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- ProvenceEnchanteur
Inutile de crier, merci.Venus_noire88 a écrit:@Provence : ... Bien sûr que j'ai lu les textes. JE SAIS QUE LES HEURES D'EPI SONT PRISES SUR CELLES DES ENSEIGNEMENTS GENERAUX,
Non.dois-je le faire imprimer sur des tee-shirts pour te convaincre?
Ah non, suis-je bête, il faut simplement souscrire à toutes tes opinions sans discuter...
- Venus_noire88Niveau 3
@ Provence : Je suis désolée, je me suis emportée.
@ MUTIS : J'ai lu. Je suis pour l'interdisciplinarité en général. Les élèves ont tendance à tout cloisonner au risque d'aberrations multiples. Ex: Mes élèves de 5ième : "Madame, c'est quoi des serfs?" "- Ce sont des paysans au service d'un seigneur." Récréation : "Moi à la professeur d'histoire : Tu as vu le Moyen-Âge avec les 5ième? Professeur d'histoire : Bien sûr..." J'ai vérifié : ils ont appris ce qu'était un serf en histoire mais ont été incapables de transférer ce savoir en français.
Après, est-ce une bonne remédiation aux difficultés de certains enfants? Je ne le crois pas.
Tout dépend du but qu'on se fixe... Je suis pour l'interdisciplinarité pour créer du lien pas pour sauver le monde!
Les enfants en difficulté ont un rapport à l'école compliqué : l'interdisciplinarité ne pourra rien faire contre ça...
@ MUTIS : J'ai lu. Je suis pour l'interdisciplinarité en général. Les élèves ont tendance à tout cloisonner au risque d'aberrations multiples. Ex: Mes élèves de 5ième : "Madame, c'est quoi des serfs?" "- Ce sont des paysans au service d'un seigneur." Récréation : "Moi à la professeur d'histoire : Tu as vu le Moyen-Âge avec les 5ième? Professeur d'histoire : Bien sûr..." J'ai vérifié : ils ont appris ce qu'était un serf en histoire mais ont été incapables de transférer ce savoir en français.
Après, est-ce une bonne remédiation aux difficultés de certains enfants? Je ne le crois pas.
Tout dépend du but qu'on se fixe... Je suis pour l'interdisciplinarité pour créer du lien pas pour sauver le monde!
Les enfants en difficulté ont un rapport à l'école compliqué : l'interdisciplinarité ne pourra rien faire contre ça...
- LédisséEsprit sacré
Mais il ne s'agit pas de "transférer ce savoir en français"... Savoir ce qu'est un serf, ça relève du cours d'histoire ; en français, on le rappelle ; et s'ils ne se souviennent pas, ce n'est pas un problème de "transfert", c'est un problème de mémoire (ou d'attention) - bref, de connaissances. Ils ne sont pas déroutés parce qu'on évoque une réalité vue en histoire dans le cours de français, quand même...Venus_noire88 a écrit:@ MUTIS : J'ai lu. Je suis pour l'interdisciplinarité en général. Les élèves ont tendance à tout cloisonner au risque d'aberrations multiples. Ex: Mes élèves de 5ième : "Madame, c'est quoi des serfs?" "- Ce sont des paysans au service d'un seigneur." Récréation : "Moi à la professeur d'histoire : Tu as vu le Moyen-Âge avec les 5ième? Professeur d'histoire : Bien sûr..." J'ai vérifié : ils ont appris ce qu'était un serf en histoire mais ont été incapables de transférer ce savoir en français.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- ElyasEsprit sacré
Tiens, je lis Serge Boimare en ce moment (Les enfants empêchés de penser) et je reconnais un certain nombre de mes élèves dans ce qu'il décrit. Mon avis sur ce qu'est en général l'AP en 6e ne fait que croître
Merci Ronin pour les références
Merci Ronin pour les références
- melyanNiveau 6
Bonjour,
Je découvre ce fil et me permets d'y participer car je ne vois pas comment allier enseignement du Français et des Langues Anciennes en classe de 3ème dans le cadre des EPI. Je suis complètement perdue, je ne vois pas du tout ce que l'on attend de nous au juste. Je n'ai jamais enseigné le Latin ni le Grec et jusqu'à présent, j''étudiais l'étymologie quand l'occasion se présentait et bien sûr, la mythologie en 6ème. Mais en 3ème, je ne vois pas du tout comment intégrer les langues anciennes dans ma progression. Quelqu'un aurait-il la gentillesse de m'indiquer des pistes ?
Je vous remercie d'avance
Je découvre ce fil et me permets d'y participer car je ne vois pas comment allier enseignement du Français et des Langues Anciennes en classe de 3ème dans le cadre des EPI. Je suis complètement perdue, je ne vois pas du tout ce que l'on attend de nous au juste. Je n'ai jamais enseigné le Latin ni le Grec et jusqu'à présent, j''étudiais l'étymologie quand l'occasion se présentait et bien sûr, la mythologie en 6ème. Mais en 3ème, je ne vois pas du tout comment intégrer les langues anciennes dans ma progression. Quelqu'un aurait-il la gentillesse de m'indiquer des pistes ?
Je vous remercie d'avance
- AudreyOracle
Cherche pas, je te fais gagner du temps: y en a pas.
Pas de quoi.
Pas de quoi.
- melyanNiveau 6
C 'est justement ça qui m’inquiète, je viens de relire la lettre de rentrée qui rend indispensable les langues et cultures de l'Antiquité dans le cadre des EPI..mais concrètement, je ne vois pas comment rattacher cela au programme qui porte globalement sur le XX ème siècle.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Ben, facile. Un genre littéraire au XXe siècle : la grammaire latine à l'usage des collégiens. Tu prends une grammaire et tu commences à enseigner le latin avec eux. Interdisciplinarité français (pour les explications) latin (pour le latin).
- henrietteMédiateur
C'est parce que tu pars d'un postulat erroné : "enseignement des Langues Anciennes".melyan a écrit:Bonjour,
Je découvre ce fil et me permets d'y participer car je ne vois pas comment allier enseignement du Français et des Langues Anciennes en classe de 3ème dans le cadre des EPI. Je suis complètement perdue, je ne vois pas du tout ce que l'on attend de nous au juste. Je n'ai jamais enseigné le Latin ni le Grec et jusqu'à présent, j''étudiais l'étymologie quand l'occasion se présentait et bien sûr, la mythologie en 6ème. Mais en 3ème, je ne vois pas du tout comment intégrer les langues anciennes dans ma progression. Quelqu'un aurait-il la gentillesse de m'indiquer des pistes ?
Je vous remercie d'avance
L'EPI-LCA a vocation à beaucoup de choses, mais assurément pas à cela.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ProvenceEnchanteur
Ce sont des éléments de communication, il n'y a pas de possible rattachement aux programmes. C'est bien d'être volontaire et discipliné, mais il faut aussi être réaliste.melyan a écrit:C 'est justement ça qui m’inquiète, je viens de relire la lettre de rentrée qui rend indispensable les langues et cultures de l'Antiquité dans le cadre des EPI..mais concrètement, je ne vois pas comment rattacher cela au programme qui porte globalement sur le XX ème siècle.
- User5899Demi-dieu
Venus_noire88 a écrit:Bonjour, bonjour,
Je sais que tout le monde s'élève contre cette réforme (je suis moi-même contre) mais je me demandais si les heures d'EPI en "langues et culture Antique" par exemple ne permettraient pas de mettre en place ces heures de "nourrissage culturel" préconisées par Serge Boimare pour lutter contre l'empêchement de penser ("La peur d'apprendre" Serge Boimare)?
Pour ceux qui ne connaissent pas, Boimare conseille 10 à 20 minutes de lecture de textes fondateurs pour permettre aux élèves de projeter leurs propres peurs et leurs inquiétudes sur les personnages (ex : Hercule, ses origines, les épreuves qu'il a dû traverser...) puis 10 à 20 minutes de débat pour développer le langage argumentaire et la pensée réflexive. A partir de ce débat, on peut faire émerger des problèmes de mathématiques (ex : Pendant combien de jours Hercule aurait-il dû travailler pour vider les écuries d'Augias avec une simple pelle? -je dis au pif-), de physique, de chimie, de SVT (ex : détourner un fleuve de son lit, quelles conséquences?) etc...
Il fait parfois dessiner les élèves à partir de l'écoute de moments forts des mythes! Cela permet de mieux comprendre l'univers dans lequel ils vivent.
Je sais pas quel projet on pourrait greffer dessus -faire une exposition avec représentation des mythes (français-AP)?- mais ça pourrait être l'occasion d'essayer sa méthode qui me paraît séduisante!
Les textes fondateurs se lisent déjà et se liront toujours en cours de français. Pas besoin d'argumentaire pluridisciplinaire forcé, à mon sens (le problème sur les écuries d'Augias me fait songer à la démarche nauséabonde des négationnistes, qui calculent que comme les wagons étaient trop petits, ils n'ont pas pu transporter leurs prisonniers jusque dans les camps).
- User5899Demi-dieu
Gagnons du temps : qu'ils fassent du français, parce que nous, faut pas rêver, mais on n'y arrive plus, hein. En deux ans, on ne pourra pas faire les 6 années, les 2 nôtres, plus les 4 au cours desquelles certains n'ont rien fichu, sinon des "projets". "Projets mon cul", aurait dit... un personnage de romanVenus_noire88 a écrit:La fille de mon copain en 3ième a fait un film en cours de technologie. Elle m'a confié que les dialogues n'étaient pas très bons. Je pense qu'un petit coup de pouce du professeur de français aurait été utile.
Et ?Venus_noire88 a écrit:On peut être contre cette réforme au nom d'idées absolument réactionnaires.
Face à certaines manifestations récentes des progrès de notre époque, je me demande si un peu de réaction...
En plus, la réaction, c'est, je crois, ce qui fait avancer les avions, non ? Et sans doute d'autres trucs.
Moi, je me méfie des phrases toutes faites. Notamment sur "la réaction".
Tu m'étonnes. Et ça ne se voit pas du tout du tout du tout quand leurs élèves entrent en seconde. Mais alors, du tout.Pseudo a écrit:SimoneS. a écrit:Je me refuse à amputer les horaires de français d'une classe pour faire du pedagol, des affiches sur des dieux ou quoi que ce soit qui ne soit pas du français.
En même temps il y a déjà pas mal de profs qui utilisent des heures de français pour faire des affiches sur les dieux.
- KapellmeisterHabitué du forum
Asha Kraken a écrit:Je me refuse à me demander ce qu'on pourrait mettre en oeuvre pour s'adapter à cette :censure: de réforme...
"Mettre en oeuvre", je ne sais pas, mais "mettre en place", je crois savoir : des distributeurs de lubrifiant dans chaque salle des professeurs.
- LefterisEsprit sacré
OOOOOH ! :shock:Kapellmeister a écrit:Asha Kraken a écrit:Je me refuse à me demander ce qu'on pourrait mettre en oeuvre pour s'adapter à cette :censure: de réforme...
"Mettre en oeuvre", je ne sais pas, mais "mettre en place", je crois savoir : des distributeurs de lubrifiant dans chaque salle des professeurs.
Passé ce court moment d'indignation , je me dis que l'administration n'aura pas à assumer trop de dépenses dans certains établissements.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OlympiasProphète
Ça c'est bien vrai ! Certains de mes élèves écrivent aussi bien que Voltaire, Balzac et Flaubert réunis... Une faute par mot.Cripure a écrit:Gagnons du temps : qu'ils fassent du français, parce que nous, faut pas rêver, mais on n'y arrive plus, hein. En deux ans, on ne pourra pas faire les 6 années, les 2 nôtres, plus les 4 au cours desquelles certains n'ont rien fichu, sinon des "projets". "Projets mon cul", aurait dit... un personnage de romanVenus_noire88 a écrit:La fille de mon copain en 3ième a fait un film en cours de technologie. Elle m'a confié que les dialogues n'étaient pas très bons. Je pense qu'un petit coup de pouce du professeur de français aurait été utile.Et ?Venus_noire88 a écrit:On peut être contre cette réforme au nom d'idées absolument réactionnaires.
Face à certaines manifestations récentes des progrès de notre époque, je me demande si un peu de réaction...
En plus, la réaction, c'est, je crois, ce qui fait avancer les avions, non ? Et sans doute d'autres trucs.
Moi, je me méfie des phrases toutes faites. Notamment sur "la réaction".Tu m'étonnes. Et ça ne se voit pas du tout du tout du tout quand leurs élèves entrent en seconde. Mais alors, du tout.Pseudo a écrit:SimoneS. a écrit:Je me refuse à amputer les horaires de français d'une classe pour faire du pedagol, des affiches sur des dieux ou quoi que ce soit qui ne soit pas du français.
En même temps il y a déjà pas mal de profs qui utilisent des heures de français pour faire des affiches sur les dieux.
- trompettemarineMonarque
J'ai sombré un temps aux sirènes de l'innovation.
Je cite un vieil ouvrage, du temps où les professeurs étaient experts de leurs connaissances et où l'enseignement n'était pas réduit au bien triste terme de remédiation.
Pour les langues anciennes :
Premières phrases d'exercice :
Ἡ σοφία θύρα τῆς εὐδαιμονίας ἐστίν.
Ἡ φιλοσοφία τὴν ἀλήθειαν ζητεῖ·ἡ δ'ἀλήθεια τὴν φιλοσοφίαν φεύγει.
Ἄγνοιαν καὶ ἀτιμίαν ἡ ῥαθυμία τίκτει.
Et voici le début d'unε première version, dans un manuel différent de la même époque :
Ὁ θάνατος παύει τὸν τῶν ἀνθρώπων βίον. Ἀλλὰ καί αἱ λῦπαι καί χαραὶ τοῦ βίου ἕχουσι τῷ θανάτῳ τελευθήν. (...) Ὥσπερ γὰρ ὁ θάνατος τοὺς τῶν ἀνθρώπων πόνους καὶ τὰς λύπας παύει, οὕτω καὶ ὁ ὕπνος παύει τὰς τοῦ βίου λύπας. Οἱ οὖν σοφοί καὶ δίκαιοι τὸν θάνατον οὐ δειμαίνουσι.
C'est un des premiers textes de quatrième en grec. (Je parviens difficilement à le faire traduire à mes classes en ce moment même. Et si j'avais gardé les anciennes méthodes, peut-être à Pâques!)
Voilà un bon "nourrissage" culturel...
Le "nourrissage" culturel passe par la lecture lentement déchiffrée et comprise avant tout autre projet.
L'EPI, c'est un "vernissage" culturel, c'est très différent.
En parlant d'ὕπνος, je me lève tôt demain et poursuivrai plus tard cette discussion. :aar:
PS : sinon j'irai lire Boimare que je ne connais pas.
- Spoiler:
- J'ai défendu la méthode audio-orale..., pire dans mes jeunes années, je fus à l'UNSA !
Je cite un vieil ouvrage, du temps où les professeurs étaient experts de leurs connaissances et où l'enseignement n'était pas réduit au bien triste terme de remédiation.
Pour les langues anciennes :
La connaissance des formes et des règles de syntaxe est très nécessaire : elle ne suffit pas à rendre fructueuse l'étude de la langue. Il faut y ajouter la connaissance des mots, et du plus grand nombre de mots possible (...).
Conseils de l'auteur à l'élève
Ce petit livre a été fait spécialement pour vous, qui commencez à apprendre la belle langue grecque. L'étude de la grammaire est par elle-même ennuyeuse, bien que très nécessaire ; grâce à ce livre d'exercices, elle deviendra, si vous le voulez, intéressante et tout à fait fructueuse.
Souvenez-vous bien, en faisant ces exercices, que la première condition pour savoir une langue est d'en posséder à fond la déclinaison et la conjugaison, et de connaître le sens exact du plus grand nombre de mots possible.
Ne traduisez donc jamais ces petites versions et ces petits thèmes sans avoir votre grammaire ouverte devant vous, et sans la consulter à la moindre occasion. Tâchez d'écrire le grec correctement, d'après le modèle qu'elle vous offre. Apprenez aussi par coeur les listes de mots placées en tête de chaque page des exercices, même si l'on ne vous y oblige pas : ces mots sont tous usuels, fréquents, choisis avec soin, indispensables à connaître. En peu de temps vous serez amplement récompensés de ce léger effort, et vous aurez le plaisir de faire vos devoirs presque sans le secours du dictionnaire.(...)
Premières phrases d'exercice :
Ἡ σοφία θύρα τῆς εὐδαιμονίας ἐστίν.
Ἡ φιλοσοφία τὴν ἀλήθειαν ζητεῖ·ἡ δ'ἀλήθεια τὴν φιλοσοφίαν φεύγει.
Ἄγνοιαν καὶ ἀτιμίαν ἡ ῥαθυμία τίκτει.
Et voici le début d'unε première version, dans un manuel différent de la même époque :
Ὁ θάνατος παύει τὸν τῶν ἀνθρώπων βίον. Ἀλλὰ καί αἱ λῦπαι καί χαραὶ τοῦ βίου ἕχουσι τῷ θανάτῳ τελευθήν. (...) Ὥσπερ γὰρ ὁ θάνατος τοὺς τῶν ἀνθρώπων πόνους καὶ τὰς λύπας παύει, οὕτω καὶ ὁ ὕπνος παύει τὰς τοῦ βίου λύπας. Οἱ οὖν σοφοί καὶ δίκαιοι τὸν θάνατον οὐ δειμαίνουσι.
C'est un des premiers textes de quatrième en grec. (Je parviens difficilement à le faire traduire à mes classes en ce moment même. Et si j'avais gardé les anciennes méthodes, peut-être à Pâques!)
Voilà un bon "nourrissage" culturel...
Le "nourrissage" culturel passe par la lecture lentement déchiffrée et comprise avant tout autre projet.
L'EPI, c'est un "vernissage" culturel, c'est très différent.
En parlant d'ὕπνος, je me lève tôt demain et poursuivrai plus tard cette discussion. :aar:
PS : sinon j'irai lire Boimare que je ne connais pas.
- User5899Demi-dieu
Ben moi, je n'irai pas le lire. J'en ai rien, mais alors rien à foutre. J'ai à me nourrisser culturellement, je vais pas aller lire ce que je sais déjà. Pour lutter contre l'empêchement de penser, on travaille son vocabulaire, et on arrête de faire des projets. Faire des projets, c'est procrastiner.
- AudreyOracle
J'ai vu Boimare en conférence de prérentrée il y a deux ans... il était passionnant, et loin de faire un boulot de gugusse avec les élèves, Cripure. C'était bien la première fois que je voyais quelqu'un parler des gamins en perdition dans la maîtrise des fondamentaux sans langue de bois.
Ses démarches sont intéressantes, et nous nous en sommes inspirés pour essayer de mettre en oeuvre l'AP en 6e cette année... pour ma part, à raison d'une heure par semaine, et en classe entière, ce n'est pas constructif... il va falloir que je modifie l'approche, la structure des activités... bref, y a du boulot... mais je ne suis pas dans l'angélisme de certains de mes collègues. Je ne pense pas que l'approche de Boimare soit la clé de tous les problèmes, sauf à y consacrer des heures par semaine...et encore, je ne suis pas sûre que ça marcherait. J'ia l'impression diffuse que cela ne peut béénficier qu'à ceux qui sont en rupture totale de confiance avec l'école, la lecture et l'écriture... pas les simples élèves en difficulté.
Ses démarches sont intéressantes, et nous nous en sommes inspirés pour essayer de mettre en oeuvre l'AP en 6e cette année... pour ma part, à raison d'une heure par semaine, et en classe entière, ce n'est pas constructif... il va falloir que je modifie l'approche, la structure des activités... bref, y a du boulot... mais je ne suis pas dans l'angélisme de certains de mes collègues. Je ne pense pas que l'approche de Boimare soit la clé de tous les problèmes, sauf à y consacrer des heures par semaine...et encore, je ne suis pas sûre que ça marcherait. J'ia l'impression diffuse que cela ne peut béénficier qu'à ceux qui sont en rupture totale de confiance avec l'école, la lecture et l'écriture... pas les simples élèves en difficulté.
- IphigénieProphète
ah non je proteste:il y a des projets vitaux: chez nous- en seconde- des collègues se lancent dans" le petit déjeuner équilibré": tous à vos confitures pour janvier-le tout dans le cadre de la citoyenneté durable et de la santé équitable du lycéen participatif.Cripure a écrit:Ben moi, je n'irai pas le lire. J'en ai rien, mais alors rien à foutre. J'ai à me nourrisser culturellement, je vais pas aller lire ce que je sais déjà. Pour lutter contre l'empêchement de penser, on travaille son vocabulaire, et on arrête de faire des projets. Faire des projets, c'est procrastiner.
Enfin une vraie discipline de lycée .
- RoninMonarque
Bien sûr que Boimare est très intéressant et que ce qu'il propose fonctionne. Mais dans le cadre de l'enseignement spécialisé. Avec une classe entière ça me paraît difficile, matériellement.
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- MamousseHabitué du forum
Audrey, accepterais- tu de préciser comment vous avez mis en place l' A.P. ?Audrey a écrit:J'ai vu Boimare en conférence de prérentrée il y a deux ans... il était passionnant, et loin de faire un boulot de gugusse avec les élèves, Cripure. C'était bien la première fois que je voyais quelqu'un parler des gamins en perdition dans la maîtrise des fondamentaux sans langue de bois.
Ses démarches sont intéressantes, et nous nous en sommes inspirés pour essayer de mettre en oeuvre l'AP en 6e cette année... pour ma part, à raison d'une heure par semaine, et en classe entière, ce n'est pas constructif... il va falloir que je modifie l'approche, la structure des activités... bref, y a du boulot... mais je ne suis pas dans l'angélisme de certains de mes collègues. Je ne pense pas que l'approche de Boimare soit la clé de tous les problèmes, sauf à y consacrer des heures par semaine...et encore, je ne suis pas sûre que ça marcherait. J'ia l'impression diffuse que cela ne peut béénficier qu'à ceux qui sont en rupture totale de confiance avec l'école, la lecture et l'écriture... pas les simples élèves en difficulté.
J' assure une heure hebdomadaire d'A.P. avec 10 élèves en grande difficulté en lecture. Cela m' intéresse donc.
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- RendashBon génie
Cripure a écrit: "Projets mon cul"
Ces projets, c'est l'Braudel.
Et la zizanie, Zazie la nie.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MamousseHabitué du forum
Je fais remonter.
Audrey, si tu passes par là...
J' ai bien lu tes posts sur les autres fils. Non, démissionner ? Non, garde espoir...
Audrey, si tu passes par là...
J' ai bien lu tes posts sur les autres fils. Non, démissionner ? Non, garde espoir...
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- liskayaNeoprof expérimenté
Iphigénie a écrit:ah non je proteste:il y a des projets vitaux: chez nous- en seconde- des collègues se lancent dans" le petit déjeuner équilibré": tous à vos confitures pour janvier-le tout dans le cadre de la citoyenneté durable et de la santé équitable du lycéen participatif.Cripure a écrit:Ben moi, je n'irai pas le lire. J'en ai rien, mais alors rien à foutre. J'ai à me nourrisser culturellement, je vais pas aller lire ce que je sais déjà. Pour lutter contre l'empêchement de penser, on travaille son vocabulaire, et on arrête de faire des projets. Faire des projets, c'est procrastiner.
Enfin une vraie discipline de lycée .
Dans mon ancien collège, c'est disco-soupe Ça vous parle ?
On fait de la soupe avec les légumes invendus des grandes surfaces du coin, et on distribue ça à la récré, le tout sur une BO de la prof de musique... joli non ?
C'est qu'on va finir par bien s'amuser dans ce boulot...
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