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- lumeekaExpert spécialisé
Le Tchip n'est pas tout le temps méprisant mais il est certes ambigüe car il a plusieurs sens http://www.theguardian.com/uk-news/2013/nov/10/explained-art-of-kissing-your-teeth, il ne doit pas être utilisé par un enfant vis à vis d'un adulte mais les adultes l'utilisent quand leur enfant fait une bêtise (il n'est alors pas méprisant et insultant, il exprime l'impatience ou le ) par exemple.Reine Margot a écrit:Le tchip n'est pas l'expression de telle ou telle culture, c'est une marque de mépris et une insulte. Ca n'a donc pas sa place dans une classe, mais fallait-il une "interdiction légale" pour ça?
Il existe déjà quantité de choses dans les règlements intérieurs qui permettent de le sanctionner, non?
En revanche, il est l'expression d'une culture : http://privatewww.essex.ac.uk/~patrickp/papers/KSTpapwww.pdf, http://www.johnrickford.com/portals/45/documents/papers/Rickford-1976b-Cut-Eye-and-Suck-Teeth.pdf
Ce que je n'avais pas compris, c'est que des élèves tchipaient leurs enseignants - j'ai cru qu'ils se tchipaient entre eux. Tss (tchip).
- NitaEmpereur
M'enfin, ma grand-mère et ma mère (blanches jusqu'à l'os) tchipaient aussi (pas en société) et sans être insultant, c'était très nettement désapprobateur ; d'ailleurs je le fais aussi.
Culture noire ? c'est n'imp'.
(Je viens d'ailleurs de tchiper en lisant l'article).
Culture noire ? c'est n'imp'.
(Je viens d'ailleurs de tchiper en lisant l'article).
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A clean house is a sign of a broken computer.
- SaphyrNiveau 9
Nita adressé à un adulte c'est du mépris. Du moins dans la culture antillaise c'est perçu ainsi.
Après, je trouve inutile de l'interdire, car les élèves vont naturellement s'en emparer et tchiper pour le plaisir de se faire remarquer.
Après, je trouve inutile de l'interdire, car les élèves vont naturellement s'en emparer et tchiper pour le plaisir de se faire remarquer.
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- CelebornEsprit sacré
J'ai déjà eu un élève qui a tchipé cette année. Je lui ai fait remarquer que c'était extrêmement impoli et que le prochain qui ferait ça prendrait la porte. Je me moque complètement de l'aspect culturel de la chose (je ne me souviens d'ailleurs même plus si l'élève en question était blanc, noir, vert ou rose à pois bleus, et s'il avait une quelconque "origine") : c'est juste un bruit dégueulasse qu'on n'a pas à faire en cours, de même qu'on ne mâche pas de chewing-gum ou qu'on ne chante pas en cours (sauf si le professeur l'a demandé ^^).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- HonchampDoyen
Tout à fait d'accord. Il n'y a pas à discuter. Un avertissement, puis la porte.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- keroGrand sage
Reine Margot a écrit:Mais franchement ça a une importance que ça ait telle ou telle origine? Je croyais que le problème c'était que c'était une marque de mépris...
En effet. J'interdis les marques de mépris quelles qu'elles soient, du tchip, au regard au plafond, en passant par le souffle énervé. Je ne savais même pas que c'était culturel. Puis ... "cultures noires", ça veut juste rien dire.
- lene75Prophète
Il ne m'est arrivé qu'une seule fois qu'un élève me tchipe, et il se trouve que ce cher ange est blond. En revanche dans certaines classes, les élèves, toutes origines confondues, se tchipent entre eux, et ils ne semblent pas du tout voir le problème.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- dandelionVénérable
Vous me semblez quelque peu brun tout de mêmeCripure a écrit:A regarder le petit reportage d'Arte, je me demande si je ne tchipe pas fréquemment (et en-dehors de tout cadre), bien que je ne sois absolument pas "de culture noire" (je déteste cette expression).
