- ShajarVénérable
Le Télérama du 9 au 15 mai 2015 propose un long article "L'arabe à rude école".
Le journaliste souligne le manque de développement des cours d'arabe dans les établissements scolaires : 8 lycées et 3 collèges en proposent à Paris, 64 départements n'ont aucun collège avec cette option, 33 aucun lycée. Cela est moins dus à un manque d'élève qu'à des réticences institutionnelles, de la part des chefs d'établissement ou des rectorats : peur d'une montée de la délinquance, de comportements ingérables, d'un fondamentalisme, d'un antisémitisme. NVB et son ministère seraient paralysés par le fait que parler d'enseignement de l'arabe entrainera forcément un retour de bâton lié aux origines de la ministre (FN, etc.)
A l'école primaire, l'arabe est enseigné dans le cadre des ELCO (Enseignement de langue et de culture d'origine), grâce à des accords bilatéraux avec des pays de langue arabe (le professeur n'appartient pas à l'EN), qui ne respectent pas les principes de laïcité, sont critiqués pour leur piètre qualité linguistique... et évitent le développement d'un enseignement franco-français, comme c'est le cas dans le secondaire. Les collèges et lycée comptent 7600 élèves étudiant l'arabe, contre 21300 pour le chinois. Les postes aux concours sont très peu nombreux (8 cette année : 4 CAPES, 4 Agreg ; mais rien en 2011, 2013, 2014)
Pour le journaliste et les personnes qu'il interroge (professeurs d'arabe de l'EN, cadres de l'EN, hauts fonctionnaires), freiner l'enseignement de l'arabe sur des préjugés a plusieurs effets pervers. En premier lieu, il y a "ghettoïsation" de l'enseignement de la langue, réservé à des classes de banlieue. Surtout, cela ouvre un boulevard aux cours des mosquées, remplis (300 000 personnes étudieraient l'arabe en dehors de l'EN selon Yahya Cheikh (agrégé d'arabe), pas toujours de bonne qualité, et évidemment prosélytes, véhiculant des valeurs qui n'ont rien à voir avec celles de la république.
Développer l'enseignement de l'arabe pourrait avoir une utilité sociale ("être arabe dans ce pays aujourd'hui, c'est compliqué. A l'adolescence, ces jeunes sont en pleine quête identitaire. L'éducation Nationale doit intégrer la langue de leurs origines, pour changer l'image d'eux même que renvoie l'école."), mais aussi politico-économique : c'est une des langues les plus parlées dans le monde, l'une des dix langues officielles de l'ONU, et les pays arabes sont parmi ceux qui ouvrent le plus de perspectives économiques dans les prochaines décennies. (J'ajoute que sur le plan purement intellectuel, la grammaire de l'arabe est reconnue comme l'une des plus construites, un peu comme le latin, et que c'est une langue qui exige une grande rigueur et développe de vraies qualités).
Sur le même sujet, cet article de Y. Cheikh (cité dans l'article : http://www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2010-6-page-92.htm)
Le journaliste souligne le manque de développement des cours d'arabe dans les établissements scolaires : 8 lycées et 3 collèges en proposent à Paris, 64 départements n'ont aucun collège avec cette option, 33 aucun lycée. Cela est moins dus à un manque d'élève qu'à des réticences institutionnelles, de la part des chefs d'établissement ou des rectorats : peur d'une montée de la délinquance, de comportements ingérables, d'un fondamentalisme, d'un antisémitisme. NVB et son ministère seraient paralysés par le fait que parler d'enseignement de l'arabe entrainera forcément un retour de bâton lié aux origines de la ministre (FN, etc.)
