- marjoDoyen
Tangleding a écrit:C'est une question intéressante, marjolie...
Je trouve qu'on a déjà trop tergiversé. Tout le monde ne fréquente pas néo, mais je suis certaine que cette idée rassemblerait. Si jamais c'était un succès, cela ferait aussi une jolie pub pour le SNALC. Mais il y a peut-être des paramètres que je ne maitrise pas.
- RosyNiveau 9
John a écrit:- Est-ce que vous pensez que cette journée d'info le 4/06 se fera vraiment dans une majorité d'établissements ?
Il y aura au moins des discussions dans beaucoup de collèges, oui.
- ce sont uniquement les syndiqués au SNALC ou les délégués du SNALC qui feront remonter ? Est-ce que des délégués d'autres syndicats vont le faire ?
Le Snalc a mis une adresse pour que les gens lui écrivent. Tout le monde peut le faire.
- Est-ce que si jamais la réponse majoritaire est la marche, vous pouvez à vous tout seul lancer une mobilisation le 14 ?
Je pense que le Snalc attend déjà de savoir quelles seront les réponses qui vont remonter, et dans quelles proportions.
La seule légitimité que j'ai pour répondre à ces questions, c'est d'avoir lu le communiqué public du Snalc. Mais je suppose qu'il est assez bien rédigé pour que les éléments que j'ai cru comprendre soient les bons.
Je posais la question car lorsque j'ouvre le lien donné par Celeborn, je lis :"Si vous êtes S1 du SNALC-FGAF et souhaitez nous faire remonter les résultats de votre Assemblée Générale " remplissez ce formulaire !
Donc comme je ne suis pas S1 du SNALC, et que ma collègue n'est pas non plus au SNALC
Je pensais en fait bêtement que la pétition s'adressait justement à TOUS les collègues et qu'ils pourraient la faire remonter à TOUS les syndicats !!!
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www.reformeducollege.fr
Sauvons l'enseignement du français au collège : http://tinyurl.com/sauvonslefrancaisaucollege
Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve.
Antoine de Saint-Exupéry.
- MUTISExpert
MUTIS a écrit:Si certains veulent que le mouvement s'enlise, qu'ils décident une journée de grève supplémentaire en semaine. Bide garanti.
Si vous voulez que ça prenne, lancez une grande mobilisation un dimanche et vient qui veut ! La peur d"une récupération ? C'est une blague ! Tous ceux qui sont contre cette réforme sont les bienvenus. De droite et de gauche. Peu importe. Aux syndicats de mobiliser et aux parents d'élèves. L'UMP n'appelle même pas à manifester actuellement, seul Bayrou...
Bon, sur la journée de grève je pense que ce sera un bide car les gens en ont marre de ces journées qui leur coûtent et ne coûtent rien au gouvernement (au contraire même...). Dans mon collège 80% de grévistes une fois... mais pas deux. Il faudrait tout de même tenir compte des gens de la base qui ne peuvent pas tous perdre des journées de salaire. C'est une façon d'enliser le mouvement en faisant croire qu'on reste mobilisé selon moi. Et puis après, les syndicalistes vont se plaindre de ne pas être assez suivis. C'est un mode protestataire qui ne peut être renouvelé et qui matraque surtout les salariés. A éviter à mon avis ou à utiliser très ponctuellement pour lancer un mouvement.
Il faudrait inventer de nouveaux modes d'action. La journée "marche pour l'enseignement" un dimanche était une démarche un peu nouvelle et fédératrice. Qui pouvait rassembler sans pénaliser les salariés. Si les syndicats avaient pris l'initiative, la récupération politique était soit difficile, soit secondaire. Mais c'était une action qui risquait vraiment de déranger, par son caractère populaire, le gouvernement et le "dialogue social" futur. Visiblement les syndicats qui ont décidé d'une grève (qui sera un échec avec un taux probable à moins de 20% cette fois) ne veulent pas d'un rapport de force et torpillent plus ou moins volontairement le mouvement de masse. La réforme passera et les syndicats pourront dire qu'ils ont tout fait pour mobiliser des profs trop attentistes.
L'erreur vient de l'analyse au lendemain du 19 mai selon moi. Les gens étaient prêts à se mobiliser. Mais l'absence de fédération avec un objectif clair et plutôt stimulant a freiné l'élan naissant. C'est vraiment attristant. Même impression sur le Snes qu'à l'époque d'Allègre : on freine et on canalise le mouvement pour ne pas trop déranger un gouvernement de gauche et l'on se trompe d'adversaire dans la situation présente en pointant l'hypothétique récupération de l'UMP. On n'aurait eu moins de scrupules, je crois, si la réforme était venue de Sarkozy.
Seul espoir : qu'un collectif prenne le relais, avec des intellectuels de renom et une plate-forme large, au delà des syndicats et des partis politiques pour fédérer et appeler à descendre dans la rue... Mais je ne vois rien venir et cela demande tellement d'énergie et de temps que je ne vois pas son nez pointer. Un collectif avec des propositions et un programme clair, un refus affiché et argumenté de cette réforme, rassemblant des gens aussi différents que Bayrou, Jacques Juillard, Finkielkraut, Michel Onfray, Le Goff, Brighelli, Marcel Gauchet, Nathalie Bulle et tant d'autres, ça aurait de la gueule pourtant. Mais j'en vois déjà qui pointent leurs réticences : non pas lui ! Voilà pourquoi ça ne marchera pas et pourquoi nous sommes condamnés à des grèves sans lendemains.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- RoninMonarque
La vérité c'est que certains syndicats ne veulent pas gêner le gouvernement parce qu'ils sont de gauche et ne veulent pas risquer d'aider l'opposition. Nous mourrons donc purs idéologiquement. Comme d'hab' quoi.
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- ErgoDevin
Il n'y a pas que ça. Quand on sait le peu de personnels syndiqués malgré tout, il ne suffit pas qu'une intersyndicale appelle à une grève ou action unitaire, même si c'est indispensable.
Une manif un samedi ou un dimanche dans la foulée du 19 aurait mobilisé. Entre temps, NVB a occupé toutes les ondes, plein de collègues du pays des Toupoutou pensaient qu'une journée suffirait, ne voient pas à long terme, attendent de voir et blablabla. En attendant, en toute logique, l'intersyndicale meurt tranquillement. Mais bon, on le savait à l'avance, ça, donc ce sont des explications qui ne suffisent pas.
Une manif un samedi ou un dimanche dans la foulée du 19 aurait mobilisé. Entre temps, NVB a occupé toutes les ondes, plein de collègues du pays des Toupoutou pensaient qu'une journée suffirait, ne voient pas à long terme, attendent de voir et blablabla. En attendant, en toute logique, l'intersyndicale meurt tranquillement. Mais bon, on le savait à l'avance, ça, donc ce sont des explications qui ne suffisent pas.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CelebornEsprit sacré
Rosy a écrit:
Le SNALC se désolidarise et demande lui, pendant la journée du 4/06 de faire remonter la décision des collègues sur les suites de l'action, donc soit boycott du brevet ou marche le 14/06 c'est ça ?
Ou grève le 11 si c'est ce qui remonte, ou plusieurs de ces choses…
Pas prévu de t'agresser, ne t'inquiète pasMais juste des questions à ceux qui sont au SNALC (et vraiment pas besoin de m'agresser, j'essaie de comprendre et comme vous êtes les seuls à nous demander vraiment ce que nous voulons...) :
- Est-ce que vous pensez que cette journée d'info le 4/06 se fera vraiment dans une majorité d'établissements ? Est-ce possible de quantifier cela ? C'est quand même difficile à mettre en place, si le chef d'établissement ne veut pas laisser de salle disponible, c'est un peu difficile de réunir les parents ailleurs... (nous avons eu beaucoup de mal dans mon collège à remobiliser les collègues; pourtant 2/3 de grévistes !)
Au moins pour l'heure d'info syndicale, oui, on le pense : c'est de droit, et c'est en début de mois, donc pas de risque qu'il y en ait déjà eu une auparavant. On a prévenu tous nos représentants académiques et tous nos représentants dans les établissements, de notre côté.
- ce sont uniquement les syndiqués au SNALC ou les délégués du SNALC qui feront remonter ? Est-ce que des délégués d'autres syndicats vont le faire ? (chez moi par ex. pas de délégués SNALC mais un autre syndicat, alors ils pourront remonter au SNALC directement ou à leur syndicat ?)
Je posais la question car lorsque j'ouvre le lien donné par Celeborn, je lis :"Si vous êtes S1 du SNALC-FGAF et souhaitez nous faire remonter les résultats de votre Assemblée Générale " remplissez ce formulaire !
Donc comme je ne suis pas S1 du SNALC, et que ma collègue n'est pas non plus au SNALC
Vous pouvez adhérer d'ici-là !
Non, plus sérieusement, on est justement en voie de modifier les formulations sur le formulaire électronique, afin de recueillir les remontées d'heures syndicales/AG où il n'y aurait pas de représentant "officiel" du SNALC pour nous les faire parvenir.
Sur la version papier, rien n'oblige à remplir les champs demandant le nom du correspondant SNALC dans l'établissement : suffit de scanner et c'est bon.
- Est-ce que si jamais la réponse majoritaire est la marche, vous pouvez à vous tout seul lancer une mobilisation le 14 ?
On peut parfaitement y appeler seuls : on est indépendants. Ensuite, si la remontée est massive pour demander cela, nous contacterons bien entendu les autres syndicats de l'intersyndicale pour le leur signaler. Mais je pense qu'ils le verront d'eux-mêmes.
Là, je suis vraiment perdue! Je me demande à quoi sert alors la pétition qu'on a lancée
À établir un rapport de forces clair, je dirais.
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- CleroliDoyen
C'est pourtant une bonne idée et une solution.MUTIS a écrit:Seul espoir : qu'un collectif prenne le relais, avec des intellectuels de renom et une plate-forme large, au delà des syndicats et des partis politiques pour fédérer et appeler à descendre dans la rue... Mais je ne vois rien venir et cela demande tellement d'énergie et de temps que je ne vois pas son nez pointer. Un collectif avec des propositions et un programme clair, un refus affiché et argumenté de cette réforme, rassemblant des gens aussi différents que Bayrou, Jacques Juillard, Finkielkraut, Michel Onfray, Le Goff, Marcel Gauchet, Nathalie Bulle et tant d'autres, ça aurait de la gueule pourtant. Mais j'en vois déjà qui pointent leurs réticences : non pas lui ! Voilà pourquoi ça ne marchera pas et pourquoi nous sommes condamnés à des grèves sans lendemains.
- AlbiusNiveau 10
J'approuve totalement.Tangleding a écrit:
Je ne suis pas contre une grève le 11 juin si elle est reconductible et suivie d'une manif le 14 juin.
Même moins suivie que celle du 19 mai, c'est une grève au mois de juin, alors que le brevet approche, que les parents sont à cran d'autant qu'ils sont souvent opposés à la réforme. Si elle est reconductible, cela va permettre d'enkyster et de fédérer des actions locales dans des établissements mobilisés. Il faut attirer les projecteurs sur ces secteurs, les media...
J'essaie de motiver les collègues, de vive voix ou en leur adressant par courriel une sélection des infos picorées ici (l'article québécois du Devoir, le retour de réunion sur l'évaluation de V. Marchais, etc.
J'ai d'ailleurs l'impression que ça "prend" plus pour la grève que pour la manif.
- AlbiusNiveau 10
Dans mon établissement, la majorité des grévistes -moi le premier- n'étaient pas syndiqués.Ergo a écrit:Il n'y a pas que ça. Quand on sait le peu de personnels syndiqués malgré tout, il ne suffit pas qu'une intersyndicale appelle à une grève ou action unitaire, même si c'est indispensable.
Une intersyndicale battante -l'un des syndicats l'est d'ailleurs particulièrement- poussera au contraire certains à franchir le pas et à cotiser...
- may68Expert
Al a écrit:Donc si je résume : les syndicats ne sont pas d'accord entre eux et sont incapables de nous proposer quelque chose : c'est à nous de proposer quelque chose aux syndicats : :lol:
C'est une honte de n'avoir pas saisi l'urgence de la situation et que personne n'ait le courage (je pense à un autre mot) de mener le mouvement.
Effectivement, si les syndicats voulaient que la réforme passe, ils ne s'y prendraient pas autrement.
25 % seulement des enseignants sont syndiqués , à peine 50% ont voté aux élections pro et maintenant on accuse les syndicats de ne pas être assez offensifs ...
- KorémuseNiveau 8
MUTIS a écrit:MUTIS a écrit:Si certains veulent que le mouvement s'enlise, qu'ils décident une journée de grève supplémentaire en semaine. Bide garanti.
Si vous voulez que ça prenne, lancez une grande mobilisation un dimanche et vient qui veut ! La peur d"une récupération ? C'est une blague ! Tous ceux qui sont contre cette réforme sont les bienvenus. De droite et de gauche. Peu importe. Aux syndicats de mobiliser et aux parents d'élèves. L'UMP n'appelle même pas à manifester actuellement, seul Bayrou...
Bon, sur la journée de grève je pense que ce sera un bide car les gens en ont marre de ces journées qui leur coûtent et ne coûtent rien au gouvernement (au contraire même...). Dans mon collège 80% de grévistes une fois... mais pas deux. Il faudrait tout de même tenir compte des gens de la base qui ne peuvent pas tous perdre des journées de salaire. C'est une façon d'enliser le mouvement en faisant croire qu'on reste mobilisé selon moi. Et puis après, les syndicalistes vont se plaindre de ne pas être assez suivis. C'est un mode protestataire qui ne peut être renouvelé et qui matraque surtout les salariés. A éviter à mon avis ou à utiliser très ponctuellement pour lancer un mouvement.
Il faudrait inventer de nouveaux modes d'action. La journée "marche pour l'enseignement" un dimanche était une démarche un peu nouvelle et fédératrice. Qui pouvait rassembler sans pénaliser les salariés. Si les syndicats avaient pris l'initiative, la récupération politique était soit difficile, soit secondaire. Mais c'était une action qui risquait vraiment de déranger, par son caractère populaire, le gouvernement et le "dialogue social" futur. Visiblement les syndicats qui ont décidé d'une grève (qui sera un échec avec un taux probable à moins de 20% cette fois) ne veulent pas d'un rapport de force et torpillent plus ou moins volontairement le mouvement de masse. La réforme passera et les syndicats pourront dire qu'ils ont tout fait pour mobiliser des profs trop attentistes.
L'erreur vient de l'analyse au lendemain du 19 mai selon moi. Les gens étaient prêts à se mobiliser. Mais l'absence de fédération avec un objectif clair et plutôt stimulant a freiné l'élan naissant. C'est vraiment attristant. Même impression sur le Snes qu'à l'époque d'Allègre : on freine et on canalise le mouvement pour ne pas trop déranger un gouvernement de gauche et l'on se trompe d'adversaire dans la situation présente en pointant l'hypothétique récupération de l'UMP. On n'aurait eu moins de scrupules, je crois, si la réforme était venue de Sarkozy.
Seul espoir : qu'un collectif prenne le relais, avec des intellectuels de renom et une plate-forme large, au delà des syndicats et des partis politiques pour fédérer et appeler à descendre dans la rue... Mais je ne vois rien venir et cela demande tellement d'énergie et de temps que je ne vois pas son nez pointer. Un collectif avec des propositions et un programme clair, un refus affiché et argumenté de cette réforme, rassemblant des gens aussi différents que Bayrou, Jacques Juillard, Finkielkraut, Michel Onfray, Le Goff, Marcel Gauchet, Nathalie Bulle et tant d'autres, ça aurait de la gueule pourtant. Mais j'en vois déjà qui pointent leurs réticences : non pas lui ! Voilà pourquoi ça ne marchera pas et pourquoi nous sommes condamnés à des grèves sans lendemains.
Mille fois d'accord avec toi
- ErgoDevin
Une intersyndicale battante en effet. Mais si elle ne se met pas d'accord (qui appelle à une grève reconductible à partir du 11, qui à une grève tel jour, qui à une grève tel autre, qui à une manif, qui à on ne sait quoi), je doute que cela fasse remonter les adhésions dans les années à venir.
Maintenant, pour une intersyndicale battante, on peut reparler des élections pro...si on avait donné à ce moment les moyens à l'intersyndicale d'être battante, on serait peut-être à un point différent aujourd'hui, à ne pas penser à "faire pression" ou à "contourner" parce que les décisions de l'intersyndicale (et de ses pauvres membres qui sont sur le pont depuis X temps) seraient évidentes.
Maintenant, pour une intersyndicale battante, on peut reparler des élections pro...si on avait donné à ce moment les moyens à l'intersyndicale d'être battante, on serait peut-être à un point différent aujourd'hui, à ne pas penser à "faire pression" ou à "contourner" parce que les décisions de l'intersyndicale (et de ses pauvres membres qui sont sur le pont depuis X temps) seraient évidentes.
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- AlbiusNiveau 10
Ergo a écrit:
Maintenant, pour une intersyndicale battante, on peut reparler des élections pro...si on avait donné à ce moment les moyens à l'intersyndicale d'être battante, on serait peut-être à un point différent aujourd'hui, à ne pas penser à "faire pression" ou à "contourner" parce que les décisions de l'intersyndicale (et de ses pauvres membres qui sont sur le pont depuis X temps) seraient évidentes.
- may68Expert
Ergo a écrit:Une intersyndicale battante en effet. Mais si elle ne se met pas d'accord (qui appelle à une grève reconductible à partir du 11, qui à une grève tel jour, qui à une grève tel autre, qui à une manif, qui à on ne sait quoi), je doute que cela fasse remonter les adhésions dans les années à venir.
Maintenant, pour une intersyndicale battante, on peut reparler des élections pro...si on avait donné à ce moment les moyens à l'intersyndicale d'être battante, on serait peut-être à un point différent aujourd'hui, à ne pas penser à "faire pression" ou à "contourner" parce que les décisions de l'intersyndicale (et de ses pauvres membres qui sont sur le pont depuis X temps) seraient évidentes.
c'est ce que je dis plus haut , 25% de syndiqués , un enseignant sur 2 qui ne vote pas aux élection pro et après on se plaint du service après-vente ...
- fanetteFidèle du forum
may68 a écrit:
25 % seulement des enseignants sont syndiqués , à peine 50% ont voté aux élections pro et maintenant on accuse les syndicats de ne pas être assez offensifs ...
Je ne suis pas syndiquée car je n'ai pas oublié la frilosité des syndicats du temps d'Allègre (ceci dit, au vu de ce qui se passe actuellement, il est bien possible que j'aille grossir les rangs du SNALC...). Mais je m'informe, en particulier sur neoprofs, un gros forum qui me semble assez représentatif des enseignants opposés à la réforme. Je constate que l'initiative qui semble fédérer le plus est une manifestation un dimanche. J'imagine que les syndicats s'informent aussi, et entre autres par ce biais. Pourquoi n'arrivent-ils pas à la même conclusion ? L'organisation d'une manif, ils savent faire, non ? (On y a droit chaque année à la rentrée ou presque) Alors, qu'est-ce qui les arrête, à part des raisons politiciennes ? Leur but n'est-il pas de rendre leur action la plus efficace possible ?
- MUTISExpert
Le problème ce n'est pas les non syndiqués actuellement, c'est cette réforme et ce qu'on fait... Dans mon collège peu syndiqué (15% pas plus) 80% de grévistes ou même plus. Inutile de se taper dessus. Il ne faut pas se tromper de cible...
Maintenant on peut aussi discuter les initiatives des directions syndicales et les critiquer. Quand elles servent le gouvernement plus qu'elles ne le dérangent notamment...
Comme le dit fanette, la mobilisation qui aurait pu ou qui pourrait vraiment gêner serait une manifestation unitaire un dimanche. Avec tout le monde dans la rue et là ça peut vraiment faire du monde. On ne perd pas une journée de salaire, on peut venir en famille, les parents peuvent nous rejoindre, les intellectuels de renom, et tout cela encadré par les syndicats divers opposés. Là, ça peut être vraiment l'élan pour une mobilisation durable et une parole donnée aux opposants...
Alors pourquoi freine-t-on ? Qui et dans quelle intention ? On peut se poser la question.
Maintenant on peut aussi discuter les initiatives des directions syndicales et les critiquer. Quand elles servent le gouvernement plus qu'elles ne le dérangent notamment...
Comme le dit fanette, la mobilisation qui aurait pu ou qui pourrait vraiment gêner serait une manifestation unitaire un dimanche. Avec tout le monde dans la rue et là ça peut vraiment faire du monde. On ne perd pas une journée de salaire, on peut venir en famille, les parents peuvent nous rejoindre, les intellectuels de renom, et tout cela encadré par les syndicats divers opposés. Là, ça peut être vraiment l'élan pour une mobilisation durable et une parole donnée aux opposants...
Alors pourquoi freine-t-on ? Qui et dans quelle intention ? On peut se poser la question.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- may68Expert
fanette a écrit:may68 a écrit:
25 % seulement des enseignants sont syndiqués , à peine 50% ont voté aux élections pro et maintenant on accuse les syndicats de ne pas être assez offensifs ...
Je ne suis pas syndiquée car je n'ai pas oublié la frilosité des syndicats du temps d'Allègre (ceci dit, au vu de ce qui se passe actuellement, il est bien possible que j'aille grossir les rangs du SNALC...). Mais je m'informe, en particulier sur neoprofs, un gros forum qui me semble assez représentatif des enseignants opposés à la réforme. Je constate que l'initiative qui semble fédérer le plus est une manifestation un dimanche. J'imagine que les syndicats s'informent aussi, et entre autres par ce biais. Pourquoi n'arrivent-ils pas à la même conclusion ? L'organisation d'une manif, ils savent faire, non ? (On y a droit chaque année à la rentrée ou presque) Alors, qu'est-ce qui les arrête, à part des raisons politiciennes ? Leur but n'est-il pas de rendre leur action la plus efficace possible ?
Ce qui prouve bien qu'on a besoin des syndicats !
Mais si les syndicats sont faibles ils ne peuvent pas se lancer dans des actions fortes . La désyndicalisation est dangereuse .Les interlocuteurs du ministère ce sont les syndicats pas les forums , ni les pages FB ...
Le panel est quand m^me large il me semble .
Si les enseignants avaient été plus massivement syndiqués on en serait peut être pas là aujourd'hui ! Le ministère joue sur du velours !
- ErgoDevin
fanette: je reçois tous les jours des mails, demandant mon avis (et donc ceux des autres adhérents), voyant les modalités d'actions etc. avec réponse et réponse de réponse etc. Il ne faut pas croire, ils s'informent. Ce n'est pas l'information, le problème, ce sont les discussions, les rapports de force, les histoires différentes donc les réponses différentes.
On le voit, hors intersyndicale, chacun propose sa sauce sans problème et en étant combatifs pour la plupart - le problème, c'est de se mettre d'accord en intersyndicale. Et comme "les" syndicats ne sont pas Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem, ils ne publient pas un truc en force à l'arrache mais prennent le temps de voir ce qui ressort de leurs adhérents.
Enfin c'est comme ça que je vois les choses...
On le voit, hors intersyndicale, chacun propose sa sauce sans problème et en étant combatifs pour la plupart - le problème, c'est de se mettre d'accord en intersyndicale. Et comme "les" syndicats ne sont pas Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem, ils ne publient pas un truc en force à l'arrache mais prennent le temps de voir ce qui ressort de leurs adhérents.
Enfin c'est comme ça que je vois les choses...
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- AlbiusNiveau 10
Je me trompe sans doute, mais Ergo évoquait aussi et surtout la désaffection des électeurs aux élections pro…
Nul besoin d'être syndiqué pour voter...
Nul besoin d'être syndiqué pour voter...
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- SphinxProphète
Je ne sais pas vous, mais la semaine prochaine je vais mettre un sondage en sdp, non pas jeudi mais dès le début de semaine pour que tout le monde puisse voter (les HIS, je sais bien qu'on y est 12 maxi) :
- qui pour une grève le 11 ?
- qui pour une manif unitaire le 14 ?
- qui pour une grève pendant le brevet ?
Et je ferai remonter, non pas au SNALC seulement mais à tous les syndicats. Ils en feront ce qu'ils veulent...
- qui pour une grève le 11 ?
- qui pour une manif unitaire le 14 ?
- qui pour une grève pendant le brevet ?
Et je ferai remonter, non pas au SNALC seulement mais à tous les syndicats. Ils en feront ce qu'ils veulent...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- ErgoDevin
Oui, en grande partie. Je trouve contradictoire de reprocher "aux" syndicats de ne pas faire ci ou ça alors que le peu de participation aux élections pro fait qu'on a perdu l'occasion de rendre "les" syndicats plus représentatifs - et que le fonctionnement a priori démocratique fait que le temps de réaction et d'annonce est forcément plus long que ce que nous pouvons faire ici.Albius a écrit:Je me trompe sans doute, mais Ergo évoquait aussi et surtout la désaffection des électeurs aux élections pro…
Nul besoin d'être syndiqué pour voter...
Sphinx: excellente idée !
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- DaphnéDemi-dieu
may68 a écrit:Ergo a écrit:Une intersyndicale battante en effet. Mais si elle ne se met pas d'accord (qui appelle à une grève reconductible à partir du 11, qui à une grève tel jour, qui à une grève tel autre, qui à une manif, qui à on ne sait quoi), je doute que cela fasse remonter les adhésions dans les années à venir.