L'expression 'de culture noire' est tout bonnement ridicule: quand on pense que l'on a reproché à Obama de ne pas être un 'vrai' Afro-Américain car, bien qu'afro et américain, il n'avait pas d'esclaves parmi ses ascendants, on voit bien qu'il n'y a pas une culture noire, pas plus qu'il n'y aurait une culture blanche.
- User5899Demi-dieu
Fesseur pro, on vous a connu plus réactifCripure a écrit:Bilan tiré.Fesseur Pro a écrit:Voilà.Saphyr a écrit:C'est impoli
Une bonne remarque à l'élève concerné et on passe à autre chose.
Pas de quoi en faire un flanc.
- OlympiasProphète
Celeborn a écrit:J'ai déjà eu un élève qui a tchipé cette année. Je lui ai fait remarquer que c'était extrêmement impoli et que le prochain qui ferait ça prendrait la porte. Je me moque complètement de l'aspect culturel de la chose (je ne me souviens d'ailleurs même plus si l'élève en question était blanc, noir, vert ou rose à pois bleus, et s'il avait une quelconque "origine") : c'est juste un bruit dégueulasse qu'on n'a pas à faire en cours, de même qu'on ne mâche pas de chewing-gum ou qu'on ne chante pas en cours (sauf si le professeur l'a demandé ^^).
- User5899Demi-dieu
Je ne sais même pas si je le remarquerais... Je dois me faire avoir
Et le pire, c'est le degré atteint par mon indifférence :lol!:
Si ça se trouve, d'ailleurs, je les embête plus en ne les repérant pas qu'en leur mettant des colles.
Et le pire, c'est le degré atteint par mon indifférence :lol!:
Si ça se trouve, d'ailleurs, je les embête plus en ne les repérant pas qu'en leur mettant des colles.
- BalthamosDoyen
C'est complètement débile.
Ce n'est pas une pratique culturelle qui est interdite.
C'est un bruit dédaigneux et méprisant qui n'a rien à faire dans les classes, qui marque un manque de respect.
Ce n'est pas une pratique culturelle qui est interdite.
C'est un bruit dédaigneux et méprisant qui n'a rien à faire dans les classes, qui marque un manque de respect.
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- Spoiler:
- archebocEsprit éclairé
Un article moins partial :
http://www.lemonde.fr/campus/article/2015/06/04/a-evry-l-interdiction-du-tchip-au-lycee-divise_4647681_4401467.html
- CarnyxNeoprof expérimenté
Et les sphincters, ça se maîtrise aussi ?
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- MoonchildSage
La conclusion de l'article est quand même ambiguë (c'est moi qui souligne) :Dimka a écrit:Il me semble que ce n’est pas l’article qui racialise, mais le proviseur-adjoint dont la citation est à l’origine de l’article, non ?
(« Pourquoi cibler ce type d’expression en particulier et médiatiser une telle interdiction quand on sait que les élèves ont dans leur trousse toute une myriade de façon d’exprimer leur mécontentement ou leur insolence vis-à-vis d’un professeur? Des mots comme «***», «fais chier» ou des expressions physiques comme le haussement de sourcil ou le soufflement exaspéré sont autant de manières de faire face à l’autorité au sein d’un lycée. Des signes de rébellion par ailleurs théoriquement sanctionnables, mais qui, dans les faits, ne sont pas pointés du doigt comme l'est aujourd'hui le «tchip». »)
L’article dénonce cette racialisation (« l’interdire en le nommant spécifiquement et dans ces termes, c’est une fois de plus vouloir rendre invisibles des codes culturels non-blancs »).
"Or, le tchip étant à la fois un «marqueur d’identité» et «une remise en cause de la langue dominante», comme l'écrivait Slate Afrique, l’interdire en le nommant spécifiquement et dans ces termes, c’est une fois de plus vouloir rendre invisibles des codes culturels non-blancs. L’interdiction du tchip, même si elle est très isolée, et surtout sa médiatisation, clôt ainsi le triptyque «foulard/jupe longue/tchip» qui servirait pour certains à exclure les minorités."
Et si un proviseur venait à interdire le "putaing", écrirait-on un article le décrivant comme un «marqueur d’identité» et «une remise en cause de la langue dominante» ?Dimka a écrit:Autrement dit, quand un élève marseillais balance un « putaing » par phrase, on lui dit que c’est impoli, pas qu’il doit se débarrasser de certains codes culturels.
En tous cas, cet élève devra lui aussi se débarrasser de ce "code culturel" s'il souhaite intégrer le monde du travail au delà de Marseille ou de W9.
- AnaxagoreGuide spirituel
Moonchild a écrit:La conclusion de l'article est quand même ambiguë (c'est moi qui souligne) :Dimka a écrit:Il me semble que ce n’est pas l’article qui racialise, mais le proviseur-adjoint dont la citation est à l’origine de l’article, non ?
(« Pourquoi cibler ce type d’expression en particulier et médiatiser une telle interdiction quand on sait que les élèves ont dans leur trousse toute une myriade de façon d’exprimer leur mécontentement ou leur insolence vis-à-vis d’un professeur? Des mots comme «***», «fais chier» ou des expressions physiques comme le haussement de sourcil ou le soufflement exaspéré sont autant de manières de faire face à l’autorité au sein d’un lycée. Des signes de rébellion par ailleurs théoriquement sanctionnables, mais qui, dans les faits, ne sont pas pointés du doigt comme l'est aujourd'hui le «tchip». »)
L’article dénonce cette racialisation (« l’interdire en le nommant spécifiquement et dans ces termes, c’est une fois de plus vouloir rendre invisibles des codes culturels non-blancs »).
"Or, le tchip étant à la fois un «marqueur d’identité» et «une remise en cause de la langue dominante», comme l'écrivait Slate Afrique, l’interdire en le nommant spécifiquement et dans ces termes, c’est une fois de plus vouloir rendre invisibles des codes culturels non-blancs. L’interdiction du tchip, même si elle est très isolée, et surtout sa médiatisation, clôt ainsi le triptyque «foulard/jupe longue/tchip» qui servirait pour certains à exclure les minorités."Et si un proviseur venait à interdire le "putaing", écrirait-on un article le décrivant comme un «marqueur d’identité» et «une remise en cause de la langue dominante» ?Dimka a écrit:Autrement dit, quand un élève marseillais balance un « putaing » par phrase, on lui dit que c’est impoli, pas qu’il doit se débarrasser de certains codes culturels.
En tous cas, cet élève devra lui aussi se débarrasser de ce "code culturel" s'il souhaite intégrer le monde du travail au delà de Marseille ou de W9.
Et pour le fait de se toucher les joyeuses?
- AnaxagoreGuide spirituel
Chez nous c'est quand même le conditionnel. La question est complexe.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- CarnyxNeoprof expérimenté
La mode était pour beaucoup de lycéens de balancer sans arrêt des molards, peu importe où ils se trouvaient.
Ça s’est calmé, semble-t-il.
Doit-on inscrire le droit au crachat dans la Constitution ?
Ça s’est calmé, semble-t-il.
Doit-on inscrire le droit au crachat dans la Constitution ?
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- AnaxagoreGuide spirituel
Il faut aussi poser la question du twerk pendant un calcul algébrique. Expression légitime ou dérive?
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnguaGrand sage
On en apprend tous les jours ! Quand je pense que non seulement par chez nous tout le monde tchipe gaiment sans distinction d'origine, mais qu'en plus, ça semble commencer à passer de mode, je... heu... non, je ne m'étonne pas, ça suit le mouvement nauséabond qui se développe actuellement.
- HonchampDoyen
Anaxagore, vous êtes bien mystérieux ...
Ou bien je suis obtuse...(obtue ? ) ce qui se peut, je vieillis, mes capacités cognitives se dégradent. (mais pas celles de cogner quand il le faut, mais je m'égare...)
En clair, que voulez-vous dire ?
Ou bien je suis obtuse...(obtue ? ) ce qui se peut, je vieillis, mes capacités cognitives se dégradent. (mais pas celles de cogner quand il le faut, mais je m'égare...)
En clair, que voulez-vous dire ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- MoonchildSage
Bein ça dépend, il s'agit de se toucher les siennes ou de se les toucher mutuellement ?Anaxagore a écrit:Et pour le fait de se toucher les joyeuses?
- InvitéInvité
Moonchild a écrit:Bein ça dépend, il s'agit de se toucher les siennes ou de se les toucher mutuellement ?Anaxagore a écrit:Et pour le fait de se toucher les joyeuses?
Une partie de la réponse peut se trouver ici. A 2'20.
- DimkaVénérable
La conclusion dit qu’interdire et (médiatiser cette interdiction) spécifiquement ce truc en tant que marqueur culturel (et pas en tant que bruit impoli), ça pue, je ne vois pas où est l’ambiguïté.Moonchild a écrit:La conclusion de l'article est quand même ambiguë (c'est moi qui souligne) :
"Or, le tchip étant à la fois un «marqueur d’identité» et «une remise en cause de la langue dominante», comme l'écrivait Slate Afrique, l’interdire en le nommant spécifiquement et dans ces termes, c’est une fois de plus vouloir rendre invisibles des codes culturels non-blancs. L’interdiction du tchip, même si elle est très isolée, et surtout sa médiatisation, clôt ainsi le triptyque «foulard/jupe longue/tchip» qui servirait pour certains à exclure les minorités."
On doit l’interdire (si on doit l’interdire, parce que bon… ) parce que c’est impoli, et non pas parce que c’est un truc africain. Les gamins font des millions de trucs impolis tout le temps, se concentrer sur un truc en particulier, en précisant bien lourdement que c’est un truc culturel africain, c’est limite raciste.
Premièrement, ça n’arriverait pas, parce que Marseille n’est pas en Afrique, donc on n’a pas de vraie raison d’en stigmatiser les autochtones.Moonchild a écrit:Et si un proviseur venait à interdire le "putaing", écrirait-on un article le décrivant comme un «marqueur d’identité» et «une remise en cause de la langue dominante» ?Dimka a écrit:Autrement dit, quand un élève marseillais balance un « putaing » par phrase, on lui dit que c’est impoli, pas qu’il doit se débarrasser de certains codes culturels.
En tous cas, cet élève devra lui aussi se débarrasser de ce "code culturel" s'il souhaite intégrer le monde du travail au delà de Marseille ou de W9.
Deuxièmement, un proviseur qui interdirait spécifiquement le « putaing » en expliquant que c’est un code culturel inapproprié, à mon avis, oui, il pourrait y avoir des articles s’interrogeant sur une éventuelle hostilité envers les Marseillais. Ou sur la santé mentale d’un gus capable de tant de circonvolutions intellectuelles alors qu’il pourrait juste interdire la vulgarité / les gros mots en général, sans se lancer dans de l’anthropologie de comptoir.
(il passerait pour un guignol, quoi…)
Le problème, c’est pas qu’un truc soit effectivement un code culturel, mais qu’on l’interdise pour cette raison, et en le décrivant comme tel.
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- Spoiler:
- BalthamosDoyen
De là à autoriser l'inceste et la bière à la cantine dans le Nord...
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- Spoiler:
- DimkaVénérable
Ah. Môssieur est un anti-pédagogiste primaire et réactionnaire qui refuse de faire entrer les parents dans l’école, à ce que je vois.
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- PP : comment remettre les élèves à leur place ?
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