A l'école primaire, l'arabe est enseigné dans le cadre des ELCO (Enseignement de langue et de culture d'origine), grâce à des accords bilatéraux avec des pays de langue arabe (le professeur n'appartient pas à l'EN), qui ne respectent pas les principes de laïcité, sont critiqués pour leur piètre qualité linguistique... et évitent le développement d'un enseignement franco-français, comme c'est le cas dans le secondaire. Les collèges et lycée comptent 7600 élèves étudiant l'arabe, contre 21300 pour le chinois. Les postes aux concours sont très peu nombreux (8 cette année : 4 CAPES, 4 Agreg ; mais rien en 2011, 2013, 2014)
Pour le journaliste et les personnes qu'il interroge (professeurs d'arabe de l'EN, cadres de l'EN, hauts fonctionnaires), freiner l'enseignement de l'arabe sur des préjugés a plusieurs effets pervers. En premier lieu, il y a "ghettoïsation" de l'enseignement de la langue, réservé à des classes de banlieue. Surtout, cela ouvre un boulevard aux cours des mosquées, remplis (300 000 personnes étudieraient l'arabe en dehors de l'EN selon Yahya Cheikh (agrégé d'arabe), pas toujours de bonne qualité, et évidemment prosélytes, véhiculant des valeurs qui n'ont rien à voir avec celles de la république.
Le caractère prosélyte n'est pas nécessairement recherché par les familles, comme en témoignent la fréquentation des cours dans les établissements scolaires, ou à l'Institut du Monde arabe, par exemple.
Car le développement de ces cours privés, échappant à tout contrôle, nourrit le fantasme. Bernard Gordard, l'ancien "monsieur Islam" du ministère de l'Intérieur, en convient : "leur existence est admise, et personne, ni les Renseignements, ni aucune structure de contrôle, ne met son nez dedans. Il ne faut pas s'imaginer que ces classes sont tenues par des extrémistes, mais elles diffusent une langue purement liturgique, et non une langue vivante de communication.". Les principaux dangers de cet enseignement sont sa piètre qualité et le communautarisme qu'il entraîne.
Développer l'enseignement de l'arabe pourrait avoir une utilité sociale ("être arabe dans ce pays aujourd'hui, c'est compliqué. A l'adolescence, ces jeunes sont en pleine quête identitaire. L'éducation Nationale doit intégrer la langue de leurs origines, pour changer l'image d'eux même que renvoie l'école."), mais aussi politico-économique : c'est une des langues les plus parlées dans le monde, l'une des dix langues officielles de l'ONU, et les pays arabes sont parmi ceux qui ouvrent le plus de perspectives économiques dans les prochaines décennies. (J'ajoute que sur le plan purement intellectuel, la grammaire de l'arabe est reconnue comme l'une des plus construites, un peu comme le latin, et que c'est une langue qui exige une grande rigueur et développe de vraies qualités).
Sur le même sujet, cet article de Y. Cheikh (cité dans l'article : http://www.cairn.info/revue-hommes-et-migrations-2010-6-page-92.htm)
- linkusNeoprof expérimenté
Oh c'est nouveau ça? Quand j'étais au C.P, je n'ai pas arrêté de signer un papier pour l'enseignement de l'arabe. De toute façon, c'est surtout enseigné dans les cités sans doute mélangé avec l'enseignement de la religion.....
L'arabe ne peut pas être définitivement lié à une religion.
L'arabe ne peut pas être définitivement lié à une religion.
_________________
J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- DimkaVénérable
Tiens, quand j’étais au bahut, il me semble que c’était l’une des options qui permettaient aux parents bourges de contourner la carte scolaire… Et il n,y avait pas beaucoup de « jeunes des banlieues » dans ces classes.
Je n’y connais rien en arabe, mais j’avais cru comprendre que ce n’était pas non plus une langue très vivante parce que ce ne serait pas l’arabe dialectal (après, peut-être que l’arabe pas dialectal est un peu vivant quand même ? ).
Je n’y connais rien en arabe, mais j’avais cru comprendre que ce n’était pas non plus une langue très vivante parce que ce ne serait pas l’arabe dialectal (après, peut-être que l’arabe pas dialectal est un peu vivant quand même ? ).
_________________
- Spoiler:
- ShajarVénérable
En général, on enseigne un arabe dit "standardisé", qui est celui parlé à la TV par exemple.
- DimkaVénérable
OK ! Je pensais que c’était une langue un peu morte, comme le grec snob dans l’empire byzantin.
_________________
- Spoiler:
- Panta RheiExpert
Bonjour Al-qalam, pourrais-tu stp développer un peu sur les différents "types" d'arabe?
J'ai toujours été fasciné par cette langue, vraiment étrangère pour moi.
Je n'ai jamais bien compris la/les différences entre le "dialectal" (enfin, les car il y en bien plus d'un) et le littéral...
Pourrais-tu me donner des exemples précis? Si j'ai bien compris le littéral est issu du Coran? Mais quid de ce dont tu parles "l'arabe parlé à la télé"? (Est-ce vrai que c'est l'Egyptien?)
Les différences sont-elles d'ordre lexical (un arbre ne se dit pas de la même manière)? Ou alors est-ce la syntaxe?
"j'ai acheté un livre hier" se traduit-il différemment en littéral, dialectal, et "standard"?
Est-ce qu'il y a inter-intelligibilité entre les dialectes maghrébins? Et entre ces derniers et la langue parlée dans les pays du Golfe?
Je ne veux pas faire dévier ce fil avec mes nombreuses questions, mais je n'ose pas en ouvrir un sur la langue en général; aussi, peux-tu me répondre en MP ou ouvrir un fil dédié si tu en la gentillesse.
Merci.
J'ai toujours été fasciné par cette langue, vraiment étrangère pour moi.
Je n'ai jamais bien compris la/les différences entre le "dialectal" (enfin, les car il y en bien plus d'un) et le littéral...
Pourrais-tu me donner des exemples précis? Si j'ai bien compris le littéral est issu du Coran? Mais quid de ce dont tu parles "l'arabe parlé à la télé"? (Est-ce vrai que c'est l'Egyptien?)
Les différences sont-elles d'ordre lexical (un arbre ne se dit pas de la même manière)? Ou alors est-ce la syntaxe?
"j'ai acheté un livre hier" se traduit-il différemment en littéral, dialectal, et "standard"?
Est-ce qu'il y a inter-intelligibilité entre les dialectes maghrébins? Et entre ces derniers et la langue parlée dans les pays du Golfe?
Je ne veux pas faire dévier ce fil avec mes nombreuses questions, mais je n'ose pas en ouvrir un sur la langue en général; aussi, peux-tu me répondre en MP ou ouvrir un fil dédié si tu en la gentillesse.
Merci.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- anezNiveau 1
Bonjour,
@Panta Rhei,
toutes les questions que tu te poses sont encore discutées par les linguistes actuellement !
Ceux-ci disent en général qu'il y a deux grands types de dialectes, qui sont les langues que les gens parlent dans la vie de tous les jours, et qui ont aussi tout un répertoire populaire (chansons, littérature...) : les dialectes maghrébins et les dialectes moyen-orientaux.
Par exemple, pour les dialectes maghrébins, les "dialectologues" mettent l'arabe marocain, algérien, tunisien, lybien, maltais, tchadien, soudanais, ceux qu'on parlait en Andalousie, et aussi le hassaniyya (Mauritanie) ... Mais l'arabe que l'on parle dans l'Ouest de l'Algérie est très proche de celui que l'on parle dans certaines régions au Maroc, par exemple, cela ne recoupe pas vraiment les différences nationales. On peut toutefois se comprendre d'une région à une autre (mais il faudrait demander à un dialectophone, car j'ai entendu des témoignages différents à ce sujet). Ce qui change suivant les dialectes, c'est aussi bien la syntaxe que le lexique... ça s'explique par les différentes périodes d'arabisation, ou par les "substrats" comme on dit en linguistique qui existaient dans ces régions...
Après par rapport à l'arabe littéraire c'est très compliqué. En gros, au cours du premier siècle de l'Islam, les grammairiens ont recueilli les parlers des bédouins, qu'ils jugeaient les plus "clairs", les plus "parfaits" (le mot en arabe est fusha, on parle d'arabe fusha plutôt que de littéraire, littéral ou classique en fait). Ils se sont aussi fondé sur le Coran et sur la poésie pré-islamique. A partir de leurs enquêtes, ils ont établi des règles de grammaire, afin de faciliter l'apprentissage de cette langue, parce que le califat était devenu immense, bien plus grand que l'Arabie, donc il fallait bien se préoccuper de la langue ! Surtout qu'il fallait éviter les fautes de prononciation et de lecture du texte coranique (pour l'histoire du texte coranique, je te recommande le travail de François Déroche.) Mais en réalité, les dialectes avaient déjà fait leur apparition, avec notamment la chute des voyelles de déclinaison... (donc un autre système syntaxique). Les grands textes de "l'âge d'or" sont écrits en arabe "fusha" mais aussi en arabe dit "moyen" (par exemple les 1001 Nuits) c'est à dire dans un niveau de langue qui se permet des erreurs par rapport à la norme grammaticale, et qui est largement influencé par les dialectes.
Mais c'est encore un peu mystérieux (d'après ce que j'ai lu).
Au XIXème siècle, les intellectuels se sont attelés à "moderniser" la langue arabe, qui était en déperdition selon eux. L'arabe que tu entends à la télévision vient en partie de ce mouvement (il a fallu trouver de nouveaux mots, par exemple pour dire "citoyen" etc sans forcément passer par le calque des langues européennes) et est fortement influencé par le dialecte (dans les structures syntaxiques). Voilà en gros. Mais ce n'est pas de l'égyptien ;-) en fait aujourd'hui, on parle de "continuum" entre ces différents états de langue (mais tous les chercheurs ne sont pas d'accord).
p-s : Par rapport au vocabulaire, pour soleil, شمس tu pourras dire chams, chamch, sams ou samch suivant les régions par exemple, mais tu reconnais que la racine est la même. Mais bon, là la différence est seulement phonétique, ce n'est pas toujours le cas...
J'espère avoir répondu à certaines de tes questions,
mais j'avoue que j'ai moi-même encore beaucoup à apprendre !
@Panta Rhei,
toutes les questions que tu te poses sont encore discutées par les linguistes actuellement !
Ceux-ci disent en général qu'il y a deux grands types de dialectes, qui sont les langues que les gens parlent dans la vie de tous les jours, et qui ont aussi tout un répertoire populaire (chansons, littérature...) : les dialectes maghrébins et les dialectes moyen-orientaux.
Par exemple, pour les dialectes maghrébins, les "dialectologues" mettent l'arabe marocain, algérien, tunisien, lybien, maltais, tchadien, soudanais, ceux qu'on parlait en Andalousie, et aussi le hassaniyya (Mauritanie) ... Mais l'arabe que l'on parle dans l'Ouest de l'Algérie est très proche de celui que l'on parle dans certaines régions au Maroc, par exemple, cela ne recoupe pas vraiment les différences nationales. On peut toutefois se comprendre d'une région à une autre (mais il faudrait demander à un dialectophone, car j'ai entendu des témoignages différents à ce sujet). Ce qui change suivant les dialectes, c'est aussi bien la syntaxe que le lexique... ça s'explique par les différentes périodes d'arabisation, ou par les "substrats" comme on dit en linguistique qui existaient dans ces régions...
Après par rapport à l'arabe littéraire c'est très compliqué. En gros, au cours du premier siècle de l'Islam, les grammairiens ont recueilli les parlers des bédouins, qu'ils jugeaient les plus "clairs", les plus "parfaits" (le mot en arabe est fusha, on parle d'arabe fusha plutôt que de littéraire, littéral ou classique en fait). Ils se sont aussi fondé sur le Coran et sur la poésie pré-islamique. A partir de leurs enquêtes, ils ont établi des règles de grammaire, afin de faciliter l'apprentissage de cette langue, parce que le califat était devenu immense, bien plus grand que l'Arabie, donc il fallait bien se préoccuper de la langue ! Surtout qu'il fallait éviter les fautes de prononciation et de lecture du texte coranique (pour l'histoire du texte coranique, je te recommande le travail de François Déroche.) Mais en réalité, les dialectes avaient déjà fait leur apparition, avec notamment la chute des voyelles de déclinaison... (donc un autre système syntaxique). Les grands textes de "l'âge d'or" sont écrits en arabe "fusha" mais aussi en arabe dit "moyen" (par exemple les 1001 Nuits) c'est à dire dans un niveau de langue qui se permet des erreurs par rapport à la norme grammaticale, et qui est largement influencé par les dialectes.
Mais c'est encore un peu mystérieux (d'après ce que j'ai lu).
