Re: Parution du décret au journal officiel un lendemain de grève !

Jane a écrit:http://www.bfmtv.com/politique/reforme-du-college-parution-du-decret-au-journal-officiel-888359.html

La photo d'illustration avec les têtes dégoulinantes de bienveillance de nos 2 politiques...

henriette a écrit:De toute façon, la mise en place de ce machin sera impossible, et gare en plus au burn out.

Tiens, je me demande d'ailleurs, vu les délais d'attente, si on ne devrait pas prendre contact très massivement dès à présent avec notre médecine du travail pour faire part de notre abattement profond, de notre découragement et de notre déprime, de l'impression d'être méprisés par notre employeur, et du mal être que cela génère chez nous, de la perte d'envie, de goût, d'énergie.
Un demi-million de profs qui demandent subitement un rdv avec le médecin du travail, ça peut le faire, non ?

J'aime beaucoup l'idée !

Fesseur Pro a écrit:

Jane a écrit:http://www.bfmtv.com/politique/reforme-du-college-parution-du-decret-au-journal-officiel-888359.html

La photo d'illustration avec les têtes dégoulinantes de bienveillance de nos 2 politiques...

Pencher la tête de côté. professeur

Cath a écrit:Un truc qui ne coûte rien : je propose qu'on imprime tous les panneaux du genre "Je suis prof et je ne voterai plus jamais PS" et qu'on les affiche sur les lunettes arrière de nos voiture, pour ceux qui en ont.

Une autre idée qui me plaît, même si ce n'est que symbolique et que je ne votais pas PS de toute façon.

Communiqué FO de ce matin :

"C’est un fait, en dépit de la campagne médiatique et du soutien forcené de l’UNSA et de la CFDT à la ministre, la grève était majoritaire dans les collèges hier. Le gouvernement a donc choisi le passage en force en publiant la réforme du collège ce matin.
Cette décision est une véritable provocation.
Le gouvernement le sait : c'est inacceptable. Les personnels sont indignés. Dans la grève et les manifestations les enseignants étaient unis pour demander, «le retrait de cette réforme fondée sur l’autonomie des établissements et la multiplication des hiérarchies intermédiaires sous l’autorité du chef d’établissement et la reprise de discussions sur de nouvelles bases pour la réussite de tous les élèves » comme le revendique la plateforme intersyndicale SNFOLC, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNEPFSU, CGT, SNALC, SUD.
La fracture entre les enseignants et la ministre est désormais ouverte.
La ministre s'inspire des méthodes du ministre Allègre qui il y a 15 ans en proclamant sa volonté de « dégraisser le mammouth » avait choisi l'affrontement avec les enseignants, provoquant une crise majeure dans l’Éducation nationale.
Aujourd'hui où veut-elle aller?
Nous n'acceptons pas d'être taxés de conservateurs, partisans du statu quo parce que nous sommes opposés à une réforme qui serait désastreuse.
Nous n'acceptons aucune tentative de récupération de la part de ceux qui hier, à l'instar de L. Chatel, ont supprimé 80000 postes et mis en place la réforme du lycée, fondée elle aussi sur l'autonomie.
Cette réforme coupe l'équivalent d'une demi année dans les horaires disciplinaires sous prétexte d'interdisciplinarité présentée comme le remède miracle. Elle remet en cause les horaires nationaux au nom de l'autonomie. Elle mettrait en place une hiérarchie intermédiaire de coordonnateurs au détriment de leur liberté pédagogique. Les enseignants seraient contraints à des réunions sans fin.
En réalité cette réforme mène au chaos, elle est inapplicable.
Cette réforme doit être retirée, les textes de la réforme abrogés.
Le SNFOLC a déposé un préavis de grève à partir du 19 mai.
Il appelle les enseignants des lycées et collèges à se réunir en assemblées générales dès aujourd'hui pour dire :
« Nous sommes unis avec nos syndicats SNFOLC, SNETAA-FO, SNES-FSU, SNEP-FSU, CGT, SNALC, SUD. Cette réforme nous n'en voulons pas : elle doit être abrogée ! »
Le SNFOLC participera à la réunion intersyndicale nationale demain matin pour décider des suites."

J'aimerais pas dire, mais une fois de plus, le problème est plus profond que la posture d'un parti politique (que je ne défends pas, toutefois). La droite n'a pas fait mieux en son temps, malgré les cris offusqués qu'elle a le culot de sortir maintenant.

Le problème est institutionnel.

Palombella Rossa a écrit:"Aux professeurs, dans leurs syndicats, dans leurs associations de spécialistes, dans les mouvements pédagogiques auxquels ils appartiennent, dans des groupes de réflexion comme le Collectif Sauver Les Lettres ou, en toute modestie, Reconstruire l’Ecole, dont le site revient à nous après quelques déboires techniques, -- aux professeurs, disais-je, de réfléchir à des contre-propositions sans se borner à une posture défensive.
Le collège tel qu’il est n’est pas satisfaisant ? Les inégalités scolaires se creusent ? Le remède proposé par Mme Vallaud-Belkacem est pire que le mal ? Certes. Alors phosphorons maintenant ! On pense mieux à plusieurs que tout seul !"

http://leblogdelapresidente.over-blog.com/2015/05/gueule-de-bois-et-perspectives.html

Bonjour Palombella Rossa,

C'était un peu notre projet avec Sibylle...

ici : https://www.neoprofs.org/t89364-sondage-petition-lettre-ouverte-pour-une-autre-reforme-du-systeme-scolaire

et ici : https://www.neoprofs.org/t90097-creation-d-un-site-contre-la-reforme

kero a écrit:J'aimerais pas dire, mais une fois de plus, le problème est plus profond que la posture d'un parti politique (que je ne défends pas, toutefois). La droite n'a pas fait mieux en son temps, malgré les cris offusqués qu'elle a le culot de sortir maintenant.

Le problème est institutionnel.

+ 1

Parution du décret au journal officiel un lendemain de grève ! - Page 8 2252222100

Jane a écrit:Même sous Sarko je n'ai ressenti un tel mépris !!

Etre en colère, c'est normal.

Etre amnésique, c'est facheux.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/05/09052012_Uneultimeprovocation.aspx

Etre méprisant, c'est malvenu...

Jane a écrit:Etre méprisant, c'est malvenu...

A mon avis, pour savoir qui méprise le plus les enseignants, il faut la photo finish entre la "gôche" sociétaliste et la droite :
Sarko et ses invectives répétées contre les paresseux, la culture inutile (littérature classiques, grec et latin...) , la nomination d'un marchand de shampoing DRH tout aussi méprisant, véritable provocation.
Et de l'autre le mamouthophobe éructant, la Frédégonde du Poitou fustigeant aussi les 18 heures "de travail" , les réformateurs en force et signataires de décrets en catimini (Peillon-Hamon) .

adrifab a écrit:

Jane a écrit:Même sous Sarko je n'ai ressenti un tel mépris !!

Etre en colère, c'est normal.

Etre amnésique, c'est facheux.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/05/09052012_Uneultimeprovocation.aspx

Tu peux ressortir aussi les textes d'Allégre si ça te fait plaisir... Je ressens la même impression de Jane

trompettemarine a écrit:J'attends la révolution et j'ai envie que quelques têtes soient (symboliquement) coupées !

Tu me donnes la recette pour y croire encore ? Le gouvernement agit ainsi parce qu'il a bien compris que nous ne ferons jamais la révolution. Que d'efforts pour mettre en branle une profession supposée intellectuelle contre une réforme si évidemment inepte ! Que de travail pour disperser un enfumage aussi grossier ! A la fin, la pomme était mûre, pourrie même, vermoulée par l'essentiel des syndicats, l'essentiel des journaux, lorgnée par les mouches de tous les partis, et tout ça pour quoi ? Pour une grève d'un seul jour dont on s'accorde à dire qu'elle est à peu près satisfaisante, mention assez bien quoi, c'est tout et pour une manifestation ridicule dans bien des villes. Comment fait-on pour croire qu'il va se passer autre chose, sans ces collègues pour qui le réveil-matin des derniers mois et des dernières semaines n'a pas été assez fort ?

Trois collèges depuis que j'enseigne, et toujours la même répartition : un clan minuscules de profs politisés qui passent auprès des autres pour des rabat-joie, un clan minuscule de pédagogistes excessifs tarés qui sont intransitivement pour, et un gros ventre mou d'inquiétudes pour les bégonias et de discussions passionnées sur les couches du petit dernier. Tout le monde s'en fout de la réforme.

Parler à ceux-là ne sert à rien. Ils ne sont pas contre ce qu'on leur dit, ils ne contestent pas : ils ne veulent pas en entendre parler, c'est tout. Parce qu'on ne parle pas de politique à table. C'est chiant, la politique. T'es chiant là, j'ai envie d'aller arroser mes bégonias moi. T'es chiant là, j'ai un concours de littérature jeunesse à préparer moi. T'es chiant là, parce que t'es chiant, tu dis des choses chiantes donc c'est toi le chiant. Ou alors ils prennent des mines innocentes, la mine de celui qui vit dans son petit monde, ses petits projets, et à qui ont dit des choses qui ont l'air beaucoup, beaucoup trop sérieuses. Juste, ça fait pitié, voilà.

J'avais envie de râler et de cracher mon désespoir. Si seulement les prochaines semaines pouvaient me contredire... Mais je ne sais même pas comment l'imaginer.

JPhMM a écrit:

Fesseur Pro a écrit:

Jane a écrit:http://www.bfmtv.com/politique/reforme-du-college-parution-du-decret-au-journal-officiel-888359.html

La photo d'illustration avec les têtes dégoulinantes de bienveillance de nos 2 politiques...

Pencher la tête de côté.

Parution du décret au journal officiel un lendemain de grève ! - Page 8 2_ynes10

Sylvain on est d'accord, cette réforme démontre qu'il y a un bon paquet de mollusques tout sauf intellectuels dans la profession. A se demander si les caricatures sur les profs qui ne font ce métier que pour les vacances ne sont pas vrais.

VanGogh59 a écrit:

adrifab a écrit:

Jane a écrit:Même sous Sarko je n'ai ressenti un tel mépris !!

Etre en colère, c'est normal.

Etre amnésique, c'est facheux.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/05/09052012_Uneultimeprovocation.aspx

Tu peux ressortir aussi les textes d'Allégre si ça te fait plaisir... Je ressens la même impression de Jane

Là n'est pas la question. Je dis juste que le mépris, on le rencontre en ce moment à gauche et je suis moi aussi en colère mais cela me fait bondir aussi de lire maintenant que Sarkozy et ses sbires étaient moins méprisants. Comment peut-on trouver Sarkozy moins méprisant ??

Carnyx a écrit:

JPhMM a écrit:

Fesseur Pro a écrit:
La photo d'illustration avec les têtes dégoulinantes de bienveillance de nos 2 politiques...

Pencher la tête de côté.

Oui cette photo a quelque chose de ... Bof. Ça me dégoûte. L'hypocrisie à l'état pur.

Lefteris a écrit:

Jane a écrit:Etre méprisant, c'est malvenu...

A mon avis, pour savoir qui méprise le plus les enseignants, il faut la photo finish entre la "gôche" sociétaliste et la droite :
Sarko et ses invectives répétées contre les paresseux, la culture inutile (littérature classiques, grec et latin...) , la nomination d'un marchand de shampoing DRH tout aussi méprisant, véritable provocation.
Et de l'autre le mamouthophobe éructant, la Frédégonde du Poitou fustigeant aussi les 18 heures "de travail" , les réformateurs en force et signataires de décrets en catimini (Peillon-Hamon) .

Les uns ne valent pas mieux que les autres. Le sentiment de mépris final est peut-être l'aboutissement de ce long processus. A ce jeu-là, tous se valent. Je vomis Sarko, et je double-vomis NVB, Valls et consorts.
Laissez-moi donc mépriser qui je veux nanmého Rolling Eyes

Je fais la même analyse de l'état de la profession que Ronin, Sylvain, Bussy... ce matin mes collègues parlaient encore de leurs petits problèmes locaux et en aucun cas de la honte et du mépris que constitue cette adoption en force... profession prétendue intellectuelle, c'est ça... et je parle même pas de ceux qui soutenaient ouvertement la réforme car l'élitisme des classes euro et du latin c'est le mal et le travail en équipe et interdisciplinaire c'est le bien et il faut l'imposer institutionnellement à tous (oui de grands démocrates tels que ceux qui nous gouvernent...)

almuixe a écrit:

Guillaume le Grand a écrit:

stench a écrit:Comment voulez-vous retourner aux urnes après ce genre de coups?

+10
La démocratie représentative n'a plus aucun sens (en a-t-il d'ailleurs jamais eu un?) et cette décision le prouve

En effet !

HORA a écrit:Quel sens du timing, tout de même. Le 29 mai, on pourra ainsi fêter avec une pensée émue les dix ans du NON majoritaire lors du référendum sur le traité constitutionnel européen, et le bras d'honneur au peuple souverain de la part du Congrès, réuni à ... Versailles.
Que de symboles...

che35 a écrit:
A droite s'ils sont malins, ils n'ont plus qu'à attendre tranquillement et patiemment... les choses se feront toutes seules, surtout s'ils savent choisir le bon candidat.

On votera pour les mêmes en pire ?

Il faut sortir de la cage et je suis de plus en plus convaincue que la seule solution c'est une refonte des institutions avec la possibilité fréquente de référendum populaire et une dose de tirage au sort.
La démocratie actuelle est une aristocratie où l'on ne bastonne plus le peuple, c'est tout.

A ce propos ce ne serait pas possible d'utiliser le référendum d'initiative partagée ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rendum_d%27initiative_partag%C3%A9e_en_France

On peut essayer pour le référendum. Mais les conditions sont dures à réunir. Je pensais d'ailleurs à tort que cela pouvait n'émaner que de citoyens. Or, il faut aussi les parlementaires.

adrifab a écrit:

VanGogh59 a écrit:

adrifab a écrit:

Etre en colère, c'est normal.

Etre amnésique, c'est facheux.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/05/09052012_Uneultimeprovocation.aspx

Tu peux ressortir aussi les textes d'Allégre si ça te fait plaisir... Je ressens la même impression de Jane

Là n'est pas la question. Je dis juste que le mépris, on le rencontre en ce moment à gauche et je suis moi aussi en colère mais cela me fait bondir aussi de lire maintenant que Sarkozy et ses sbires étaient moins méprisants. Comment peut-on trouver Sarkozy moins méprisant ??

Merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit; j'ai simplement dit que même sous Sarko je n'avais ressenti un tel mépris. Je n'ai pas dit que Sarko&Co n'étaient pas moins méprisants. La nuance se situe dans mon ressenti et mon impression. On est arrivé là, avec NVB, au maximum de ce que je peux endurer. La goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Et au passage me suspecter d'amnésie, ça crée aussi chez moi un sentiment de mépris. Mais qu'importe. Aujourd'hui, tout le monde se fout de tout, alors.... pffffffffffffffffffff

Dinosaura a écrit:Je fais la même analyse de l'état de la profession que Ronin, Sylvain, Bussy... ce matin mes collègues parlaient encore de leurs petits problèmes locaux et en aucun cas de la honte et du mépris que constitue cette adoption en force... profession prétendue intellectuelle, c'est ça... et je parle même pas de ceux qui soutenaient ouvertement la réforme car l'élitisme des classes euro et du latin c'est le mal et le travail en équipe et interdisciplinaire c'est le bien et il faut l'imposer institutionnellement à tous (oui de grands démocrates tels que ceux qui nous gouvernent...)

Après la grande baffe des grèves de 2003, beaucoup de collègues ont décroché.
C'est sur ce découragment que gouvernement et pédagos comptent : il y aura toujours quelqu'un dans les classes pour faire de la ~~garderie~~ transintermultidisciplinarité.

http://www.lefigaro.fr/politique/2015/05/20/01002-20150520QCMWWW00173-reforme-du-college-approuvez-vous-la-publication-immediate-du-decret-d-application.php
Pour et contre la publication des textes ?
Votez ! (92% de non pour l'instant)

stench a écrit:Pardon, mais ne pas aller aux urnes ne veut pas dire se désengager politiquement.

Je pensais à la situation beaucoup plus générale des abstentionnistes. Ton cas semble spécifique. Seulement, selon mon point de vue, autant cet engagement relève bien sûr du politique, autant il ne s'intègre pas tout à fait, s'il reste en dehors du vote, à ma vision de la politique (dans un sens un peu plus réduit). J'ai une vision pragmatique de l'affaire et ce qui m'intéresse, c'est que le paysage politique s'améliore au moins un peu, concrètement.

Carnyx a écrit:

Dinosaura a écrit:Je fais la même analyse de l'état de la profession que Ronin, Sylvain, Bussy... ce matin mes collègues parlaient encore de leurs petits problèmes locaux et en aucun cas de la honte et du mépris que constitue cette adoption en force... profession prétendue intellectuelle, c'est ça... et je parle même pas de ceux qui soutenaient ouvertement la réforme car l'élitisme des classes euro et du latin c'est le mal et le travail en équipe et interdisciplinaire c'est le bien et il faut l'imposer institutionnellement à tous (oui de grands démocrates tels que ceux qui nous gouvernent...)

Après la grande baffe des grèves de 2003, beaucoup de collègues ont décroché.
C'est sur ce découragment que gouvernement et pédagos comptent : il y aura toujours quelqu'un dans les classes pour faire de la ~~garderie~~ transintermultidisciplinarité.

Je parle de jeunes profs qui étaient au lycée en 2003. Pas d'excuse si ce n'est la paresse intellectuelle et le goût pour la soumission et l'infantilisation.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

trompettemarine a écrit:J'attends la révolution et j'ai envie que quelques têtes soient (symboliquement) coupées !

Tu me donnes la recette pour y croire encore ? Le gouvernement agit ainsi parce qu'il a bien compris que nous ne ferons jamais la révolution. Que d'efforts pour mettre en branle une profession supposée intellectuelle contre une réforme si évidemment inepte ! Que de travail pour disperser un enfumage aussi grossier ! A la fin, la pomme était mûre, pourrie même, vermoulée par l'essentiel des syndicats, l'essentiel des journaux, lorgnée par les mouches de tous les partis, et tout ça pour quoi ? Pour une grève d'un seul jour dont on s'accorde à dire qu'elle est à peu près satisfaisante, mention assez bien quoi, c'est tout et pour une manifestation ridicule dans bien des villes. Comment fait-on pour croire qu'il va se passer autre chose, sans ces collègues pour qui le réveil-matin des derniers mois et des dernières semaines n'a pas été assez fort ?

Trois collèges depuis que j'enseigne, et toujours la même répartition : un clan minuscules de profs politisés qui passent auprès des autres pour des rabat-joie, un clan minuscule de pédagogistes excessifs tarés qui sont intransitivement pour, et un gros ventre mou d'inquiétudes pour les bégonias et de discussions passionnées sur les couches du petit dernier. Tout le monde s'en fout de la réforme.

+1. L'absence totale de sens critique et de convictions d'un grand nombre de mes collègues m'effraie. Je pense même qu'une partie des enseignants non grévistes ne doit pas être mécontente de la parution du décret, se disant que cela va faire taire, lentement mais sûrement, ceux qui en sdp leur cassent les pieds depuis quelques semaines en voulant les faire réfléchir. Mais bon, pour me faire taire sur ce coup là, ça serait plutôt l'effet inverse. :Gné: