- User25965Niveau 6
La notion de compétence ne vaut que lorsqu'on demande à l'élève de REPASSER l'épreuve tant qu'il n'a pas acquis la compétence. C'est ce que je fais en mathématiques et jusqu'à présent, avec le peu de recul dont je dispose, c'est efficace. Mais les compétences en mathématiques sont également faciles à cerner.
Je te conseille de ne noter par compétence que les notions simples et facilement discernables, comme par exemple des notions d'orthographe ou de grammaire. Quand l'élève n'a pas acquis les compétences, après plusieurs essais, convoque les parents pour leur passer un savon. Par ailleurs, les élèves dissipés sont également les plus faibles. Convoques les parents dans ce cas aussi.
Pour coder tes interros, tu peux utiliser la classe Prosoln de Latex. Je vais publier mes interros sur mon site durant les grandes vacances. Tu pourras t'en inspirer pour faire repasser les épreuves.
Je te conseille de ne noter par compétence que les notions simples et facilement discernables, comme par exemple des notions d'orthographe ou de grammaire. Quand l'élève n'a pas acquis les compétences, après plusieurs essais, convoque les parents pour leur passer un savon. Par ailleurs, les élèves dissipés sont également les plus faibles. Convoques les parents dans ce cas aussi.
Pour coder tes interros, tu peux utiliser la classe Prosoln de Latex. Je vais publier mes interros sur mon site durant les grandes vacances. Tu pourras t'en inspirer pour faire repasser les épreuves.
- the educatorFidèle du forum
Je ne joue pas du tout sur les mots, non. Et je ne crois pas à la complicité de la personne qui a évalué. au mieux est elle soumise à sa hiérarchie. mais l'exemple d'egomet, concernant le militaire, démontre juste qu'on peut évaluer par compétence en étant hyper exigeant.
- IphigénieProphète
Là on ne demande pas d'être hyper exigeant mais hyper bienveillant, c'est différent.
- the educatorFidèle du forum
C'est exactement ce que je disais: c'est un problème d'évaluation, et pas de compétences.
- MamousseHabitué du forum
Tout ce qui est dit là, je l' ai également constaté dans une classe de 6ème sans notes.C-3PO a écrit:J'aimerai faire part de mon expérience en français.
J'ai actuellement des sixièmes sans note. A la place d'une évaluation chiffrée, on distribue des sigles : A pour acquis, EA pour en cours d'acquisition et NA pour non acquis.
Voici ce que j'ai observé :
Points positifs :
-> Les élèves n'ont plus d'appréhension face à un contrôle.
-> Je passe moins de temps à corriger une copie.
Points négatifs :
-> Les élèves rendent "copie blanche" en sixième.
-> Je passe plus de temps à entrer les compétences dans un logiciel.
-> On ne sait pas ce que l'on évalue : compétence ou savoir ? Prenons l'exemple d'un contrôle sur les textes religieux. Premier exercice, définition. Est-ce la compétence "apprendre ses définitions" ou celle "je connais les termes religieux..." ? On désosse la littérature pour se concentrer sur des "savoir-faire"'.
-> La grille des compétences : soit elle est réduite à trois savoir-faire, soit elle fait 5 pages. Prenons l'exemple de la conjugaison d'un verbe : dois-je faire une compétence "savoir conjuguer" ou faire des compétences sur chacun des temps ? On nous vante les mérites de la notation par évaluation et pourtant on n'est jamais précis. Au risque sinon de rendre avec un devoir, habituellement noté sur 10 points, 10 compétences inscrites sur la feuille. Aucune lisibilité pour l'élève.
-> 1/ Comment voir la progression de l'élève ? Comment la percevoir ? Le logiciel qui devait bannir les notes fait un pourcentage des A, EA, NA. Sauf que la moyenne de ces sigles a des résultats étonnants. Deux EA + un A donne EA.
-> 2/ Comment voir la progression de l'élève ? Certaines compétences ne seront jamais revues... A moins qu'on les réduise à trois ou quatre par savoir : écrire, dire, lire...
-> Enfin, quel sigle attribué ? Le EA est vague, pas assez précis. On nous interdit d'ailleurs le NA car selon certains les élèves ne peuvent pas ne rien savoir. Donc on met EA, A, etc. à des choses qui mériteraient un 10/20 ou un 12/20.
Les niveaux de compétences sont parfois lissés entre NA et EA et faussent le profil de l' élève.
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- egometDoyen
Aliceinwonderland a écrit:the educator a écrit:C'est surtout un moyen de mettre la poussière sous le tapis et c'est illisible. La gamine est patho dans mes tests (n'écrit pas phonétiquement, confond tous les sons en ill et les sourdes/sonores à l'écrit même si elle arrive à lire et comprendre) mais sur le bulletin par exemple la compétence conjugaison est acquise, ainsi que la plupart des compétences en français. Je me demandais comment mais apparemment elle aurait été évaluée par des exercices à trous.
Ce que tu décris, ce n'est pas un problème d'évaluation par compétences, c'est un problème de compétence de l'évaluateur.
Tu joues sur les mots. L'évaluation par compétences a bel et bien pour fonction de masquer la réalité (et justifier les non redoublements etc). Je pense que la personne qui a évalué l'enfant a parfaitement compris en quoi devait consister l'évaluation désormais. C'est très naïf de croire le contraire.
Des évaluations par compétences qui fonctionnent, ça existe. Le livret du permis de conduire est un bon exemple. Certains brevets militaires aussi.
Mais en l'occurrence, les LPC de l'éducation nationale présentent plusieurs failles majeures.
La première, c'est que les items sont extrêmement flous. Pour être utilisables, il devraient être mesurables, par exemple, le candidat fait moins de 5 fautes à une dictée de 120 mots (je rêve).
Ensuite, c'est que cette évaluation ne sert strictement à rien, puisqu'on n'en tire aucune décision. Un mauvais score n'implique ni dispositif de remédiation sérieux, ni redoublement, ni exclusion, rien, on ferme les yeux on serre les f... et advienne que pourra. Tu n'as pas le droit de ne pas avoir ton socle, mais de toute façon, on ne va rien te faire. On va juste te dire que c'est pas bien... Pour être cohérent, il faudrait que les élèves aient l'obligation de valider TOUS les items du socle et qu'ils prennent tout le temps nécessaire pour y parvenir.
Donc, effectivement, le dispositif actuel est bel et bien une mascarade destinée à cacher l'ampleur du désastre.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
Remarquez que les notes ont été neutralisées de la même façon.
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- SergeMédiateur
C-3PO a écrit:J'aimerai faire part de mon expérience en français.
J'ai actuellement des sixièmes sans note.
(...) Prenons l'exemple de la conjugaison d'un verbe : dois-je faire une compétence "savoir conjuguer" ou faire des compétences sur chacun des temps ?
Ce serait à nous d'ajouter des compétences indispensables et de les décliner selon nos besoins disciplinaires ? :shock:
Les compétences ne sont-elles pas déjà actées dans le livret de compétences commun à tous les élèves de France, et tant pis si des notions fondamentales ne se trouvent pas dedans, ou mise de façon globale, sans que ce soit détaillé ?
Il n'y aurait pas les différents savoirs en orthographe, conjugaison, grammaire, déjà détaillés dedans (c'est une vraie question) ? Si c'est le cas, comment penser que les élèvent vont apprendre des choses sur lesquelles ils ne seront jamais évalués, même pas des gommettes ? Les professeurs auraient-ils la possibilité de créer des compétences à cocher, non incluses à l'origine dans le livret ?
- User5899Demi-dieu
La régularité n'a rien à voir avec le nombre. Ce qui est visé, c'est l'évaluation permanente, dans des disciplines qui disposent d'horaires bien trop souvent étiques. Chez les petits, OK, on peut faire de petits travaux. Mais par la suite... 8 ou 9 notes en seconde en français, par exemple, ça me semble juste relever de la psychiatrie.Ventre-Saint-Gris a écrit:je ne vois pas du tout ce que tu reproches à la régularité des évaluations (ta course à l'échalote), qui a tout de même le mérite de donner des habitudes de travail, et qui permet la répétition.
- nitescenceÉrudit
Cripure a écrit:La régularité n'a rien à voir avec le nombre. Ce qui est visé, c'est l'évaluation permanente, dans des disciplines qui disposent d'horaires bien trop souvent étiques. Chez les petits, OK, on peut faire de petits travaux. Mais par la suite... 8 ou 9 notes en seconde en français, par exemple, ça me semble juste relever de la psychiatrie.Ventre-Saint-Gris a écrit:je ne vois pas du tout ce que tu reproches à la régularité des évaluations (ta course à l'échalote), qui a tout de même le mérite de donner des habitudes de travail, et qui permet la répétition.
Euh... sauf votre respect Cripure, soit 32 semaines de 5 heures de français en seconde (en comptant l'AP) = 160 heures de français sur l'année, 8 notes représentent à peine 5 % de l'horaire global (8 X 100 / 160). Je ne trouve pas que ce soit excessif de consacrer 5 % du temps à l'évaluation...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- sansaraModérateur
Cripure a écrit:La régularité n'a rien à voir avec le nombre. Ce qui est visé, c'est l'évaluation permanente, dans des disciplines qui disposent d'horaires bien trop souvent étiques. Chez les petits, OK, on peut faire de petits travaux. Mais par la suite... 8 ou 9 notes en seconde en français, par exemple, ça me semble juste relever de la psychiatrie.Ventre-Saint-Gris a écrit:je ne vois pas du tout ce que tu reproches à la régularité des évaluations (ta course à l'échalote), qui a tout de même le mérite de donner des habitudes de travail, et qui permet la répétition.
Personnellement, 9 notes en 2de, c'est ce que j'ai pour le seul 3e trimestre. Après, il n'y a pas que des exercices longs du type commentaire ou dissertation, il y a des exercices, des interros de cours ou de lecture, une récitation de poème... Mais bon, j'ai toujours su que j'avais un grain ! :lol!:
- IphigénieProphète
En fait tout dépend de ce qu'on appelle évaluation: j'ai compris assez récemment en fait que le moindre éternuement était évaluable... Ou comment mettre quatre notes sur un seul devoir...
- alprechac2Expert
V.Marchais a écrit:Al-qalam a écrit:Même si les temps ne se prêtent guère à l'optimisme, attention quand même à ne pas spéculer sur du vide : pour l'instant, on n'a rien de concret, et les syndicats n'ont rien fait remonter non plus.Nul doute que notre lapin blanc préféré aura sans doute son mot à dire sur la question.
Je sais bien que rien d'officiel n'est sorti, c'est bien pour ça que je partage les infos tout en demandant des confirmations. Mais le formateur ne parlait guère au conditionnel. Il a affirmé que ça sortirait en juin et que ça faisait partie de la loi sur la refondation, que ça avait été préparé par la consultation sur l'évaluation, etc. Bref, pour lui, c'était parfaitement légitime et dans la logique des choses.
Bon, en même temps, juin, c'est demain : on sera vite fixés.
Propos de Valérie Sipahimalani lors d'un stage syndical à Grenoble : "D'après les bruits entendus en haut-lieu, on s'acheminerait vers un DNB avec deux épreuves écrites, une évaluant le pôle scientifique, l'autre le pôle humaniste, une épreuve orale pour laquelle on ne noterait pas le fond mais la performance, en partie en LV, en partie prenant appui sur les compétences en numérique, qui engloberait peut-être l'HDA ; le contrôle continu se ferait selon les domaines du socle". Valérie Sipahimalani a bien employé le conditionnel et elle ne cautionnait pas du tout ces idées.
On a pris le nombre d'heures de marge pour un niveau et soustrait tout ce à quoi elles doivent servir, en commençant par les dispositifs déjà en place (groupes de sciences, latin) : les parents se sont vite rendus compte qu'il n'y aurait pas assez pour tout.Oudemia a écrit:Oui, 3h par semaine avec 2 professeurs pour maths-SVT :shock:stanleymilgram a écrit:TF1
Je viens de voir une belle propagande...Le collège merveilleux de la pluridisciplinarité (2 profs pour 20 et quelques élèves) et du cours particulier à 2 élèves...On ne parle pas d'évaluation...
Et l'aide personnalisée à deux élèves : là, oui, elle est personnalisée, mais comment dire maintenant aux parents qu'en fait c'est -ce sera- en classe entière ?
Quant aux cours de maths-français qui éveille, dit un père, l'appétence de son fils pour le français, j'aimerais bien voir en quoi il consiste.
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Habillez vos petits ! Mise à jour 18/04/2022 :
https://www.neoprofs.org/t120915-vd-fille-6-mois-9-ans-sm-pb-maj-18-04-2022#4574437
- User5899Demi-dieu
Je parle évidemment de 8 notes par trimestre...nitescence a écrit:Cripure a écrit:La régularité n'a rien à voir avec le nombre. Ce qui est visé, c'est l'évaluation permanente, dans des disciplines qui disposent d'horaires bien trop souvent étiques. Chez les petits, OK, on peut faire de petits travaux. Mais par la suite... 8 ou 9 notes en seconde en français, par exemple, ça me semble juste relever de la psychiatrie.Ventre-Saint-Gris a écrit:je ne vois pas du tout ce que tu reproches à la régularité des évaluations (ta course à l'échalote), qui a tout de même le mérite de donner des habitudes de travail, et qui permet la répétition.
Euh... sauf votre respect Cripure, soit 32 semaines de 5 heures de français en seconde (en comptant l'AP) = 160 heures de français sur l'année, 8 notes représentent à peine 5 % de l'horaire global (8 X 100 / 160). Je ne trouve pas que ce soit excessif de consacrer 5 % du temps à l'évaluation...
ET c'est 4h/sem. Que vous détourniez l'AP ne rend pas la pratique légale.
- BrindIfFidèle du forum
Bienveillant ou indifférent ?Iphigénie a écrit:Là on ne demande pas d'être hyper exigeant mais hyper bienveillant, c'est différent.
- BrindIfFidèle du forum
C'est également mon expérience.egomet a écrit:Des évaluations par compétences qui fonctionnent, ça existe. Le livret du permis de conduire est un bon exemple. Certains brevets militaires aussi.
Mais en l'occurrence, les LPC de l'éducation nationale présentent plusieurs failles majeures.
Pour une classe de BTS, avec des compétences de mon choix, de même que la façon de les évaluer et l’algorithme pour en faire une note bilan, j'ai obtenu en fin d'année les mêmes résultats à un point près que la moyenne des trois exams blancs.
- ysabelDevin
oui, je note aussi la lecture à voix haute. Et même là, je n'arrive même pas à mettre de bonnes notes à tous !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- SergeMédiateur
Ben, il faut que tu te forces et que tu y arrives. :lol:
Tu ne peux demander des efforts aux élèves et toi ne pas en faire :lol!:
Allez, courage, tu peux le faire
Tu ne peux demander des efforts aux élèves et toi ne pas en faire :lol!:
Allez, courage, tu peux le faire
- ysabelDevin
Disons qu'en les faisant lire à haute voix (texte que j'ai déjà lu plusieurs fois, souvent en cours d'étude) on comprend mieux pourquoi ils ne captent rien...
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- JPhMMDemi-dieu
En quoi mettre des bonnes notes à tout le monde est une bienveillance ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
ysabel a écrit:Disons qu'en les faisant lire à haute voix (texte que j'ai déjà lu plusieurs fois, souvent en cours d'étude) on comprend mieux pourquoi ils ne captent rien...
Faut pas les décourager, Le Guen est bien secrétaire d'Etat... :sorciere:
- ysabelDevin
:lol!:
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- OsmieSage
Je ne le dirais pas ainsi, n'ayant aucun mépris pour l'engagement syndical. Le SNES a cru pouvoir discuter avec un gouvernement étiqueté "de gauche" : il s'est trompé lourdement et ne peut continuer avec les mêmes méthodes, mais il est mensonger de dire que ce syndicat fait peu. Jean-Rémi Girard est certes sur tous les plateaux et parle juste ; ce n'est pas cela qui initie un mouvement sur le terrain. J'attends l'action du SNALC dans mon académie ; je n'irais pas lui jeter la pierre pour autant et dire à ses adhérents, lorsque je fais des HMIS dans les établissements, que leur syndicat est merdique, ou mise tout sur la com' et que c'est à un militant SNES ou Sud de venir chez eux pour l'info syndicale. Je ne le ferais pas car ce serait malhonnête et que j'en ai ras-le-bol de ces guerres à deux balles qui entravent l'action. Une parole suffit à dégoûter d'un syndicat, d'autant plus lorsque l'on s'adresse à des collègues, nombreux pour ne pas dire les plus nombreux, qui n'y connaissent rien et ne s'y intéressent pas.V.Marchais a écrit:Osmie a écrit:Le SNES dit qu'il faut réformer le collège (comme d'autres, dont le SNALC) mais que cette réforme-là est lamentable et destructrice, s'attaquant aux disciplines et aux horaires. Le SNES n'est donc pas opposé à la réforme du collège, mais à cette réforme du collège.V.Marchais a écrit:
Je ne sais pas, Mutis. Je n'ai rien d'une grande analyste politique.
Je ne désespère pas complètement que ça se mette en place (ça, c'est mon côté naïf malgré tout).
En même temps, je me méfie du SNES comme de la peste. Je rappelle que, s'il a appelé à manifesté avant-hier, c'était en précisant bien qu'il n'était pas opposé à la réforme. Va-t'en savoir ce qu'ils sont en train de négocier.
Je ne me méfie pas du SNES, j'y suis syndiquée et militante. Les mandats sont clairs et ce collège à venir, nous n'en voulons pas. En revanche, et cela donne lieu à des engueulades car nous ne sommes pas tous d'accord, il est plus que temps de montrer les crocs à ceux qui veulent la mort de l'instruction publique.
Ouaip.
En attendant, en intersyndicale, ils ont refusé d'appeler à manifester un dimanche, comme certains l'avaient suggéré ici. Les connaissant, ils ne risquent pas d'appeler à faire grève les jours du DNB. Alors ils proposent quoi ? Susurrer à l'oreille de la Ministre : on n'est pas contents, mais alors pas du tout du tout ?
Des syndicats comme ça, ça fait finalement plus de mal que de bien. Ça prend des airs, mais ça fait tellement peu que ça suffit à couler un embryon de mouvement. Au lieu d'initier, ça tue.
Je vois ce que le SNES fait et en mesure l'importance, malgré le mépris sur ce forum de la part de gens qui ne s'engagent pas mais hurlent à l'incompétence syndicale. Que les collègues s'engagent et fassent vivre leurs idées par leur syndicat ; merde à la fin. Le syndicaliste est celui qui fait notamment un travail de terrain.
- OsmieSage
VanGogh59 a écrit:Osmie a écrit:
Je ne me méfie pas du SNES, j'y suis syndiquée et militante.
Alors fais remonter qu'ils ont intérêt à se bouger sinon leur nombre d'adhérents risque de fondre comme neige au soleil...
Je ne t'ai pas attendu mais merci pour les ordres, j'aime que l'on s'adresse ainsi à moi.
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