Au XIXème siècle, les intellectuels se sont attelés à "moderniser" la langue arabe, qui était en déperdition selon eux. L'arabe que tu entends à la télévision vient en partie de ce mouvement (il a fallu trouver de nouveaux mots, par exemple pour dire "citoyen" etc sans forcément passer par le calque des langues européennes) et est fortement influencé par le dialecte (dans les structures syntaxiques). Voilà en gros. Mais ce n'est pas de l'égyptien ;-) en fait aujourd'hui, on parle de "continuum" entre ces différents états de langue (mais tous les chercheurs ne sont pas d'accord).
p-s : Par rapport au vocabulaire, pour soleil, شمس tu pourras dire chams, chamch, sams ou samch suivant les régions par exemple, mais tu reconnais que la racine est la même. Mais bon, là la différence est seulement phonétique, ce n'est pas toujours le cas...
J'espère avoir répondu à certaines de tes questions,
mais j'avoue que j'ai moi-même encore beaucoup à apprendre !
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Panta Rhei a écrit:Bonjour Al-qalam, pourrais-tu stp développer un peu sur les différents "types" d'arabe?
J'ai toujours été fasciné par cette langue, vraiment étrangère pour moi.
Je n'ai jamais bien compris la/les différences entre le "dialectal" (enfin, les car il y en bien plus d'un) et le littéral...
Pourrais-tu me donner des exemples précis? Si j'ai bien compris le littéral est issu du Coran? Mais quid de ce dont tu parles "l'arabe parlé à la télé"? (Est-ce vrai que c'est l'Egyptien?)
Les différences sont-elles d'ordre lexical (un arbre ne se dit pas de la même manière)? Ou alors est-ce la syntaxe?
"j'ai acheté un livre hier" se traduit-il différemment en littéral, dialectal, et "standard"?
Est-ce qu'il y a inter-intelligibilité entre les dialectes maghrébins? Et entre ces derniers et la langue parlée dans les pays du Golfe?
Je ne veux pas faire dévier ce fil avec mes nombreuses questions, mais je n'ose pas en ouvrir un sur la langue en général; aussi, peux-tu me répondre en MP ou ouvrir un fil dédié si tu en la gentillesse.
Merci.
Pourquoi?
C'est super intéressant comme sujet.
- florestanGrand sage
Clodoald a écrit:Panta Rhei a écrit:Bonjour Al-qalam, pourrais-tu stp développer un peu sur les différents "types" d'arabe?
J'ai toujours été fasciné par cette langue, vraiment étrangère pour moi.
Je n'ai jamais bien compris la/les différences entre le "dialectal" (enfin, les car il y en bien plus d'un) et le littéral...
Pourrais-tu me donner des exemples précis? Si j'ai bien compris le littéral est issu du Coran? Mais quid de ce dont tu parles "l'arabe parlé à la télé"? (Est-ce vrai que c'est l'Egyptien?)
Les différences sont-elles d'ordre lexical (un arbre ne se dit pas de la même manière)? Ou alors est-ce la syntaxe?
"j'ai acheté un livre hier" se traduit-il différemment en littéral, dialectal, et "standard"?
Est-ce qu'il y a inter-intelligibilité entre les dialectes maghrébins? Et entre ces derniers et la langue parlée dans les pays du Golfe?
Je ne veux pas faire dévier ce fil avec mes nombreuses questions, mais je n'ose pas en ouvrir un sur la langue en général; aussi, peux-tu me répondre en MP ou ouvrir un fil dédié si tu en la gentillesse.
Merci.
Pourquoi?
C'est super intéressant comme sujet.
Je plussoie!!! En ce qui me concerne, plus on ouvre de sujets sur les langues diverses et variées, plus je suis contente.
- [Compte rendu] "Peut-on sauver la grammaire ?" : Article de Fanny Capel dans Télérama n°3198.
- Malaise dans l'école : la bataille du primaire (Fanny Capel, SLL, sur Télérama)
- Rapport officiel sur les "difficultés de recrutement d'enseignants dans certaines disciplines".
- Dans Télérama, Xavier Lacavalerie descend l'enseignement français de la musique... et cite la Fabrique du crétin.
- Difficultés dans Tite-Live
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum