre, je ne vois toujours pas comment on peut juger satisfaisante une évaluation par un IPR qui assiste, une à deux fois dans la décennie, à une seule heure de nos cours.
On a connu pas mal de collègues inquiétés par leur CDE pour des broutilles / plaintes de parents...... appeler l'IPR qui les a soutenus voire même encensés devant l'administration !
C'est un recours non négligeable.
Oui l'IPR est là pour évaluer notre travail, notre pédagogie et notre maîtrise disciplinaire. Ce n'est pas du tout le rôle du CDE, et ça ne relève pas du tout de sa compétence.
On a bien deux notes : une note administrative et une note pédagogique.
Je ne dis pas que tout est parfait, loin de là, mais au moins on peut faire venir l'IPR en cas de problème. Et surtout la fréquence des inspections s'est quand même nettement améliorée depuis la prise en compte de l'évaluation du mérite pour la HCL, même s'il reste des disparités entre les disciplines.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Ca marche dans les deux sens. On peut avoir des problèmes avec l'inspection, mais bénéficier du soutien d'un chef d'établissement.
- DaphnéDemi-dieu
Pierre-Henri a écrit:Ca marche dans les deux sens. On peut avoir des problèmes avec l'inspection, mais bénéficier du soutien d'un chef d'établissement.
Oui mais plus rarement.
Enfin d'après mon expérience
Et dans ces cas là on appelle rarement l'IPR, on attend qu'il vienne.
De toute façon c'est bien qu'on ait au moins deux évaluateurs, un seul me paraît catastrophique, surtout pour ceux qui tomberont sur un ........ :censure:
- VanGogh59Expert spécialisé
La privatisation de l'EN est en marche ! Clamons le haut et fort dans les médias, dans les réseaux sociaux, aux élèves... Il est temps de faire tomber le masque !
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- User21929Expert
VanGogh59 a écrit:La privatisation de l'EN est en marche ! Clamons le haut et fort dans les médias, dans les réseaux sociaux, aux élèves... Il est temps de faire tomber le masque !
Ce seront les grands gagnants à court terme et les grands perdants à long terme. Donc personne ne nous soutiendra à court terme et à long terme nous n'existerons plus.
A moins d'une révolte globale... Nan j'déconne !
- Dr RaynalHabitué du forum
Lefteris a écrit:
C'était un coup prévisible, absolument lié à la "retouche" des décrets de 50, et à la réforme du collège :
1er coup : on réécrit les statuts, en laissant un flou interprétatif suffisant pour injecter tout un tas de corvées et réunions supplémentaires. Et on mentionne implicitement comme obligation les méthodes , (...)
2è coup : grâce aux nouvelles chaînes préparées par le statut et au nouvelles missions non payées, ou sous-payées, on fait passer en force la réforme du collège , qui comme par hasard prévoit plein de missions "liées", et encore plus par hasard du "travail d'équipe" et des réunions.
3è coup : tout ça ne marche pas si certains ne jouent pas le jeu, et continuent sournoisement d'être enseignants, ne se jetant pas sur les projets, les EPI, les réunions. Il faut donc les contraindre, par la menace permanente d'un "patron" omnipotent (c'est le terme qui revient chez le bonhomme de l'UNSA) sur eux. Ce sera donc la notation déconnectée de l'enseignement disciplinaire, que Peillon appelait déjà de ses voeux.
Le 4è coup sera à chercher parmi les suivants, non exclusifs : fin des barèmes, qui permettaient des corrections, et promotion uniquement sur décision du CDE, recrutement local et sous contrat , instauration d'un double statut comme à france Télécom en 93, licenciement des fonctionnaires non conformes au chef, mise à disposition du rectorat et déplacement d'office pour ceux qui seront titulaires.
Je crois que tu as entièrement raison.
Mais le 4ème coup pourrai encore être autre (ou s'ajouter à ceux que tu prévois) : une fois que nous serons devenus de simples exécutants de méthodes, puis de contenus imposés, et non plus des concepteurs, il n'y aura plus aucune justification a nous maintenir dans la catégorie "A" : nous passerons (ou les nouveaux entrants) en catégorie "B", histoire de faire de réelles économies...
- CarnyxNeoprof expérimenté
C’est ce que les pédagos et Najat ont en stock et espèrent bien réaliser : constructivisme obligatoire, programmes construits dans ce sens, manuels uniques (http://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-pour-mettre-les-enseignants-au-pas-02-07-2015-1941756_1886.php), minutage tayloriste, etc.Dr Raynal a écrit:
Je crois que tu as entièrement raison.
Mais le 4e coup pourrai encore être autre (ou s'ajouter à ceux que tu prévois) : une fois que nous serons devenus de simples exécutants de méthodes, puis de contenus imposés, et non plus des concepteurs, il n'y aura plus aucune justification a nous maintenir dans la catégorie "A" : nous passerons (ou les nouveaux entrants) en catégorie "B", histoire de faire de réelles économies...
Appuyés par les syndicats jaunes.
Mollement combattus par le SNES.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Presse-purée a écrit:Les seuls soutiens majoritaires du MEN sont à chercher chez les cadres (cde et ipr), puisque les syndicats qui soutiennent la ministre sont minoritaires chez le personnel enseignant. On accède donc à la demande de contrôle de l'avancement et donc de la rémunération des personnels enseignant, venus des cadres. Le premier jalon sont les IMP, qui vont permettre de moduler les rémunérarions selon le bon plaisir de certains.
L'inavoué de tout cela tourne toujours autour du même point, comme pour la réforme du collège: la haine de ces gens pour le savoir disciplinaire. On connaît bien les attentes de ces corps intermédiaires qui sont les seuls, selon le baromètre UNSA, qui se sentent valorisés et écoutés par le ministère de tutelle.
Je me permets de compléter ta pensée : il y haine pour les savoirs disciplinaires chez certains -outre l'idéologie pédagogiste que certains ont assimilée- parce que c'est précisément le domaine qui enlève de la légitimité au contrôle permanent et total, voire l'empêche. De même que le concours empêche (pour l'instant) le recrutement local systématisé à la tronche du client sur un banal entretien d'allégeanced'embauche.
Aucun CDE ne peut juger de la qualité d'un cours, de sa préparation, des connaissances de l'enseignant, dans un domaine où il ne connaît rien; c'st à dire dans toutes les matières qui ne sont pas les siennes à l'origine. Mais s'il faut juger un enseignant au volume de mousse qu'il brasse, à ses projets, à la couleur de ses chaussures, à la servilité dont il fait preuve pour dire amen à tout, n'importe qui peut le faire. Et de l'autre côté, j'ai de forts soupçons quant aux compétences disciplinaires des enseignants qui applaudissent à la notation au "mérite" dont il ne fait aucun doute pour eux qu'ils seront les heureux lauréats.
Et c'est exactement l'arme dont a besoin la réforme du collège, et toutes les réformes d'ailleurs, aussi ineptes les unes que les autres, du primaire à université, qui se préoccupent de tout, sauf du savoir transmis in fine et de la qualité des études et des étudiants.
+10000
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- User5899Demi-dieu
La seule opposition à ce flot de conneries ininterrompu est de nature politique.
Or les profs ne font plus de politique.
Donc...
Or les profs ne font plus de politique.
Donc...
- ZapponsNiveau 7
Tout à fait ! On ne peut pas dire non plus que le système d'évaluation actuel est acceptable.Pépère a écrit:Je partage l'essentiel des craintes énoncées ici sur l'évaluation au faciès (ou au brassage de vent) par un chef d'établissement qui confond l'être et le paraître. Par contre, je ne vois toujours pas comment on peut juger satisfaisante une évaluation par un IPR qui assiste, une à deux fois dans la décennie, à une seule heure de nos cours.
- ditaNeoprof expérimenté
J'ai lu l'article très intéressant de M. Brighelli. Il ne croit pas en la sacro-sainte séquence, mise au jour dans les années 90.
Que pensez-vous de cela ?
Bon, sinon, d'ici à ce qu'il y ait, comme en Angleterre, des "super profs" et d'autres qui se retrouvent sur le carreau, y a pas loin ...
Si un prof n'est pas cire-pompes, qu'il ne collabore pas avec ses collègues - l'expression même me gêne - et qu'il n'a d'autres projets que de faire lire et écrire convenablement, s'il est professeur de lettres, à quelle vitesse va-t-il voir le carreau se rapprocher de lui, ?
Pour la remarque sur la séquence, franchement, je mets en doute la validité intellectuelle de ce fonctionnement.
Que pensez-vous de cela ?
Bon, sinon, d'ici à ce qu'il y ait, comme en Angleterre, des "super profs" et d'autres qui se retrouvent sur le carreau, y a pas loin ...
Si un prof n'est pas cire-pompes, qu'il ne collabore pas avec ses collègues - l'expression même me gêne - et qu'il n'a d'autres projets que de faire lire et écrire convenablement, s'il est professeur de lettres, à quelle vitesse va-t-il voir le carreau se rapprocher de lui, ?
Pour la remarque sur la séquence, franchement, je mets en doute la validité intellectuelle de ce fonctionnement.
- User5899Demi-dieu
Critiquer la séquence est aussi vieux que la séquence
Brighelli est l'auteur de manuels de littérature à usage du lycée (années 80) : ce sont des merveilles d'érudition et c'est un prof remarquable, en plus d'être un bon vivant jovial et sympathique.
La séquence est un bon moyen de fonctionner avec des élèves qui ont déjà des bases en béton ; la séquence n'a jamais enseigné les bases, ce que je constate encore ce soir en finissant la lecture des copies du Bac. Car bien plus qu'une mauvaise compréhension du sujet, ce qui frappe et effraie, c'est l'incapacité si souvent rencontrée de construire des phrases correctes.
Brighelli est l'auteur de manuels de littérature à usage du lycée (années 80) : ce sont des merveilles d'érudition et c'est un prof remarquable, en plus d'être un bon vivant jovial et sympathique.
La séquence est un bon moyen de fonctionner avec des élèves qui ont déjà des bases en béton ; la séquence n'a jamais enseigné les bases, ce que je constate encore ce soir en finissant la lecture des copies du Bac. Car bien plus qu'une mauvaise compréhension du sujet, ce qui frappe et effraie, c'est l'incapacité si souvent rencontrée de construire des phrases correctes.
- AncolieExpert spécialisé
Trouvés récemment !
- WabiSabiHabitué du forum
Ah? Christian Biet et Brighelli ont bossé ensemble pour ces manuels?! Purée, les réunions de rédaction ne devaient pas être tristes quand on connaît un peu les deux énergumènes!
Et je veux bien croire Cripure sur parole concernant la qualité des dits manuels...
Et je veux bien croire Cripure sur parole concernant la qualité des dits manuels...
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- IlseÉrudit
Ancolie a écrit:Trouvés récemment !
C'était mon livre au lycée (le XIXème siècle), et je l'ai gardé.
Je n'avais jamais regardé le nom de l'auteur...
- AncolieExpert spécialisé
Je ne les ai pas eus au lycée, j'aurais aimé. J'espère que mon fiston aura la curiosité de jeter un oeil sur ces merveilles l'année prochaine. Il en manque un mais je le trouverai
- User5899Demi-dieu
Le XXe est énorme
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- Le très officiel C.A.S. se penche sur l'évaluation des enseignants et propose l'évaluation par les élèves + le coaching
- Week-end de rentrée, vendredi après-midi, mois de juin, 2eme jour de pré-rentrée : Jean-Michel Zakhartchouk, retraité, invite les enseignants à travailler davantage.
- Dossier/Livret de rentrée
- Dossier AEFE rentrée 2020
- Feuille destinée à l'inspection dans le dossier de pré-rentrée
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