Maintenant, pour une intersyndicale battante, on peut reparler des élections pro...si on avait donné à ce moment les moyens à l'intersyndicale d'être battante, on serait peut-être à un point différent aujourd'hui, à ne pas penser à "faire pression" ou à "contourner" parce que les décisions de l'intersyndicale (et de ses pauvres membres qui sont sur le pont depuis X temps) seraient évidentes.
c'est ce que je dis plus haut , 25% de syndiqués , un enseignant sur 2 qui ne vote pas aux élection pro et après on se plaint du service après-vente ...
Plus d'un enseignant sur deux qui ne vote pas !
Il y a eu moins de 50% de participation aux élections et parmi les participants le ratio PERDIR et administratifs était plus important que le ratio professeurs
- SergeMédiateur
Je trouve qu'il faut éviter la dispersion. Une grève un jour de semaine, surtout après la déconvenue de la dernière présentée dans les médias comme ayant fait pschitt, avec un prétendu "faible pourcentage" de participation (le grand nombre de grévistes de collège ayant été amoindri en noyant ce pourcentage avec celui des collègues de primaires et de lycée, généralement moins concernés), avec cette fois nécessairement moins de monde, car partant pour une nouvelle baisse de salaire (certains ayant fait en plus celle du mois précédent), et tout ça pour avoir des chiffres que les médias présenteront encore comme dérisoires, même si la grève était massive dans les faits, franchement, on se tirerait une balle dans le pied.
Une marche un dimanche en revanche a bien plus de chance de fédérer du monde, et pas que des enseignants, et c'est de ce genre de coup d'éclat dont les médias aiment se faire le relai. Donnons leur ce qu'ils veulent, et faisons une vraie démonstration de force, qui a une chance d'amener cette fois bien plus de monde encore !
Mettre en concurrence une marche qui pourrait fédérer et une nouvelle grève sans doute moins suivie, c'est courir le risque d'amoindrir les deux, et de les saboter entre elles. Ce n'est pas stratégique. A un moment, il faut savoir ce qui a le plus de chance de marcher, et s'y tenir au lieu de se disperser.
Une marche un dimanche en revanche a bien plus de chance de fédérer du monde, et pas que des enseignants, et c'est de ce genre de coup d'éclat dont les médias aiment se faire le relai. Donnons leur ce qu'ils veulent, et faisons une vraie démonstration de force, qui a une chance d'amener cette fois bien plus de monde encore !
Mettre en concurrence une marche qui pourrait fédérer et une nouvelle grève sans doute moins suivie, c'est courir le risque d'amoindrir les deux, et de les saboter entre elles. Ce n'est pas stratégique. A un moment, il faut savoir ce qui a le plus de chance de marcher, et s'y tenir au lieu de se disperser.
- CNFANiveau 10
Chez nous, petit sondage : Sur 30 profs, seuls 4 sont favorables à la grève du 11, par contre une grosse dizaine pour une marche le 14! Nous avons fait les deux précédentes grèves et elles ont été très très suivies, je suis donc vraiment inquiète de l'absence de mobilisation pour la suite!
- CNFANiveau 10
Tout à fait d'accord avec vous!Serge a écrit:Je trouve qu'il faut éviter la dispersion. Une grève un jour de semaine, surtout après la déconvenue de la dernière, présentée dans les médias comme ayant fait pschitt, avec un prétendu "faible pourcentage" de participation (le grand nombre de grévistes de collège ayant été amoindri en noyant ce pourcentage avec celui des collègues de primaires et de lycée, généralement moins concernés), avec cette fois nécessairement moins de monde, car partant pour une nouvelle baisse de salaire (certains ayant fait en plus celle du mois précédent), et tout ça pour avoir des chiffres que les médias présenteront encore comme dérisoires, même si la grève était massive dans les faits, franchement, on se tire une balle dans le pied.
Une marche un dimanche en revanche a bien plus de chance de fédérer du monde, et pas que des enseignants, et c'est de ce genre de coup d'éclat dont les médias aiment se faire le relai. Donnons leur ce qu'ils veulent, et faisons une vraie démonstration de force, qui a une chance d'amener cette fois bien plus de monde encore !
Mettre en concurrence une marche qui pourrait fédérer et une nouvelle grève sans doute moins suivie, c'est courir le risque d'amoindrir les deux, et de les saboter entre elles. Ce n'est pas stratégique. A un moment, il faut savoir ce qui a le plus de chance de marcher, et s'y tenir au lieu de se disperser.
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